“We are each our own devil, and we make this world our hell.” † SIXSMITH

   âge: 47 ANS au compteur. lieu de naissance et origines: Il a vu le jour dans la ville de PERTH, en Ecosse; ses origines sont majoritairement ÉCOSSAISES mais il y a des traces d'origines IRLANDAISES par sa mère. statut civil: DIVORCÉ, logiquement célibataire à nouveau mais techniquement, il est comme qui dirait marié à son boulot. profession: PROFESSEUR; il enseigne l'Histoire Médiévale et la Symbologie à la faculté d'Edimbourg. comment avez-vous atterri à la british library: par HÉRITAGE FAMILIAL; les Sixsmith sont archivistes depuis déjà huit générations. qu'est-ce que votre personnage connait/pense du surnaturel: Fils d'archiviste, petit-fils d'archiviste, le surnaturel a fait partie de sa vie depuis sa plus tendre enfance puisqu'il a suivit les traces de son père. Il a une CONNAISSANCE ÉTENDUE en la matière par la force des choses. Quant à ce qu'il en pense, il est d'avis que tous les êtres surnaturels ne sont pas forcément mauvais et que la tâche des archivistes est indispensable pour essayer de garder un équilibre. avez-vous un lien spécial au projet darwin: AUCUN LIEN DIRECT jusqu'à présent; il est au courant des tenants et aboutissants du projet mais n'y a pas pris part jusqu'à ce jour. quelle est votre réputation à Edimbourg: PLUTÔT BONNE; il apparait comme étant un prof un peu revêche mais il n'en reste pas moins un enseignant qualifié et qui sait captiver ses étudiants, il a une réputation au sein de ses pairs également et même s'il passe pour être un loup solitaire, ceux qui le connaissent un peu peuvent constater qu'il peut être de bonne compagnie quand il le veut. traits de caractère: loyal + bosseur + observateur + réfléchi + vif d'esprit + cultivé + passionné + méthodique + cynique/sarcastique + franc + diplomate + discret + compréhensif + un brin solitaire mais il se soigne + . crédits: pour les gifs c'est là et l'icon vient de Live Journal. groupe: the science.

   

   ✝ 001. parle plusieurs langues couramment -ça inclus langues vivantes comme langues mortes-. ✝ 002. carbure la plupart du temps au thé, il ne prend du café que lorsqu'il doit rester éveillé impérativement. ✝ 003. encore un peu vieux jeu parfois, il aime gardé un carnet de notes avec lui où qu'il aille, la technologie c'est bien mais ça a ses limites. ✝ 004. outre sa passion pour l'Histoire, comme tout bon archiviste, il a aussi un intérêt plus que certain pour la théologie et la science, particulièrement la chimie. ✝ 005. son bureau à la fac est un petit musée à lui seul, entre les livres qu'il y entrepose et les objets divers qu'il a disposé un peu partout. ✝ 006. il supporte très bien l'alcool mais il ne boit que rarement, mais quand il a besoin d'un verre, il opte pour le scotch et si possible de douze ans d'âge minimum. ✝ 007. même s'ils ont divorcés, il est toujours en très bons termes avec son ex-femme, ils se voient régulièrement d'ailleurs, ce que ses proches ne comprennent pas forcément. ✝ 008. s'entretient physiquement le plus régulièrement possible; en tant qu'archiviste il est censé ne faire qu'observer mais quand il faut intervenir, autant être en mesure de le faire. ✝ 009. sait manier diverses armes blanches ainsi que tirer à l'arc mais il préfère les armes à feu; il va parfois s'entrainer dans un stand de tir histoire de ne pas perdre la main. ✝ 010. c'est un prof exigeant mais juste et dispo pour ses élèves, enseigner est une passion pour lui.  ✝ 011. la plupart du temps, il porte une barbe de trois jours, c'est juste de la fainéantise, puis il a l'air moins coincé comme ça. ✝ 012. c'est le roi de la cuisine au micro-ondes, il ne se foule pas quand il s'agit de cuisine, mis à part quand il a de la visite, là il fait des efforts quand même. ✝ 013. possède une écriture plus nette que la majorités des hommes ou ses collègues, ça doit tenir de son intérêt pour la calligraphie ou tout simplement par soucis de lisibilité. ✝ 014. il est quelqu'un de très ordonné mais pas maniaque pour autant. ✝ 015. a toujours regretté d'être fils unique mais a grandit auprès de son cousin dont il était très proches, ça a  compensé. ✝ 016. il aime sa solitude, c'est vrai mais ça n'est pas un asocial pour autant et il est même de bonne compagnie quand il le veut. ✝ 017. bon courage à qui veut le joindre sur son portable, la moitié du temps il ne remarque même pas que ce dernier vibre ou sonne. ✝ 018. il n'est pas superstitieux mais il peut comprendre qu'on le soit. ✝ 019. a décroché un titre en escrime durant ses études supérieures mais il n'en parle jamais. ✝ 020. s'adonne de temps à autres à la photographie mais ça devient rare par manque de temps. ✝ 021. à quelques notions de médecine basiques, ça peut dépanner sur le terrain. ✝ 022. allergique à la morphine, il a faillit y rester plus jeune-choc anaphylactique-, après une hospitalisation suite à une chute. ✝ 023. fan d'opéra, il écoute souvent la trilogie du Rhin de Wagner chez lui ou dans son bureau. ✝ 024. oui, il aime pas mal de choses de "vieux" mais n'allez pas croire pour autant qu'il ne se tient pas au courant de l'actualité. ✝ 025. un seul véritable regret le hante à ce jour: ne pas avoir fonder une famille mais il s'est résolu à cette idée depuis bien longtemps maintenant. ✝ ...

   

   Il n'est encore qu'un bambin, tout juste plus haut que trois pommes mais déjà son père s'assure que son fils prendra la relève le moment venu. « Crois-tu vraiment que ça soit sage de mettre un pugio dans les mains d'un enfant de son âge ? » demandait sa mère, qui observait la scène d'un oeil inquiet mais pouvait-on en attendre autrement de la part d'une mère, tout archiviste qu'elle soit ? « Plus il apprendra tôt à se familiariser avec cet univers là et mieux ça sera. Tu le sais aussi bien que moi et il apprendra toute sa vie de toute façon, alors autant ne pas perdre un temps qui pourrait s'avérer précis par la suite. » Argument de poids qui parlait à la jeune femme, bien entendu et puis elle savait bien que son mari ne faisait que reproduire le même schéma qu'il avait connu des décennies auparavant avec son propre père lorsqu'il avait son âge. Car oui, chez les Sixsmith, on est archiviste de père en fils, de génération en génération... depuis les huit dernières générations en tout cas.

Assis sur le gazon du jardin sous le grand chêne, il a le nez dans un vieux manuscrit traitant des mythes et légendes nordiques quand il entend que quelqu'un arrive. C'est une de ses camarades du lycée, une des rares à ne pas le prendre pour un rat de bibliothèque même s'il l'est en partie. Et surtout à partager certaines de ses passions, ce qui sans nul doute les a rapprochés à cette période ingrate qu'est l'adolescence. « Encore sur les aventures de Loki ou tu es passé à Ragnarok maintenant ? » demanda-t-elle en guise de salutation. Il esquissait un sourire et lui tendit le livre afin qu'elle voit la réponse par elle-même. « Vas-y fais-toi plaisir. » lança-t-il à son intention, sachant très bien qu'elle aimait lire à voix haute en sa compagnie. Et lui adorait l'écouter. Oui, il avait le béguin pour elle. Il faut dire qu'il y avait largement de quoi. Magnifiques cheveux longs d'un roux éclatant, sourire qui pourrait faire fondre n'importe quel coeur de pierre et esprit aussi vif que le sien. Difficile de ne pas tomber sur le charme dans de telles conditions.

Il contemplait ces cadres où trônait désormais ses diplômes, ceux-là même qui attestaient qu'à présent il avait achevé son apprentissage universitaire. De simples bout de papiers en vérité dont il n'avait pas besoin pour savoir qu'il n'avait en vérité pas finit d'apprendre tout ce qu'il y avait à savoir. Mais à présent une nouvelle page de son avenir l'attendait. « Tu sais déjà où tu aimerais trouver un poste ? Oxford serait une superbe opportunité. » commenta sa femme. Oui, cette jolie rousse était sa femme à présent. Ils s'étaient mariés peu de temps avant le début de leur troisième année de fac et à présent qu'ils avaient tous les deux terminés leur cursus, il fallait s'occuper de se trouver un nid douillet où construire leur avenir. Ce qu'il ne lui avait pas dit, c'est qu'il savait très bien où il devrait aller enseigner. Parce que le lieux de réunion des Talamasca se trouvait là-bas et qu'en tant qu'archiviste, il se devait d'être là-bas, au plus près du centre névralgique de l'organisation.

Un cours magistral comme il les aime. On voit qu'il connait son sujet et qu'il aime partager cette passion qu'il a pour cette partie là de leur histoire. Les légendes arthuriennes et toute cette littérature inspirée. Comme toujours, il s'autorise des digressions de temps à autres parce qu'il pourrait parlé des heures de ce sujet sans se lasser -ce qui n'était pas toujours forcément le cas de ses étudiants-. D'ailleurs il en a repéré un qui semble bien plus intéressé par le décolleté de sa voisine que parce qu'il raconte. Le malheureux. « Et présentement Mr. Jenkins nous montre bien que la faiblesse des hommes pour la chair du sexe opposé est certainement l'une des constantes les plus immuables qui soient et une éternelle source de conflits à présent que sa voisine vient de le prendre la main dans le sac. » Oui, Malcolm était un peu revêche de prime abord mais il savait se montré drôle et compréhensif malgré tout, faisant de lui un professeur généralement très apprécié de ses élèves comme de ses collègues. Il faut dire qu'il avait de qui tenir.

Bien sûr qu'il savait que la congrégation existait toujours malgré le fait qu'au jour d'aujourd'hui leur existence demeurait dans le domaine du mythe et de la légende urbaine pour le commun des mortels, ignorants des forces en place en ce bas monde. Il avait eut certaines entrevues avec certains de leurs membres au cours de sa carrière d'archiviste puisque la nature même de leurs objectifs se ressemblaient en un sens. Mais pourquoi l'avait-il recueillit chez lui ce soir là ? Oh il savait pourquoi, parce qu'il ne pouvait pas laisser cette fille se vider de son sang dans la rue. Il était censé ne faire qu'observer mais son devoir d'archiviste ne surpassait pas toujours son devoir en tant qu'être humain. Alors il l'avait laissé là, sur son divan, le temps qu'elle se repose mais depuis qu'elle était repartie, il ne pouvait se la sortir de la tête. Oh cela faisait déjà des années qu'il avait cessé de fréquenter et déjà près d'une quinzaine d'années qu'il avait divorcé mais quelque chose c'était passé avec cette fille et il ne pouvait dire quoi. « Tout n'est pas toujours écrit dans les livres mon pauvre bougre. » soupirait-il en refermant ce grimoire où il pouvait trouver les réponses à ses questions quand il s'agissait de savoir comment défaire un rituel vaudou mais qui ne l'aiderait pas à savoir pourquoi il ne pouvait se sortir ce visage de l'esprit.