Faelan Ó Súilleabháin - It's a cold and it's a broken hallelujah.

âge: 38 ans lieu de naissance et origines: Irlandais de naissance, Faelan a quitté son pays pour rejoindre l'Ecosse y a maintenant quelques années. statut civil: Veuf. profession: Tireur d'élite, il travaille avec la police en tant que  tireur de précision lors d'une prise d'otage ou d'une affaire délicate.   famille et/ou communauté religieuse: Il est catholique pratiquant. qu'est-ce que votre personnage sait/pense du surnaturel: Il nage dans le surnaturel depuis tout petit puisque sa famille est "trinitienne" depuis maintenant quelques générations. Son point de vue personnel est biaisé par son éducation et il pense que tous les êtres surnaturels sont mauvais. Cela dit, il ne tue pas pour le plaisir, il tue parce qu'il a été entraîné pour ça. méthode de chasse favorite: Une balle entre les deux yeux, bien caché derrière un talus. Méthode de lâche certes, mais efficace contre ces créatures bien plus puissantes que lui, simple mortel.quelle est votre réputation à edimbourg: Le mec lambda. Celui que l'on ne connaît pas. Le voisin un peu bizarre mais pas désagréable. Le bon gars qui va à la messe. L'effacé. Ses collègues l'appellent "Sonic", pas très reluisant vous allez me dire ... Mais sa rapidité lors d'une intervention vaut largement ce surnom.  traits de caractère: Froid - Distant - Réfléchi - Adroit - Observateur - Cynique - Droit - Insensible - Loyal avec ses proches - Têtu - Complexe - Difficile à vivre - Égoïste - Fataliste - Blasé - Secret - Taiseux - Patient.   crédits: Tumblr groupe: blinded by the light.

001. Il porte une chevalière à son annulaire gauche depuis qu'il a tué sa première proie. C'est un cadeau de son père et il y tient énormément.  002. Il est gaucher contrarié mais petit à petit, il apprend à être ambidextre. 003. Il a une fille de treize ans qu'il aime plus que tout au monde même si il ne le montre pas. 004. Il est maniaque et veut toujours que tout soit parfait, sinon cela le déstabilise. 005. Il refoule constamment sa colère et se sont souvent ses meubles qui payent le prix fort quand il craque. 006. Après chaque tir, il allume une cigarette et la fume, bien qu'il n'aime pas vraiment cela. Il ne sait pas pourquoi il fait ça, mais il ne peut s'empêcher de renouveler à chaque fois ce rituel étrange. 007. Il se passe en boucle "Seven Nation Army" pour se motiver lors de ses interventions ou tout simplement quand il va courir.   008. Contre toute attente, c'est un très bon cuisinier qui prend plaisir à faire de bons et de beaux petits plats. 009. Il lève très régulièrement les yeux au ciel, ce qui exaspère pas mal de ses interlocuteurs. 010. Il a un souci avec les contacts physiques, pas très à l'aise avec ces choses là.

"On ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas son enfance. Certains sont élevés avec des contes de fées, d'autres avec des histoires où la princesse meurt à la fin, où le gentil ne gagne pas toujours. C'est son cas, entraîné dès son plus jeune âge à ouvrir les yeux sur la réalité du monde qui l'entoure. Religion, surnaturel, tant de notions à apprendre et à comprendre en si peu de temps que le jeune Faelan n'a pas eu d'enfance à proprement parlé. Chasseur depuis quelques générations, son père lui apprit à se battre, à se protéger, à fuir même mais surtout à faire face aux créatures qui peuplent la Terre et qui mettent en péril l'humanité toute entière. Pas de répit. Pas de repos. Le jeune garçon a une éducation stricte et difficile cependant, il ne s'est jamais plaint. Il n'a aucune raison de le faire, c'est pour sa sécurité et son bien-être ... Puis ses parents, bien que peu démonstratif, prennent soin de lui et veillent constamment à son confort. Ce n'est pas amusant tous les jours, loin de là, mais d'autres vivent des choses bien pire que cela..."

" Les flammes se reflètent dans ses yeux, dansantes et crépitantes. Il vient de le faire, tuer sa première cible sous le regard rempli de fierté de son père. Faelan, lui, ne ressent rien tel un robot dénué de sentiment. Il est né pour tuer, comme si cela était une évidence voire une simple banalité. Eradiquer les démons qui sèment le trouble parmi les humains, fils de Dieu, pour ramener la paix en ce bas monde, voilà le crédo de sa famille. Il n’est pas contre, ni pour … Il agit seulement ainsi parce que c’est la seule éducation qu’il a reçu, la seule idéologie qu’on lui a transmise. Du haut de ses dix-huit ans, le jeune homme fixe d’un air blasé le corps qui se consume devant lui, sans une once de tristesse ou de regret. La vie est ainsi faite : être le chasseur avant de devenir la proie … Comme un instinct de survie en quelque sorte… "

"La balle fuse. Sept cents mètres. Elle file à toute allure, déchirant l’air qui ne semble pas la ralentir. Encore quatre cents mètres. Silencieuse, imperturbable, elle est invisible, inaudible. L’œil fixé dans son viseur, il l’observe se loger dans le crâne de sa victime qui tombe mollement sur le sol, sans vie. Dans le mile. Une dernière vérification puis le son d’une radio s’élève, brisant l’ambiance tendue du lieu : « Cible neutralisée… ». Ces mots furent les seuls prononcés de toute l’intervention. Il se relève et plie son matériel avant de disparaître aussi rapidement qu’il est venu, telle une ombre. Tireur d’élite, voilà où il en est. Depuis l’adolescence, Faelan montre une certaine habilité dans le tir, faisant mouche pratiquement à chaque fois et sans bavure. C’est d’ailleurs cela qui le pousse à intégrer l’armée pour quelques années et faire ses preuves. Ce n’est pas le meilleur, ce n’est pas le dernier. Il n’a jamais prétendu être supérieur aux autres, ce qui lui a permis de se faire des amis et d’avoir enfin un semblant de vie sociale. Apprécié, aimé par sa simplicité, il connaît à présent le bonheur d’être entouré et de ne plus être seul … Ses plus belles années dira-t-il ! C’est d’ailleurs ici qu’il rencontrera sa future femme …  "

" Tout est allé très vite, mariage, emménagement, bébé … Il ne manque plus que le chien pour parfaire ce tableau idyllique, dommage qu’elle y soit allergique. Marié et papa à vingt-cinq ans, pour lui, il a réussi sa vie. Rien ne semble perturber leur cocon au paroxysme du bonheur, rien … Même les pleurs de la petite Roksann (qui a pris le sale caractère de sa mère) résonnent à son oreille comme une douce mélodie. Pas de drame, une histoire somme toute banale et peut-être ennuyante pour vous. Cela dit, certaines personnes goûtent au plaisir d’une vie tranquille durant des années, mais tombent de très haut quand un malheur arrive sans prévenir…"

" Ils sont là, tous les deux, à observer la pierre anthracite gravée de lettres dorées. Ils ne disent pas un seul mot, ils se contentent juste de retenir leurs pleurs. L’une par fierté, l’autre par obligation. La première finit par craquer, se laissant aller contre son père tout aussi démuni. Il doit se montrer fort pour sa fille et ne pas s’abandonner au chagrin, il n’en a pas le droit. Sa femme venait de mourir tragiquement d’un accident de voiture, causé par un type qui lui s’en était sorti. Pour le moment. Il secoue la tête tout en serrant la petite dans ses bras. Non, encore une fois il n’en a pas le droit. Il préfère le laisser vivre avec ce poids, avec cette culpabilité … La mort serait bien trop douce pour lui. Faelan se promet d’avancer ce qu’il fit rapidement en disant adieu à sa famille, à ses souvenirs, à sa défunte épouse. Un nouveau pays pour une nouvelle vie, l’Ecosse sera la mère adoptive de ces deux protagonistes endeuillés et Edimbourg, leur nouveau point d’ancrage … "

" Il regarde sa fille rendre chèvre ses collègues, un sourire amusé plaqué sur ses lèvres. Elle a bien grandit la petite, l’adolescence semblait poindre le bout de son nez. Il n’a pas vu les années passées, lui-même a changé. Il l’entend jurer contre dieu, il lève les yeux au ciel. Elle n’est pas très réceptive à la religion mais comment peut-il lui en vouloir ? « Dieu » lui a pris sa mère, même lui sent que sa foi s’est amoindrie. Il se contente donc de vivre l’instant présent sans trop se poser de question, élevant Roksann plus souplement que l’a fait son père. Faelan veut qu’elle fasse ses propres choix, même s’il l’entraîne à se battre contre les êtres surnaturels. Par simple protection, il refuse de la perdre à son tour. Lui continue sa traque, plus pour gagner de l’argent que par principe. Toujours tireur d’élite au sein de la police cette fois-ci, il est aussi mercenaire proposant ses services aux plus offrants pour arrondir ses fins de mois. Sans se mentir, cela l’arrange d’éliminer ces créatures qui peuvent mettre en péril la sécurité de ses proches. Un de ses collègues s’installe à côté de lui, le sortant de ses pensées. « Sonic, ta fille est un vrai calvaire, tu le sais ça ? » « Oui, c’est le portrait craché de sa mère … ». Un rire s’élève, cachant une certaine nostalgie et une douleur toujours présente. La vie est ainsi faite, avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses allégresses, ses chagrins et ses tristesses. Il fallait faire avec, ne pas vivre dans le passé et se concentrer sur le futur. Un futur que vous allez aider à écrire, où vous pourrez laisser votre signature, pour rendre cette histoire ma foi toute simple, Extraordinaire… "