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 we learn to face our fears. ✝ (grayzoë)

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MessageSujet: we learn to face our fears. ✝ (grayzoë)   we learn to face our fears. ✝ (grayzoë) EmptyLun 21 Sep - 3:18

Grayzoë


we learn to face our fears.
Bien que t'aimes pas trop faire ça, t'as pas vraiment le choix. C'est le régime alimentaire que tu t'es choisis et, des fois, comme ça, t'as pas d'autres choix que d'aller te nourrir. Même si, souvent, sans que tu comprennes pourquoi, ton corps ne fatigue pas, bien que tu ne chasses pas pendant plusieurs jours. Tu ne t'es jamais attardé sur la question, t'as toujours pensé que, moins t'avais besoin d'y aller, mieux c'était. Tu traînes donc ton corps à travers la ville, ce corps qui respire la mauvaise volonté et la démotivation complète. Ce corps qui, pourtant, réclame sa dose de sang, tout du mieux quotidienne, sinon hebdomadaire. T'observes, d'un air innocent. Tu sais faire ça, toi, montrer ton petit air innocent. Puis, suffit que tu prononces une phrase pour qu'on veuille te donner le bon dieu sans confession. Tu t'imagines des fois le nombre de personnes qui seraient choqués, outrés, de découvrir ta vraie nature. Tu les entends déjà, crier sur tout les toits que Satan a pris possession de ton corps. Sauf que, ta condition de "monstre" comme ils diraient, tu l'as doit à ton plus vieil amant, Teodor. Ta transformation, tu l'as vois comme un cadeau du ciel, bizarrement. Parce que tu l'as toujours su, que Teodor, il te ferait ça que si c'était nécessaire. Et ça l'était. Tu n'aurais même pas la chance de te promener par une si belle journée, s'il n'avait pas été là. Ton corps, serait entrain de pourrir six pieds sous terre, entre les cafards et les asticots, dans une boite en bois, jeté négligemment au fond d'un trou. Alors, bien sur, tu n'es plus très vivant aujourd'hui. Mais ça ne t'empêche pas de te promener dans ces rues, de parcourir le monde, de voir du monde. Et tu l'as repère, ça te fends le coeur, à supposer que tu puisses dire ça comme ça. Une jeune fille, femme, une adolescente peut-être. Tu n'arrives pas à définir son âge. Elle entre dans une ruelle, et tu sais que c'est ton instant de gloire, que tu devrais te précipiter derrière elle, et régler les choses rapidement. Mais c'est pas toi, ça. Toi, tu culpabilises, tu réfléchis à diverses approches, tu nettoies tout sur ton passage. T'as peur, du moindre petit détail. A un tel point que, parfois, ça te rend fou. La nuit est tombée, la ruelle est donc bien sombre et, pour sur, elle ne te verra pas arriver par derrière. Tu te décides alors, tu entres dans la ruelle. Un pas, deux pas, trois pas. Tu l'entends, sa respiration, le moindre des battements de son coeur. Tu peux repérer à des kilomètres qu'elle n'est pas à l'aise, que ça l'effraye. Une jeune adolescente, dans une ruelle sombre. Cette histoire ressemblerait presque à la une de la presse, après qu'ils aient retrouvés une jeune fille violée. Mais elle, t'espères qu'il l'a retrouveront jamais. Pour le bien de tout le monde. Alors, t'en fais ton affaire. Vite fait, bien fait, mais surtout, proprement.

T'as plus qu'une envie maintenant : rentrer. Retrouver la douceur de ton cocon familial, et te poser tranquillement. Mais tu sais que tu ne pourras pas ressortir avant la nuit prochaine et, bien que tu n'ais plus besoin de te nourrir, tu veux tout de même profiter de ta nuit. Les quelques rais de lumière que tu peux trouver sur ton chemin provienne de bars, de boîtes de nuit ou de sex shop. Tu sais très bien que, les adolescents et jeunes adultes passent leurs soirées dans des conneries de ce genre, sans ignorer le danger qui rode. Sans savoir qu'ils finiront mort, ou alors qu'ils serviront de poche de sang quotidienne à quelqu'un de ton espèce. Il est bien vrai que, dans ta vie d'avant, tu n'avais pas ces préoccupations non plus. Personne ne se dit, en sortant d'une boîte de nuit, qu'il risque de se faire attraper dans une ruelle, et vider de tout son sang. Personne ne pense que, après la nuit qu'il vient de passer, il sera le repas d'un jeune, ou vieux d'ailleurs, vampire assoiffé de sang. Tu sais même, d'ailleurs, que si t'allais vers ces jeunes, que tu leur parlerais de vampires et toutes ces conneries, ils te riraient à la figure, t'insulteraient de psychopathes, de mec bon à interner. - si tu savais à quel point tu l'es, à interner.- Alors toi, tu traces, t'évites les endroits pleins de gens. Tu passes dans des endroits plus calmes, que tu devrais surement éviter aussi, mais c'est plus fort que toi. Les ruelles. T'en prends une, au détour d'une rue, tu te repères assez facilement, et tu l'as traverses. A moitié. Un bruit attire ton attention, rien de bien discret, rien qui se veule discret, selon toi. Tu fouilles, et tu sais que tu risques de le regretter. Mais tu parviens par le trouver, dissimulé sans vraiment l'être. Un membre de ton espèce, d'après ce que tu peux voir. Penché sur le corps sans vie d'une jeune fille, qu'il n'a pas épargné. Les vêtements de la gamine sont tâchés de sang, tout comme les mains du vampire et une partie de son visage. Et là, tu ne peux pas t'en empêcher. Tu recules, parce que t'as pas l'habitude d'un travail aussi mal fait. Un simple murmure t'échappe. « Oh mon dieu... »

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MessageSujet: Re: we learn to face our fears. ✝ (grayzoë)   we learn to face our fears. ✝ (grayzoë) EmptySam 26 Sep - 15:37

Grayzoë


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La définition de la monstruosité a des limites un peu floues. Ce qui peut paraître inhumain pour certains ne l'est sans doute pas pour d'autres, et inversement. Cela faisait maintenant bien longtemps que Grayson avait abandonné cette partie de son humanité, celle qui disait «  tu vas trop loin mon pote, tu viens de tuer quelqu'un » . Sans doute cette partie de lui avait-elle foutu le camp dès sa transformation. Dès la mort de sa femme, de ses fils, et de son frère. Il s'était persuadé que la mort n'avait aucune importance, si ce n'était pas aujourd'hui, ce serait demain, ou dans dix ans . A quoi bon vivre dix ans de plus lorsque l'on allait de toute façon mourir ? Dérisoire. La vie humaine était dérisoire, juste bonne à nourrir les immortels. On vivait tout en sachant que rien n'avait d'importance, et lorsque la mort survenait, tout ce que l'on parvenait à faire était de crier à s'en exploser les poumons. Quelle était cette façon de vivre ? Tout ce qu'ils étaient, des proies. Avec un semblant de vie, comme des bêtes à l'abattoir que l'on nourrissait pour qu'ils s'engraissent pour enfin les exterminer sans aucune compassion. Ce n'était pas ce que son Maître lui avait appris, mais il était mort des centaines d'années plus tôt alors il n'avait aucune raison d'écouter encore ses conseils. Il était loin de dire que ça le rendait heureux. Ne vivre qu'à travers la mort, c'était de l'hystérie. Il en riait, d'une façon sans doute un peu trop malade, un peu trop fort, un peu trop mal. Le bonheur, il avait également mis une croix dessus lorsqu'il n'avait pu sauver personne. Et en ne sauvant personne, il avait simplement décidé de prendre les choses de l'autre côté.  Tuer tout le monde en somme. Ceux qui avaient décidé d'exterminer sa famille n'étaient qu'humains, sans doute la raison pour laquelle il vouait une haine sans limite à cette race qu'il déclarait comme faible, bien qu'il en ait, par le passé, fait partie. Si, à une époque, il aurait pu se sentir faiblement honteux de ce qu'il faisait subir à la sous race, ce n'était plus le cas aujourd'hui, les cris et les supplications, loin d'entraîner chez lui un regain d'humanité, ne faisait que le conforter dans son massacre.

Et la nuit tombée était signe qu'il fallait manger. Mais pour Grayson, la nourriture n'était qu'une manière de plus de lier l'utile à l'agréable. Utile car il en avait besoin pour vivre, la soif le faisant souffrir d'un mal qu'il ne souhaitait aucunement vivre – il était plutôt chanceux, ne ratant jamais une occasion de se nourrir, il vivait cette sensation de faim très rarement – et l'agréable car en plus de la chasse, qui lui apportait un plaisir sans nom, le fait de voir la souffrance de l'autre lui apportait une satisfaction immanquable. Et puis il y avait la disposition des corps. Parfois, il se faisait un plaisir d'exercer son « art » alors que la victime était toujours éveillée. Comme lorsqu'il avait accroché cet homme sur la croix de l'église, il avait crié comme personne.  Il était d'ailleurs dommage qu'Aileen ait dû passer derrière cette nuit-là, il n'était pas peu fier de lui-même. Mais ce soir, ce n'était pas le cas. Observant la jeune femme, morte, qu'il tenait dans ses bras, il se demandait ce qu'il allait pouvoir en faire. Oh, il avait toujours des idées, mais le problème était qu'il avait beaucoup de mal à choisir entre chacune d'entre elles. Il n'y était pas allé de main morte avec elle. Une adolescente qui marchait dans une ruelle sombre, un vampire affamé, une intention de la faire souffrir. Il avait sectionné ses cordes vocales pour éviter de trop attirer l'attention mais même sans ça, il n'était pas du genre à s'empêcher de se faire remarquer, ce qui l'avait plusieurs fois mis sur la ligne de mire de la Camarilla. Et une fois n'était pas coutume, une exclamation retentit derrière lui, alors qu'il commençait à entrevoir le début d'une idée.

Se retournant, il vit avec soulagement la présence d'un vampire qu'il connaissait bien, pour avoir, plusieurs fois, fait montre de son talent en sa compagnie. Un sourire quelque peu inquiétant, bordé de rouge, se dessina sur ses lèvres lorsqu'il le reconnut. « Oh, c'est toi. Tu tombes plutôt bien. A ton avis, je tente la corde à linge ou l'empalement sur un crochet de fenêtre ? » Grayson marqua une pause. Il savait que peu de gens verraient réellement son art, et surtout pas d'humains, mais il mettait toujours du cœur à l'ouvrage lorsqu'il s'agissait d'impressionner sa nettoyeuse préférée. « J'aimerais quelque chose d'un peu original … Pour Aileen, tu sais. Selon toi, l'artiste, qu'est ce qui rendrait le mieux ?» Grayson n'avait sans doute jamais été aussi sérieux, ne remarquant même pas le trouble du vampire, qui semblait ne même pas le reconnaître.

(c) rinema


Désolé du temps de réponse, j'ai passé une semaine horrible niveau horaires we learn to face our fears. ✝ (grayzoë) 1931103268
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