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 Violett ¤ the mysterious girl with headphones.

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Ramsay Mac Goraith
Ramsay Mac Goraith
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MessageSujet: Violett ¤ the mysterious girl with headphones.   Violett ¤ the mysterious girl with headphones. EmptyLun 19 Oct - 13:07

The young girl running
♦ Présence agréable, je la compare à une héroïne littéraire. Musique dans les oreilles, elle court cette mystérieuse inconnue. ► Violett && Ramsay ♠


Un esprit sain dans un corps sain. Une philosophie de vie que j'apprécie malgré mes quelques addictions pour quelques produits et substances qui ne collaborent pas vraiment avec cette dernière. L'alcool et la drogue, deux choses que j'aiment et qu'ingère hebdomadairement. Pour contrer leurs effets sur mon physique, je pratique plusieurs sports quotidiennement. Quelques heures par jours, je me laisse aller à une activité sportive différentes. Du sport en salle dont de la musculation ou encore du fitness, de la natation ou de la course à pieds dans différents endroits dont le port ou les parcs de la ville. Aujourd'hui, mon choix s'est posé sur ces différents quais agrémentés de nombreux bateaux afin d'avoir un paysage agréable lors de ma course. Cette nuit, j'ai eu une prestation qui n'a pas duré très longtemps puisque tous les danseurs étaient présents afin que les clients ne s'habituent pas à notre vue. Changeant constamment, j'ai dansé durant deux heures trente avant de rentrer, ne souhaitant pas rester au bar toute la nuit comme je le fais habituellement. J'ai rapidement avalé un verre en discutant avec Cesare avant de quitter la discothèque, ce qui m'a permis de dormir quelques petites heures. Cinq heures, mon réveil sonne et je me lève. Une douche bien chaude, un bol de céréales en boxer dans ce grand salon que je partage avec la propriétaire de la maison, celle dont je suis le colocataire et j'ai ensuite enfilé un jogging noir et un sweat à capuche, tenue officielle pour aller courir alors que le froid matinale est plus que présent. Ecoutant rarement de la musique, je suis sorti après avoir placé mes pieds dans mes baskets et noués grossièrement mes lacets pour ensuite les cacher dans ces chaussures au design sportif.

Me voilà parti, enchaînant les foulées pour prendre mon rythme tout en respirant correctement. Ce matin, je n'ai pas fumé afin de ne pas avoir de conséquences néfastes sur ma séance de sport. Mon paquet de cigarettes et mon briquet se trouve malgré tout dans la poche avant de mon sweat. Etrangement, j'ai beau être accro à la nicotine, je reste un bon sportif avec une très bonne endurance. D'après moi, le fait d'avoir toujours pratiqué différentes activités physiques me permet de garder la forme malgré que mes poumons soient attaqués constamment.  

Une bonne demi-heure que je cours. J'aperçois au loin mon héroïne littéraire. Un surnom que j'ai donné à une parfaite inconnue qui m'intrigue énormément. Je l'ai croisée plusieurs fois durant mes séances de sport en extérieure ainsi que quelques fois dans Edimbourg, cette fille qui a toujours un casque sur les oreilles. Mystérieuses, elle ne fait qu'attiser ma curiosité envers elle. Comme à mon habitude, j'accélère le pas pour venir me mettre à ses côtés. « Salut toi ! Comment tu vas ce matin ? » Je sais qu'elle ne va pas me répondre. Cela doit faire la dixième fois que je cours avec elle, discutant avec elle dans une conversation à sens unique, inventant ses répliques alors qu'elle ne me calcule pas, ne m'entendant même pas. Souriant tout en la regardant, je me place à reculons face à elle tout en m'imprégnant de son rythme afin de ne pas la ralentir. Je me montre, faisant un signe de tête pour la saluer. Je ne suis même pas sur qu'elle me regarde, mais peu m'importe. Grâce à ça, elle sait que je suis présent à ses côtés. Je ne sais même pas ce qu'elle pense de ma présence, ne réagissant jamais. Reprenant ma place à ses côtés, je continue mon monologue. « J'ai parlé de toi à l'un de mes collègues tu sais ! Ma jeune héroïne littéraire, la fille aux écouteurs dont je ne sais rien mais dont j'apprécie la compagnie lorsque je cours. » Tournant le regard vers elle, j'aperçois cette fine buée sortir de sa bouche vu les températures bassent du matin. « Son souffle visualisable dans l'air, je la regarde. Elle, l'imperturbable fan de musique. »

Le bruit des vagues qui s'éclatent le long des quais, nous courons côte à côté. Au loin, j'aperçois les navires de pêcheurs qui vident leurs cargaisons sur les docks. Poissons frais, crustacés,... Tout ce que je ne peux manger suite à mes allergies. Je ne vois pas ce que c'est, trop loin pour ma vue mais je sais ce que c'est. L'ambiance qui règne ici est agréable, apaisante et c'est entouré de cette dernière que je cours à côté de ma belle inconnue, stoppant ma conversation pour me concentrer sur mon sport. La situation me fait penser à une scène du 7ème art, ou de littérature. Une rencontre entre deux personnes qui ne se connaissent  pas, qui ne discutent pas mais qui font une activité ensemble. Est-ce que je la dérange ? Je n'en sais rien puisque je ne l'ai encore jamais vue réagir face à ma présence.
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Matthew Ó'Riain
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MessageSujet: Re: Violett ¤ the mysterious girl with headphones.   Violett ¤ the mysterious girl with headphones. EmptyLun 19 Oct - 20:46

The mysterious girl with headphones.

Ramsay & Violett.


4 heures et demie du matin. J’étais réveillée dans mon lit, dans l’impossibilité de me rendormir. C’était bien ma veine ça. Heureusement pour moi, ma malédiction, comme je l’appelle, à ses avantages. Le week-end je ne sors pratiquement psa, et j’évite tout bonnement les lieux bondés, et de ce fait, je ne suis quasiment jamais fatiguée le lundi, quand la semaine commence, contrairement à d’autres jeunes de mon âge, qui doivent encore être en train de décuver. Soupirant, je me levai. Un frisson parcourut tout mon corps. J’avais laissé la fenêtre ouverte de ma chambre et une frise légère pénétrait dans la pièce. J’enfilais à la hâte des habits pour me réchauffer et je me dirigeais à la salle de bain, ou je pris une bonne douche. Assise dans ma cuisine, une tasse de chocolat fumant dans les mains, je me demandais ce que j’allais bien faire. Aujourd’hui, contrairement aux autres jours, je commençais à neuf heures au lieu de sept heures trente. Ce qui me laissait cinq heures de libre. N’ayant pas vraiment eu le temps d’aller faire mon jogging ces derniers temps, je décidais enfin de m’y mettre. Je repassais dans ma chambre, enfilait ma tenue de sport, et, dans mon sac à dos, mes habits pour aller travailler. Peu de monde était au courant, mais aux pompes funèbres, on avait une salle d’eau, rien que pour nous, avec une douche. Elle était principalement utilisée par les employés devant s’occuper des morts, pour pouvoir rentrer chez eux sans l’odeur caractéristique des corps dans leur sillage. De temps à autre, je l’utilisais aussi, un peu comme j’avais prévu de le faire ce matin. Ce n’était pas agréable, que ce soit pour moi ou les futurs clients, d’être au travail puant la transpiration. C’était donc pour cela que je préparais d’avance mes habits de rechange, une trousse de maquillage, du parfum et du déodorant. Enfilant mon bonnet et par-dessus mes incontournables écouteurs, je sortis de chez moi.  

Je n’avais pas vraiment d’itinéraire précis, mais ne voulant pas croiser des gens, malgré l’heure matinale, je pris la direction des docks de la ville. Je savais que, vu l’endroit, il n’y avait pas beaucoup de monde, du fait de l’odeur de la mer. Ca répugnait beaucoup de monde. J’avoue qu’au début, ce n’était pas la meilleure odeur que j’ai pu sentir, mais travaillant dans des pompes funèbres et me trouvant de temps à autre devant des cors, l’odeur de la mer était un jeu d’enfant à côté. Juste avant l’entrée du port, dans un petit parc, je croisais une charmante vieille dame, je m’arrêtais à son hauteur, et je lui tendis mon sac. Je l’avais croisé plusieurs fois, nous avions un petit peu sympathisé, et depuis, dès que j’allais courir avant d’aller travailler, je lui laissais mon sac de sport, ne voulant pas me trimballer avec. Je restais discuter cinq minutes avec elle, avant de me remettre à courir, retrouvant gentiment mon rythme. Au bout de quelques minutes, je sentis une présence à mes côtés. Je n’eus même pas besoin de tourner la tête, quoique je le fis quand même juste pour confirmation. C’était lui. Soupirant, je continuais mon chemin, sans lui prêter aucune attention, quelle qu’elle soit. Le retour de la sangsue. Du psychopathe. Depuis le temps, toute sorte de surnoms m’avaient traversés la tête. Je ne lui avais jamais adressé la parole, sur les dix dernières fois, et pourtant, il continuait de courir à mes côtés. Ça en devait lourd. Très lourd même. Une partie de moi savait que je n’avais rien à craindre de lui, j’aurais déjà été retrouvée torturée dans une ruelle sombre, mais je me méfiais tout de même. Je n’accordais pas facilement ma confiance, et encore moins quand quelqu’un nous suivait partout. Cette fois-ci, il décida de se mettre devant moi, courant à reculons, décalquant mon rythme. Je levai les yeux au ciel, essayant de détourner mon regard du sien. Chose pas très possible si je ne voulais pas m’encoubler et m’aplatir comme une crème au sol. Au bout d’un moment, il reprit tout de même sa place et nous continuâmes à courir, comme des nageuses synchros.

Sans m’en rendre compte, accaparé à me demander ce qu’il attendait bien de moi, je me trouvais dans un endroit ou je n’avais jamais mis les pieds. Je n’avais jamais été autant loin dans le port, et pour cause. Remarquant enfin devant moi les navires déchargeant les poissons frais, je me figeai sur place. J’étais soudainement devenue comme une statue de marbre. J’étais dans l’impossibilité de bouger. Je n’en étais pas sûre, mais j’étais certainement devenue livide. Mes mains étaient moites et j’essaie tant bien que mal de retenir leur tremblement ainsi que les larmes qui voulaient jaillir. Ce n’était pas le moment. Je me maudissais, m’étant laissé entraîner par son petit jeu. Je n’avais pas fait attention. C’était de sa faute. Essayant de détourner l’attention des poissons dans leur bas, sans succès – je ne savais pas pourquoi, mais le cerveau était toujours attiré par quelque chose qu’on ne voulait pas voir – j’essayais de garder une quelconque contenance. Je n’étais pas seule après tout. Au bout de quelques secondes, qui me parurent être une éternité, je me tournais vers le jeune homme, mettant ma musique sur pause et enlevant mes écouteurs. Mon regard s’assombrit « C’est quoi ton problème ?! », dis-je avec brutalité. Je n’étais pas du genre méchante ni brutale, mais dans certaines situations exaspérantes, comme celle-ci, je n’arrivais pas à garder mon contrôle. Je n’avais même pas fait attention que je l’avais tutoyé. Tout ce que je savais, à ce moment, c’est que je voulais partir très loin de cet endroit. Bon. Peut-être que, si je lui parlais, au moins une fois, il me foutra la paix à l’avenir. Qui ne tente rien n’a rien. « Tu m’expliques à quoi tu joues là ? Tu ne vois pas que je m’en contrefiche complètement de toi ? Que tu ne m’intéresse pas ? » Je secouais la tête, presque incrédule par ce que je disais. Je l'avoue, sur ce coup, j'y avais été un peu fort. Tant pis. Il comprendra peut-être mieux. « Si je vais courir, c’est justement pour éviter des gars dans ton genre, alors ce n’est pas pour me retrouver avec une sangsue collé à mes basques, et qui plus est, parle toute seule ». Mes mains, qui tremblaient toujours, finirent dans mes poches. Sans savoir pourquoi, j’avais un briquet dans ma poche – alors que je ne fumais pas – et je le faisais tourner entre mes mains. « Alors, s’il-te-plaît, à l’avenir, évite-moi. C’est le plus beau cadeau que tu pourrais me faire ».

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Ramsay Mac Goraith
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MessageSujet: Re: Violett ¤ the mysterious girl with headphones.   Violett ¤ the mysterious girl with headphones. EmptyMar 20 Oct - 14:27

The young girl running
♦ Présence agréable, je la compare à une héroïne littéraire. Musique dans les oreilles, elle court cette mystérieuse inconnue. ► Violett && Ramsay ♠


Face à l'inconnue, je cours à reculons tout en imitant son rythme afin de ne pas la ralentir. J'aperçois son regard, fuyant ma présence physique tandis qu'elle tente de continuer à voir où elle court. Lors de mon arrivée, elle a soupiré, ne semblant pas apprécier mon apparition à ses côtés. Il faut dire que je suis collant malgré son silence, et elle a réussi à le garder durant toutes nos séances communes malgré que ce soit à son insu. Reprenant ma place à ses côtés, nous continuons de courir tandis que je lui parle de temps en temps, conversation à sens unique puisqu'elle ne me répond pas. J'ai pris cette habitude, n'ayant jamais entendu le son de sa voix. Elle se tait, concentrée sur son activité physique tandis que je parais invisible. Une chose qui, bien trop souvent, me déplait mais avec elle, j'ai pris l'habitude. Mon égocentrisme s'amoindrit, disparaissant presque... Presque, parce qu'une annulation totale de ce trait de caractère m'est impossible. J'en ai encore la preuve aujourd'hui, moi qui me suis montré à elle pour bien lui faire comprendre que j'étais la, que je ne la lâchai pas. Je suis insistant, presque téméraire. Je me dis, qu'un jour, elle finira bien par me parler même si je doute que ce soit agréable ce qu'elle me dira. Après tout, je la dérange constamment et j'en suis plus que conscient. Mais cela ne me décourage pas, bien au contraire.

Arrivant près des pontons, je peux apercevoir les bateaux déchargés leur cargaison. Poissons, crustacés, tant de produits de la mer que je ne peux manger sans risqué de me voir embarqué à l'hôpital après une réaction allergique intense. C'est comme ça qu'on a découvert que je ne supportai pas ces choses la, durant un repas où la famille de Lizbeth – ma belle mère – est venue à Edimbourg. Venant d'Haïti, ils ont l'habitude de ce genre de mets et c'est après avoir avalé une coquille Saint-Jacques que j'ai gonflé comme un ballon de baudruche, ma respiration était plus que difficile et j'ai été embarqué par ambulance aux urgences. Là-bas, l'allergie a été découverte, cause de ma laideur passagère. Depuis ce jour, je ne touche plus à rien provenant de l'océan puisque j'ai trop peur que cela me tue. Et puis, je ne veux pas tenter le diable. Je le fais déjà assez souvent au vu de mon travail, de mon activité secondaire et de mon style de vie qui additionne plusieurs addictions peu appréciées par les catholiques. C'est également en arrivant près de ces pontons qu'elle s'arrête, se stoppant net comme si un problème venait de jaillir de quelque part. Je prends exemple et me fige à mon tour, haussant un sourcils face à cette situation nouvelle avec elle. Je ne l'ai jamais vue autrement qu'en train de faire son jogging, il m'est donc étrange de la voir immobile. J'en profite pour la détailler du regard tandis qu'elle retire son casque. Une étape est passée. Son regard s'assombrit tandis qu'un son sort de sa bouche. Elle parle ! « C’est quoi ton problème ?! » Son ton est brutal néanmoins, je la comprend. Je la colle, elle doit en avoir marre de moi et de ma présence alors qu'elle fait du sport. Pour beaucoup, c'est un moyen de se retrouver seul avec soi-même, chose que j'apprécie particulièrement lorsque je vais nager. Là-bas, je n'aimerai pas que quelqu'un me parle, me suive,... Et c'est tout à fait ce que je fais avec cette jeune fille. Il est bien connu que je n'en fais constamment qu'à ma tête... « Tu m’expliques à quoi tu joues là ? Tu ne vois pas que je m’en contrefiche complètement de toi ? Que tu ne m’intéresse pas ? » Un égocentrisme baissant... Comme quoi je me suis complètement trompé à mon sujet. Il ne m'en faut pas plus pour froncer les sourcils, n'appréciant absolument pas ce que j'entends présentement. Je réagis, tout en la pointant de mon index. « Elle va se calmer la gamine !!? »  J'ai à peine terminé ma phrase qu'elle reprend de plus belle. « Si je vais courir, c’est justement pour éviter des gars dans ton genre, alors ce n’est pas pour me retrouver avec une sangsue collé à mes basques, et qui plus est, parle toute seule » Bon d'accord, j'avoue qu'elle a tout à fait raison et je comprends sa position par rapport à ma présence dérangeante. Mais tout de même, je ne comprends pas pourquoi elle réagit si brutalement. Et seulement maintenant puisque nous avons passé plusieurs cessions de courses ensemble. Me voilà perdu, perturbé par ce qu'elle vient de me dire, ne sachant pas trop quoi répondre sur le moment même.

« Je... » Ses mains, tremblantes, finirent dans sa poche. Je la regarde, dubitatif. Je ne vois pas, pourquoi, aujourd'hui, elle réagit. C'est la première fois que nous nous retrouvons ici, cela a-t-il un impact sur elle ? Je ne comprends pas, je ne sais pas quoi dire. J'inspire profondément et sort une cigarette de mon paquet que je place entre mes lèvres afin de l'allumer. J'inspire ma première bouffée de nicotine tout en l'écoutant à nouveau. « Alors, s’il-te-plaît, à l’avenir, évite-moi. C’est le plus beau cadeau que tu pourrais me faire » Non, je n'en ai pas envie. Je ne la laisserai pas tranquille. Mon paquet de clopes est ressorti de la poche abdominale de mon sweat, en main et entre-ouvert, je le tend vers elle. Seule réaction qui me semble possible sur le moment. « Une clope miss ? Ca calme... » Deuxième inspiration, deuxième prise de nicotine qui me permet de continuer après avoir expirer la fumée blanchâtre, à l'odeur peu agréable mais se dissipant rapidement, tant à la vue qu'à l'odorat. « J'aime bien courir avec toi ! J'ai l'impression d'être écouté, même si ce n'est absolument pas le cas. Mais parler à une inconnue, ça me fait du bien ! Et tu m'intrigues aussi, la jeune fille aux écouteurs... Je t'ai créé toute une vie tu sais ! » Je ris un petit moment, seul, riant de moi-même et de mes occupations spéciales lors de mon sport. Je m'occupai à ses côtés, pensant à ce qu'elle pouvait bien faire comme activité professionnelle, imaginant ses amis, sa famille, ses loisirs mise à part le sport, ce qu'elle aimait bien ou pas. Bref, une occupation comme une autre durant un jogging avec une parfaite inconnue.

J'en profite pour également lancer, rapidement. « Et moi c'est Ramsay au fait... » Peut-être que dans un élan de grande bonté, elle me donnera également son identité.
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Matthew Ó'Riain
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MessageSujet: Re: Violett ¤ the mysterious girl with headphones.   Violett ¤ the mysterious girl with headphones. EmptyMer 21 Oct - 2:38

The mysterious girl with headphones.

Ramsay & Violett.


J’étais maintenant face à face avec le voyeur, comme je m’étais mise à l’appeler. J’essayais tant bien que mal de ne pas tourner la tête en direction des poissons, et surtout des têtes, mais c’était chose impossible. C’était comme si j’étais attirée par eux. Chose impossible. Et plus je voyais le spectacle devant moi, plus je me sentais mal. A l’heure qu’il est, je devais déjà être livide. J’avais les mains qui tremblaient, mais heureusement, je les avais vite cachées dans mes poches. Les larmes me montaient gentiment aux yeux, et il était hors de question que je me mette à pleurer devant lui. Et devant qui que ce soit d’autre. Au bout d’un petit instant, après plusieurs efforts, je réussis enfin à détourner la tête pour déposer mon regard sur le jeune homme. Je n’étais pas du tout de nature méchante, loin de là, j’étais surtout le contraire, mais là, je n’avais pas pu m’en empêcher. Il fallait que ça sorte, qu’il comprenne qu’il m’emmerdait et que je voulais juste pouvoir courir en paix. Sans sa présence. J’espérais juste qu’il allait comprendre. « Elle va se calmer la gamine !!? ». Je fus surprise par sa réaction, même si, au fond de moi, je n’en attendais pas moins de lui. J’avais apparemment dû toucher le point sensible, restait juste à savoir lequel. Je me mis juste à réfléchir à ce que j’avais bien pu lui dire. Pas grand-chose, à part le fait que je lui avais demandé s’il avait des problèmes et que … il ne m’intéressait pas. Ha voilà. Ça devrait être ça. Je ne voyais pas autre chose. Un sourire mauvais se dessina sur mes lèvres. « C’est moi que tu traites de gamine ? », mon ton était redevenu à la normale. Tout compte fait, je n’étais plus obligée d’utiliser un ton brusque. « Tu t’es vu ou bien ? Ha mais oui, c’est vrai, tu dois certainement te prendre pour un dieu pour juger les gens de cette façon ! ». Je secouai la tête, soupirant. La journée commençait bien décidément. Moi qui voulais tout simplement aller faire un peu de jogging avant de partir travailler, voilà que je me retrouvais dans une position inconfortable. Juste devant le déchargement de poissons et avec lui. Je me maudissais de lui avoir adressé la parole. J’aurais dû faire demi-tour, repartir sur mes pas, et disparaître. Le laissant courir à mes côtés comme un petit chien chien. La prochaine fois, il fallait que je sorte avec une laisse, au cas où …  

Je n’avais qu’une hâte, partir loin d’ici, loin de lui. Je n’osais pas l’avouer, mais au fond de moi, je commençais gentiment à avoir peur. Après tout, je ne le connaissais pas, et même les gens très proches, on ne les connaît pas totalement. Si ça se trouve, il me suit tout simplement pour connaître mes faits et gestes, les étudiés, et le moment venu, il me séquestra. On n’était jamais à l’abri de rien, et je n’avais rien pour me défendre sur moi. Mon spray au poivre était resté dans mon sac de sport, à l’entrée du port. C’était bien ma veine. « Je … ». Je n’avais toujours pas détaché son regard du sien, attendant une suite. Apparemment, j’avais dû lui clouer le bec. Une grande première pour mois. Je ne me départis pas de mon sourire narquois. « Alors, on ne sait plus quoi dire ? Pauvre chou ». Je n’en rajoutais pas plus, me maudissant déjà d’avoir pu dire une chose pareille. C’était exactement comme ça qu’on s’attirait dans de mauvais draps. Fallait que j’apprenne à me la fermer. Et justement, je n’étais pas du tout comme ça. J’étais complètement à l’opposé. Il avait réussi à me faire sortir de mes gonds. Il fallait que je me calme, que je garde le contrôle, et après tout, s’il voulait me faire du mal, il y avait assez de monde autour de nous pour que je puisse être sauvée. « Une clope miss ? Ca calme … » Je secouais la tête. Certes, j’avais déjà entendu plein de fois que la cigarette avait le don de calmer, même si, je pensais que c’était juste psychologique, mais voilà je ne fumais pas et je ne volais en aucun cas commencer. « Non merci. Je ne fume pas ». Mon sourire narquois disparut petit à petit, laissant place à un visage impassible. J’étais de nature souriante, mais je ne voulais pas lui faire ce plaisir. Peut-être un jour. Si les choses se passeront différemment, mais pas aujourd’hui. Je sortis rapidement mon téléphone. Il n’était que 6h … J’avais encore 3 heures devant moi, mais ça, lui, ne le savait pas. Je pouvais toujours mentir pour m’en débarrasser dans le pire des cas. « J’aime bien courir avec toi ! J’ai l’impression d’être écouté, même si ce n’est absolument pas le cas. Mais parler à une inconnue, ça me fait du bien ! Et tu m’intrigues aussi, la jeune fille aux écouteurs … Je t’ai créé une vie, tu sais ! ».  Je restais un moment bouche bée, surprise par ses paroles. Et surtout la fin. Quoi ? Il m’avait créé une vie ?! Mais il était complètement malade ce type ! Je repris mes esprits avant de lui répondre. « Attends attends … Si tu as autant le besoin de parler, et à un inconnu, je ne sais pas moi, mais va voir un psy, achète une plante verte ou un animal de compagnie. Mais pas moi, surtout que je ne suis pas la seule à porter des écouteurs pour courir. Et apparemment, tu dois avoir de sérieux problèmes. ET TU AS QUOI ? Tu m’as créé une vie ? », je m’interrompis, incrédule, secouant la tête. « Non mais ça ne va pas dans ta tête là. Va consulter mon cher ». Je n’arrivais toujours pas à en revenir. J’étais tombé sur le seul malade d’Edimbourg. C’était bien ma chance ça. Mais, la curiosité pointant gentiment. « Et je peux savoir ce que tu as imaginé  de si passionnant ? »

Poussant un grand soupir, je me tournais complètement. J’avais maintenant le point de déchargement dans le dos, et je regardais droit devant moi. J’avais qu’une hâte, prendre mes jambes à mon cou, mais sans trop savoir pourquoi, je n’arrivais pas à le faire. La panique s’était gentiment installée dans tout mon corps, m’empêchant de bouger brièvement. « Et moi c’est Ramsay au fait … ». J’haussais les épaules. Il pensait à quoi là ? Que j’allais lui donner mon nom peut-être ? Après tout ce qu’il venait de se passer et qu’il venait de m’avouer ? Non. Hors de question. Je me tournais vers lui. « Ça me fait une belle jambe. Et tu crois vraiment qu’après tout ça je vais te dire mon prénom ? Tu peux te la fourrer dans l’œil là. Je suis sûre que t’es le genre de mec à faire des recherches, rien qu’avec un prénom, pour savoir où je vis, ou je travaille et ainsi de suite. Alors non. Pas dans ces conditions ». Sur ce, je pris mon courage à deux main, et déjà, je pouvais remercier ma malédiction de ne pas avoir fait son travail, je remis mes écouteurs en place, j’appuyais sur play et je repartis en sens inverse, le laissant à sa place.

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Ramsay Mac Goraith
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MessageSujet: Re: Violett ¤ the mysterious girl with headphones.   Violett ¤ the mysterious girl with headphones. EmptySam 24 Oct - 15:01

The young girl running
♦ Présence agréable, je la compare à une héroïne littéraire. Musique dans les oreilles, elle court cette mystérieuse inconnue. ► Violett && Ramsay ♠


Livide. La jeune fille l'est, regardant les poissons qui sont derrière moi. Ma faculté de désensibilisation me permet de comprendre pas mal de choses sur les phobies, les peurs ainsi que d'autres maux de l'espèce humaine. Il m'est facile de comprendre qu'ils la dérangent, la terrifient sans pour autant avoir de capacité surnaturelle de lecture des pensées. Un simple regard sur elle et c'est compréhensible. - Elle a peur des poissons... J'me demande ça a quel goût moi... Pensai-je rapidement. Une réflexion qui me traverse l'esprit, conséquence de mes allergies envers les produits de la mer. Je ne les digère pas, je peux en crever. Tant pis, je continuerai de me poser la question qui restera à jamais sans réponse. Elle semble reprendre ses esprits, me regardant à présent et ses paroles se font brusques. Ma réaction est sans équivoque, ce qui semble la surprendre un court instant. Son sourire se fait narquois, désagréable à ma vue et j'harque un sourcils tout en l'écoutant. « C’est moi que tu traites de gamine ? » Absolument pas... « Tu t’es vu ou bien ? Ha mais oui, c’est vrai, tu dois certainement te prendre pour un dieu pour juger les gens de cette façon ! » Elle secoue la tête, soupirant. Je n'apprécie absolument pas ses paroles, même si au fond, je sais qu'elle a raison. J'ai l'habitude de plaire, j'ai l'habitude d'être dragué ou de voir l'autre succomber à mes charmes. Rares sont ceux qui me refusent. « Et alors ? » Réponse brève, sans véritable opinion. Je ne veux pas entrer dans ce jeu de ping pong verbale.

Elle me parle, et je tente de répondre sans y arriver. Sa réponse se fait entendre, et elle a raison. « Alors, on ne sait plus quoi dire ? Pauvre chou » - Pauvre chou... Tu devrais aussi apprendre à te taire pour répondre ce genre de choses ! Pensai-je, plissant les yeux tandis que mon esprit créait des réponses qui ne sortaient pas par ma bouche. Je lui propose ensuite une cigarette, en prenant une pour moi-même. Elle secoue la tête, refusant tout en me disant qu'elle ne fume pas. - T'en aurais bien besoin pourtant... Stressée va ! Son sourire disparaît, laissant place à un visage inexpressif. Elle sort son téléphone et y jette rapidement un oeil tandis que je lui fais part de mon ressenti à présent, allant même jusqu'à lui dire que je lui ai inventée une vie. Je me dis ensuite que je n'aurai pas du, je vais passer pour l'un de ces psychopathes et je le vois bien sur son faciès qu'elle ne doit pas en penser moins. « Attends attends … Si tu as autant le besoin de parler, et à un inconnu, je ne sais pas moi, mais va voir un psy, achète une plante verte ou un animal de compagnie. Mais pas moi, surtout que je ne suis pas la seule à porter des écouteurs pour courir. Et apparemment, tu dois avoir de sérieux problèmes. ET TU AS QUOI ? Tu m’as créé une vie ? » Elle semble surprise par ce que j'ai dis, secouant la tête, incrédule. « Non mais ça ne va pas dans ta tête là. Va consulter mon cher » Dans mon être intérieur, je sais encore et toujours qu'elle a raison. « Et je peux savoir ce que tu as imaginé  de si passionnant ? » J'aurai vraiment du me taire, ne pas dire cela et le garder pour moi. Je tire sur ma cigarette, prenant une grande inspiration de nicotine. J'en ai vraiment besoin là, elle était bien plus sympathique lorsqu'elle ne me calculait pas. « C'est pas important... Laisse tomber ! Je suis un psychopathe, retiens ça ! » Dis-je tout, plaçant le dos de mes mains sur les côté de mon visage tandis que mes paumes sont faces à elle. Je fais gigoter mes doigts, me moquant de moi-même sur l'instant présent. - Ramsay le psychopathe... J'éclate de rire, seul devant elle suite à ma pensée. Je ne me suis jamais vu comme ça. Il faut dire que je suis bien plus gentil, et j'ai rarement agressé quelqu'un à moins qu'il ne souhaite pas succomber à mes charmes lorsque je recherche un client. La, m'emportant, j'en ai déjà mis quelques uns à terre. « Mais dans ma tête, t'as une vie sympa... Saches-le ! » Je ne suis pas le genre de garçon qui voit la vie du mauvais côté, bien au contraire. Optimiste dans l'âme, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil et ce, même si j'accumule les vices dans ma propre vie. Gogo danseur, prostitué, alcoolique à tendance toxicomane, drogué du sexe,... Et pourtant, je reste persuadé qu'il y a bien pire que moi.

Me présentant après qu'elle ait soupiré, elle hausse les épaules pour me répondre de plus belle. « Ça me fait une belle jambe. Et tu crois vraiment qu’après tout ça je vais te dire mon prénom ? Tu peux te la fourrer dans l’œil là. Je suis sûre que t’es le genre de mec à faire des recherches, rien qu’avec un prénom, pour savoir où je vis, ou je travaille et ainsi de suite. Alors non. Pas dans ces conditions. » J'explose de rire. Elle me prend bel et bien pour un gros psychopathe. Je suis bien trop occupé que pour me mettre à faire des recherches sur elle. Elle remet ses écouteurs, et tourne les talons pour me laisser la. Secouant la tête, je la regarde s'éloigner du haut de mon mètre quatre-vingt-huit. Un sourire amusé je démarre pour la rejoindre, sprintant un court moment. Il ne me faut pas beaucoup de temps pour la dépasser, me retrouvant face à elle. Je la stoppe, posant mes mains sur ses épaules le temps d'une seconde. Je me permet d'enlever son casque, le descendant autour de son cou. Tout sourire, je lui dit. « Ok ça va, j'ai l'air chelou ! Je sais ! Mais je ne suis pas un psychopathe, je ne suis pas du genre à faire des recherches sur les gens sur le net par exemple ! Si ça avait été le cas, je t'aurais sans doute suivi jusque devant chez toi et au lieu de laisser mon imagination vagabonder, je connaîtrai ta vie au lieu de te l'inventer ! » J'inspire, moi qui vient de sortir tout ça d'une traite. « Mais c'est bon ! Je te laisse tranquille vu que tu le souhaites ! Je ne viendrai plus t'importuner de ma présence lorsque tu cours, j'irai faire mon tour et j'espérerai que tu ne me croiseras pas ! » Clin d'oeil amusé. « Mais si jamais... J'te propose un café ! Histoire de me faire pardonner de t'avoir énervé, de t'avoir fait peur, de t'avoir fait croire que je suis un psychopathe... Bref, pour m'excuser de tous ces désagréments ! » Je la lâche. Et me place sur le côté, lui libérant le passage. « Mais si tu veux... J'te laisse partir ! Histoire de te prouver que je n'ai aucunement envie de te séquestrer ou je ne sais quel autre éculubrations qui t'as traversée l'esprit depuis le début de notre... Conversation ? » Plutôt de cette remise à niveau liée au dérangement occasionné par ma présence.
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Matthew Ó'Riain
Matthew Ó'Riain
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MessageSujet: Re: Violett ¤ the mysterious girl with headphones.   Violett ¤ the mysterious girl with headphones. EmptyVen 30 Oct - 21:55

The mysterious girl with headphones.

Ramsay & Violett.


Pensant avoir dit tout ce que j’avais dire, et ne trouvant pas le courage de lui répondre, et surtout de devoir me répéter plusieurs fois, comme il faut toujours faire avec les hommes, je remit mon casque sur mes oreilles, et sans rien rajouter de plus je partis en courant en sens inverse. Je retournais vers mon point de départ. Espérant qu’il avait compris le message, qui était quand même assez explicite selon moi, et qu’il me laisserait enfin tranquille. Qu’il cherche quelqu’un d’autre avec qui courir. Je n’étais pas la seule bordel. M’empêche, au fond de moi, je me demandais quand même pourquoi il m’avait choisie moi. Je n’arrivais rien de spécial, loin de là. J’avais tendance à me mélanger dans la foule, même à disparaître, alors non, je ne comprenais pas vraiment. Je pus courir sur quelques mètres quand il me rejoignit et qu’il me stoppa net dans ma course, posant sa main sur mon épaule. Soupirant, je m’arrêtais, plantant mon regard dans le sien. Il m’enleva les écouteurs, et me souriant il recommença à me parler. Pire qu’une fille presque. C’est qu’il en disait des mots celui-là. « Ok ça va, j’ai l’air chelou ! Je sais ! » Non tu crois. Et pas qu’un peu mon chou. T’as de la chance d’être tombée sur moi et pas quelqu’un d’autre qui t’aurais déjà mis en charpie. « Mais je ne suis pas un psychopathe, je ne suis pas du genre à faire des recherches sur les gens sur le net par exemple ! Si ça avait été le cas, je t’aurais sans doute suivie jusque devant chez toi et au lieu de laisser mon imagination vagabonder, je connaîtrais ta vie au lieu de te l’inventer ! ». Je ressentais silencieuse, méditant sur ses mots. Il n’avait pas tout tort. Comme je m’étais déjà dit avant, si c’était réellement un psychopathe dans le but de me tuer, il l’aurait déjà fait. Il ne passerait pas son temps à courir à mes côtés et à parler dans le vide, il serait déjà passé à l’action. Et oui, comme il venait de le dire, il m’aurait déjà suivie jusqu’à chez moi. Rien qu’à cette pensée, tout mon corps frissonna. J’aurais bien été incapable de me défendre. Certes, il n’avait pas l’air très costaud, mais je ne ferais certainement pas le poids face à lui. En moins de deux j’aurais été morte. J’étais sur le point de répondre quelque chose, reprenant ma respiration quand il poursuivit. « Mais c’est bon ! Je te laisse tranquille vu que tu le souhaites ! Je ne viendrais plus t’importuner de ma présence lorsque tu cours, j’irais faire mon tour et j’espérerais que tu ne me croiseras pas ! » Il me fit un clin d’œil, et de mon côté je croisais les bras sur mon torse. C’est qu’en plus, il arrivait encore à en rire. Mais c’était déjà une bonne chose, au moins il avait compris, plus qu’à voir s’il mettrait en pratique ce qu’il venait de rien. C’était moins sûr. « Mais si jamais … J’te propose un café !  Histoire de me faire pardonner de t’avoir énervé,  de t’avoir fait peur, de t’avoir fait croire que je suis un psychopathe … Bref, pour m’excuser de tous ces désagréments ! » Un regard stupéfait s’affiche sur mon visage, n’en revenant pas qu’il s’excuse. C’est plutôt étonnant venant de la part d’un homme. En tout cas, ceux que je connaissais, qui ne sont pas nombreux, il faut bien l’avouer, ils ne le font jamais ou que très rarement. Ça me touchait presque son geste. Il lâcha mon épaule et se mit à mes côtés. Pour ma part, j’étais toujours en pleine réflexion. Je ne savais pas trop quoi lui répondre. D’un côté, il avait quand même fait l’effort de s’excuser et de s’ouvrir un peu, tandis que moi, j’en étais pas capable. Après tout, je ne le connaissais pas et je n’étais pas du genre à déballer ma vie devant des inconnus, mais … j’étais complètement perdue en même temps. Quelque chose me disait de lui parler, de m’ouvrir un peu face au monde, de ne plus me retrouver seule dans un coin. Peut-être s’en faire un ami. Mêms si c’était mal parti. Je ne savais plus. « Mais si tu veux … J’te laisse partir ! Histoire de te prouver que je n’ai aucunement envie de te séquestrer ou je ne sais quel autre élucubrations qui t’as traversé l’esprit depuis le début de notre … Conversation ? ». Je restais silencieuse encore un moment, pesant le pour et le contre, après tout, un café, ça ne fera de mal à personne, et, dans le pire des cas, il y aura certainement des gens autour de nous. Voilà le deuxième problème, les gens, pour le moment, je n’avais rien entendu de bien précis, les voix se taisaient, mais elles pouvaient apparaître à tout moment et je n’étais pas sûre que j’arrivais à me comporter normalement si tout à coup le lien s’avérait être bondé. J’hochais tout de même la tête. « D’accord. Un café ». Je remis mes écouteurs, par habitude, et je lui fis signe de me suivre.

Environ une quinzaine de minutes plus tard, nous étions assis dans un café, le premier sur notre chemin. Je m’étais affalée sur le siège, contre le mur, enlevant ma veste. Préalablement j’étais passé devant la dame à qui j’avais laissé mon sac de sport, pour le reprendre, étant donné que, je n’aurais plus le temps de le faire après, avant d’aller travailler. Quand le serveur arriva à notre hauteur, je commandais un chocolat chaud, laissant le choix à Ramsay de commencer ce qu’il voulait. Je pris une grande inspiration, avant de déballer tout ce que je n’avais pas pu dire avant, m’étant repassé plusieurs phrases en tête tout à l’heure. « Au fait, Violett ». Je souris légèrement, essayant de me mettre en confiance. « Ecoute … ce que j’ai dit tout à l’heure, je ne le pensais pas vraiment. C’est juste que … voilà au bout d’un moment ça devient vite saoulant de se faire suivre comme tu l’as fait jusqu’à présent. Surtout que, je ne te connais pas du tout. Alors oui, en tant que fille, on est jamais en sécurité et oui … j’ai certainement dû me faire des films. Je n’avais pas réellement peur, mais voilà … » J’haussais les épaules, ne sachant plus quoi dire. Je regardais un moment dehors, avant de regarder l’heure. Ça va, j’avais encore une bonne heure devant moi. Le serveur revint avec nos boissons, et je tins ma tasse à deux mains, pour me réchauffer. Je reportais mon attention sur le jeune homme. « Bon, j’ai accepté un café, parce que voilà, je suis trop gentille. Mais j’espère que tu tiens ta part du marché, et … curiosité oblige, je veux quand même savoir ce que t’as bien pu inventer sur moi ! »

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