pseudo : BBB. célébrité : Luis Batalha Messages : 79 Date d'inscription : 09/10/2015
Sujet: Todd ♦ C'est le bien qui fait mal... Sam 24 Oct - 16:26
Pain && Pleasure
♦ La douleur, ça te fait souffrir mais ça ne te détruit pas. Le problème, c'est la solitude engendrée par la douleur. C'est elle qui te tue à petit feu, qui te coupe des autres et du monde, et qui réveille ce qu'il y a de pire en toi. ► Todd && Ramsay ♠
Service terminé plus tôt que prévu. Deux garçons se sont battus ce soir et une bouteille a été brisée près du podium sur lequel je danse. J'ai glissé comme un idiot sur le liquide présent sous mes pieds et je suis tombé, m'écorchant fameusement le bras sur un gros morceau de verre. Accident de travail... Le patron m'a simplement permis de rentré plus tôt après que je me sois désinfecté la plaie dans l'arrière de la discothèque. J'ai une sainte horreur de ces événements, trouvant cela tout simplement grotesque. A cause de ces deux garçons, voilà une partie de ma soirée perdue et un bras avec une belle entaille. J'espère que cela ne me fera pas de cicatrice... J'ai horreur de ça, j'aime que mon corps soit parfait, sans aucune égratinure. Narcissisme avant tout. Revêtu normalement, un t-shirt avec large col en V, un jeans slim et une veste par-dessus. J'ai discuté un peu avec un de ces garçons avant de sortir, lui qui est venu s'excuser. Tout en subtilité, j'ai réussi à avoir son identité... S'il savait seulement ce qui l'attend. Je me suis promis une belle vengeance, le maudissant avec toute la subtilité du Baron Criminel. Je ne sais pas encore quel mal je vais lui faire, ou plutôt je vais l'obliger à se faire... Mais à cause de lui et d'un autre con, je ne suis plus parfait. A moins que j'utilise la bonne vieille poupée vaudou pour lui apporter souffrance depuis mon appartement. Pour cela, j'aurai du avoir quelque chose lui appartenant. Même une bague aurait suffit... Et je n'ai rien, mise à part son nom et son prénom. C'est déjà pas mal, un morceau de papier avec cette identité et mon sortilège fonctionnera.
Présent dans les rues d'Edimbourg vers trois heures quanrante-cinq du matin, un bandage autour du biceps puisque c'est lui qui a pris le coup, je serre légèrement les dents. Malédiction... J'ai le pouvoir de désensibiliser les autres, mais je ne peux aucunement l'utiliser sur moi-même. Ca vaut bien la peine d'avoir un tel don s'il ne me sert pas lorsque j'en ai personnellement besoin. Enfin bref... Une idée me vient en tête. Aller faire un tour au catacombes. Cela fait un moment que je n'ai pas été me perdre dans ses couloirs. Adolescent, j'y allais souvent avec des amis et nous nous lancions dans des parties de jeux étranges, ou nous buvions et fumions nos joints tranquillement. Tout dépendai de ce que nous prévoyons. Mon sac dans le dos, une seule lannière autour du bras, je décide donc de me rendre là-bas.
Imprévu. J'aperçois un jeune homme au loin. Etrange... J'ai toujours eu l'habitude de ne voir personne ici, ou seulement les gens avec qui j'étais. M'approchant de lui, une idée me vient en tête. Pas de client, un bras amoché... Et il ne ressemble pas à un top-modèle. Peut-être qu'un gars dans mon genre pourrait l'intéresser. Déposant mon sac sur le sol, j'ouvre la fermeture éclaire et en sort une fiole au liquide violet qui, lorsque je le bouge, tend légèrement sur le rosé. Filtre d'amour... Si j'y arrive, il pourrait l'avaler et là, ce serait certain : j'aurai mon client pour ce soir. Le plaçant dans la poche de mon slim, je referme mon sac que je dépose dans un coin de cet espace aéré et libre. Les escaliers pour les catacombes sont un peu plus loin. Je m'approche de lui, en silence. Il semble absorbé par quelque chose, ne me voyant pas arriver. Posant mes mains autour de son cou, je l'enlace avant de lui murmurer à l'oreille. « Salut toi ! Qu'est-ce que tu viens faire par ici en pleine nuit ? A la recherche d'une bonne pipe ou d'un truc à fourrer ? » Ma bonté me perdra... Je ne mâche pas mes mots, au grand désespoir de beaucoup de gens qui m'entourent. Je me dis qu'au pire, si l'inconnu – car oui... Je parle ainsi à des gens que je n'ai jamais croisé de ma vie... Normal quoi ! – me cogne, je l'aurai peut-être mérité.
A présent face à lui, j'affiche mon plus beau sourire. Je sors la fiole de ma poche et la lui présente. La secouant légèrement, je lui laisse entendre. « Nouvelle drogue... Tu bois ça, et ça t'envoie en l'air mon gars... Après, j'te fais tout ce que tu veux si ça t'en donnes l'envie ! » Clin d'oeil amusé, je n'ai peur de rien...
Sujet: Re: Todd ♦ C'est le bien qui fait mal... Dim 25 Oct - 14:21
C'est le bien qui fait mal...
with Todd & RamsayIl y avait dans le violoncelle, un son délicieux incomparable à ceux des autres instruments. C’était en tout cas ainsi que Todd voyait les choses. Assis là, au fin fond du grand nul part de la ville, sûr de ne pas être dérangé, tout juste entendu, il s’adonnait au plaisir de faire vibrer ses mains contre l’instrument. Plaisir non dissimulé, lui permettant de se mettre à sourire, sans qu’on ne puisse l’arrêter. De fait, il devait même reconnaître qu’à défaut de se faire mal pour faire passer les mauvaises pensées, la musique servait de calmant à son tour. Preuve en est, que depuis son arrivée aux catacombes, sa peau n’avait pas subi un seul de ses grattements et qu’il se sentait au paradis. Il n’avait pas besoin des plaisirs du corps pour avoir l’impression de toucher le septième ciel. Juste de faire vibrer son archet sur l’instrument, sur les cordes, les sentir vibrer, jouer à la vague, se sentir bien. Sauf que bien évidemment, chaque chose a une fin, et que s’il ne se dépêchait pas d’aller se coucher, il serait dans un tel état le lendemain, que le jeune homme était persuadé de ne pas pouvoir se lever. De fait, Todd s’arrêta de jouer, dans un soupir qui ne cachait pas l’exaspération qu’il éprouvait envers le temps qui passait trop vite. Il reconnu tout de même que cela faisait presque trois heures qu’il jouait, et qu’il était peut-être temps de s’arrêter. Il se faisait tard, voir plutôt, tôt, et Todd ne réfléchis même pas aux raisons qui l’avait soudainement poussé à aller jouer du violoncelle aux catacombes. Peut-être parce que s’il y pensait, il allait encore se gratter, pour cause de culpabilisation.
Il sortit donc du lieu, et s’apprêta à partir. Il ne fit attention à rien, il tenait à ses côtés son gigantesque instrument. Todd ne remarqua rien du jeune homme non loin de lui, et préféra avancer, la tête ailleurs, encore dans ses morceaux de musique. Il se délectait sûrement intérieurement des notes qu’il a pu produire, et rêverait de pouvoir recommencer, mais savait qu’il fallait d’abord porter attention au sommeil. Et de toute façon, il n’était pas bon de se promener en ville à pareille heure, surtout après avoir rencontré un vampire il y a peu. Seulement, le brun n’eut pas le temps de repenser à cette étrange rencontre qui a su le laisser totalement chamboulé, puisque soudain, quelque chose le toucha. Il sursauta, il se crispa, il respira fort. Quelque chose le touchait. Il n’aimait pas quand on le touchait. Par instinct, il posa sa main sur son bras. Il avait besoin de se gratter. Il devait s’éloigner. Qui est ce qui était entrain de le toucher ? Pourquoi le touchait-t-on ? Il entendit une voix lui murmurer à l’oreille, tandis qu’il essayait de rester calme mais que dans sa tête se mélangeait un imbroglio de pensées pleines de colères, de doute et d’envie d’agir. Les paroles étaient immondes. Todd fronça les sourcils, fit la grimace. A-t-il le genre de tête à avoir envie de faire ce genre de chose ? Il n’y pensait jamais, même pas quand il est seul. Comment pourrait-il songer à cela ?
Mais l’homme aux paroles obscènes fini par lui faire face. Todd s’apprêta à le pousser. Il voulait le pousser. Le repousser. En espérant qu’il fasse comme Cecil tiens. Que sa tête frappe quelque chose. Qu’il s’assomme ou qu’une hémorragie interne ait raison de lui. Mais ce n’est pas bien, alors Todd a encore envie de se gratter. Non, même, il se gratte. Il n’attend pas. Il regarda l’autre avec les yeux écarquillés, remplis d’un dégoût qu’il ne peut de toute façon pas dissimuler. En plus voilà, que l’autre voulait le droguer. Todd regrettait presque d’être sorti si tôt, d’avoir voulu jouer du violoncelle à une pareille heure. Cela lui aurait peut-être empêché de rencontrer une telle personne. D’un air outré, et parce que l’autre lui montre la fiole de trop près, Todd donna un coup dans la main qui tenais cette étrange drogue que Todd ne comptait pas prendre, et il observa celle-ci s’éclater par terre avant de tourner à nouveau son regard vers l’étrange personne.
- Vous…Vous êtes malade c’est ça ? Vous êtes défoncé déjà hein ? Je ne suis pas comme vous ! Je n’ai pas besoin de….De faire ce genre de choses… Laissez-moi tranquille !
Il sent sa voix trembler, il sent son envie d’étrangler l’homme devant lui. Il a besoin de se couper. Todd se gratta plus fort, il savait que ça allait encore lui laisser des cicatrices, mais au point où il en était, il s’en ficha. Il tremblait. Ce n’est pas qu’il avait froid, c’est qu’il n’aimait pas ça. Il ne fit même plus attention à l’étrange personne, il s’assura de mettre son violoncelle sur son dos. Il passa son chemin.
- Trouvez-vous quelqu’un d’autre !
C’est ce qu’il dit en passant devant l’homme, et en commençant à partir. Todd se grattait encore. Il se gratte beaucoup. Il doit faire passer tout ce qui filtre en lui. Il doit faire taire toutes ses pensées. Et il sait que plus il se grattera, mieux ça ira. Plus il se sentira mieux. La douleur lui sert de morphine à pensées.
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Ramsay Mac Goraith
burn the witch ✝ sorcier
pseudo : BBB. célébrité : Luis Batalha Messages : 79 Date d'inscription : 09/10/2015
Sujet: Re: Todd ♦ C'est le bien qui fait mal... Mer 28 Oct - 13:12
Pain && Pleasure
♦ La douleur, ça te fait souffrir mais ça ne te détruit pas. Le problème, c'est la solitude engendrée par la douleur. C'est elle qui te tue à petit feu, qui te coupe des autres et du monde, et qui réveille ce qu'il y a de pire en toi. ► Todd && Ramsay ♠
Sursaut. Crispation. Une respiration qui se fait plus forte. L'homme que je viens d'enlacer par derrière ne semble pas apprécier mon geste, ce qui me fait sourire avant de lui parler, lui demandant s'il ne voulait pas certaines choses que je fais via mon boulot lié au domaine de la prostitution. Je ne fais pas attention qu'il se touche le bras. Je ne vois pas sa face, sa grimace m'est inconnue jusqu'au moment où je lui fait face. Je le vois agir, ou penser à le faire tout au moins. Me pousser ? Surement vu ses gestes, mais il n'en fait rien. Un sourire moqueur apparaît sur mes lèvres tandis que je regarde un très court instant l'instrument qui l'accompagne. Violoncelle... Un musicien. D'après moi, ils sont plus dévergondés et ne sembles pas si frustrés. Mais ce sont également des artistes, des personnes aux pensées étranges que je comprends pas toujours. J'ai déjà eu quelques clients comme lui, des hommes aux fétichismes développés pour des pratiques bien plus étranges que mon sadomasochisme à tendance dominant. Tant pis, qui ne tente rien n'a rien. Je sort la fiole que j'ai dans la poche et la lui présente comme une nouvelle drogue, lui précisant qu'après je pourrai lui faire tout ce qu'il souhaite.
Un coup de main. La fiole vole, et s'éclate sur le sol... C'est une blague ? Je fronce les sourcils, mécontent de son acte. S'il savait ce qu'il vient d'exploser, ce qu'il vient de rater comme occasion. Potion magique, filtre d'amour. A coup sur il me serait tombé dans les bras pour une nuit, dépensant son argent pour mon corps. « Vous…Vous êtes malade c’est ça ? Vous êtes défoncé déjà hein ? Je ne suis pas comme vous ! Je n’ai pas besoin de….De faire ce genre de choses… Laissez-moi tranquille ! » Sa voix est tremblante. Il est lui-même tremblant. Bravo la confiance en soi pensai-je tandis que je remarque qu'il se gratte. Serai-je tombé sur un cinglé ? C'est peut-être moi qui suis en danger à présent, et non ce garçon face au sorcier noir que je suis. Il place l'instrument sur le dos et tourne les talons, me laissant entendre. « Trouvez-vous quelqu’un d’autre ! » Ca ne me semble pas possible sur le moment, ce garçon parait bien trop amusant pour que je le laisse tranquille. Je me met à le suivre, sans pour autant le dépasser. Présent derrière lui, je commence. « Bien dans ma tête et bien dans mon corps ! Par contre... Gaspiller la drogue que quelqu'un nous offre n'est pas chose très appréciée tu sais ! »
Le dépassant, je remarque qu'il se gratte encore. Je pose mes mains sur ses épaules et l'oblige à se stopper. Sourire malicieux aux lèvres, ma main vient lui tapoter la joue tandis que l'autre est toujours présente sur son épaule. « Tu me dois un billet tu sais ! T'as brisé mon flacon quand même... » Je m'approche, me colle à lui et lui murmure à l'oreille. « Tu casses, tu payes ! » Baiser sur la joue, je le lâche à présent afin de mettre un peu de distance entre ce garçon étrange et moi-même. Je devrai peut-être me présenter... L'idée ne me paraît pas des plus ingénieuses. La bizarrerie semble de mise. Regardant un instant les gestes qu'il fait, la question me traverse l'esprit. Pourquoi se gratte-t-il ? Serait comme ces personnes qui se mutilent suite à quelques soucis qu'elles n'osent partager avec autrui. Un soupir amusé m'échappe. Moi qui suis trop confiant, je ne peux comprendre ce genre de personne. Dans un geste brusque, j'attrape le poignet lié à la main qui lui permet de se gratter et inclu de la distance entre ses membres, l'empêchant ainsi ce geste que je trouve tout simplement dégueulasse. J'imagine même pas l'état de sa peau sous cette manche longue. Plongeant mon regard dans le sien, je commence tout en le privant toujours de sa main. « Pourquoi tu t'grattes ainsi au fait ? J'suis pas méchant t'sais... Je ne vais pas te manger ! Même si... » Arrête Ramsay. Il a l'air déjà assez traumatisé comme ça. « J'imagine que t'es moche sous tout ce tissu... Dommage, t'as une belle gueule ! » Dis-je en riant avant de le lâcher. Désensibilisateur de maux, j'ai appris à comprendre facilement lorsque quelqu'un souffre puisque mon pouvoir me permet de supprimer cette douleur.
Sujet: Re: Todd ♦ C'est le bien qui fait mal... Jeu 29 Oct - 22:19
C'est le bien qui fait mal...
with Todd & RamsayTodd avança. L’homme allait sûrement le laisser tranquille hein ? Après tout, le violoncelliste lui avait bien fait comprendre qu’il ne désirait pas continuer d’être en sa présence, et qu’il n’avait pas envie de…De profiter de son corps quoi. Il essayait de se concentrer sur les morceaux qu’il avait joués durant sa nuit, et sur son lit qui l’attendait, en tentant d’arrêter de se gratter, mais bien évidemment, il réentendit la voix de l’homme fou derrière lui. En plus, celui-ci prétendait être bien dans son corps et dans sa tête, mais Todd était persuadé que ce n’était pas le cas, au moins pas pour la tête. Il n’y avait que les fous pour agresser les gens comme ça. L’homme aux yeux bleus fronça les sourcils. Il n’avait pas gaspillé la drogue, il s’en était débarrassé. Il n’avait pas besoin de ça. Todd continua de se gratter. Il devait s’empêcher de se mettre en colère, et sa morphine à pensée était tout ce qu’il avait pour cela. De fait, l’étrange inconnu se mit devant lui, et de fait, posa à nouveau ses bras sur lui, crispant à nouveau le violoncelliste, qui eut très envie de le pousser très fort, mais qui sut se retenir, se grattant un peu plus profondément. Il était sûr qu’à ce stade, il allait bientôt saigner. Il se sentait mal, il détestait qu’on le touche. Todd ne voulait pas qu’on le touche. En plus, voilà que l’autre lui tapotait la joue comme à un enfant, et le musicien le fusilla du regard, parce que tout calme qu’il tentait de rester, sa colère vrillait quand même dans ses yeux. « Je ne vous dois rien du tout. » Même sa voix était froide. Il détestait qu’on le touche. Il détestait cela au point de cesser d’être calme, doux et prompt à parler doucement. Dans ces moments là, il préférait qu’on le lâche. C’est d’ailleurs ce qu’il tenta de faire, quand il voulu se retirer du contact de l’homme fou. Sauf que c’est aussi à ce moment là que celui-ci embrassa sa joue. Todd sortit par réflexe sa main de sa manche, et tendit les deux mains, comme pour pousser la personne qui lui faisait face. Il sentit sa force le traverser, il sentit cet éclair de colère noire qui l’avait déjà traversé il y a longtemps. Mais Todd sut se retenir, et ses mains ne touchèrent pas l’homme, qui de toute façon s’enleva. Il se contenta alors de lui répondre, de façon encore plus glaciale que précédemment :
- Je ne payerais, rien du tout.
Et surtout pas à un type pareil. Todd voulu partir. Il voulait s’en aller, il voulait que ce dérangé le laisse tranquille. Et s’il lui donnait un coup de violoncelle ? Non son instrument comptait trop à ses yeux pour qu’il se permette de faire cela. Todd se remit à se gratter, toujours plus fort. Il voulait passer son chemin, mais le fou était devant lui, alors il se mit à reculer, quitte à faire. Mais bien évidemment, les fous sont toujours les plus imprévisibles, car voilà que celui qui faisait face au musicien attrapa ses mains et les sépara. Les yeux de Todd s’écarquillèrent sous l’horreur et la surprise. Il ne pouvait plus se gratter, il ne pouvait plus laisser la colère le calmer, le détendre. Parce que cet homme l’en empêchait. Le regard du jeune homme fut à nouveau envahi d’une colère noire, et il se débattit.
- Lâch… - Pourquoi tu t'grattes ainsi au fait ?
Todd fronçais les sourcils, la bouche serrée, les yeux furieux. Cet homme n’avait pas à savoir pourquoi il se grattait. Il n’avait rien à savoir. Il devait juste le laisser tranquille. Si seulement Todd pouvait l’éclater contre un mur, quitte à le tuer. Ce n’était pas si grave s’il le tuait non ? Cet homme était taré. Bon d’accord, c’était grave quand même. Il ne comprenait pas ce qu’il lui voulait. Quand l’homme le lâcha, Todd lui envoya son poing dans la figure. Après tout, c’était de la faute du dérangé. Il l’avait empêché de se gratter, donc la colère avait fini par filtrer dans tout le corps de Todd. Il le méritait ce coup de poing en plus.
Rapidement, l’humain se mit à avancer, pour fuir. Il ne pouvait pas vraiment courir, avec le violoncelle qu’il portait sur son dos, mais il pouvait toujours essayer de marcher vite.
- Lâche moi ! sa voix respirait la haine, de tous les pores. Ne me touche plus jamais. Et je me fiche que tu sois méchant ou pas, t’es surtout dingue !
C’est ce que Todd dit à cet homme, en commençant à avancer vite, et finalement, à courir, quitte à faire. Après tout, ce fou pouvait toujours vouloir le rattraper, et ça il en était hors de question. Sauf que Todd manqua de s’étaler par terre, parce qu’il était fatigué, confus, en colère et qu’en plus il portait sur lui un instrument encombrant et un peu lourd. Il se rattrapa à un poteau de justesse, le temps de sortir sa main, et se retourna, espérant que l’autre l’aurait laissé tranquille.
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