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 School sucks ✞ Gabe & Nath

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Gabriel MacGregor
Gabriel MacGregor
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MessageSujet: School sucks ✞ Gabe & Nath   School sucks ✞ Gabe & Nath EmptySam 24 Oct - 21:48

School sucks
Les enfants. Gabriel en voulait, autrefois. Avec Elizabeth, ils voulaient tous les deux fonder une grande famille heureuse, avoir une maison remplie d’enfants, animée par les rires et les bêtises des plus petits. Seulement, la vie se montre parfois cruelle. L’année de leurs vingt-deux ans, alors qu’ils n’étaient mariés que depuis quatre ans la maladie a eu raison de sa chère et tendre Beth, emportée par un cancer en quelques mois. Adieu les projets, adieu l’espoir de fonder une famille et de devenir propriétaire d’une petite maison sur l’île de Skye où tous les deux auraient passé leurs vieux jours ensemble. Dévasté à la mort de sa femme, le tatoué s’était remis à boire, lui qui s’était pourtant calmé en la rencontrant quelques années au part avant au lycée. Avant de partir, consciente qu’elle n’en avait plus pour longtemps elle lui avait fait promettre de refaire sa vie et d’être heureux avec une autre femme. Naïvement Gabe avait promis, ne voulant pas se montrer impoli face au dernier souhait d’une mourante. Pourtant, depuis dix-huit ans, il n’avait pas réussi à honorer sa promesse.

Des femmes ont froissé ses draps. Les histoires d’une nuit se sont enchaînées les mois suivant la mort d’Elizabeth. Il voulait oublier, à cette époque. Tentais de se changer les idées en compagnie d’autres demoiselles. Il se fichait bien de savoir si elles étaient jolies ou non, la seule chose qui importait, c’était d’oublier sa peine le temps d’un coït. Il ne se souvient plus forcément de ces femmes à présent. Rares sont celles l’ayant suffisamment marqué pour qu’il se rappelle de leur visage. Elles ne sont plus que les fantômes d’un passé qui lui semble désormais lointain. Pourtant, il se rappelle de cette grande jeune femme aux courbes gracieuses et à la mini-jupe provoquante. Il était au pub, comme tous les soirs, l’esprit déjà embrumé par l’alcool quand ses amis l’avaient défié d’aller draguer cette fille que tous les hommes regardaient. Tous étaient persuadés qu’il n’aurait pas la moindre chance, qu’il allait revenir la queue entre les jambes après s’être pris le râteau du siècle. Mais contre toute attente, elle avait bien voulu boire un verre avec lui. Avant de finalement le suivre pour passer la nuit en sa compagnie, curieuse de savoir ce que ça faisait de coucher avec un asiatique. S’il ne se souvient généralement plus des détails d’une étreinte avec une femme, cette fois-ci c’était très différent. Coucher avec une actrice porno, c’est une expérience qui ne laisse pas de marbre. Une fois le soleil levé, ils se sont séparés et pensaient ne plus jamais avoir affaire l’un avec l’autre.

Si tout était parfait, ils ne se seraient effectivement jamais revus, se seraient oubliés.  Neuf mois plus tard, de retour à Londres elle a donné la vie à une paire de jumeaux. Le géniteur, ça aurait pu être n’importe qui. Seulement, en voyant les yeux bridés des gamins, elle a tout de suite su que ça ne pouvait être que le seul asiatique avec qui elle n’ait jamais coucher. Un certain Gabriel, un mec avec les cheveux roses et une drôle de dégaine. Les gamins ont grandi sans père. Gabriel n’était pas là pour eux, ignorant leur existence. Si elle l’avait contacté par un moyen ou un autre, il aurait très certainement pris ses responsabilités. Il a fallu attendre dix-sept ans, pour que les mômes viennent chambouler son quotidien de célibataire endurci. Deux adolescents sont arrivés un jour au holy grail tattoo, demandant après lui avant que la fille ne l’appelle papa en souriant. S’il avait été cardiaque, il aurait très certainement dû se faire transporter d’urgence l’hôpital pour se faire poser un pacemaker.

Depuis, les jumeaux vivent à la maison. Sur les deux, un seul va encore à l’école : Alice. Seulement, en quittant leur vie à Londres pour rechercher leur père à Edimburgh, la situation s’est compliquée. Après avoir passé la journée à tenter de joindre par téléphone tous les lycées du coin, le tatoueur avait finalement réussi à obtenir un rendez-vous avec la directrice de l’un de ces établissements. Un rapide coup de fil à la mère des gamins pour demander à ce qu’elle lui transmette le dossier scolaire de la gamine, et voilà MacGregor  dans la salle d’attente. Les murs de l’école lui sont familiers. C’est ici, qu’il a étudié lorsqu’il était plus jeune. Puis il s'était fait renvoyer quand on l'avait surpris avec un joint à la main. Depuis le temps, en un peu plus de deux décennies, l’école a quelque peu changé pour adapter des locaux plus modernes qu’à son époque dans les années 90. Passant une main dans ses longs cheveux bruns, le quadragénaire s’installe un peu mieux contre le dossier de sa chaise. Il a fait un effort vestimentaire, a sorti un fer à repasser qui traînait au fond d’un placard depuis des mois pour avoir une chemise présentable ainsi qu’un jean. La directrice du lycée lui a promis qu’elle allait le recevoir entre deux rendez-vous. Elle est visiblement plutôt occupée en ce moment.

Avant qu’il ne parte ce matin, Alice lui a demandé de vérifier que les uniformes de l’école n’étaient pas trop laids et ringard. Quelques jeunes filles sont passées dans les couloirs. L’uniforme est resté le même qu’à son époque. Une simple jupe plissée en tartan noire et blanche, un chemisier et un blazer noir portant l’écusson de l’école. Le lycée est resté privé et catholique. Les frais de scolarité sont assez élevés, mais Gabriel n’avait pas pu se résoudre à envoyer sa fille dans un établissement publique. Etant lui-même catholique et pratiquant, il lui semblait important d’essayer de transmettre ces valeurs à ses enfants, même s’il s’y prenait un peu tard. Après-tout, il n’y a pas d’âge pour trouver la foi.

Regardant nerveusement l’heure sur son portable, le tatoué reporte bien vite son attention sur le nouvel arrivant en entendant ses pas se rapprocher. Il s’agit d’un jeune homme, habillé de manière très élégante et classique. Il semble jeune, avoir entre vingt-cinq et trente ans tout au plus. Plutôt grand, plutôt charmant aussi. Un professeur peut être ? Saluant poliment ce dernier d’un simple signe de tête, particulièrement anxieux à l’idée de devoir faire accepter sa fille dans ce lycée, l’asiatique se contente de bouger la jambe de manière nerveuse en patientant bien sagement.  
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MessageSujet: Re: School sucks ✞ Gabe & Nath   School sucks ✞ Gabe & Nath EmptyJeu 29 Oct - 20:04

Gabriel & Nathaniel

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HIN HIN HIN...

HIN HIN HIN...

HIN HIN HIN...


Un cadran sonnait depuis quelques minutes et faisait entendre son cri du coq à heure matinale, comme s'il avait été dans un poulailler et qu'il fallait impressionné le sexe opposé. Cela sonnait et sonnait sans personne pour venir éteindre. C'était à croire que personne n'était présent dans la grande pièce, une grande chambre parmi d'autres du manoir familial des MacLean, et que le bruit continuerait de résonner encore et encore et, ce, ad vitam aeternam. Est-ce que le dit appareil électronique n'éveillerait pas toute la bâtisse si cela n'était pas encore fait? Est-ce que les bruits quelque peu stridents affecterait qui que ce soit ou quoi que ce soit? Ou bien la pièce était-elle insonorisée pour ce genre d'incidence présente? Peut-être, cela serait bien. Peut-être pas, cela serait pénible. À l'extérieur de la pièce, que pouvait-on entendre? À l'intérieur du manoir et en-dehors du bruit répétitif de la chambre, c'était le calme plat, comme si un silence de mort y régnait. Il fallait dire que la première dame de la maison était encore en train de dormir d'un sommeil de pilules somnifère et le paternel de la famille MacLean devait sûrement s'être endormi entre d'autres murs, entre d'autres draps. Pour ce qui concernait le premier né, c'était un sujet tabou depuis quelques semaines. Pour ce qui était du dernier résident, eh bien, il se retrouvait en ce moment même sur le plancher des vaches... de la chambre d'où résonnait le tumulte apparent. Et concernant les domestiques, il vivait dans une petite maisonnée à côté, donc loin de tout ce qui se passait en ce moment.

HIN HIN HIN...

HIN HIN HIN...

HIN HIN HIN...


Un bras se leva de terre et la main, complètement au bout du long membre, s'approcha du cadran. Faisant aller d'un mouvement de va et vient, le membre à cinq doigts eut du mal à arriver au fonctionnement de désactivation de l'appareil de réveil. Ce ne fut, qu'au bout de quelques secondes, que le tout fut enfin arrêté et qu'un calme revint dans la chambre. À présent son bras libéré de sa première mission de la journée, le long membre vint se déposer sur la commode en bois de chêne massif tandis que son frère jumeau vint agripper le matelas du lit, ses draps et sa couverture à moitié par terre. Lui demandant une certaine force, l'être étendu de tout son long sur le sol réussit tant bien que mal à se remettre debout sur ses deux pieds tout en émettant de légers grognements suivis. Suite à cet exercice de réveil du corps endormi, l'homme se rendit compte qu'il était nu comme un ver. Tout être normal se serait demandé et surtout inquiété du pourquoi du manque de vêtement sur le dos, mais pas lui, pas Nathaniel.

''Hmph...'', émit-il comme signe de douleur musculaire parcourant tout son corps

S'il s'était retrouvé ainsi sur le sol en tenue d'Adam, c'était tout simplement parce que ça avait été la pleine lune la veille. Et s'il avait mal comme il avait, c'était sûrement parce qu'il s'était déboité et brisé les os, les membres et les muscles la veille. Il porta ses mains à sa vue, aucun signe apparent de morceau de chair. Il avala sa salive et constata qu'elle avait un soupçon de sang. Au goût, ce ne pouvait être que le sien... en tout cas, celui qu'il connaissait et qu'il goûtait habituellement à chaque fois. Il fit craquer légèrement la majorité des os de son corps pour s'éveiller quelque peu. Il aurait pu se demander ce qu'il faisait ici, dans sa chambre, mais il se souvint vaguement d'être sortit de la cave avec un drap enveloppant tout son corps, de s'être rendu dans son endroit à lui et de s'être effondré sur le sol devant son lit. C'était une bonne chose, cela voulait dire qu'il n'avait dévoré personne et il sourit quelque peu.

*Allez, à la douche.*

Il alla dans la salle de bain de sa chambre, prit une douche, revint dans sa chambre et s'installa sur son lit où il se plaça dans une position assisse dite en indien. Il entreprit alors sa méditation quotidienne et cela dura plusieurs minutes. Lorsqu'il eut terminé, il s'habilla convenablement: chemise blanche, jeans noir à coupe classique et propre, une veste noire et des bottes donnant un aspect mi-souliers chics, mi-souliers de course. Ce fut lorsqu'il attacha sa montre à son poignet gauche que son cellulaire sonna. Il le prit et répondit.

''Oui, bonjour.''
-Bonjour, serait-il possible de parler à monsieur Nathaniel MacLean?
''Oui, c'est bien moi.''
-C'est pour vous dire que la directrice de l'établissement scolaire est prête à vous recevoir aujourd'hui à l'heure que vous aviez proposé. Cela vous va-t-il toujours?
''Oui, cela me va toujours.''
-Alors, elle vous recevra à l'heure dite. Bonne journée monsieur.
''Merci, bonne journée à vous aussi.''

Il raccrocha son téléphone cellulaire, ajusta sa veste, prit son manteau de cuir et ses effets personnels habituels, sortit de sa chambre et de la maison, s'en alla au garage, enfourcha sa motocyclette après avoir prit son casque dans l'espace de rangement du véhicule, fit ouvrir la porte du garage, sortit du garage sur son véhicule motorisé pendant que la porte du garage se refermait, prit la route vers le lycée, arriva devant celui-ci, stationna sa motocyclette dans le stationnement prévu, débarqua de son véhicule motorisé, enleva et déposa son casque dans l'espace de rangement, marcha vers l'établissement scolaire, y entra, demanda à la sécurité à l'entré où était le bureau de la directrice, suivit les directions qu'on lui avait donné et arriva devant le bureau de la direction. Il retira son manteau de cuir, le posa sur l'un de ses bras et entra. Ce fut là qu'il constata une autre personne qu'il le salua de façon polie, il ne put s'empêcher de lui rendre la pareille puisque c'était la moindre des choses. En l'observant, il put voir que c'était un homme asiatique d'apparence plus vieille que lui, milieu trentaine peut-être, et qu'il avait l'air quelque peu tendu et nerveux. C'était un peu comme s'il redoutait quelque chose comme une mauvaise nouvelle tel un refus. Habillé comme il l'était, ce ne pouvait être pour lui qu'un professeur ou un parent et même peut-être, pourquoi pas, les deux. Bref, il se dirigea vers la secrétaire, se présenta et cette dernière lui demanda d'aller s'assoir, que la directrice serait mise au courant de sa présence. Il alla s'assoir sur un siège éloigné par deux autres entre l'homme présent et lui.

''Bonjour. Désolé de vous déranger, mais est-ce que vous attendez depuis longtemps?'', demanda-t-il à Gabriel

Nathaniel ne savait pas si l'inconnu lui répondrait et de quelle façon il réagirait, mais il espérait que cela soit de façon positive ou, au pire, de façon neutre. Certes, le fait de se faire répondre bêtement et de façon désagréable était plausible, cela allait de soi, mais avec la salutation silencieuse et respectueuse qu'il lui avait envoyé,il se disait que ce devait être une personne avec des manières et du savoir-vivre.

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Gabriel MacGregor
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MessageSujet: Re: School sucks ✞ Gabe & Nath   School sucks ✞ Gabe & Nath EmptyJeu 5 Nov - 10:13

School sucks
Voilà que le nouvel arrivant lui adresse la parole. Relevant ses yeux bridés vers ce dernier, Gabriel jette un coup d’œil à l’heure affichée par l’horloge murale. Il n’était pas là depuis bien longtemps, et pourtant, il avait l’impression d’avoir déjà passer une éternité entre ces murs. « Non, ça va faire dix minutes que je suis arrivé. Je suis en avance, j’ai rendez-vous à dix heures seulement. » Une heure et demie d’avance, à bien y réfléchir c’était peut-être un peu trop. Il avait une sainte horreur des retards,  si bien qu’il avait tendance à arriver en avance à un rendez-vous. Voir même très en avance. Seulement ce matin, l’école le mettait mal à l’aise. Est-ce que la direction allait fouiller dans son dossier scolaire à lui afin de décider si sa fille pouvait étudier ici ? Si c’était le cas, la directrice allait très certainement lui rire au nez. Lors de son premier coup de téléphone, MacGregor avait dû déjà convaincre l’établissement de lui donner un rendez-vous.

Il avait précisé être Catholique pratiquant, avoir été étudiant dans cet établissement lorsqu’il était plus jeune, et avait promis de ramener une feuille d’imposition de l’année dernière, pour prouver qu’il avait les moyens financiers pour payer une année d’études à Alice. Tout était dans une pochette cartonnée : le dossier scolaire de sa fille, ses papiers administratifs, les photocopies des pièces d’identités… Tout était là sauf le livret de famille. Il allait devoir expliquer la situation à la directrice du lycée. Qu’alice était sa fille, qu’elle était une enfant née hors mariage. Rentrer dans les détails et annoncer qu’il ne la connaissait pas jusqu’à il y a quelques semaines ? Il valait mieux éviter. Il dirait seulement qu’elle avait éduquée par sa mère avant de venir vivre chez lui en écosse, pour s’éloigner de Londres. Il trouverait bien un bobard à raconter une fois le moment venu. Se sentant déjà coupable de mentir avant même de l’avoir fait, voilà que le quadragénaire ferme les yeux, la boule au ventre. Si Alice n’était pas acceptée ici, il n’aurait pas d’autre choix que de l’inscrire dans un lycée public. Et c’était hors de question. Il avait fréquenté ce genre d’établissement après son renvoi du lycée Catholique. Si il y avait rencontré celle qui deviendrait sa femme, il n’avait pas envie que sa fille puisse avoir de mauvaises fréquentations. Au moins ici, la tatoué savait qu’aucun garçon n’osera faire quoi que ce soit. Le règlement de l’école à ce sujet était toujours aussi strict qu’à son époque. Un garçon de dix sept ans, c'est parfois un peu bête. Les hormones, ça travaille à cet âge là. Pour être tout à fait honnête, Gabriel n'avait aucune idée de ce qu'il avait bien pu se passer dans la vie sentimentale de sa fille adolescente. Elle avait très certainement déjà eu un ou plusieurs petits copains. Cette idée ne l'enchantais pas du tout, et il était certain que si un jour il voyait un garçon s'approcher un peu trop près d'Alice, il sortirait une batte de base ball pour lui couper toute envie.

Reportant son attention sur le nouveau venu, c’est maladroitement que Gabriel tente d’engager la conversation : « Vous venez pour inscrire vos enfants ? » S’il avait des enfants, ils étaient très certainement en bas âge et étaient donc dans la section maternelle de l'établissement. « C’est bien de les mettre en privé dès la maternelle. On s’habitue mieux quand on fait toute sa scolarité dans le privé, dès le début. »

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MessageSujet: Re: School sucks ✞ Gabe & Nath   School sucks ✞ Gabe & Nath EmptyVen 6 Nov - 9:44

Seulement quelques petites secondes s'étaient écoulées depuis qu'il avait questionné l'homme de la salle d'attente, seulement quelques secondes depuis qu'il se demandait s'il avait été politiquement correct d'interpeller d'une question banale cet homme qu'il ne connaissait pas, que celui-ci lui répondit cordialement et respectueusement. Ainsi, cela ne faisait qu'un bon dix minutes qu'il était là? De ce qu'il perçut dans son regard et son langage corporel, celui-ci n'était pas des plus à l'aise en ce moment comme s'il s'était trouvé dans une salle d'attente d'hôpital où chaque seconde paraissait des heures et des minutes des jours. Il avait rendez-vous à dix heures? Nathaniel ne put s'empêcher de porter un regard plus que furtif sur l'heure indiquée sur sa montre de style classique: il n'était que huit heures et demi. Soit celui-ci aimait vraiment être sûr d'être à l'heure et donc d'arriver dès l'ouverture, soit celui-ci ne voulait pas rester chez lui et préférait être ici. Dans le cas présent, il optait plus pour l'option une dû de la façon comment son corps dégageait comme impression.

''Ah d'accord, merci bien.'', trouva-t-il seulement à dire

Voyant le possible trentenaire partir tranquillement dans ses pensées, Nathaniel observa la pièce à la recherche d'un quelconque objet pour lui faire passer le temps. Même s'il était bien en ce moment, attendre dans une salle d'attente était l'un des plus grands maux que l'humanité s'était créer au cours de son histoire au même titre que les bouchons de circulation. Il trouva des magazines à côté de lui, en majorité des éducatifs de tout genre et d'autres littéraires en passant par des pamphlets rempli de conseils variés... bref, tout ce que l'on pouvait imaginer trouver dans une salle d'attente de direction d'école. Il prit un pamphlets s'adressant à des jeunes adolescents et parlant d'avenir et de carrière future. Il y avait des conseils intéressants, mais il trouva que le papier était de quelque peu dépassé... comme il l'avait toujours trouvé de son jeune âge jusqu'à maintenant. Il avait toujours trouvé cela drôle et triste tout à la fois; un peu comme avec la politique.

*Dommage, dommage.*, se dit-il

L'écrivain-journaliste se dit qu'il pourrait ajouter quelques questions de plus à son entrevue avec la directrice à ce sujet-là. Oui, ce serait une bonne idée. C'est alors que l'inconnu, à côté de lui, lui adressa la parole... pour lui parler d'enfants. Ainsi, ce dernier lui demandait s'il était là, dans cette école privée, pour y inscrire ses enfants et, de surcroit, pensait qu'il avait des enfants en bas âge. Ainsi, il avait l'air d'un père de famille? Cela lui fit un choc, un petit choc, qu'il prit quand même assez bien. Lui, en père de famille? Hmmm... il n'y avait pas pensé depuis son mariage d'avec Ainsley. Avant ou après, aucunement. Le seul être qu'il pouvait considérer comme un soi-disant enfant pour lui était Danhaël qui était bien trop vielle pour cette école-ci... à moins d'avoir un collège qui y soit relié et qui aurait le mot collège après le nom de l'établissement présent. Est-ce que le lycan allait répondre correctement ou bien en jouant le jeu? Hmmm... la deuxième option le tentait bien. Par contre, de comment était l'homme en ce moment, il préféra rester vrai et ne jouer aucune comédie. Aussi, l'asiatique avait confirmé deux de ces questionnements par ses derniers dires: c'était un parent et il venait inscrire son ou ses enfants. En maternelle?

''J'aurais bien voulu, mais je n'ai malheureusement pas d'enfants. Pour ce qui concerne le privé, je ne pourrais pas dire, je n'ai connu que le public. Mais je dois dire que la stabilité et les habitues, d'après ce que j'ai entendu, est plus que bénéfique pour les enfants...'', commença-t-il par dire

''... Au fait, désolé d'être impoli et de ne pas m'être présenté, je m'appelle Nathaniel.'', termina-t-il par dire en tendant une de ces mains vers Gabriel

Pendant qu'il se présentait, la secrétaire avait l'air occupé au téléphone avec une personne qui lui faisait sourire, peut-être son amoureux, ainsi que sur ses ongles dont elle les affinait avec une lime à ongle. On aurait pu changer de décor pour un bureau à étages ou même un salon de coiffure et même ajouter un gomme à mâcher dans la bouche de la femme et cela aurait marché. Il trouva cela drôle comme image dans sa tête... et garda bien cela pour lui ainsi que tout signe apparent de cela.
 
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MessageSujet: Re: School sucks ✞ Gabe & Nath   School sucks ✞ Gabe & Nath EmptyVen 20 Nov - 7:31

School sucks
Première surprise, il n’était pas là pour inscrire ses enfants à l’école. Il n’en avait d’ailleurs pas. C’était triste, en un sens. Avant d’être au courant de sa paternité, durant de nombreuses années Gabriel avait senti comme un immense vide dans sa vie. Désormais, avec des adolescents à sa charge celle-ci était bien remplie. Les choses auraient sans doute été un million de fois plus simples s’il avait connu les jumeaux depuis leur plus tendre enfance. Mais malheureusement, ce n’était pas le cas. Leur mère les avait éduqués sans lui, préférant ne pas le mettre au courant, ne prenant pas le temps de chercher à le retrouver. S’il avait été là, ces deux gamins auraient surement reçu une éducation religieuse pour commencer. Il n’aurait certainement pas non plus laissé son fils Oliver arrêter l’école, se lancer dans la vie active sans le moindre diplôme. Et puis, il aurait finalement aussi cherché à développer la fibre artistique de ses enfants. Son compagnon soulève un point important : quand on est dans le privé dès la maternelle, on s’y habitue mieux. Alice n’avait fréquenté que des établissements publiques et laïques  à Londres. Elle aurait sans doute un peu de mal à s’habituer à un lycée Catholique privé. Hochant doucement la tête de haut en bas, l’asiatique juge bon de confirmer la supposition : « J’ai été élève ici. De la maternelle, jusqu’à presque la fin du lycée. J’ai terminé ma scolarité dans le publique avant d’aller à l’université. Puis j’ai arrêté aussi… Longue histoire. »

Il n’avait pas la moindre envie de rentrer dans les détails. D’expliquer à cet inconnu qu’il avait été renvoyé pour avoir fumer de la marijuana, puis qu’il avaient ensuite arrêter ses études d’histoire de l’art pour passer son temps en compagnie de sa femme mourante, atteinte d’un cancer violent l’ayant emportée en quelques mois à peine. Serrant poliment la main tendue, le tatoué tente d’esquisser un sourire tout aussi poli, sans vraiment de succès : « Gabriel. Je suis venu inscrire ma fille au lycée, si son dossier est accepté du moins… Elle était dans le publique à Londres avant. » Longue histoire également. Passant une main dans ses longs cheveux bruns, une fois de plus le tatoueur dirige son regard vers l’horloge. Le temps semble s’écouler bien plus lentement que d’habitude, comme lorsqu’à chaque fois que l’on doit attendre un rendez-vous quelconque. Que venait faire Nathaniel, donc, si il n’était pas venu ici pour inscrire son ou ses enfants ? C’était assez étrange. Peut-être qu’il était enseignant ? « J’espère que le niveau scolaire est toujours aussi bon qu’autrefois. » A son époque, c’était l’un des meilleurs établissements d’enseignement privé de la ville. Peut-être qu’en une vingtaine d’années, les choses avaient quelque peu changer. « Vous êtes venu faire quoi ici, si c’est pas pour inscrire vos enfants ? Vous êtes professeur ? » Il pourrait tout à fait l’être. Jeune, l’air sérieux et à priori assez dynamique. Le candidat idéal à un psote d’enseignant selon Gabe.


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MessageSujet: Re: School sucks ✞ Gabe & Nath   School sucks ✞ Gabe & Nath Empty

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