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 Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins.

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Mai Fraser-Bowman
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MessageSujet: Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins.   Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. EmptyVen 13 Nov - 20:26


Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. Le maître et son apprenti.


Quand Sampsa arrivera, tu lui diras que je suis dans l'arrière boutique ? Merci ! Je souris à ma vendeuse qui me répondit d'un signe de la tête, un crayon tenue entre ses lèvres. J'aimais bien cette petite, sérieuse et appliquée. Enfin petite, elle était pas beaucoup plus jeune que moi mais comme j'étais la big boss je pouvais dire ça. Je tirais la porte derrière moi et soupirais un bon coup. J'avais les muscles tout endoloris, genre vraiment. Ca m'apprendra à sortir le soir pour aller boire juste un verre avec tonton Gabi... Ca n'était jamais juste un verre et j'étais toujours crevée le lendemain. Puuuf, Sophie avait définitivement raison : Gabi avait une mauvaise influence sur moi et c'était aussi pour ça que je l'adorais. Mais bon, le corps tout endolori comme ça, allez savoir dans quelle position j'ai dormi, ça le fait moyen quand j'ai promis à Sampsa un petit cours de magie aujourd'hui. Surtout que je n'avais aucune idée de ce que je pourrais apprendre à Sampsa cette fois-ci. Après tout, j'avais un peu appris ma magie toute seule et avec l'aide seulement de livre et de mes esprits. Que Sampsa voulait que moi je lui apprenne. Après tout ça éviterait les expériences qui finissent mal. Ma cheville s'en souvenait toujours, la partie de mes doigts ayant perdu un bon pourcentage de sensibilité suite à une brûlure s'en souvenaient également. Déjà si je pouvais éviter ce genre de chose à mon élève, à moitié pyromane dans l'âme en plus, ça serait bien. Mais pour cela il fallait que je lui donne des cours dignes de ce nom. Et là, je devais avouer que j'avais perdu ma fibre enseignante. J'aurais du demander à Auguste son livre d'apprentissage. Ou à Ewen des informations sur comment s'était passé son apprentissage à lui. Bref poser des questions à des personnes qui pourraient avoir des réponses, personnes comme mes deux frères. Un thé, un bon petit thé suffira à ce que je me sente déjà mieux. Attrapant ma bouilloire, je mis de l'eau à chauffer grâce à l’électricité. Il faudrait que je coupe celle-ci dans l'arrière boutique le temps de la leçon, je trouvais que c'était mauvais de mélanger l'électricité et la magie. On ne savait pas comment aller réagir l'une et l'autre. Mais bon, en attendant je profitais de cette lampe au dessus de ma tête et de ce truc qui fait que mon eau chauffe vite. Une théière, deux mug vu que mon jeune padawan n'allait pas tardé et... hum... un thé noir vanille, gingembre et jasmin. De coup me redonner un peu d'énergie. Je mis le thé à infuser et me tourner vers la bibliothèque où j'entreposais les livres : les miens et ceux à vendre que je ne mettais pas en boutique. Je me mis à sourire en voyant mon herbier dont des feuilles, de papier ou d'arbre, dépassaient dans tous les sens. Et là, on pourrait presque mettre une petite ampoule qui s'allume au dessus de ma tête. Les herbes... la base dans tellement de trucs de sorcier. Dans les transes de chaman ça sert souvent, dans les cataplasmes et autres, pour apaiser la nature, communiquer avec les esprits, purifier un objet, créer certains types de talisman... et J'en passais ! EUREKA ! Et tu es fière de toi? Merde j'avais la paix pour un fois, elle pourrait pas avoir la gueule de bois elle aussi ? Pffff ! J'attrapais l'herbier et le posais sur... un coin de sol parce que clairement aucune table de ce fichu atelier était disponible. Je me versais une tasse de thé, laissant le reste du liquide reposer pour quand mon jeune padawan serait là. Faut que tu arrêtes avec ce film. Pfff ! Moi j'aime bien ce film. Merci Jazz, je t'aime Jazz ! J'étais en train de relire quelques unes de mes annotations, pas toujours très lisibles d'ailleurs quand la porte s'ouvrit. Salut, padawan ! Fermes la porte veux-tu? Je me relevais et allais lui faire la bise. Du thé ? Je trouve que ça apaise l'esprit. Pendant que je lui servais, je l'observais du coin de l'oeil. Il avait l'air en forme. Ca faisait plaisir. Un sorcier dans ces débuts ça pouvait être folklorique et j'étais pas assez stupide pour croire que c'était sa seule activité. Je nous sortais deux cousins et me réinstallais à même le sol. Une chaise ? Pour quoi faire ? Tu vas bien ? Tu as testé des trucs depuis la dernière fois qu'on s'est vu? Est-ce qu'il avait cette foutue curiosité d'expérience que moi j'avais ? Je n'en savais rien. Sûrement qu'il valait mieux pour sa survie que non. Ca t'apprendra  avoir essayer de convoquer un mort. Roh, la ferme toi. D'ailleurs, ça se passe pas mal à chaque fois. Seulement la première parce que j'avais pas le rituel complet. Toujours se méfier des informations que vous retrouvez dans des bouquins endommagés ou venant de sorciers peu fiables. Bref, je pris une nouvelle gorgée de thé, espérant que ça finisse de chasser la lourdeur de mes membres tout en écoutant mon jeune padawan. Je caressais de la main mon herbier en me demandant sur quelle utilité de plante j'allais d'abord le faire bosser.


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Sampsa Tarvainen
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MessageSujet: Re: Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins.   Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. EmptyLun 30 Nov - 0:05



Mai & Sampsa

Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. Le maître et son apprenti.

J’avais assisté à la messe de huit heures. Sermon édifiant, bien que dérangeant pour les gens de mon espèce. Pourquoi étions-nous qualifiés d’anormaux, d’aberrations sur pattes, de… monstres ? Les sorciers ne se nourrissaient pas de l’hémoglobine des autres, que je sache. Rabaissés au rang de ces écœurants suceurs de sang. Je détestais la Holy Trinity pour ça. De me mettre dans le même panier que ces choses impies et immondes qui rôdent la nuit venue. J’aurais pu protester, mais à bien considérer le nombre de chasseurs de bestioles paranormales présents dans la nef ce jour-là, je m’abstins de tout commentaire. Je tenais encore un peu à la vie. Lorsque je regardais autour de moi, je me demandais comment j’avais atterri dans cette congrégation, cette église de fanatiques plus que légèrement psychopathes sur les bords. Ils me donnaient parfois l’impression d’avoir subi un lavage de cerveau collectif. Et pourtant, j’en faisais partie. J’y appartenais. Je n’éprouvais aucun remords concernant mes agissements, mes petits jeux sadiques avec les vampires qui croisaient ma route. J’aimais traquer, torturer. J’étais des leurs. Tout en restant à leurs yeux une erreur de la nature à éradiquer. S’ils savaient… Pourtant, la magie de ma mère, de mes ancêtres, celle que Mai m’enseignait, était on ne peut plus proche de la nature. Mai. Merde. J’étais en retard pour mon cours de magie. Ouais, on se serait cru dans Harry Potter, mais malheureusement je n’avais pas de place pour une école de sorciers dans mon univers. Pas trop envie d’être obligé de me sociabiliser avec d’autres apprentis sorciers non plus. C’était difficile d’expliquer ce que je foutais tous les dimanches matins dans un repaire de chasseurs et d’hommes d’église illuminés qui étaient encore très fanatiques des bûchers. Je terminai de noter les rendez-vous de la semaine dans l’agenda en cuir du Révérend. Il y avait beaucoup d’exorcismes à faire dans les environs, apparemment. Fallait pas que je quitte le QG sans finir mes tâches de secrétaire, ça serait mal vu. Je ne voulais pas être flagellé pour manquement à mes devoirs.

Je laissai le reste en plan, rassemblai les babioles importantes – les clés de ma moto, mon casque et mes lunettes de soleil quoi, distribuai quelques clins d’œil et signes de la main aux alentours en mode nous sommes amis avant de poser mes lunettes sur le bout de mon nez et de retomber dans l’anonymat délicieux de la rue. J’enfourchai ma Kawasaki, dernière lubie en date, et démarrai en trombes pour me retrouver quelques minutes plus tard seulement devant la boutique de gris-gris  que possédait Mai. Elle avait l’œil pour les gris-gris, l’amulette qui pendait à mon cou ne lui avait pas échappé la première fois que nos chemins s’étaient croisés. Je m’étais montré super méfiant. Pas nécessairement antipathique, mais pas avenant non plus. A force de fréquenter des chasseurs de sorcière, je devenais paranoïaque. Surtout quand la seule fois que mon amulette quitte sa cachette, à savoir à l’abri des regards sous ma chemise, quelqu’un la remarque. Il y avait de quoi devenir suspicieux. Je ne pouvais pas pour autant me résoudre à la laisser pourrir dans un coffre chez moi. Unique souvenir de ma mère, c’était probablement la seule chose matérielle à laquelle je tenais. De fil en aiguille, Mai et moi nous étions relativement bien entendus. Et j’avais fini par lui demander de me filer des cours. Parce que j’avais honte de mon niveau pitoyable en magie. Parce que j’en avais marre de me brûler à chaque fois que j’avais le malheur d’utiliser mon don. Parce que je voulais apprendre des trucs pour devenir invincible face à un vampire. Et pouvoir les tuer sans me salir les mains. Bien sûr, j’avais tu cette partie de mes intentions. Je ne connaissais pas les opinions de Mai là-dessus. Tout comme elle ignorait tout de ma participation active au sein de la Holy Trinity. Pourquoi ? J’avais pas l’impression que cela lui plairait. Je saluai la vendeuse sans l’avoir, me dirigeant automatiquement vers l’arrière-boutique, où avait lieu toutes mes leçons. J’ouvris la porte et fronçai les sourcils d’incompréhension devant Mai qui était assise par terre. Elle s’était convertie au bouddhisme ou quoi ? « Salut, padawan ! Fermes la porte veux-tu ? » J’obtempérai tout en récoltant une bise de sa part, souriant à la référence. « Du thé ? Je trouve que ça apaise l'esprit. »  J’acquiesçai silencieusement, la regardai me servir. Ce qui était bien avec Mai, c’est qu’on avait pratiquement le même régime alimentaire. Toujours moins compliqué que les carnivores. Je considérai d’un air perplexe le coussin qu’elle m’installa à même le sol, tandis qu’elle-même se rasseyait. Bon. Pourquoi pas, après tout. Je pris place en face d’elle, attrapant ma tasse de thé au passage pour la siroter. « Tu vas bien ? Tu as testé des trucs depuis la dernière fois qu'on s'est vu ? »  J’étouffai un ricanement, me moquant de moi-même. Sans plus de discours, je me mis à retrousser les manches de mes chemises, offrant à sa vue trois nouvelles brûlures. « Pas trop glorieux de ce côté-là. Je suis toujours incapable de garder le contrôle quand la flamme devient trop grande… » Je soupirai. J’en avais marre d’attendre de quelconques progrès. C’était toujours épuisant de ne pas voir d’effets évidents lorsqu’on apprenait à faire quelque chose de nouveau, il fallait résister à l’envie d’abandonner, arrêter de se demander ‘à quoi bon ?’ toutes les trente secondes. Etre tenace. J’étais doué pour ça, j’étais un battant, non ? « Par contre, je crois que j’ai réussi un sort de protection du grimoire de ma mère… Sur ma plante. » Je me mordis la lèvre en souriant. Ça avait l’air con dit comme ça. Reprenant un air sérieux, j’ajoutai : « Les pucerons ne l’attaquent plus. » J’avais envie de rire, mais je me retins. C’était vrai, en plus, j’avais vraiment lu l’incantation pour la plante qui trônait sur l’appui de fenêtre de ma chambre. « Alors, tu m’apprends quoi aujourd’hui ? La méditation sur coussin par terre ? » J’avais hâte de commencer. Comme un gosse. Bêtement, les cours m’amusaient, ravivaient ma curiosité enfantine, me rendaient moins blasé qu’à mon habitude.
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Mai Fraser-Bowman
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MessageSujet: Re: Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins.   Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. EmptyLun 30 Nov - 14:54


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Je feuilletais mon herbier en souriant. Mes doigts caressaient doucement les plantes séchées, certaines collaient sur les feuilles du livres, d'autres accrochées avec des morceaux de scotch ou d'autres encore simplement volantes manquant de s'échapper à chaque page que je tournais. Je retraçais du bout des doigts les lettres que ma main avait formé, des semaines ou des années auparavant. J'avais une écriture plutôt régulière dans le temps mais il était drôle de voir les différences, les sursauts de ma main dont pour certains je me souvenais parfaitement. Et l'irrégularité dans les choix de mes stylos. On croisait par exemple des descriptions écrites de trois couleurs différentes, chacune m'ayant lâchée en cours de route. Mon herbier était loin d'être un manuel conventionnel, ni même un de ces livres des ombres suivant aucune convention sauf celle de l'auteur. Non il était beaucoup plus... sauvage et non travaillé que cela. Mais à mes yeux, il avait tout autant de valeur. Ca c'est juste parce que c'est le tien. Probablement et parce qu'il retraçait une partie de ma vie. Je l'avais commencé quand j'étais encore à l'orphelinat, punie à rester dans ma chambre après m'être une nouvelle fois battue. Et depuis, il ne m'avait pas quitté. J'avais du rajouter des pages moi-même, certaines volantes... la majorité. Mais j'avais aussi défait la couverture d'origine puis fabriqué une nouvelle reliure plus épaisse. On voyait en tournant les pages les avancées de mes découvertes du monde magique et de ma propre magie. On voyait mes expériences même d'une certaine manière. Le partage de connaissance que j'avais fait avec Auguste était visible au nombre de nouvelles pages qui semblaient toutes avoir été faites en même temps. J'en étais encore qu'à cette partie de ma vie quand mon jeune Padawan entra dans la pièce. Non que Sampsa ressemble à un Jedi en devenir, surtout qu'il avait beeeeaucoup trop de cheveux pour pouvoir être un Padawan. Mais j'aimais le surnommer comme cela. Je crois que ça donnait un peu de légèreté à mon rôle de professeur que je prenais très au sérieux. C'est pas la mort hein. C'est juste prof. La ferme l'esprit ! Imagine je lui apprend rien, à quoi ça sert qu'il vienne hein ? Ou je lui apprend quelque chose mal et cela le met en danger ? J'aimais bien Sampsa, je voulais pas qu'il lui arrive de malheur.

Je le sentis ricaner alors que je lui demandais s'il avait testé des expériences depuis la dernière fois et je dus retenir une grimace. Je connaissais plutôt bien cette réaction. Parce que pendant des années, tu as eu la même n'est-ce pas? Oui c'était assez l'idée. Que ce soit pour la magie, mes tentatives ratées de rituel, ou parce que je m'étais encore une fois attaqué à plus costaud que moi... littéralement pour le coup. Donc je n'eus aucune surprise quand il releva ses manches et que je pus apercevoir les brûlures sur ses bras. J'attrapais son poignet droit et me penchais pour observer sa blessure. Ce coup ci je ne retiens aucunement ma grimace. Le pauvre, il ne s'était pas raté cette fois encore. Pourquoi bordel de merde, je n'arrivais pas à l'aider à contrôler son don ? Parce que tu contrôles à peine le tien cocotte! Taggle Marcus, me donne pas encore plus envie de me jeter par la fenêtre tellement je suis une prof pourrie pour lui. C'est bien si tu as pu protéger ta plante déjà. Ca évite d'utiliser des pesticides ou d'être envahit ! J'avais foutu ce genre de sort sur la plus part de mes plantations, sur les petites sert sur mon balcons ou sur les pots de plantes dans ma cuisine. J'étais pas seulement végétarienne mais aussi le genre de nana a prôner le bio avant tout. Je pensais que le reste perturbait les esprits de toute manière. Comme si ça te gêne! Nan mais quand c'est toi Temperance, j'en ai totalement rien à faire, tu le sais bien. Mais les autres, je fais attention. Surtout ceux qui sont pas censé me protéger et m'aider tu vois. Donc pas toi vu qu'à la base, je te rappelle que tu dois me protéger. De toi même surtout Ca ce n'est qu'un détail... Je suis désolé de pas réellement pouvoir t'aider avec ton don. Son fonctionnement est trop éloigné du mien. Moi à part une addiction à l'aspirine, je risque pas grand chose. Ou l’ibuprofène, je suis pas sectaire des anti douleurs voyons ! Ou une dépendance assez forte aux décoctions apaisantes aussi mais ça quelque chose me disait que j'en aurais profité quoi qu'il arrive. Non pas de méditation à même le sol... Mais tu m'as déjà vu assise sur une chaise ? C'est pas dans mes habitudes. Ca doit être parce que mon animal spirituel est définitivement un chat! Je rigolais en touchant mon amulette à mon cou. Il savait bien, pour en avoir une, qu'elles étaient parfois un peu plus qu'une simple protection mais une extension du sorcier qui la portait. Et je savais maintenant grâce à Ewen que mon lien aux chats n'étaient pas imaginer mis bien réel. Mais bon, revenons à la leçon du jour... Au début, je pensais t'apprendre des trucs sur les plantes qu'on utilise en magie. Je tapotais mon herbier de l'index. Et te faire commencer un herbier si tu n'en as pas déjà un. Mais, si tu veux, on peut changer pour les onguents de guérissons. Surtout ceux sur les brûlures, si tu vois pourquoi je propose... Parce qu'il en a pleins? Entre autre mais aussi parce que je considérais que ma magie était là pour m'aider dans mon quotidien. Et si elle le blessait, elle pouvait aussi le guérir. Bouges pas. Je me relevais d'un bon et partis vers mes étagères. J'attrapais un premier pot et décryptais l'écriture dessus. Nan c'est pas ça. L'une des choses de bases en magie, que je maîtrise visiblement pas totalement, c'est l'ordre. Très pratique cette connerie. Trouvant ce que je cherchais, je reviens vers lui et lui tendis le pot de confiture rempli d'un truc qui je déconseille définitivement de mettre sur les tartines. Étale ça sur tes brûlures. Ca va te chauffer au début et picoter quelques heures mais demain matin tu auras plus rien, enfin si quelques cicatrices. Une fois assise, je n'eus qu'à tendre le bras pour attraper un petit matériel de sorcier : un bol en bois, un couteau en fer, un mortier etc... Ainsi qu'un lot de fiole et de pote rempli d'herbes diverses. Tu peux le garder, j'en ai toujours pleins et... si ça te dit, je t'apprend à en faire ! J'adorais faire ce genre de mixture et je crois que le ton avec lequel je venais de le dire ne laissait aucun doute sur la question.
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Sampsa Tarvainen
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MessageSujet: Re: Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins.   Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. EmptyLun 14 Déc - 23:59



Mai & Sampsa

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Mes brûlures. Jolis petits stigmates de mon incapacité à maîtriser mon don. Des léchouilles de flamme partout sur les avant-bras, sur les mains. A se recouvrir, se superposer les unes après les autres. J’en avais passé des heures les bras sous un robinet d’eau tiède, en espérant que ma peau ne s’en sortirait pas plus meurtrie qu’auparavant. Je souffrais en permanence, toujours ces picotements désagréables, cette douleur aiguë au moindre frottement. Que j’attisais en m’imposant les manches longues, histoire qu’on ne me prenne pas pour un pyromane, un grand brûlé ou un pompier, ou que sais-je encore. Avec le temps, on aurait pu croire que mes brûlures serait plus insignifiantes, superficielles. C’était tout le contraire. Avec la pratique, je devenais téméraire et jouais de beaucoup trop près avec le feu, les flammes étaient plus grandes, plus dangereuses… plus incontrôlables, aussi. J’étais peut-être un peu maso sur les bords. Plus je me brûlais, plus j’avais envie de recommencer. Heureusement que je n’avais aucun proche pour m’envoyer dans un centre psychiatrique afin de soigner mes tendances à l’automutilation. C’était frustrant. Terriblement frustrant de savoir que tant que je ne me laissais pas envahir par la crainte de foutre le feu partout autour de moi ou par l’angoisse de mourir par combustion spontanée, ma peau était comme ignifugée, mais que j’étais trop faible pour ne pas céder à la peur. La faiblesse ne devait pas faire partie de mon vocabulaire. Elle était proscrite, à tout jamais, et je préférais me brûler mille fois plutôt que de laisser la peur gagner, m’imposant son emprise paralysante, m’empêchant de me servir de mon don. Que la panique me provoquât des brûlures tandis que garder mon sang-froid m’en préservait suffisait pour me convaincre de recommencer encore et encore, toute tentative se soldant par un épiderme à vif, mais au moins ces tentatives avaient le mérite d’exister. Je ne voulais pas inhiber mes pouvoirs, comme je l’avais fait pendant trop longtemps, quand j’étais avec Hellä. A présent, je voulais les libérer, les cultiver, les faire croître, pour les utiliser contre les créatures vouées à disparaître de ce monde (selon moi). Je n’avais pas parlé à Mai de mes buts dans la vie. Je lui avais juste dit que je voulais m’améliorer en magie, apprendre à contrôler mes pouvoirs, parce que c’était plus cool. Pas parce que je voulais cramer du vampire. C’était devenu facile de cacher mes véritables intentions, ma nature profonde. Après tout, je mentais quotidiennement à la HTC, et tous les sorciers que je connaissais de près ou de loin ignoraient mon affiliation à cette organisation qui ne pensait qu’à les exterminer. En vérité, tout ce que je souhaitais apprendre de Mai, c’étaient des sorts offensifs et à la rigueur des sorts de protection pour moi-même. J’aurais préféré m’initier à la magie noire, le chamanisme étant trop « gentil » à mon goût, ce qu’il avait d’obscur étant inaccessible à quelqu’un comme moi, doté d’un niveau absolument médiocre en magie. Mais chaque chose en son temps, le jour viendrait où je maîtriserais tous les aspects destructeurs de mon don et de l’héritage de ma mère. Du moins, je l’espérais du fond de mon cœur désaffecté.

Je la vis grimacer devant mon énième brûlure, il y avait bien longtemps que je n’avais plus cette réaction-là moi-même. J’étais désabusé devant mes propres blessures. J’avais pris des habitudes mécaniques qui réapparaissaient dès que je me brûlais, le passage sous l’eau, la désinfection, toutes ces petites choses qui étaient devenues fort banales pour moi depuis que j’avais douze ans. Je ne pouvais pas me montrer curieux envers ce don et m’éviter toutes marques en même temps, j’avais donc décidé très tôt que la douleur ne m’arrêterait pas. Je l’aimais bien, au fond, cette douleur, je l’avais apprivoisée, elle traînait toujours, sous le frottement du tissu sur ma peau, les picotements, les tiraillements quand la chair était encore un peu à vif ponctuaient mes journées, tels des amis qui ne se font jamais oublier. Mai m’attrapa par le poignet, comme pour mieux voir l’étendue des dégâts, et grimaça de plus belle, ce qui me fit sourire. Elles étaient si jolies, mes brûlures, mes cicatrices. Une véritable œuvre d’art. Certains se font des tatouages, moi je carburais à la peau cramée. C’était plus douloureux, certes, mais plus naturel aussi. Mai sembla ravie que je sois parvenu à protéger ma plantes des pucerons, en tout cas, elle était plus ravie que moi qui trouvais ces sorts absurdes, même si nécessaires pour apprendre. Je me demandais ce qu’elle allait m’enseigner aujourd’hui, après notre habituelle courte discussion sur mes éventuels progrès, qui ne s’avéraient jamais très probants. Apparemment, il me faudrait trouver un autre maître pour apprendre à me servir de ma pyrokinésie sans me blesser. Assis par terre en face d’elle, je suivis ses tergiversations sur la leçon du jour avec amusement, passant de son herbier qu’elle avait déjà préparé près d’elle à des pots de confiture sur une étagère, qui ne contenaient visiblement rien qui ressemblât de près ou de loin à de la confiture. Je ris à sa remarque sur l’ordre. Personnellement, j’avais cet obsession de l’ordre et le côté maniaque du psychopathe en devenir, même si tout n’avait pas l’air à sa place chez moi pour le commun des mortels, ça l’était pour moi. Un désordre ordonné dont je connaissais chaque recoin. Je ne perdais jamais rien. Une fois que j’avais défini la place d’un objet, il y restait pour l’éternité, et si je le déplaçais un instant, il revenait toujours à sa position initiale. Elle finit par me tendre un pot, que j’ouvrais pour exécuter ses conseils, appliquant l’onguent sur mes brûlures les plus récentes (il était certainement trop tard pour les autres). Le picotement désagréable ne se fit pas attendre, mais je n’y prêtai pas attention, trop accoutumé que j’étais à ces sensations pénibles. Je la regardais réunir ses ustensiles et ses ingrédients pour sa mixture. Après tout, cela pourrait être utile si jamais je me brûlais à nouveau, ce qui, de toute évidence, risquait d’arriver. « Je veux bien apprendre à en faire, ça pourrait être utile en effet. Merci du cadeau. » Je lui fis un clin d’œil en refermant le pot que je déposais près de moi afin de ne pas l’oublier en partant. « Tu disais que tu voulais me faire commencer un herbier… ça te sert à quoi concrètement ? » J’observai ses flacons, fioles et autres contenants tandis qu’elle les réunissait, n’hésitant pas à les prendre en mains pour les regarder de plus près. Déjà, pour reconnaître les bonnes plantes de celles qui refileraient des maux d’estomacs, l’herbier devait être fort commode. J’étais plutôt bon en botanique, je savais donner les noms d’arbres et de fleurs divers, même si je ne connaissais que les plus répandus. C’était une branche de mon savoir que je n’avais pas encore vraiment approfondi. « Et… je ne sais pas si c’est indiscret, tu n’es pas obligée de répondre, mais… » J’hésitai un instant, ne voulant pas la contrarier. « Par rapport à ton don… tes esprits, ils savent des trucs sur les gens qui t’entourent ou rien du tout ? » Je fis mine de m’intéresser intensément au mortier, le faisant tourner entre mes doigts. Il m’était passé par la tête que ces esprits pouvaient peut-être savoir des choses sur moi qui ne feraient pas plaisir à Mai. Je n’avais aucune idée de comment cela marchait, je préférais donc me méfier.
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MessageSujet: Re: Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins.   Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. EmptySam 19 Déc - 13:47


Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. Le maître et son apprenti.


Je blaguais sur mon incapacité à aider Sampsa avec son don mais dans le fond cela ne me faisait que moyennement rire. Tu détestes être en échec n'est-ce pas ? Je devais avouer que c'était pas totalement faux. Mais il n'y avait pas que cela qui m'agaçait au plus haut point. J'étais incapable d'aider Sampsa. Je pouvais rien lui apprendre de ce côté-ci. Je servais parfaitement à rien et lui continuait de lutter contre quelque chose qu'il n'arrivait pas à maîtriser. Et c'était assez énervant. Voir les brûlures toujours de plus en plus nombreuses me faisait mal au cœur. Dans le fond je savais que je devrais lui conseiller de ne pas chercher à lutter contre son don, de le laisser l'envahir et que là justement il pourrait peut être apprendre à le contrôler mais son don n'avait encore une fois rien à voir avec le mien. Ma pratique de la magie était tellement différente et beaucoup moins... sympathique bien souvent. Au moins la nature de ses pouvoirs nécessitait pas qu'il sacrifie des animaux. Encore moins des humains même si je ne jouais pas dans cette cours là et n'y jouerais jamais j'espère bien. On t'en empêchera. Merci les gars. Je me mordis la lèvre en notant bien dans un coin de mon esprit d'aller parler à Ewen et Auguste. Après tout, c'était tout à fait dans le domaine de la magie d'Ewen même si faire torche humaine et se transformer en chat n'était pas la même chose. Mais bon, il aurait bien pour moi quelques conseils que je pourrais transmettre à mon jeune padawan. Et Auguste... bah j'étais toujours étonnée quand on parlait magie des choses qu'il savait  alors sait-on jamais. Mais bon... il me remercia du cadeau et je secouais la tête pour signifier que ce n'était rien. Il ne savait vraiment pas à quoi ressembler ma pharmacie dans mon appartement. A un bordel monstre? Merci... J'allais plutôt dire à une pharmacie de magasin sauf que tu remplace les médicaments par des trucs magiques... Enfin sauf l'aspirine, le doliprane et l’ibuprofène parce que définitivement rien de magique ne peut faire passer des maux de tête comme ces petites choses. ouais ou alors tu as juste pas encore trouvé. J'écoute tes suggestions Temp ! Ah ? Plus personne ? Je le savais. Mais bon, il me dit qu'il voulait bien apprendre à en faire et je souris. J'avais souvent l'impression de rien lui apprendre qu'il trouvait réellement utile alors pour une fois ! Ou alors il a pas compris que la magie aussi on y va petit à petit ! Comme les maths. Ouais bah les maths c'est de la merde hein... Alors je peux comprendre son impatience.

Tirant à moi le matériel pour préparer ce genre de mixture, je choisissais dedans une fiole au hasard. Je la portais à mon visage, observer son contenu et la reposais. J'étais entrain de faire de même pour une seconde quand il me demanda à quoi pouvait bien me servir un herbier et je restais... béate de surprise. Je dus même retenir un rire moqueur, juste à temps pour m'apercevoir qu'il me posait sérieusement la question et non pour me faire rire. Y a deux livres de bases pour le sorcier : son grimoire, livre des sorts... bref appelle ça comme tu veux, et son herbier. Leçon d'histoire mesdames et messieurs, accrochez vous ! Cool j'adore quand elle fait ça. Elle t'entend Jazz... Je crois pas avoir à t'expliquer l'utilité du premier n'est-ce pas? J'attendis un petit signe de sa part avant de continuer, m'assurant au passage que oui il savait à quoi servait un grimoire de sorcier. Ouf ! Je serais vraiment une très mauvaise prof de magie si non. Qui a dit que tu était pas une mauvaise prof ? L'herbier est donc le second... Disons qu'en gros tu commences pas recenser toutes les plantes que tu as croisé. Ca c'est peut être la partie chiante mais après tu annotes chaque plante avec ses propriétés magiques. Donc en gros : quel type de potion tu peux faire avec, quelle propriété selon la maturité, le nom des sortilèges qui l'utilisent et j'en passe. J'avais commencé à énoncer en comptant sur mes doigts mais je m'étais vite stopper. Les possibilités magique étaient multiples. C'est beaucoup plu pratique qu'il n'y parait dans un premier temps. Une vrai mine d'informations. Ca permet de savoir que mâchouiller du sorbier permet de soulager certain type de douleur. Ca fait très remède de grand mère je sais. Je fis une petite grimace. Parce que voilà : l'écorce de sorbier en fait... Bah comme ça, ça na pas spécialement bon goût je parle d'expérience. Et je lui épargnais le passage cueillette où tu dois savoir à quoi ressemble ce que tu vas chercher et dans quelles conditions tu peux le ramasser justement. C'est utile parce que, peu importe l'état de ta mémoire, il est parfaitement impossible pour un sorcier de se souvenir de toutes les propriétés de chaque plante, de quand il faut les cueillir pour avoir cette propriété etc... Y a certaines choses que tu retiendras sans bien sur mais pour le reste : herbier et grimoire, ça te sauvera les fesses, crois moi. Oui parce que tu as même des onguents spécial fesse toi... Je fis la grimace devant cette remarquer de mes esprits. SI j'avais jamais eu l'occasion de tester celui pour guérir les petites fesses d'un bébé, j'avais effectivement un onguents contre les irritations de la peau des fesses pour les... BREEEEF ! J'en étais où ? Par exemple, tu sais peut être que la sauge aide à la méditation et utilisée pour les bénédictions. Mais faut savoir aussi qu'elle est utilisée dans pas mal de sort de protection. Et si dans ton grimoire tu notes tes rituels, c'est à partir de ton herbier que tu peux en inventer de nouveaux. Bref, je vais m'arrêter là, si non on en a pour des heures.

Je souris en haussant les épaules. Il faudrait sûrement que je lui donnes d'autres exemples pour le convaincre mais ça serait pour une prochaine fois quand j'aurais à l'avance préparer le sujet. Nan parce que là, on sent troooop que tu sais vraiment pas à quoi te sert ton herbier. Pourquoi ai-je vaguement l'impression que vous vous payez ma tronche là ? Pour rien voyons, tu es parano ma chère.Ouais c'est ça... Mais si je devais lui faire une vraie leçon, au tant la préparer ? Surtout que finalement celle 'aujourd'hui ne demanda aucune préparation préalable de ma part vu qu'on fabriquait une mixture cicatrisante bah... ne dévions pas du sujet. Je posais entre lui et moi toutes les fioles dont il allait avoir besoin pour préparer la pâte en question. Je ris presque en voyant son regard quand il déchiffra le mot ortie sur l'une des fioles. C'était étrange mais les orties étaient très utiles pour ce genre de produit même si... putain, ne jamais vous frottez à des orties. Holmes avait essayait une fois, pauvre tit chat. Je m'étais levée pour attraper un pot vide, style pot de confiture et une bouteille d'eau quand il reprit la parole. Quelle question il voulait me poser pour penser que cela pouvait être indiscret ? Enfin en y pensant bien, il ne connaissait sûrement pas grand chose de ma vie en dehors du fait que je tenais une boutique, que j'avais un chat nommé Holmes, des esprits squatteurs et une sacré fratrie. La base quoi mais il était vrai que ce devait pas forcément donner l'impression qu'il en savait beaucoup. Pose ta question ! Je répondrais comme possible. Parce que bon, il y avait des détails de ma vie dont je ne préférais réellement pas parler mais en dehors de cela. Et quand il posa la question je ne pus m'empêcher de rire en me ré-esseyant devant lui. Azy il s'intéresse à nous je l'aime bien lui. Avec toi, le simple intérêt suffit donc ? Attention au jour où il tentera la flatterie. Nan mais quel curieux ce gosse ! Marcus... Fin c'est vrai que c'était de la curiosité. Ce n'est pas du tout indiscret. Niveau indiscrétion, mes esprits te battent à plat de couture. Vas y ! Demande lui s'il a quelqu'un dans sa vie à ce propos, je suis une putain de curieuse. Jazz voyons ! Je sais qu'il pose des questions à ton sujet mais il faudrait se calmer. Nan puis un jeune homme aussi chou, il doit avoir déjà quelqu'un. Ils sont en train de débattre sur leur supposition de ta vie amoureuse là, pour te donner une idée... Après, oui ils sentent des choses et j'en sens certaine aussi. Nous avons doc un super odorat. Badum tss ! Humour de merde Padraig. Par exemple, j'ai su que tu étais un sorcier à peu près dès que tu as posé les pieds dans ma boutique et ils l'ont senti aussi. On peut pas croiser un chaman sans qu'ils fassent le dawah dans ma tête et de façon général aucune créature surnaturel n'échappe à notre vigilance commune. J'ai dit « de façon général » alors commencez pas à dire que c'est faux ! Avouez que c'est assez rare qu'on rate quelqu'un n'est-ce pas ? Je maintiens que y a du pas net dans ta fratrie... Nan mais ça c'est juste qu'on a pas forcément identifier exactement tout chez tout le monde, c'est pas pareil. Et c'est ma fratrie donc je préfère attendre qu'ils viennent d'eux même me le dire tu vois. Ils sentent d'autres choses. Temperance pense que tu as une raison bien précise de poser la question et... je pense qu'elle a raison mais tu as le droit de pas me dire quoi. Après si tu veux une réponse plus précise, il faudra me détailler ta question. Demande lui du coup s'il a quelqu'un. Jazz, la vie amoureuse de Sampsa ne te regarde pas... Je ne réalisais même pas que cela m'avait échapper à voix haute. Disons que plus on pense à un sujet, particulièrement si on veut leur cacher, plus ils sentent qu'il y a quelque chose derrière. Donc si tu veux garder une vie privée, n'y pense pas en ma présence. Je les contrôle pas! HEUREUSEMENT POUR NOUS! Vos gueules un peu. Je suis pas si tyrannique que ça... Et je suis sûrement aussi curieuse que vous.
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Sampsa Tarvainen
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MessageSujet: Re: Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins.   Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. EmptyJeu 7 Jan - 0:02



Mai & Sampsa

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Boh. A part les plantes qui affaiblissent les vampires, genre la verveine… Je n’éprouvais pas d’attrait particulier pour les végétaux. C’était peut-être pour cela que j’étais un si mauvais chaman. Je n’avais rien hérité de ma mère de ce côté-là. Les roses s’épanouissaient sur son passage. Le magnolia bourgeonnait en plein hiver. L’herbe poussait en folie quand elle claquait des doigts. Elle aurait été déçue par mon don. Tellement déçue. Un pouvoir destructeur quand le sien ne faisait que répandre la vie, n’importe où. J’aurais fait flamber toutes ses précieuses créations. Elle les aurait faites renaître sur leurs propres cendres en un clin d’œil, mais elle en aurait souffert. Que son « Sampsa » ne soit bon qu’à cramer la nature. Elle n’aurait pas pu plus mal choisir mon prénom. Je me gardai bien de faire part de toutes mes sombres pensées à Mai. Je ne commencerais pas d’herbier. Ou je ferais peut-être semblant pendant un temps, pour lui faire plaisir, pour qu’elle ne me prenne pas pour un glandeur. Pour qu’elle ne se rende pas compte que tout ce qui m’intéressait dans la magie, c’était le côté offensif, aussi. J’allais tout de même pas lui sortir un Salut, rien à foutre des plantes. Apprends-moi à démembrer un vampire pour de vrai. Je pourrais peut-être engager quelqu’un pour m’en faire un. Un autre sorcier dans la dèche. Je finirais bien par en trouver un assez pauvre pour accepter de faire un herbier à ma place. Il n’y avait pas beaucoup de gens qui avaient la chance d’être payés pour cueillir des fleurs des champs et ramasser des feuilles mortes. J’offrirais cette chance inouïe à quelqu’un avec ma fortune inutile. Ouais. J’étais vraiment de mauvaise volonté pour un élève qui avait volontairement demandé des cours à Mai. Je devrais peut-être pas m’étonner d’être un sorcier aussi médiocre, il y avait sans doute des esprits emplis de bonté qui m’envoyaient du mauvais karma pour m’empêcher de faire partie des leurs. N’importe quoi. J’étais sûr que des tas de sorcières sacrifiaient des bébés au petit déjeuner. Bon. J’abusais. Pas des tas. Juste quelques-unes que je n’avais pas spécialement envie de rencontrer. Elles étaient sûrement très moches comparativement à Mai. J’avais trop l’habitude de parler de sorcières et non de sorciers. Ma mère m’avait toujours parlé des femmes de son clan. Elles devaient être plus puissantes. Peut-être qu’il n’y avait pas d’homme. Peut-être que j’étais une aberration. Histoire d’en rajouter sur mon sentiment d’exclusion de toute part. Ok, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même d’être entré dans une organisation qui aime festoyer autour d’un bûcher sur lequel flamboient des sorcières, me retrouvant dans une position où ni la HTC, ni les autres sorciers ne pourraient m’accepter comme j’étais. A force, j’imaginais que Tuuli, ma tutrice cinglée, m’avait contaminé avec sa démence. Je faisais peur à voir, la plupart du temps. Mais pas aujourd’hui. J’acquiesçai poliment à tout ce que disait Mai sur l’herbier et son utilité, espérant stupidement qu’elle me lancerait à un moment un et si tu frappes un vampire avec ton herbier, il perd toutes ses dents et ne peut plus se nourrir. Avouez. Ça serait foutrement drôle d’arracher les canines d’une sangsue et de lui coller une de ces chiques en forme de dentition de vampire à la place, non ? Moi, ça me faisait rire. Mentalement.

J’avais posé ma question « indiscrète » d’un air absolument innocent. Par pur intérêt. Intérêt personnel, si jamais vous en doutiez encore. Je m’inquiétais quelque peu sur leur connaissance à mon sujet. Après tout, des esprits, ça pouvait savoir des trucs, non ? Genre mon appartenance à la HTC. Je ne savais vraiment pas comment ça fonctionnait. Ma mère était plutôt à fond sur la magie naturelle. Bien qu’en tant que chamane, elle était très liée à certains esprits, je me souvenais davantage de notre jardin luxuriant que du reste de sa magie. Elle m’avait toujours dit qu’il fallait attendre que mon don se révèle pour qu’elle m’apprenne enfin à me servir du grimoire familial. Elle m’avait seulement appris à déchiffrer les caractères runiques qui le composaient, pour ne pas perdre du temps à m’enseigner la traduction plus tard. Elle ne savait pas qu’il n’y aurait jamais de plus tard. Paradoxalement, avec sa mort, j’en savais finalement plus sur les vampires que sur ma propre race. J’écoutais attentivement les réponses de Mai. Sachant que ses esprits s’intéressaient à ma vie amoureuse, je fus quelque peu rassuré, laissant transparaître un léger sourire amusé. Ils n’étaient pas super suspicieux à renifler mes mensonges par omission à des kilomètres à la ronde. Apparemment, ils avaient directement senti que j’étais un sorcier. J’avais de la chance qu’être un protestant ultra pratiquant chasseur de vampires ne se sentait pas. J’aurais bien aimé avoir des liens avec des esprits s’ils pouvaient m’aider à différencier plus facilement les suceurs de sang des humains simplement pas très nets. Je plissai les yeux quand elle m’expliqua que Temperance – ses esprits avaient des noms, fallait croire – pensait que j’avais une raison précise de poser cette question. Je devrais peut-être rester prudent, alors. Je ne voulais pas attirer les soupçons. Je ris à son dialogue à voix haute avec un esprit que je n’entendais pas, ni ne voyais d’ailleurs. C’était toujours étrange de voir les gens parler tout seul. Et de se dire qu’après tout, toutes les vieilles folles qui se promenaient aux abords des églises en causant à un ami imaginaire étaient peut-être des sorcières en communication avec des esprits. D’après Mai, si je voulais garder mes secrets, je devais éviter d’y penser en sa présence et donc en la présence de ses compagnons, car sinon ils sentiraient que je voulais cacher quelque chose. Bon. Disons que c’était déjà trop tard pour ça. Tout le monde sait à quel point il est difficile de ne pas penser à un truc quand on vous dit de ne pas penser au dit truc. « En fait, je t’ai posé cette question parce que je ne voulais pas que tu saches que je suis trop paresseux et impatient pour faire un herbier et je me demandais si tes esprits pourraient le savoir d’une façon ou d’une autre. C’était con, désolé. » Un peu de sincérité pour cacher ce que je voulais vraiment dissimuler. Du Sampsa tout craché, manipulateur en plein. « Et je suis célibataire en ce moment. Pour répondre à Jazz. » J’espérais que ça n’engageait à rien, mais c’était une bonne manière de changer de sujet et de détendre l’atmosphère. Pour que je n’aie plus à penser à la HTC et ses chasseurs de sorcières. Est-ce que c’est possible de sortir avec un esprit ? Pas mon genre d’essayer, en tout cas. « Alors, tu m’expliques comment on mélange tout ça pour en faire un onguent ? Histoire que je ressorte moins bête de cette leçon. » Je jouai à nouveau avec les différents flacons, fioles et pots, un peu perplexe de toutes ces plantes et substances à utiliser pour faire une seule pommade. Mai y avait ajouté une bouteille d’eau et un récipient vide, qui allait probablement accueillir la mixture finale.
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Mai Fraser-Bowman
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MessageSujet: Re: Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins.   Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. EmptyJeu 14 Jan - 22:33


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J'étais une mauvaise prof, ça ne faisait aucun doute. rooooh! Nan mais regardez moi, j'avais pas prévu de cours et j'avais bu la vieille. Bon ok, je m'étais pas fait la cuite du siècle mais toujours est-il que j'avais un peu bu avec Gabriel hier et que depuis j'avais vaguement mal partout. Après j'avais rien préparé... Je devais pas m'étonner qu'il n'ait pas l'air super passionné parce que je lui apprenais vu que je naviguais à l'aveugle. C'est pas ça qui l'empêche d'être motivé et tu le sais. Peut être que si je faisait un effort moi-même ça serait mieux nan ? Répondez pas, vous pouvez pas être sur que vous allez pas me sortir une connerie. Mais donc continuons sur les raisons qui faisaient que j'étais une mauvaise prof ? J'avais finalement trouvé un truc à lui faire étudier avant qu'il arrive et avec tout le discours que je venais de lui faire dessus sans voir à aucun moment une étincelle d'intérêt s'allumer dans son regard, on pouvait dire que je me foirais totalement. Pourquoi était-je incapable de lui faire comprendre ? Quoi donc? Tout ! Que la magie avait des règles, que l'apprentissage avait des étapes qu'il ne pouvait pas sauté et que mes trucs si ennuyeux à ses yeux étaient ce qui pourrait un jour lui sauver la vie. On passe tous par là. Genre, moi j'étais pas passé par là. J'avais toujours adoré apprendre des trucs sur la magie, faire des cherches à ce sujet. Merde j'avais même accumulé des livres qui parlaient de maie que je ne pouvais pas pratiquer. Mais visiblement Sampsa ne s'intéressait pas à cela et je ne savais pas comment faire pour l'intéresser. Rien. Encourageant. Bon disons qu'on puise pas le forcer à s'intéresser à ces sujets là, pourquoi est-ce qu'on arrivait pas à trouver un putain de sujet qui l'intéressait ? Et pourquoi il ne nous disait pas ce qu'il voulait faire. Parce que finalement le seul sujet où j'arrivais à attirer son intention c'était quand je lui parlais de mes esprits à sa demande. Comme quoi, il était capable de demander quelque chose déjà. Nan puis, désolé mais on est super intéressant. Ca va les chevilles ? Ah oui, j'avais oublié : vous n'avez pas de chevilles, vous êtes morts. Je finis mon discours par reconnaître surtout que je n'avais aucun contrôle sur mes habitants de tête que je n'avais jamais désiré. Hey ! Et que s'il voulait être certains que mes esprits ignorent quelque chose, il ferait mieux de ne pas y pense et surtout de ne pas aborder le sujet en question à l'oral. En même temps, je devais reconnaître que j'étais assez contente des informations que me confiaient mes esprits à tout bout de champ. Par contre... Ouille. J'aimais assez peu la suite. Il en avait vraiment rien à foutre de ce que je lui apprenais. Pourquoi est-ce qu'il voulait des cours ? Répond lui un truc bien placé. Tu te démerderas donc avec google pour pas t'empoisonner avec une tisane maison. Bien envoyé! J'avais un peu honte mais en même temps... Un herbier ça servait aussi à ça, à savoir ce qu'il ne fallait surtout pas faire avec certaines plantes. Particulièrement quand c'était des champignons d'ailleurs. Il finit par répondre à la question de Jazz. Un bel homme comme lui ? Nan il nous ment ! Dis lui que je suis volontaire. Je levais les yeux au ciel. Jazz ne te croit pas et avant d'être volontaire, elle devrait se souvenir qu'elle n'est pas... matérielle. Ah oui c'est vrai... Bon bah tant pis. Tu vas calmer tes hormones l'esprit là ? Je vous rappelle que je suis celle qui est aux commandes et pas vous ! Je soupirais quand il me demanda comment on préparait cette préparation. Comme si ça l'intéressait vraiment... Tu es injuste là. Peut être que ça l'intéresse vraiment. Permets-moi d'en douter. Mais bon... Tu prend l'Achillée. Je ne lui désignais pas le pot, espérant qu'il savait ce que c'était et si non, il devrait bien apprendre. Dans le bol tu mets une poignée de pétales et de l'eau. A côté, tu découpes en petits morceaux au couteau. Je continuais de lui dicter les informations pour commencer la première partie de la mixture. Je finis par soupire. Tu sais que tu peux me le dire si ça te fais suer hein ? Ou me dire ce que tu voudrais que je t'apprenne en magie... Je me rend bien compte que ce que je t'explique te … barbe probablement. Je haussais les épaules. J'aimais les sujets dont je discutais moi... Oui mais toi tu es un peu spécial quoi...
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Sampsa Tarvainen
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MessageSujet: Re: Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins.   Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. EmptyDim 14 Fév - 0:17



Mai & Sampsa

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Mmh. Je l’avais vexée. Peut-être. Je ne savais pas trop. Bon, j’avais été particulièrement indélicat sur ce coup-là. Aucune femme n’aime s’entendre dire qu’on n’en a rien à foutre de ce qu’elle raconte. Pourtant, il me semblait l’avoir dit avec beaucoup de tact, cette fois. Enfin. Moi et la délicatesse, ça faisait deux, c’était pas nouveau. J’avais tendance à être trop cash, et toujours pour être désagréable au final. Quand j’étais sympa, c’était soit parce que j’avais besoin de quelque chose, soit parce que j’étais bourré. Ce dernier cas ne se produisant quasiment jamais, puisque je fuyais l’alcool comme la peste. Pas question de s’adoucir, la politesse, ça ne servait à rien, à part s’attirer les faveurs de quelqu’un. Je souris à sa répartie bien placée. Au moins, elle ne se laissait pas faire. Mais oui, j’irais sur google. C’était pas comme si je comptais me préparer des tas de potions avec des végétaux. J’étais persuadé, de toute façon, qu’étant à moitié sorcier, je serais toujours moins bon qu’un sorcier entier. Alors, j’éviterais les trucs trop complexes qui impliquaient des fleurs et des herbes. Pour l’instant. Ma mère ne m’avait vraiment pas refilé sa passion des plantes. Elle qui les faisait si bien fleurir, elle devait avoir honte de moi aujourd’hui. Mais je ne voulais pas que Mai s’imagine qu’elle était une mauvaise prof à cause de moi. J’étais pas l’élève le plus assidu du monde. J’étais même très loin de l’être. Et quand j’avais décrété qu’un sujet ne m’intéressait pas, personne dans l’univers ne pouvait parvenir à m’y intéresser. J’étais borné. J’avais passé tellement de temps seul durant mon enfance, et même en grandissant, à lire, à écrire et à m’adonner à d’autres activités que j’avais choisies avec soin, que j’étais incapable de me comporter ‘normalement’ en société. J’étais toujours un peu limite dans mes commentaires, et surtout blasé comme ce n’était pas permis à mon âge. Trouver de l’intérêt dans quelque chose à laquelle je n’avais pas accordé de crédit préalablement m’était impossible. Ça n’entrait pas dans mes aptitudes. Faire semblant d’être curieux de tout, comme ces gens qui s’extasient à chaque mot qu’on leur dit, très peu pour moi, merci.

Je suivis les instructions de Mai à la lettre. Je m’étonnais moi-même en trouvant l’achillée du premier coup parmi les ingrédients alignés devant moi. En même temps, c’étaient les seules petites fleurs blanches du lot, j’avais pas trop de choix et une vague idée de ce que c’était quand même, donc bon. Et puis, Mai n’avait pas bronché, je supposais par conséquent que c’était correct, ou alors je l’avais trop blasée pour qu’elle me signale mon erreur. Je continuais à faire ce qu’elle énonçait, quand elle arrêta de me donner la marche à suivre pour me dire que si ça me saoulait, on pouvait faire autre chose ou je pouvais lui dire clairement ce que je voulais qu’elle m’apprenne. Je relevai la tête vers elle, quelque peu surpris. Pour une fois que j’étais consciencieux sur la tâche qu’elle me filait, elle me sortait ça. Je savais bien que j’étais le pire élève qui soit, mais là, j’avais fait un effort. C’était sans doute être en lien avec ce que j’avais dit juste avant. Je n’aurais pas dû, ça l’avait rendue susceptible. J’allais pas lui dire que je voulais apprendre à démembrer des vampires. Pas directement, en tout cas. De toute façon, il y avait sûrement plein d’étapes à apprendre avant de pouvoir se lancer là-dedans. « Nan, ça m’intéresse de savoir soigner mes brûlures. » Je lui fis un sourire qui se voulait rassurant. C’était vrai. Si ça pouvait me faire cicatriser plus vite, je prenais. « C’est juste que, parfois, je comprends pas bien l’utilité de certains trucs. Je suis pas du genre patient, donc tout ce qui n’a pas d’utilité directe, j’ai un peu plus de mal à saisir et à être motivé. » Bonjour la franchise, aujourd’hui. Bah, je ne désirais pas trop manipuler Mai non plus, je l’aimais bien, j’avais juste pas spécialement envie qu’elle sache que j’appartenais à la HTC. « Je me demandais si on ne pouvait pas voir des sorts plus… offensifs ? Tu as déjà fait de la magie noire ? » Moi et la magie noire, c’était sûrement une idée pourrie, je serais capable de me tuer sans faire exprès. Mais j’étais curieux de savoir si c’était répandu ou non. « Désolé, j’ai conscience que je ne suis pas un élève facile. » Euphémisme ? Oui. « On peut continuer l’onguent comme c’est déjà commencé. »  
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Mai Fraser-Bowman
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MessageSujet: Re: Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins.   Toujours par deux ils vont. Ni plus, ni moins. EmptyMer 23 Mar - 23:26


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J'abusais peut être un peu en lui disant d'aller chercher sur google la prochaine fois. Un peu... Surtout que ce qu'il y avait de plus dangereux n'était pas toujours signalé sur google, ce serait trop facile si non. Parfois c'était juste comme ça. Juste dangereux. Juste mal préparé. Juste... juste il ne trouverait pas sur google et je le savais. Ouais un peu. Bon après tout, je m’inquiétais pas trop que Sampsa se tue non plus avec ce genre d'erreur. S'il tentait la tisane ou décoction maison, il risquait surtout de se refiler la chiasse au lieu de ce qu'il tentait de faire. C'était un peu plus délicat qu'on pourrait le croire tout ça. En même temps... il t'a légèrement cherché n'est-ce pas? Légèrement. Je me doutais bien que tout n'était pas intéressant et surtout qu'il n'avait pas dit ça pour me vexer vu que justement il m'avait dit la vérité. Fin, je pense qu'il allait savoir que ça allait à te vexer. Oui, il aurait pu s'en douter.  Mais je pouvais pas le forcer à aimer ce genre de chose même si moi j'adorais tout cela. Heureusement pour lui du coup! Je croyais que vous étiez de mon côté... Oui bah, on est de ton ôté mais être forcé à aimer un truc que tu aimes pas à la base c'est nul. C'est un peu comme quand ta mère essaye de te convaincre que les épinards c'est bon et que bien entendu tu aimes les épinards. J'aime les épinards, pour de vrai. Tu as compris l'idée... Oui : comme quand mes frères essayent de me persuader que dans le fond, j'aime la viande alors que juste j'aime pas ça quoi ! Je peux savoir comment vous en êtes venu à parler d'épinards et de viandes ? Et après tu te demandes pourquoi tu fais une mauvaise prof... Merci pour le soutien Temperance. On en est venu à parler de ça parce que Marcus a des exemples réellement pourri et je fais pas une mauvaise prof. Je suis très probablement une prof pas tellement motivante, ça on l'a compris. J'arrive pas spécialement à intéresser mon élève. Mais crois moi que ce que j'arrive à lui apprendre, il l'apprendra bien. Parce que je suis une prof consciencieuse... enfin je suis surtout une personne consciencieuse, pour le côté prof on repassera plus tard. D'ailleurs le fait que je sois en train de baisser l'éponge finalement ça faisait peut être de moi une mauvaise prof. Le fait que je  lui disais que ça devait sûrement le faire chier et qu'on pouvait passer à autre chose s'il voulait. Tu lui demandes de te dire ce qui l'intéresse. Tu le fais en baissant un peu les bras mais c'est pas une si mauvaise chose que de faire ça. Mouais, j'en ai surtout marre là. Ce qu'on fait sert à rien... Tu veux savoir quoi faire pour que ça l'intéresse... Je croyais que de toute façon, j'étais une mauvaise prof ? Tu essayes Mai. Je dis pas que tu es douée mais au moins tu essayes. Merci Temp... Il me répondit que ça l'intéressait vraiment de soigner ses blessures et je lâchais un petit sourire, un peu gênée à cause de mon pétage de câble. Bien sur que ça l'intéressait. T'as l'air bien sur. Parce qu'il y a quoi de plus pratico-pratique que d'apprendre à faire un truc pour s'auto-soigner ? Vu comme ça... Au moins un truc que j'avais en commun avec lui c'était que tout ce qui avait un but immédiat était bon à prendre. Et comme il était en train de me dire, des fois il voyait pas l'utilité de ce que je lui faisais aire. Je comprend, j'étais comme ça aussi... mais... en c'est normal. Tu crois qu'un bébé quand il agite les mains, il comprend que plus tard elles pourront lui servir à devenir chirurgien? On dirait les exemples de Marcus... Ok, mon exemple est merdique mais c'est le cas de tous les apprentissages. Puis bon, dit comme ça tu vois quoi comme utilité à la magie ? Dis comme ça, y en a pas. A part un énorme mal de tête et une certaine dépendance à l'aspirine. Du moins dans mon cas c'était ça. Ainsi qu l'immense plaisir de ne jamais être seul dans sa têt également... A ton service... Sûrement que pour lui, y avait avoir l'habitude de se brûler au second degré si ce n'est au troisième. La joie total quoi. Et... j'ai appris toute seule la magie. J'ai fait pas mal d'erreurs. J'ai sûrement manqué de me tuer plusieurs fois dans l'histoire. Et t'apprendre tous pleins de trucs barbants comme je le fais c'est pour essayer de m'assurer que tu feras pas mes conneries, ou des plus grosses. Tu devrais lui lister la totalité de tes conneries. Ca lui ferait mieux comprendre. Euh je compte pas y passer la nuit non plus... Je passais une main dans mes cheveux en soupirant tout en lui tendant un oignon, bien décidé à lui faire du continuer la mixture. Et t'inquiète, je suis peut être pas l'enseignante la plus patiente. Euphémisme... J'arquais un sourcils tout en réfléchissant à la question qu'il m'avait posé. Magie noire... Pourquoi ce domaine en particulier ? Enfin... Soit il est cinglé et dérangé... soit il est curieux. On préfère tous l'option deux. Moi la première... Je pratique la magie noire oui. C'est... ma magie de prédilection. Je dus retenir la grimace qui menaçait de pointer, connaissant la réaction pas sympathique que ce genre de nouvelle générer d'habitude. Pff, il va pas te mettre au bûcher non plus. Fiers ? Il peut contrôler le feu alors vous causez de bûcher... Bravo. Après te l'apprendre... ton don naturel, le contrôle du feu, est pas du domaine de la magie noire du coup, je sais pas si tu pourras vraiment en faire. Mais on peut parler de la théorie si ça t'intéresse. Quant au sort offensifs... Un énorme sourire naquit sur mon visage. C'est plus que mon domaine. Lui faisant signe de regarder ce que je faisais, je cherchais quelque chose du regard. Quelque chose de pas trop fragile et qui foutrait pas trop le bordel... Ah le tabouret. Y avait rien derrière... Toujours souriante, je tendais simplement la main vers le tabouret et me concentrer. Lâcher juste un peu de magie... L'effet fut immédiat : une onde partit de ma main et le percuta. Le micro meuble en bois vola à travers la pièce, jusqu'à percuter un mur. Tu vas rameuter tout le quartier. Toute souriante, tellement contente de moi que je ressentais à peine la fatigue passagère due au sort, je me retournais vers lui. Gamine. Oui... C'est pas le plus évident. Ca tient de la magie noire et ça demande un certain contrôle mais... c'est assez pratique Si tu veux que je t'explique, tu commences par émincer l'oignon pour l'onguent. Après tout... si je pouvais pas forcément l'intéresser au sujet en court, je pouvais toujours le motiver avec une certaine forme de récompense. Ca y est : notre bébé devient une prof ! La ferme...
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