This is my design (Ixion)

âge: Trente-huit années sombres et incandescentes - comme les cigarettes qu'ils laissent brûler dans le cendrier sans y toucher. Cette fumée qui irrite ses yeux et qui noircie ses poumons - tout comme ces années où s'engager était pour lui pire que la mort. La peur d'offrir son cœur en pâture à l'infâme qu'on nomme : amour.  lieu de naissance et origines: Né à même le sol entre l'herbe folle et un ruisseau. Un coin reculé et oublié. Qui ne porte aucun nom. Entre les rivières Don et Dee. Loin de Aberdeen sur les côtes écossaises. Loin de tout. Pour ses origines, son père est écossais et sa mère française. Il n'a pourtant jamais visité la terre de ses ancêtres. Il a tout simplement écouté sa mère lui compter ces paysages, ces légendes et la chaleur de son ciel.  statut civil: Séparé. Brisé. En mille-morceaux. En instance de divorce. Un divorce qu'il n'a pas voulu. Qu'il subit et qui nourrit sa rancœur. Il attend que les papiers soient signés. Obligé de harceler son ex-mari pour qu'il daigne se présenter aux rendez-vous fixés par leurs avocats. Et, pourtant, il reste le seul à se présenter. Passant pour le dernier des idiots. Humilié et oublié.  profession: Profileur criminel, comportementaliste des bêtes enragées.  famille et/ou coven: N'appartient à aucun Coven. N'a jamais cherché le pouvoir ou l'ascension. Il crache littéralement au visage de ceux qui viennent quémander son aide. Sa famille est restée dans sa campagne profonde. Aucune lettre ou aucune visite. Ils sont mort pour lui depuis son départ il y a des années de cela. Il lui reste la mémoire d'une sœur décédée et un petit-frère qui quémande son amour sans retour.  dons particuliers: Détecteur de mensonges vivant derrière un sourire rangé, attire l'horreur et le pire de l'homme.. tradition sorcière et type de magie de la famille: Démonologie chrétienne. qu'est-ce que votre personnage sait du surnaturel: Trente-huit ans à lire, à s'instruire. A dévorer. A contempler et surtout à confronter légende et réalité. Non, il ne lit pas le dernier fifty shades of grey pour s'endormir. Ses livres de chevet sont des vieux livres poussiéreux avec des couvertures en peaux humaines et le sang séché comme marque page. quelle est votre réputation à edimbourg: Il est le profiler toujours apprêté et tiré à quatre épingle. Le Dandy au look soigné et à la coiffure inébranlable. Le collègue insupportable. Le chien des enfers qui mort, entaille et n'abandonne jamais les os qu'on vient lui mettre sous le museau. Le profiler qui campe sur les scène de crime, qui en installe sa couche, qui ne semble pas avoir de vie en dehors de son travail. traits de caractère: Posé, Diplomate, Calme, Esthète, Intelligent, Sûr de lui, Rancunier, Dandy, Obsessionnel, Insomniaque, Accro à la nicotine et au gore, Mémoire photographique, Possessif et Jaloux. crédits: Tumblr. groupe : burn the witch.

✝ 001. Son bureau chez lui est rempli de photos de troncs humains, de corps en décomposition, de bêtes à l'intérieur d'organes. Elles tapissent les murs. On peut à peine faire un pas. On est obligé de marcher sur celles-ci au sol. ✝ 002. Ne sépare jamais d'un polaroid de Gédéon qu'il a pris quand celui-ci dormait. Bien dissimulé et plié en quatre dans son portefeuille.  Personne ne le sait sauf lui. ✝ 003. Nettoie toujours trois fois les couverts qu'on lui présente dans un restaurant. ✝ 004. Ne met jamais les pieds dans les Fast-food. Horrifié par ses endroits plus que par certaines scènes de crime. ✝ 005. Transporte toujours un gel hydroalcoolique dans sa sacoche. ✝ 006. Ne porte que des costumes italiens, taillés sur-mesure qu'il va faire chez un véritable tailleur. ✝ 007. Dit avoir brûler les affaires de Gédéon. Ces cadeaux. Leurs souvenirs. Leurs voyages. leurs aventures. Mais, tout repose dans une armoire dans son nouvel appartement. Une armoire qu'il refuse d'ouvrir pour autant.  ✝ 008. Ses livres de magie sont bien dissimulés sous les lattes du parquet de ma chambre avec un sort de protection et de dissimulation. ✝ 009. Accro à la nicotine. Il fume comme un pompier même si son haleine empeste comme ses costumes italiens hors de prix. Il s'en moque. ✝ 010. Parfait, petit cordon bleu. Il aime cuisiner et pouvait passer des heures en cuisine pour Gédéon même s'il revenait l'estomac rempli par une orgie de mets dégoulinant de graisse. Il aime la grande cuisine et a fait installé dans son nouvel appartement une cuisine toute équipée.

Viens à moi mon petit. La voix était chaleureuse et joueuse. Pourtant, Ixion du haut de ses trois-ans restait figé dans l’embrasure de la porte de sa chambre. Sa couette sur ses épaules, comme une cape de super-héros. Ses doigts de pieds écrasant les lattes du parquet. Hésitant. Il ne faut pas avoir peur. Je veux juste te montrer quelque chose. Viens. Ixion sautilla vers l'homme, le sol glacé attaquant et mordant son échine. Ses petits doigts s'unirent aux doigts étrangers ou ce fut le contraire ? L'enfant dévisagea cet homme qu'il n'avait jamais vu auparavant. Cet homme entièrement nu à la barbe qui descendait jusqu'à son nombril. Ils traversèrent la maison familiale. Ils descendirent les marches jusqu'à la cave et Ixion lâcha la main de son accompagnateur sur la dernière marche. Sa mère psalmodiait entière nue au-dessus d'un homme. Bassin contre bassin. Un homme qui n'était pas son père. Les yeux de l'enfant fixèrent l'étrange danse sans comprendre sa signification. Les mains de sa mère éventrèrent un animal. Le sang et les entrailles se mirent à pleuvoir sur les deux corps unis. Ixion poussa un cri et se cacha les yeux. Ixion ? Mon dieu ? Que fais-tu ici ? Ce n'était pas de la peur dans la voix de sa mère, plutôt une inquiétude qui se mit à couvrir ses paroles avant qu'elle ne couvre son corps. Elle courra vers son enfant et utilisa son corps pour le protéger de cette vision loin de son âge. Un monsieur m'a dit de venir jusqu'à ici. Elle leva son regard inquisiteur sur l'escalier vide. Les cheveux lâchés, la peau encore scintillante et le souffle court. Il n'y a personne ici, mon cœur. L'enfant se tourna. Il pouvait encore sentir la chaleur de cette main qui avait tenue la sienne. Cependant, il n'y avait plus que la porte grinçante de la cave et ce rire. Ou, alors était-ce le vent ? Ou, Asima était venu jusqu'à lui. Le démon de la raillerie et de la moquerie ? Un enfant ne s'invente pas des amis imaginaires ?

Ixion traversa la serre familiales comme si les flammes de l'enfer léchaient sa peau. L'adolescent trempé de la tête aux pieds tenait entre ses bras fragiles le corps inanimé de sa jeune sœur. Les pieds nus, couvert de boues et ensanglantés était la dernière de ses préoccupations. Ixion s'époumona et ses parents coururent jusqu'à lui. Sa mère resta en retrait. Horrifiée et paralysée. C'est son père qui retira sa sœur de ses bras. Il déposa le petit bouton de rose sur la table de la cuisine. Son teint d'ivoire et ses lèvres bleues en faisant une poupée. Qu'est ce qui est arrivé ? demanda son père. Je ne sais pas. Je l'ai quitté que cinq minutes des yeux...Il a du tomber...Je ne sais pas...Je l'ai retrouvé en bas de la rivière...J'ai essayé de la réanimer... Ixion tremblait de la tête aux pieds. Une pulsion incontrôlable. Son cœur heurtant sa poitrine. Son cerveau en pleine ébullition. Vous devez faire quelque chose... Tu sais que nous ne pouvons rien faire...Il y a des règles... La mère s'approcha et se mit à brosser les cheveux de sa fille de part sa paume sans prononcer un seul mot. Ixion traversa la pièce et s'empara de leur grimoire. J'emmerde les règles ! A quoi, cela sert d'être sorciers alors ? Il ouvrit le grimoire. La gorge submergée. Les yeux perlant les larmes du désespoir. J'ai déjà vu le rituel entre ces pages. Je vais le faire si vous ne le faites pas. Son père lui retira le livre et essaya de poser une main réconfortante sur l'épaule de son aîné. Le prix serait trop élevé à payer. Tu ne connais pas encore les répercussions, fiston. Tout, ce que nous pouvons faire maintenant... Ixion repoussa cette main aimante et se jeta sur le corps sans vie de sa jeune sœur. Sa mère entoura de ses bras chauds et débordant d'amour autour des épaules de son fils. Elle ne reviendrait jamais comme elle était vraiment. Elle ne serait qu'une coquille vide. C'est vraiment ce que tu veux pour elle ? Laissons là reposer en paix. La demande de sa mère le fit s'écrouler au sol. Il se recroquevilla sur lui-même et sentit la terre l'avaler pour ne plus jamais le recracher.

C'était... Ixion soupira et tout son corps se tendit entre les draps froissés. Dans l'air, ce parfum musqué de la sueur et du stupre sans concession. Ixion restait allongé sur le ventre alors que Radiohead s’échappait des enceintes posées non loin de là. Ce n'était pas sa tasse de thé, mais il n'était pas chez lui. Ixion ne cachait rien de ce corps qui n'avait plus rien de celui d'un adolescent. Son épiderme suintant. L’extase au bord des lèvres et coin du regard. Une perle de sueur embrassait chacune de ses vertèbres et après une longue chute, elle alla se perdre entre ses fesses. Son amant, lui, était bien silencieux ou c'était lui qui parlait trop ? Ce n'était que sexuel, rien d'autre. Ixion suivit les courbes masculines de son voisin chasser les draps et s’élever tout en se grattant l'entrejambe de manière qui le fit sourire. Mais, que faisait-il ici ? Les yeux de Ixion firent le tour de la chambre. Ce chaos sans nom. Et, là, sur une chaise, son costume impeccable plié entre les boites à pizza et autres bouteilles vides. Tu sais, c'est qu'un plan cul. On est pas obligés de parler. Je risque pas de tomber amoureux. Son amant ne répondit rien. Pourquoi se justifier ? Il en chercha encore la réponse alors que son regard ne put se détourner du déhanchement de son amant jusqu'à sa salle de bain. Il le vit s'approcher du lavabo, prendre son attirail en main et vider sa vessie. Non, il était clair qu'il ne tomberait pas amoureux de cela. Ixion se tourna sur le dos et posa ses mains sur son visage. Il abandonna un petit rire discret. Mais, qu'est ce qu'il foutait ici ? Chez cet homme ? Chez ce Gédéon Rose.

Réveillez, Mr Rose ? C'était la première fois qu'on l'appelait officiellement ainsi. Il en était encore plus choquant que cela soit par un psychopathe qui le menaçait avec un couteau de boucher. Il sentit la pointe de son arme percer sa chair comme s'il n'était fait que de morceaux de nuages. Ixion hurla. L'adrénaline s'empressa de prendre le pouvoir sur son corps attaché et retenu sur une chaise en décomposition. Il pouvait sentir l'une des vises rentrer dans l'arrière de sa cuisse. Son sang s'écoulait jusqu'à ses talons. Hum, vous criez divinement bien. Nous allons bien nous amuser nous deux. Vous vouliez m'attraper. Me voici...Mais avant. Pardon, je manque à tout mes égards. N'oublions pas le policier qui vous accompagnait. Le fou attrapa le policier à ses pieds par les cheveux. Ixion savait très bien ce qu'il allait lui faire. Ce dossier il le connaissait sur le bout des doigts. Il avait dormi, pissé, baisé trois mois dans l'idée de l'attraper. Le dément leva son arme et déchaina sa rage. Des coups de couteaux qui blesseraient mais qui ne tueraient pas. Ixion savait qu'il voulait entendre crier sa victime. Il voulait l'entendre le supplier alors que son propre sang remplirait ses poumons et que bientôt plus aucune force ne lui permettrait de ramper au sol. On ne détourne pas les yeux, Mr Rose, j'espère ? Appréciez. Vous êtes le suivant. Non, le profiler ne détournait pas les yeux. Il était comme hypnotisé par ce déferlement de violence. Son corps en était tendu. Ce déferlement de chaleur qui emplissait son torse. Chaque nouvelles respirations, une torture dévorante. Une chaleur qui mit du rouge à ses joues et qui assécha sa gorge. Une tension qui descendit le long de son abdomen. Griffant ses viscères et qui après un nouveau coups de couteaux descendit jusqu'à sa plus profonde intimité. Gène. Raclement de gorge. Impossible de croiser les jambes et de cacher sa honte. L'immonde et le sanglant l'avait toujours attiré. Cette fascination morbide. Ce goût pour l'impensable. Cependant, sa gène ne passa inaperçu. Mon dieu ! Mr Rose. Que vois-je ? Vous semblez prendre autant de plaisir que moi, si ce n'est pas plus. Je vais être jaloux. Le fou essuya son couteau sur la joue du profiler. Il leva à nouveau son arme...Mais, les balles fusèrent avant qu'il puisse porter son coup. Les forces spéciales explosèrent la porte. Déferlement de bruits et de brutalités...Et, ce fut terminé pour note dément.

La porte d'entrée s’ouvrit dans un grand fracas. Ixion savait que Gédéon ne serait pas présent. Il marcha jusqu'à Salomon et ne lui laissa même pas le temps d'ouvrir la bouche. Dors !* conjura t-il. Le sorcier attrapa le corps de son ex beau-frère avant qu'il ne touche le sol. Il plaça une main derrière sa nuque et une autre sur son front. Tu ne te souviendras pas de cette nuit ou de m'avoir vu.* Ixion n'était plus lui-même. L'homme apprêté dans ses costumes hors de prix n'était plus. Il portait plus qu'une chemise qui débordait de son pantalon. Son corps était trempé comme s'il avait plongé dans une mer de tristesse et de désespoir infini. Ses cheveux gouttaient sur le front de Salomon. Ixion empestait le tabac et le whisky hors de prix. Son regard n'exprimait plus rien. Ses pupilles étaient plus sombres que le fond des enfers. La peine avait brisé tous ces vœux sacrés de sorcier. Sa peau était en feu et pourtant son touché plus froid que la mort. Des vagues semblaient convulser à l'intérieur de ses veines. Ce pouvoir qu'il avait emprunté à ces grimoires. La magie la plus sombre. Celle qui dévorait son âme, petit bout par petit bout. Tu m'as pris ce qu'il avait de plus important dans cette vie. Ixion s'approcha du visage de celui endormi entre ses bras. Je lui ai peut-être pas assez dit. Je lui ai même peut-être jamais dit...Mais, tu n'avais aucun droit... Le sorcier plongea dans la poche arrière de son pantalon et en éleva un couteau. Il était à sa merci. Ixion aurait pu le tuer, mais cela aurait été une mort trop douce pour son ex beau-frère. De sa main libre, il déchira le haut de sa victime et entailla son torse nu. Le sorcier se blessa ensuite à la main et posa celle-ci sur la plaie. Je t'invoque Asmodée. Possède ce corps. Je te l'ordonne.* Les lumières autour d'eux furent aspirées. Cependant, avant que l'obscurité vienne les dévorer, un éclat lumineux attira l'attention du sorcier. Ce ne fut que pour quelques microsecondes, mais il eut l'impression de voir sa sœur. Elle pleurait des larmes de sang. Est-ce que c'était un mirage ? Qu'avait-il fait ? Et, quand saurait-il des répercussions ? Le sorcier s'en moquait. Il avait sa vengeance.

*Verbis Diablo.