(Ab') Now if we're talking body

âge: Il y a déjà vingt-quatre années que le brun est venu au monde, pour certain c'est une bagatelle, mais pour lui, c'est la preuve que le temps file et qu'il n'aura pas vingt ans éternellement. lieu de naissance et origines: Abhainn est né le premier avril 1991 à Edimbourg, il est à cent pour cent écossais et fier de l'être. Enfin, s'il a des origines quelconques, il n'est pas au courant et dans le fond, il s'en fiche, il ne va pas courir après des ancêtres décédés. statut civil: Libre comme l'air, il est célibataire et s'en accommode très bien. Il ne court pas après l'amour et laisse ça aux autres. profession: Le brun est encore étudiant et ce, dans une université d'histoire de l'art, il peut bien faire ce qu'il veut, ce n'est pas sur lui qu'on compte pour récupérer l'affaire de son père. famille: Abhainn est le benjamin d'une famille friquée, le père possède une entreprise de dispositifs de sécurité (il n'y pige rien et s'en fout), sa mère est styliste (ça en revanche ça l'intéresse, mais il préfère pécho les mannequins qu'en être un), son grand-frère bosse avec son père (donc il s'en fout) et sa grande-soeur est en congé maternelle (son beau-frère est un con d'ailleurs, mais elle l'aime alors bon il prend sur lui). En réalité, il n'est pas le fils biologique de ses parents, mais a été adopté : sa vraie mère, la soeur de son père, est morte en lui donnant naissance, c'est rare de nos jours, mais la femme avait fait une fausse couche avant Abhainn, elle avait de lourds problèmes à ce niveau-là. dons particuliers: Le brun est capable de contrôler le sang, l'hemokinesie en d'autres termes. Stopper ou accélérer l'afflux du sang dans un corps (y compris le sien), empêcher le sang de couler d'une blessure ou au contraire créer une hémorragie à partir de peu. Si contrôler son propre sang n'est pas si compliqué, celui des autres en revanche lui demande beaucoup de concentration. avez-vous un moniteur: Oui, le père d'un ami, mais s'il devait répondre de lui-même à cette question, il ne pigerait pas puisqu'il n'en sait rien. qu'est-ce que votre personnage sait de sa nature: Rien. Enfin le strict minimum, il sait qu'il est différent (normal étant donné son pouvoir), mais il évite d'en parler. quelle est votre réputation à edimbourg: Il est le benjamin d'une famille riche, pas la famille ultra riche qui possède deux îles et un morceau de lune, mais assez pour se taper ce genre de repas et soirées chiantes entre gros bourges. Ceux qui le connaissent de loin le voient comme un gosse pourri gâté (et ils n'ont peut-être pas tort parfois) et exubérant, ceux qui le connaissent mieux que ça peuvent le connaitre comme un gosse avec quelques problèmes, mais pas méchant. traits de caractère: Ses qualités principales : tolérant, jovial, bon vivant, abordable, extraverti, franc. Ses défauts principaux : impatient, impertinent, oublie parfois que les autres ont des sentiments, trop sûr de lui, jaloux, juge parfois un peu trop vite, rancunier. crédits: romantic-dystopia.tumblr;  lucaarse.tumblr groupe: fear no evil.

✝ 001. Très souvent, lorsque Abhainn répond "ah ouais" "okay" "hum" ou "d'acc", c'est parce qu'il n'a pas écouté ce qu'on lui disait et qu'il répond un truc au pif pour faire genre que si. Aussi, il a la fâcheuse manie de couper la parole lorsqu'il juge que ce que les paroles des autres sont chiantes. ✝ 002. Il a du mal à encaisser les refus, comme il a été gâté étant gosse, ça ne lui semble pas normal que tout le monde ne se plie pas en quatre pour satisfaire ses désires... dans ses cas là, soit il prend sur lui pour utiliser ce refus contre le refuseur plus tard, soit il se met en colère... Mieux vaut qu'il se mette en colère parce que les caprices du petit prince ne durent pas longtemps alors qu'il a la rancune tenace en revanche. ✝ 003.Il fume, des clopes, de la weed. Il se drogue, de la cocaïne, du V, planer c'est parfois la seule chose qui l'apaise... Quand son cœur est brisé, quand il se sent seul, quand il est dépassé par les cours ou les événements... La fuite c'est plus simple que la vie parfois. ✝ 004. Il ne connait pas vraiment la valeur de l'argent étant donné que ses parents sont friqués et qu'ils remplissent régulièrement son compte. Il dépense donc facilement et heureusement qu'il est tuné vu le prix du V... et des fringues Gucci, Prada et compagnie. ✝ 005. Il sort souvent, même lorsqu'il a cours le lendemain et il faut reconnaître qu'il dort peu. Si le brun arrive à faire une nuit de cinq heures, il sera bien content. Si vraiment il veut dormir, il y a toujours sa boite de somnifère qu'il a piqué chez sa sœur. ✝ 006. À première vue, il n'a rien d'un ange, il a un sale caractère et peut vite sembler imbuvable en fonction de ses interlocuteurs/ses rencontres, mais il n'a pas un mauvais fond. S'il lui arrive être méchant ou vexant, c'est rarement volontaire. Disons que dans 70% des cas, ce sera de la maladresse, les 30% restant, c'est parce que c'est mérité (selon lui en tout cas). ✝ 007. Il adore sa vie et ne l'échangerait pour rien au monde. Il ne sait pas où elle va, mais il a assez confiance en elle (et en lui) pour ne pas craindre l'avenir. Il vit donc tranquillement aux jour le jour sans chercher à savoir de quoi demain se sera fait. ✝ 008. Il aime beaucoup les mecs aux mensurations de mannequin et selon sa mère, il pourrait le devenir, mais il voit ces mecs (et ces filles) comme des putes qui vendent leur corps pour que le commun des mortel se touche en pensant à eux. Donc il préfère continuer dans l'histoire de l'art, il pourra éventuellement devenir directeur de musée comme ça. ✝ 009. Il fait pas mal de sport, il faut bien entretenir son corps de beau gosse ! Donc surtout du jogging parce qu'il trouve que c'est aussi bon pour ses formes que pour son esprit. Mais aussi de la musculation et un peu de boxe, sauf que c'est risqué avec son pouvoir. ✝ 010. Il adore les paris, même sans fric ou gain en bout de courses (même si c'est encore mieux). Les défis aussi. Bref, il aime jouer. Même s'il n'aime pas vraiment perdre par contre (il fait pourtant comme si ça ne le gênait pas).

Elle est morte. Elle a laissé un enfant. Comme un cadeau d'adieux. Une maigre consolation pour son frère qui ne la reverra plus jamais, mais il s'occupera de cet enfant comme si c'était le sien. Elle avait tellement voulu être mère et elle y a laissé sa vie, sa santé était fragile, elle en était morte, oui, mais en donnant la vie… Du point de vue d'Abhainn, c'était à la fois glauque et poétiques, de toute façon, les deux n'étaient pas incompatibles. Il avait appris cela tardivement. D'ailleurs, il avait appris tardivement qu'il n'était pas l'enfant de ses parents. Si l'enfance du brun semblait douce (malgré les quelques séjours à l'hôpital pour s'assurer  qu'il n'avait pas hérité des problèmes de santé de sa mère), il ne se posait pas de question sur le sang qui coulait dans ses veines, ça semblait logique qu'il soit le même que ceux qui l'élevaient, il ne savait pas combien il était différent, il ne se posait pas non plus de questions sur sa sexualité. Bref, l'enfance avait rimé avec innocence et insouciance. Un gosse de riches qui avait tout ce qu'il voulait, qui était pourri gâté, surement plus que ses aîné du fait que papa et maman étaient inquiets pour sa santé, du fait qu'il était le petit dernier, celui dont on n'attends rien d'autre que de rester gamin le plus longtemps possible. Le petit Abhainn a eu dans la capitale écossaise la plus belle des enfances. L'école, les copains, ça aussi c'était parfait, il était bien entouré et volontaire pour apprendre des choses. Loin des problèmes des grands, le monde avait l'air utopique à travers les yeux du petit brun.

Et puis il a grandi. Adieu le paradis de l'enfance, l'adolescence était tantôt un purgatoire, tantôt un enfer. D'ailleurs, il a arrêté le catéchisme lorsqu'il avait treize ans. Ça ne l'intéressait pas de croire qu'une femme était tombée enceinte en étant vierge ou qu'un type avait réussi à changer l'eau en vin. Il n'était pas branché alcool à cet âge là. De toute façon, ses parents étaient laïcs et comme son frère et sa sœur, Abhainn avait été inscrit juste pour faire plaisir aux grands-parents maternels. Il en avait fini d'être un gentil petit garçon. Son enfance trop gâtée l'avait mené à devenir trop capricieux, il voulait tout, tout de suite. En plus de ça, il n'était pas spécialement bien dans sa peau durant cette période, trop petit pour un garçon, pas assez intéressé par les filles même s'il adorait traîner avec elles, plus concerné par le travail de sa mère que celui de son père, il se sentait trop différent de son grand-frère, trop admiratif des mecs que sa mère habillaient… Le mot lui vint tardivement, il avait seize ans lorsqu'il réalisa que ce mot, homosexuel, s'appliquait à lui. Il le garda pour lui. Et puis, il y a eu la première déception amoureuse, se faire traiter de tapette par le mec qu'il appréciait, c'était comme se prendre un trente-huit tonnes dans la tronche.

Comment avait-il pu être si stupide… Il devait bien être le seul gay de l'école… en fait, à ce moment-là, il pensait être le seul gay de l'univers et que, quoi qu'il fasse, il serait toujours malheureux en amour. Alors, dans son mal-être, Abhainn a pris une lame de rasoir et se taillada l'intérieur du bras gauche, pas pour ce suicider… il était juste un ado en détresse qui avait besoin de trouver un moyen de calmer la douleur de son âme par une douleur physique. Seulement, il n'avait pas prévu qu'autant de sang coulerait et  qu'il allait en foutre partout dans sa chambre, il s'imaginait que ce serait juste quelques petites gouttes de l'épais liquide et que ce serait vite passé. Dans la panique et alors qu'il cherchait un vieux vêtement pour limiter les dégâts qui avaient déjà bien entaché le sol et ses fringues, le sang s'arrêta de couler, d'un coup. Le brun essuya son bras avec un t-shirt qu'il ne mettait plus, les cicatrices étaient encore là et douloureuses, mais plus de liquide rouge vif ne s'en échappait. Il soupira de soulagement et se calma malgré la douleur, mais la chose naturelle reprit son court. Il n'y comprenait rien. Et alors qu'il stressait à nouveau, plus rien ne coulait…

Et comme la situation peut toujours être pire, sa sœur est entrée dans sa chambre.  Et voilà, il se fit engueulé et elle alla prévenir leur mère. Quelques paniques et bandages plus tard. La femme lui demanda pourquoi il avait fait ça. Des tonnes questions auxquelles il ne voulait pas répondre, ça ne regardait que lui. Et finalement, elle affirma qu’il était temps de parler. Il apprit qu’il avait été adopté, mais que ça ne changeait rien pour eux. Qu’ils l’aimaient et qu’ils le considéraient comme leur fils. Ab’ s’en fichait de ça. Il avait des problèmes plus importants. Des choses qu’il gardait pour lui. Avec le temps, il comprit qu’il était capable de contrôler le sang, il avait l’impression d’être comme ces mutants dans les films de marvel. Il comprit aussi qu’il n’était pas le seul gay de la planète. Mais tout ça, c’était son monde, pas celui de ses parents ou de ses aînés.

Maintenant, avec le recul, il se sent con, ses problèmes d'ado étaient stupides… il était stupide. Il n'est pas sûr d'être meilleur aujourd'hui qu'avant, mais au moins, il ne joue plus avec les lames de rasoirs (sauf lorsqu'il s'agit de pilosité), il a avoué son homosexualité à ses parents, choses qui ne s'est pas trop mal passée. Ça aurait pu être mieux, mais ça aurait pu être bien pire. Alors dans le fond, la vie d'Ab' n'est pas si mal, il ne sait pas s'il est le seul à avoir des pouvoirs, mais au moins, c'est assez discret pour qu'il ne soit pas une bête de foire. Alors il vit sa vie en essayant d'être le plus « normal » possible.