«Bàs no Beatha, Fear eile airson Eachuinn» (présentation finie)

âge: Vingt-cinq ans (âge d'apparat) / Trente-six ans (âge réel).
lieu de naissance / origine(s): Édimbourg, Écosse, Royaume-Uni, Europe, planète Terre, Système solaire, Voie lactée, Univers... / Origines écossaises et canadiennes.
statut civil: Aux dernières nouvelles, célibataire.
profession(s): Écrivain et journaliste.
famille et/ou meute: Les MacLean et les Anders / Meute à venir...

comment vivez-vous les soirs de pleine lune: Lorsque tout se passe bien, menotté et enfermé dans un sous-sol aménagé et insonorisé pour (un au Canada et un autre en Écosse) ou bien dans un caveau familial tout autant aménagé et insonorisé (en Écosse).
Lors de sa transformation, qu'importe là où il soit et avec qui, le premier effet ressentit est un mal de ventre intense comme s'il se faisait arracher l'estomac (il baisse la tête, ferme les yeux et amène ses bras à son ventre ou, s'il est attaché, ramène ses bras le plus près de son torse). S'ensuit une véritable déchirure de la cage thoracique (il relève alors la tête en rouvrant les yeux). En même temps, tandis que la couleur de ses yeux changent (du brun pâle/foncé au jaune-orange), les os de sa mâchoire, ainsi que tous les autres du reste de son corps, se fracturent. C'est alors que la transformation devient encore plus spectaculaire et douloureuse: sa dentition accueille de nouvelles dents dont des canines pointues, un museau apparaît là où était avant son nez et sa bouche, ses ongles tombent peu à peu et laissent la place à des griffes aiguisés comme des rasoirs et soit une fourrure pousse par-dessus sa peau en quelques secondes, soit sa peau tombe d'un coup et laisse découvrir un fort pelage (il ne se souvient pas du mode de transfert peau/fourrure, mais on lui dit qu'il lui arrivait les deux) et, dans les deux cas, une queue et des oreilles de loup apparaissent là où était son coccyx et ses oreilles humaines.

quelle est votre réputation à Édimbourg: À (re)faire, mais se faisant surnommé ironiquement ''Nathbeth'' (en hommage, de mauvaise façon, à Macbeth) par quelques rares vieux des tavernes de la cité. N'ayant vraiment vécu que quelques années plus jeune dans cette grande ville (de sa naissance jusqu'à ses trois ans), il n'est connu que de la famille de son père ne parlant pas de lui en si bons termes et de son grand frère le défendant bec et ongle.

traits de caractère: Comment décrire caractériellement Nathaniel? À première vue, il a tout du jeune homme bien élevé et bien sociable avec ce petit côté naïf et innocent qui lui donne ce petit air de légèreté, d'expérience et de bien-être.
Si l'on creuse un peu plus loin, on peut découvrir deux personnalités en lui: l'homme et l'animal. Du premier, il possède la raison, l'amabilité, la curiosité, le contrôle, le charme, la maladresse, l'égoïsme, l'amour et l'amitié, etc... Du deuxième, l'instinct, la puissance, la force brute et physique, l'attirance, l'empathie, la prudence, la ruse etc...
Mais sinon, s'il devait ne choisir que cinq qualités et cinq défauts, il dirait probablement qu'il est:
1. aimable, mais n'accorde pas sa confiance à n'importe qui;
2. empathique, mais quelque peu égoïste;
3. plein de vie, mais nerveux;
4. galant, mais timide
5. rationnel, mais impulsif.
Bien sûr, cela n'est qu'un minimum de ce qu'il est. Il vous faudra le rencontrer et apprendre à le connaître au moins une fois et bien plus pour mieux l'analyser et saisir.

crédits: Xelnyd (personnage), izzy du site Bazzart (premier avatar, celui du moment).
groupe: barking dogs.

 

✝ 001. Il parle deux langues: l’anglais et le français.
✝ 002. Il a prit des cours d’escrime et de combat à l’épée et au sabre.
✝ 003. Plus il est nerveux, plus il va jouer avec ses mains et ses doigts, les croiser, les décroiser, etc…
✝ 004. Ne se sépare jamais d’un stylo ou d’un crayon et de quoi écrire que ce soit d’un papier, d’un essuie-tout, d’un post-it ou n’importe quoi d’autre du genre. Il arrive donc qu'il est sur une de ses oreilles un stylo.
✝ 005. L’écriture est pour lui son moyen de se révéler, d’être vraiment lui-même et en accord avec tout son être, son exutoire et son défoulement, l’une de ses plus grandes passions et il ne se souvient pas d’un âge où il n’a jamais écrit.
✝ 006. Question femme, il aime de tous les genres, de tous les horizons, mais a un grand faible pour les rousses.
✝ 007. Il possède diverses cicatrices. La majorité lui viennent des soirs de pleine lune et les plus grandes, longues et imposantes (peu nombreuses) découlent de membres arrachés.
✝ 008. Pratique le jogging matinal dans des endroits verdoyants comme les grands parcs et, surtout, les forêts.
✝ 009. Fait de la méditation et du yoga pour réussir à contrôler la bête en lui.
✝ 010. Suite à tout ce qu'il fait pour se contrôler et avoir une bonne maître de soi et surtout en situation plus grand qu'un simple danger, sous l'effet de l'adrénaline et de la pulsion de l'instinct de survie, il lui arrive d'être capable de se changer en lycan hors des soirs de pleine lune. Et lorsque cela arrive, lorsqu'il revient à lui, c'est comme s'il avait la gueule de vois, un lendemain de veille, mais en pire.

 

Vendredi 13 avril 1979. Édimbourg, Royaume-Uni, Écosse. Hôpital Royal Infirmary.

Parmi une panoplie de premiers-né poussant leurs premiers cris, certains venant de voir le jour, d'autres s'étant éveillé dans ce monde depuis plusieurs minutes, plusieurs heures, un homme observe patiemment et tranquillement un de ces derniers de la vitrine de la pouponnière.
Son nom: Dreyfus MacLean.
Celui du bébé qu'il observe: Nathaniel... MacLean.
Le lien: il est le père de ce dernier.

S'il est là, c'est pour s'assurer d'un détail important: que son sang n'a pas été souillé, que sa chair de sa chair ne soit pas contaminé. Il l'espère fortement, si fortement et cela le rend tellement nerveux qu'il n'a pas fermé l'oeil depuis plusieurs jours et sa femme l'a ben remarqué.
Petit hic: ce n'est pas l'enfant de sa ''chère'' femme qui est couché dans un de ces petits lits de bambin, c'est celui de son amante et cette dernière s'est vue ''refermer les crocs de la lune sur son âme'' comme le dirait un de ses collègues érudits et conservateurs, Alf, en parlant de ses gens mordus à sang chaud.
Il le savait, il n'aurait jamais dû tomber sous le charme de cette jeune étudiante en droit qu'il avait rencontré dans un café dix mois plus tôt. Si seulement il avait su ce qu'elle était réellement, si seulement...
De la glace d'où il se trouve, il voit du personnel hospitalier se dépêcher rapidement avec une expression si tendue sur le visage. Il détourne son regard de la vitre et voit où toute l'agitation se porte: vers les salles d’accouchement. Il n'est pas idiot, il comprend très bien ce qui se passe puisqu'il n'y a qu'une seule femme qui vient d'accoucher.
Il observe son dernier né, son plus jeune fils, et tout semble aller pour le mieux, tout semble être normal... sauf cette lueur dans son regard qui montre déjà des signes d'un destin acéré...


Dimanche 28 février 1982. Édimbourg, Royaume-Uni, Écosse. Maison des MacLean.

Le jeune Julian, dix ans, joue dans la salle d'entraînement avec son frère Nathaniel. Un coup ici, un autre par là. Un coup paré, un court fleuret d'entraînement en bois qui revole. Le plus petit des deux enfants tombe par terre et commence à pleurer. Le plus vieux des deux va vite le retrouver et lui sourit.

- Ça va aller Nathy, ça va aller., dit Julian.
''Mais... mais... sniff sniff... bâton tombé.'', répond Nathaniel entre deux pleurs.
- C'est pas grave, tu es meilleur qu'hier., encourage Julian.

C'est alors que dans une autre pièce de la maison, des voix fortes s'élèvent de façon incompréhensibles. Pourtant, Julian sait très bien de qui il s'agit et le pourquoi de leur discussion: ce sont ses parents, Dreyfus et Elizabeth MacLean, qui se chicanent à nouveau à propos de son petit frère.
La cause: malgré son caractère doux et tranquille, ce dernier n'a pas pu s'empêcher de se battre et de faire saigner l'un de ses camarades d'école qui n'arrêtait pas de le bousculer. C'est comme si en lui, Nathaniel avait une sorte de rage intérieure qui ne demandait pas mieux à se réveiller.
Lui, Julian, il en a déjà aussi fait les frais. Il a encore de la misère à s'expliquer le pourquoi celui-ci est ainsi, comme une sorte de fauve en cage en attente d'être libérée, mais il aime son frère et se battrait pour lui, le défendrait quoi qu'il arrive.

Continuant de consoler Nath, qui se calme enfin, les porte de la salle d'entraînement s'ouvre laissant découvrir un Dreyfus hors de lui. Ce dernier interpelle son dernier-né, qui accourt vers lui, et l'entraîne à l'extérieur de la pièce...


Mercredi 25 mai 1994. Montréal, Québec, Canada.

La cloche de l'école secondaire Louis-Riel sonne marquant la fin de la journée retentit partout dans le bâtiment et ce sont une foule d'élèves qui sortent de leurs classes pour aller à leur casier pour quitter le lieu qu'ils considèrent, en majorité, comme une sorte purgatoire avec ses bons et mauvais jours.
Parmi eux, se trouve le jeune Nathaniel MacLean, 15 ans, plongé en plein dans ses pensées ramassant ses choses dans son casier.

- Eh, Nath, tu viens ce soir?, l'interpelle une voix.
''Non, faut que j'aille aider ma grand-mère.'', répond-il ayant reconnu la voix de Rémi, son meilleur ami.
- Ah, c'est plate ça. J'espère que ça ira mieux pour elle un jour.
''Oui, sûrement un jour.''
- Ah oui, tu as oubli ton calepin de notes dans la classe.
''Merci.'', dit-il en prenant son calepin.

Nathaniel quitte son école, prends les transports en commun et arrive enfin chez lui ou plutôt chez ses grands-parents maternels l'attendant nerveusement et bizarrement sur le seuil de la maison. Il pourrait être surprit de leur comportement, mais depuis le temps qu'il habite chez eux, depuis cette fameuse soirée de ses trois ans et où il fut séparé de sa première famille, ses vieux avaient toujours été aussi paniqués et transi de peur lorsque arrivait les soirs de pleine lune.
Et, justement, ce soir était un de ces fameux soirs.

- Nathaniel, tu as vu l'heure, dépêche-toi voyons. Qui sait si ce n'est pas pour ce soir?, dit sa grand-mère
''Je sais, je sais, désolé. Le transport était prit dans le trafic.'', répondit-il
- C'est correct. Allez, va vite en bas. Damien va te donner un coup de main., dit son grand-père

Délaissant ses choses d'école dans l'entrée, il se dirigea vers le sous-sol de la maison. Ahhh... cette maison, il l'aimait et la détestait tout à la fois. C'était tout à la fois son foyer et sa prison. S'il avait vraiment voulu, et cela lui tentait énormément des fois, il se serait enfoui de la maison, mais il appréciait ses grands-parents et ses cousins qui essayait tant bien que mal de le faire sentir comme un des siens ce qu'il était au final, mais crise d'adolescence rejetant la raison et l'appartenance.

- Tu as mangé?, demanda Damien lorsqu'il fut descendu au sous-sol.
''Pas encore.'', répondit-il.
- Tiens, prends mon deuxième sandwich.
''Merci beaucoup.''

Il dévora rapidement le dit sandwich et alla se préparer... à être nu et menotté. Eh oui, dans toute famille il y a des squelettes dans le placard et chez les Tardif cela était relié à un jour dans le mois... ou plutôt un soir, une nuit.
C'est donc sans vêtement et se faisant menotté par son cousin présent qu'il se prépara à passer une nouvelle pleine lune à la merci de ce qu'il considérait, dans son cas, comme une rumeur à long terme. Il comprenait pourquoi sa cousine, lorsqu'elle était là, se faisait attachée et ce n'était pas un spectacle que tous voudraient voir. Mais, dans son cas, il trouvait que cela ne servait à rien du tout. Certes, les soirs de pleine lune lui apportait des fois des maux de ventre, des sueurs froides, des appétits féroces, mais rien de bien méchant.

Ruminant ses pensées, il attendit et attendit qu'enfin le soleil se couche pour laisser place à la lune et enfin à la pleine lune. Il avait hâte qu'elle arrive, ainsi il resterait seulement enchaîné quelques minutes, au maximum une heure, pour être finalement libéré de ses entraves et continuer sa vie comme si de rien n'était.
De là où il était, dans ce sous-sol particulièrement bien aménagé et insonorisé, il y avait une fenêtre d'où il était possible de voir le satellite de la Terre et recevoir ses rayons. Nathaniel ferme les yeux un moment, s'abreuva des fameux rayons, sourit et rouvrit les yeux: il était encore entier et rien en lui n'avait changé.

Il allait appeler son cousin quand tout à coup, il ressentit un mal de ventre comme jamais auparavant et dont il avait impression comme si on jouait à l'intérieur de lui dans son estomac. Ses genoux plia d'un coup et il tomba comme une mouche, mais les chaînes autour de ses poignets et de ses mollets l’empêchèrent de faire une chute brutale vers l'avant et il perdit conscience. S'en suivit pour lui, à partir de son inconscient, toute une transformation comme il n'en avait jamais pu croyable de vivre.

Ce n'est qu'au petit matin, revenant à lui et avec un mal de tête intense et des membres et muscles lui faisant atrocement mal qu'il comprit à moitié ce qui s'était passé pour lui la veille: il avait transcendé tout son être pour révéler une nature enfouie en lui et qui n'avait surgi qu'à petits coups jusqu'à maintenant.
Il le savait, il le sentait que trop clairement même s'il avait l'air sortit d'une bagarre de rue où il se serait fait ramasser: son père, son vrai père, ne serait vraiment pas heureux de la nouvelle.

Mardi 16 septembre 2015. Édimbourg, Royaume-Uni, Écosse. Aéroport d'Édimbourg.

- Les passagers en provenant d'Air Canada Rouge, sont prié de se rendre au comptoir six à la douane afin de pouvoir prendre possession, par la suite, de leurs bagages.

D'un interphone, une voix de femme venait de s'adresser à tous les passagers d'une compagnie aérienne dont Nathaniel faisait partit. Ce dernier se dirigea donc vers là où on lui avait demandé d'aller. En ligne, il réfléchit au pourquoi il était de retour dans le pays de sa terre natale. Il n'avait que des souvenirs flous de la ville et de ses divers endroits et donc pas vraiment de sentiment d'appartenance à quoi que ce soit ici Édimbourg. Mais pourquoi était-il donc revenu et pourquoi maintenant après toutes ses années? Il n'aurait vraiment pas pu dire, mais cela aurait été mentir: il était là pour son frère, le seul de sa première famille qui avait été un minimum encore là pour lui après son départ, son père c'était compliqué et sa belle-mère, mieux valait ne pas en parler.

Des minutes plus tard, il réussit enfin à ramasser ses bagages et aller retrouver la personne qui l'attendait qui n'était autre que... son père.
Ahhh... comme ce sourire sur son visage personnel était si absent. Ahhh... comme il savait qu'il n'aurait le droit à aucune approche d'affection à son encore. Ahhh... comme il avait déjà hâte de s'en retourner à Montréal.

- Fils.
''Bonjour père.''

Ce fut les seuls mots qui furent partagés tout le long du voyage en voiture jusqu'à la demeure familiale. Rendu là-bas, le père amena le fils à une chambre d'invité qui aurait dû être la sienne, mais qui ne l'était plus depuis ses trois ans. Il aurait bien voulu voir Julian, mais cela, il le savait, c'était impossible: c'était à cause de lui qu'il était là... il avait disparu. Soit ce dernier avait été kidnappé, soit il avait prit des jours de vacances sans avertir personne, soit il était mort, soit il ne savait pas quoi. Mais bon, quoi que ce soit été, il essaierait de retrouver sa trace. D'ici là, d'ici ses investigations et ses recherches, il lui fallait bien gagner sa vie car ce n'était pas vrai qu'il allait dépendre de son paternel.
D'une certaine manière, cela tombait bien qu'il soit journaliste et que les récents évènements relié à l'affaire d'Abbey Mayfair tombe plus ou moins à quelques jours d'intervalles à son arrivée. Mais, quand même, était-ce seulement une simple coïncidence que son patron l'ait envoyé ici pour cette affaire en particulier sachant qu'il venait d'ici? Hmmm... il voulait savoir, mais en même temps non.
Le plus vite, il réglerait son article et retrouverait son frère, le plus vite il quitterait la ville à moins qu'il n'y ait plus à découvrir...