GODRED ☠ The term you're searching for is O.M.G.

âge: Approximativement 2149 ans à quelque siècles près *chuchote* Il aurait près de 3500 ans, un des plus anciens parait-il ! *chuchote*, le "Seigneur" McDougall a toujours eu un certain mépris pour le temps. D'ailleurs il a en horreur chaque mécanisme d'horlogerie jusqu'aux sabliers d'antan. Par conséquent il est fortement conseillé à quiconque s'adressant à sa Seigneurie d'éviter les montres, portables et autres moyens de distinguer l'heure exacte si ce n'est par la position du soleil. Vous l'aurez compris, c'est seulement parce que quand le soleil est là, lui ne l'est pas. En plus de son aversion pour les secondes qui s'écoulent il a la très fâcheuse habitude d'occulter partiellement certaines parties de son passé, cela varie en fonction de son humeur très changeante. C'est d'ailleurs en omettant ces périodes de sa vie qu'il arrive à se rajeunir de plusieurs siècles. Son âge exact est un secret et je ne serais personnellement pas surpris d'apprendre que Monsieur ne le sache lui même.  (Mettons que je sois sur le point d'incarner le régent de la camarilla, si cette position est toujours disponible bien entendu. L'est-elle ?) lieu de naissance et origines: Le Lord prétend avoir toujours vécu en Ecosse, mais plusieurs rumeurs concordent sur le même fait : avant que l'Ecosse soit l'Ecosse, où était-il ? On l'a croisé à bien des époques, souvent présent au sein de l'aristocratie et de la noblesse de nombreux pays représentant aujourd'hui l'Europe. Il apparaît notamment avant qu'éclatent de grandes guerres. Les plus anciens témoignages recueillis parlent de Babylone, puis de Rome. On dit même qu'il aurait chevauché avec Alexandre Le Grand. Mais il est difficile de faire la part entre le vrai et le faux, alors si MacDougall dit qu'il est Écossais d'origine Écossaise qui sommes nous pour le contredire ?statut civil: Veuf. On lui compte nombre de prétendantes, des amantes aussi nombreuses que les étoiles dans le ciel mais aucune véritable passion n'a brûlé chez le Maître depuis aussi longtemps que je suis à son service. Et vous n'imaginez pas combien d'années sont passées depuis que... veuillez m'excuser, nous parlions du Lord ! profession: Grand Ordonnateur de la Camarilla ? (Si cette position a déjà été attribuer ou est tentée par ailleurs je me retirerai) MacDouglas a toujours aimé mettre un frein aux agissements barbares de ceux et celles qui mettaient en péril la mascarade. Le pouvoir était comme une seconde nature alors prendre position à la tête de cette organisation millénaire à laquelle il est intimement lié depuis aussi longtemps qu'on puisse s'en souvenir s'est fait sans même qu'il ne s'en rende compte. Bien qu'il passe son temps à se plaindre qu'on l'a forcé et qu'à présent il est coincé car sans lui tout s'écroulerait. Le Maître aime la Camarilla comme sa propre famille et comme un père envers ses enfants il sait se montrer aussi sévère que juste.  créateur: "Cain, n'est-il pas notre créateur à tous ?" Le Maître aime se jouer de nous, il lui arrive souvent d'affirmer des folies. Il est probable que son créateur ait porté ce prénom mais beaucoup murmurent qu'il s'agirait de l'Originel. Les plus fous avancent que Godred serait Cain et que c'est pour cela qu'il y a tant de mystères autour de son histoire. Sa Seigneurie se divertit de cette curiosité, mais le doute persiste. dons particuliers: Le Maître n'a pas de dons particuliers en dehors des pouvoirs que tous les vampires acquièrent avec le temps. Des capacités surhumaines, des sens accrus, la séduction, la persuasion, le contrôle des rêves, prendre la forme d'une brume et se métamorphoser en corbeau. Contrôler l'esprit humain et vivre éternellement. méthode de chasse: Autrefois Godred était un chasseur né, il choisissait sa proie avec un soin tout particulier. Il séduisait, se jouer de sa force lors d'une longue nuit de course poursuite. Aujourd'hui il se réserve ce petit plaisir en de rares occasions qu'il partage avec ses plus proches relations. Il se nourrit donc exclusivement de ses "calices".  quelle est votre réputation à edimbourg: Le Maître est aimé et respecté, nous le vénérons ! "Un peu d'honnêteté ~" En tant que Grand Ordonnateur Godred possède nombre d'ennemis, il est craint par beaucoup et respecté par d'autres. Il est certain que les pauvres bouseux qui ne respectent pas la mascarade lui vouent une haine féroce mais puisqu'ils se terrent comme les moins que rien qu'ils sont c'est bien la preuve qu'ils connaissent la puissance du vénéré maître ! MacDugall reste aux yeux des mortels qu'un riche excentrique parmi tant d'autres. Il possède une importante fortune amassée au fil des siècles mais on ne lui connait pas de travail à proprement parler. Il a néanmoins une excellente réputation puisqu'il fait partie de ces riches très concernés par la richesse culturelle d’Édimbourg. Il a d'ailleurs fait de nombreuses donations pour la restauration de plusieurs monuments ainsi que pour diverses associations.   traits de caractère: Secret, mystérieux et énigmatique. Drôle, charismatique et charmant. Réfléchi, manipulateur et calculateur. Hautain, dédaigneux et narcissique. Froid, cruel et sanguinaire. Sévère, pointilleux mais juste. Godred ne donne pas dans le sentiment : tu as décidé de manquer de respect à la Camarilla, tu es mort; tu pensais que la mascarade était une plaisanterie, pas de seconde chance pour les idiots; Tu peux être son meilleur ami, une amante ou encore sa création une fois que tu as transgressé les règles tu n'es plus qu'un coupable qui doit être châtié sans aucune hésitation. La Camarilla ne fait pas d'exception, le grand ordonnateur non plus. Godred est un passionné, il aime le sang comme les plaisirs de la chaire. C'est quelqu'un d'assez sauvage et impulsif, il peut parfois faire preuve d'une extrême violence comme se montrer d'une douceur effrayante. crédits: capitainodonoghue (gifs). groupe: show me your teeth.

001. Godred ment comme il respire, c'est tellement naturel chez lui qu'on a toujours du mal à savoir s'il est sérieux ou s'il plaisante, à discerner le vrai du faux et parfois même lorsque le mensonge est trop gros pour être vrai, on en arrive à douter. Beaucoup de vampires sont persuadés qu'il est capable d'utiliser la "persuasion" sur ses congénères à cause de ça, une autre raison de la crainte qu'il inspire chez les autres vampires. 002. Godred a toujours fait partie de la Camarilla, il est l'un des plus anciens et ceux qui pourraient attester du fait qu'il est né au sein de l'Ordre n'ont malheureusement aucun souvenir pouvant confirmer cette affirmation. La seule chose qui est certaine c'est que son désir de sauvegarder la mascarade a toujours brûlé dans son cœur, même à présent qu'il est froid et sans vie. 003. Godred a toujours été un homme de goût, il a toujours mis une attention toute particulière à chacun de ses choix, à chacune de ses décision. Que ce soit la chaire que ses crocs transpercent ou le sang qu'il aspire avec appétit, ou encore le corps sur lequel s'abat son désir aussi brûlant que féroce. D'ordinaire très porté sur les femmes de noble ascendance cela fait quelque années maintenant qu'il jette son dévolu sur des jeunes femmes et des jeunes hommes provenant d'un milieu modeste.   004. Godred vit très mal la solitude, c'est d'ailleurs pour ça qu'il aime pouvoir entendre les pas de ses domestiques et calices lorsqu'il se "repose". Pourtant il n'a réellement confiance qu'en un seul d'entre eux, celui qu'il a nommé "Précieux" et qu'on ne voit jamais. Beaucoup pensent que le grand ordonnateur est fou et d'autres savent qu'il existe un serviteur extrêmement dévoué à son maître qui vit dans l'ombre de celui-ci, étant à la fois ses yeux et ses oreilles, lui révélant tout ce qui se passe  aux alentours sans jamais être vu.   005. Bien que "tyrannique" envers le reste des vampires et indifférent envers le reste du monde, Godred se veut très protecteur envers les membres de la Camarilla. Il a parfois ce côté très paternel avec la hiérarchie. Pourtant il n'en reste pas moins le régent, il attend de recevoir le respect qu'il mérite et gare à celui qui voudra se montrer un peu trop téméraire car le vampire ne grogne pas, il mord jusqu'à ce que mort s'en suive et sans aucun avertissement.   006. Godred a en horreur l'écoulement du temps, pour lui le temps s'est figé lorsqu'il est devenu vampire et ce tic-tac incessant le rend fou de colère. Même le son du sable s'écoulant grain après grain le met hors de lui. Si vous le voyez soudainement arracher violemment une horloge et la détruire coup après coup avec cette brutalité presque animal ne vous en étonnez pas. C'est d'ailleurs à cause de ça qu'il sort rarement, son besoin de calme est parfois plus pressent que l'impulsion de la bête qui sommeille en lui. 007. Aussi étrange que ça puisse paraître Godred aime avoir des détails sur sa nourriture : nom, prénom, âge, petit résumé de son existence. Ce n'est pas rare de le voir discuter un peu avant qu'il plante ses crocs et se nourrisse. Il n'a jamais tué sa nourriture, du moins pas à la connaissance de ses proches. Il s'est toujours contenté de prendre ce dont il avait besoin et d'effacer les souvenirs de sa proie. 008. Bien sûr ceci s'exclu pas cela, Godred est un grand amateur de jeux tordus divers et variés souvent sanglant. Il a cet instinct de prédateur et aime voir sa proie le fuir, entendre ses sanglots, lire la peur sur son visage. C'est sa petite faiblesse bien qu'il s'y adonne beaucoup moins qu'autrefois. 009. Hôpitaux, commissariat et autres grandes institutions, le maître sait se faire entendre et même les humains savent lui obéir avec un peu de... persuasion. Godred a des contacts partout et pas seulement chez les vampires. Il a su au fil des années se lier à nombre de groupes, bien que ses liens ne soit pas toujours des plus amicaux. 010. Le vampire ne supporte pas tout ce qui touche aux religions, à ses yeux il n'existe que Cain à qui il fait souvent référence et qu'on pourrait croire qu'il vénère. C'est aussi à cause de ça que sa plaisanterie au sujet de son créateur a fait tant de bruit parmi la Camarilla.

Quelque part sur le Tigre, non loin de la montagne du Zagros.
La Mascarade passe avant les petits désirs personnels.

J'ai dansé avec les étoiles alors que je regardais le ciel qui colorait l'eau du lac sur lequel ma barque glissait au rythme des battements des rames. Je dansais oui, emporter par le courant de plus en plus rapide. Il n'y avait pas de peur, mon cœur était serein, mon âme prête à l'horreur qui allait se produire. Une rame échappa de ma main, je tentais désespérément de me dégager de la force des éléments. Le vent, la pluie soudainement, forte, aveuglante. J'étais perdu dans les ténèbres, les gouttes de pluies frappèrent l'eau effaçant les étoiles elles même chassaient par d'énormes nuages gris. C'est amusant mais à cet instant où j'ai vu ce rocher, où j'ai compris que ma barque allait le percuter avec force, j'ai été soulager. Puis le choc, ce bruit assourdissant, cette explosion qui me propulsa loin. Dans l'eau, sous l'eau, coup après coup, assommé. J'ai été pousser ainsi, mon corps a frappé rochers et débris de bois jusqu'à finir sa course sur le rivage. Inconscient, le corps contusionner, des plaies apparentes, des hématomes de part et d'autres. J'étais vivant mais dans un sale état. Le temps s'était éclairci comme pour se moquer de moi, faible et pathétique que j'étais. C'est alors qu'il apparut, statue de marbre, oui dans mes rêves parce que sous ce soleil le pauvre aurait eu bien du mal à se tenir debout devant ma carcasse. Je me souvins de ses paroles, de son avertissement, de ses multiples apparitions comme s'il me suivait. Il me terrifiait et pourtant j'avais découvert avec horreur cet autre monde et pire encore, j'étais la cible de ces créatures. Mon père était sorcier, puissant il se vouait à éradiquer ce qu'il appelait "le Mal". Enfant je n'y comprenais rien, aujourd'hui tout est plus clair.

Le garçon s'appelait Taysir, il n'était encore qu'un enfant du haut de ses quinze ans. Le pauvre était traqué pour des raisons qu'il ignorait, il pensait injustement que c'était dû à son père. Un sorcier qui l'avait adopté et pris sous son aile. Taysir ne disposait d'aucun pouvoir, il n'était qu'un humain, qu'un faible mortel. Il avait lutté depuis la mort "accidentelle" de son père jusqu'à ce que nos chemins se rencontrent. Pourquoi j'avais porté mon intérêt sur lui ? Parce qu'il était l'un de ses nombreux descendants, peut-être même qu'il était son préféré. Et c'était l'intérêt qu'il lui portait qui avait attiré le désir malsain de ses ennemis sur le garçon. Je m'étais approché de lui, j'avais fait l'erreur de baisser ma garde, je l'avais laissé découvrir ma véritable nature en voulant l'éliminer sous les yeux du tyran. Mais l'affection que je lui portais désormais avait mis la mascarade en danger et la chasse sanglante de mes ennemis, amis d'autrefois en était la cause principale. Godred les traqua un à un jusqu'au dernier, il les élimina avant qu'ils ne puissent m'atteindre, avant qu'ils puissent nous atteindre. Mais Taysir... celui qu'il voulait fuir, celui dont il avait peur c'était moi. Je pouvais entendre les battements de son cœur, je savais parfaitement le calme intérieur dans lequel il était plongé. Je devais le rattraper, pas pour le tuer mais pour lui dire ce que je ressentais. Seulement je n'étais pas le seul à traquer mon aimé. Ce vampire aussi était à sa poursuite, pas pour le tuer mais pour qu'il oublie et qu'il puisse reprendre sa vie ordinaire dans ce monde ordinaire tel qu'il l'avait toujours connu. Ce n'était pas de la bonté mais de l'égoïsme, il voulait voir sa descendance s'étendre à travers les âges sous son regard. Alors que moi, moi je l'aimais. La nuit tombée j'avais remontée le fleuve en suivant l'odeur de son sang. Je lui ai sauvé la vie, il lui a effacé la mémoire et je l'ai ramené chez lui comme si rien ne s'était passé. Il a continué à vivre, à grandir, se faire des amis, trouver une épouse, avoir des enfants, les voir grandir puis il s'est éteint. Je lui en ai toujours voulu de m'avoir refusé la seule chose que j'avais jamais désiré plus encore que l'éternité mais celui que vous appelez aujourd'hui Godred était mon créateur et peu importe la haine que je pouvais ressentir à son encontre je le connaissais assez pour savoir où était ma place.
Il n'y a aucune exception à la règle.

Nord de la plaine de la Békaa, Sanctuaire de Bacchus.
La Mascarade est ce qui nous lie tous.

Le gouverneur de la Citadelle avait invité un inconnu à loger dans sa résidence, toute la ville en parler. L'homme semblait si mystérieux, plusieurs jours qu'il était là et il n'avait pas montré signe de vie. On ne le voyait jamais, ni de jour ni de nuit. Et les rares curieux qu'il avait accepté de recevoir s'étaient tous émerveillés de son physique, de sa personnalité et de son intelligence. Un homme cultivé, fort, très attrayant, il avait su séduire les femmes comme les hommes et cela rien qu'en titillant leur curiosité qui ne cessait de croître à mesure des heures et des discussions. C'est pourtant dans le sanctuaure de Bacchus une fois la nuit tombée que j'eus le privilège de faire enfin sa connaissance. J'ai été choquer, peut-être parce que mes yeux m'ont trompés, l'espace d'un instant j'ai cru voir une statue se mouvant dans l'espace comme si Bacchus lui même avait foulé le sol des mortels. Et cette impression n'a cessé de s'amplifier à mesure des jours que je passais en sa compagnie. Il pouvait être d'un calme et d'une sagesse étonnante puis l'instant d'après se laisser aller aux débordements les plus licencieux. Chaque fois j'allais d'un extrême à un autre rien qu'en l'observant : sage un parchemin à la main, notant des pensées si profondes qu'elles m'en laissaient perplexes; libéré, le corps nu chevauchant une vague de corps s'entremêlant les uns les autres dans une folle danse, le vin coulant à flots, l'ivresse s'emparant de tous sauf d'un seul. Il était l'unique à garder sa raison même au centre des passions les plus débridées. Pour moi c'est lorsque je l'ai vu disparaître sous mes yeux dans cette éparse fumée noire que j'ai compris qu'il s'agissait d'un être à part, une entité supérieur, peut-être un Dieu.

La frustration est la seule chose qu'il éveille en moi. Lorsque je l'ai rencontré j'ai tout de suite aimé sa façon de toujours obtenir ce qu'il désirait, il ne laissait aucune alternative à ceux et celles qui lui faisaient face. Il savait ce qu'il voulait, il savait comment l'obtenir et ne doutait jamais de sa réussite. Oui, cette confiance et cette assurance étaient les principales raisons de mon affection à son égard. Mais j'aimais plus encore cette bestialité qu'il avait dans le regard, cette rudesse avec laquelle il dirigeait son entourage par instants. Sauvage au contact de ma peau, sévère lorsque je me trouvais au milieu de son troupeau, sadique et agressive lorsque je l'ignorais. Puis furieux et cruel lorsqu'il comprenait enfin. Nos premiers contacts étaient beaux, marquants mais avec le temps notre relation a perdue de cette force et s'est embourbée dans la douceur et l'amour. Nous restions ensemble simplement par peur de la solitude, de notre rencontre au sanctuaire à ce moment précis où tout a basculé. 

Village de Taira, Ainokura gassho, Gokayama.
La Mascarade ne ploiera pas face aux légendes et autres fantasmes.

La neige avait recouverte le petit village de cette Archipel sur laquelle nous nous étions réfugiés. Les nuages masquaient le soleil ce qui faisait que nous pouvions aisément sortir même en plein jour, en prenant de nombreuses précautions malgré tout. Nos visages étrangers attiraient l'attention malheureusement et il régnait cette tension d'eus à la peur de l'inconnu. Les villageois n'avaient pas idée de ce qui se cacher derrière cette apparence mortelle et de ce dont nous étions capables de faire. Nous ne savions pas vraiment ce que nous faisions là, nous savions juste que nous recherchions quelqu'un, un certain Varun.

à finir