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 Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.

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Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. Empty
MessageSujet: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyDim 27 Sep - 0:26


     

Ophelia Elisheva Crowley

On rend bandant les rêves les plus tartes, à force de billets verts, de toc, de plaqué, de paillettes, jusqu’à ce que le dernier des humains se prenne pour un empereur et devienne son propre dieu...


Introduction aux ténèbres

âge: Vingt-huit ans. Myriade d'ombres qui dansent sur les murs aux tambours d'une macabre berceuse. Brasier d'une enfance incandescente d'où s'élèvent les fumées d'une existence gâchée. Acres. Infâmes. Larmoyantes. Et se mêlent à celles-ci les fantômes de ces souvenirs qui valsent sur la rythmique de l'oublie. Métronome tempétueux qui déjà enferme les années, les repousse, jusqu'à ne plus en garder que la flamme mourante d'une bougie posée sur le bord du fenêtre. Mèche vacillante sous les vents, éteinte par la bourrasque de l'autre qui s'en vient. La menace gronde, la terre s'ouvre, et déjà avale les  restes de l'enfance pour n'en laisser renaître que la femme.
lieu de naissance et origines:Russo-Ecossaise, née à Edimbourg. Atmosphère suffocante. Larmes ruisselantes de ses pupilles rougies, écarquillées, prêtes à exploser, qui dénoncent sans tarder toute la douleur de l'instant, toute l'hypocrisie du moment. Mixité malheureuse, alliance sur l'autel de l'hospice le plus défavorable. Elle s'enlise, se fait avaler, étouffe sous les conjurations et les recommandations. Sa main se tend dans un dernier élan de cette envie de vivre, stupide bravoure d'un cœur en lambeaux, et s'agrippe à celle de l'autre.  C'est le début d'une fin, l'écriture prospère d'un commencement sans fin. Porte ouverte sur autant d'Eden que de Tartares.
statut civil: Célibataire. Parfum suranné d'un amour fané offert à l'enfant sacré. Divin sacrifice d'une pureté sous l'onde de la foudre infernale. Poudres aux joues et fard aux yeux, il n'est désormais plus que le carmin de ses lèvres étirées sur les fourbes sourires offerts aux agneaux, maigrelets, des Pâques désenchantées. Rien d'autre que la lente et douce litanie d'un air maussade, à peine plus qu'une valse saccadée, marquant de quelques pas ensanglantés les noces interrompues entre la fille sainte et le plus saint des esprits.
profession: Thanatopractrice. Silhouette de marbre délaissée de son âme, délestée du dernier souffle. Coquillage nacré, évidé, au regard ambré qui se pose sur les porcelaines macabres. Douce et fugace caresse de la lame qui sculpte, du pinceau qui ourle. Nulle devoir, seule se fait sentir la passion, morbide et pourtant si vivante, de cette autre pour la mort. Besoin malsain d'en sentir les effluves les plus spoliés, d'en embaumer chacun de ses gestes, d'en nourrir cet autre pour ne pas se faire dévorer. Échange équivalent. Beauté contre laideur. Inexistence contre survie.
famille et/ou coven: Famille Efimovitch. Semblant de mysticisme soviétique qui découle du sang maternel, comme un besoin d'exprimer la grandeur de l'ancêtre sans pourtant en saisir vraiment le nom. Grigory Efimovitch Raspoutine Noivi. Susurrement du bout des lèvres, malicieux regards, sombres pouvoirs. Femme encore sur les rives de l'enfance, on dit qu'elle sera de ceux là car la mort rôde sous sa peau, s'échappe d'elle le parfum douceâtre des suffocations, de la nécromancie. Goûtes salées qui coulent sur la rose fraiche de ses joues, annonçant le désarrois de sa prestance fuyante; elle voudrait tant être de ces autres qui n'ont pas à avoir peur d'eux-mêmes. Peine perdue. Rage éperdue. Âme fendue en deux sous l'orage menaçant, déjà son essence l'abandonne, et l’écho de son nom ne revêt plus l'importance d'antan.  
dons particuliers: Possession. Ombre qui rôde sur son âme, éclipse de son corps qui se meurt sous l'astre meurtri. Astaroth est murmuré dans le frisson. Astarté est susurré dans l'ivresse. Rien de plus que la dispersion de ce qu'elle était sur l'autel du sacrifice, rien de moins qu'une punition pour s'être ainsi détournée de ce qu'elle était, de ce qu'elle n'est plus, et de ce qu'elle aurait dû être. Sentence mortelle énoncée et administrée d'une main de maître, coup de fouet matriarcale qui cingle son corps et gifle son âme, livrée pieds et poings liés dans une quête de renoncement. Il n'est désormais plus tant question d'Ophelia que du démon qui la dévore, de cet autre qui ne cesse de la posséder.
tradition sorcière et type de magie de la famille: Nécromancie. Noirs desseins et sangs obscurs qui viennent nourrir quelques passions bibliques, et s'offre le sacrifice impie de quelques magies sanglantes. Ironie. Paradoxe. Tout s'aligne et se tâche de l'obscurité tandis que se font cerner les aléas de la morbidité. Il est de nature à ce qu'ils prient, et d'autant plus naturel que leurs prières soient entendus par quelques instances ténébreuses plutôt que par l'astre divin assourdi de leurs sarcasmes.
qu'est-ce que votre personnage sait du surnaturel: Très élevées. Énigmes aux réponses multiples, ramages d'un plumages facétieux, et autres arbres de connaissances dont chacun à apporter un peu plus de feuillages. Il n'est d'inconnu que ceux à quoi ils ne se sont encore intéressés, mais assurément les Crowley et plus encore les Effimovitch ne sont pas de ceux qui ignorent ce dont le monde est fait. Diversités des magies, et autres monstres enfouis dans les ombres, rien n'échappe à ces connaissances dont ils font le savant étalage au cœur de ces contes dont ils ont le secret. Histoires écrites à la plume dans l'encre de sang, ils en tracent les contours depuis si longtemps que les non-dits sont devenus savoirs communs aux leurs.
quelle est votre réputation à Édimbourg: Variables Acceptables. Charme étrange, onirique et pourtant dramatique. Comme un parfum de mort qui flotte autour de son corps, marquant ses chairs des nécroses de son esprit, ombrageant ses autres sous l’astre impitoyable de la fatalité. Dérangeante autant qu'elle peut être attirante. Déboussolante autant qu'elle peut être rassurante. Difficile de se faire une idée, impossible d'en accepter l'idée.  Pourtant c'est un fait qui ne peut échapper à quiconque, la femme qui se dessine sous les ombres n'est plus vraiment celle d'autrefois. La femme qui se perd sous le voile du crépuscule, n'est pas rien que poussière envolée, enflammée de ses souffres sulfureux, bouillie dans les bains infernaux. Rien de plus et rien de moins qu'une âme peinée qui ne laisse, désormais, plus personne indifférent à sa fatalité.
traits de caractère: Regard posé sur l'écho de son être. Reflet trouble d'une personne qui n'est plus sans être véritablement absente. La flamme danse dans son regard, s'accroche à l’écarlate de ses lippes étirées sur le sarcasme d'un sourire. Regrets d'un autre temps qui s'effacent sous le maelstrom tempétueux qui déjà submerge l'immaculée. Il n'en reste plus rien. Rien de plus que les débris d'une âme qui s'agglutine à cet autre. Rien de plus qu'un essaim d'abeille bourdonnant autour de sa reine. Subsiste pourtant au travers de ses curieux sourires quelques éclats, sommaires, impudents, d'une innocence rare. Souvenirs fugace de ce qu'elle fut, tristesse infinie de ne plus savoir ce qu'il en aurait été de la croiser jadis.
Désormais ne reste plus que ce mur habité d'autant d'ironie que de charme. Étrange combinaison revêtue d'un corps qui se muait d'une pureté offerte au sacré et dont il fut spolié dans l'abîme de la luxure. Astaroth est ainsi. Pas autant que pourrait l'être son compère libidineux, mais au moins assez pour se dire décadent. Et découle la séduction des gestes dansants, de ces autres temps plus impétueux, d'où Astarté était encore la déesse la plus impie, pourtant trop aimée pour son caractère conciliant autant que pour sa beauté. L'enfer outrage tout, même les plus belle fleurs. L'enfer fait tout vaciller, même les plus croyants. Pourtant de tous les ducs, de tous les démons, de tous les dieux rejetés en l'honneur de l'unique, celui-ci était le plus conciliant. Le plus déroutant. Image miroitée aux creux des eaux du Styx, gorgée d'une eau âcre de Lethée, mais rien n'y fait. L'oublie ne se forge pas.
Toujours reste cette instance, nuances, ce moment latent dont personne ne peut énoncer la longueur, encore moins dénoncer la langueur, mais qui lie, insensiblement, l'un à l'autre. Indéchiffrable relation qui font d'eux, d'elles, des énigmes aux yeux des autres. Incessant courant d'air, eaux fuyantes entre les mains. Battit d'autant de douceur que de terreur, mélange parfait. Anti-manichéen. Tout est gris. Anthracite. Nuageux. Teinté de l'écarlate du sang qui ne cesse de se rependre. Pas le sien. Non. Pas le leur. Ceux de leurs victimes. Jeu de dupe. Infâme traitrise qui allie autant les talents de l'une que la faim de l'autre. Besoin conquérant de se nourrir de chair pour mieux survivre à ce rythme saccadé et pourtant intense que l'autre impose. Besoin de se soumettre autant que de se débattre dans cette curieuse adversité pour mieux en ressortir un peu plus, ou un peu moins. Épreuve à laquelle Ophelia se plie sans pouvoir se battre, sans pour autant pouvoir abandonner. L'ombre ne peut exister sans la lumière.
crédits: Tumblr pour l'image du haut de la fiche ainsi que le gif, et Simaumauune pour  l'image de la seconde partie de la fiche.
groupe : burn the witch.



Le monstre prend vie

001. Un parfum subtile s'échappe de la peau de Ophelia. Il est apparu après sa possession. Il n'est pas désagréable, mais semble dérangeant autant qu'il peut être attirant, c'est en somme la preuve qu'elle est possédée par le démon fort odorant qu'est Astaroth.
002. Sa possession n'est ni plus ni moins qu'une punition pour avoir osé se détourner de sa famille, pour avoir renier le sang qui coule au travers de ses veines. Le démon a été invoqué par sa grand-mère paternelle, démoniste, pour faire ressurgir sa réelle nature. Malheureusement, leurs deux existences sont si étroitement liées qu'il serait mortelle pour la jeune fille de se délester du Duc des enfers.
003. Astaroth est un ange déchu, une ancienne divinité, et plus encore le grand argentier des enfers. C'est un démon fort particulier, doté d'une grande puissance, néanmoins il est habité par une certaine fascination pour les humains. Leurs vices. Leurs croyances. Leurs chairs. Tout le rend avide d'en savoir plus, d'en avoir le goût sur la langue. Ce besoin, toujours plus pressant, devient alors le gage de la survie de Ophelia qui, savoureusement, se fait l'appât et à la fois le boucher au nom de cette nouvelle foi qui est la sienne.
004. Bien qu'elle soit affiliée à la magie noire, et plus encore à l'interdit biblique de la résurrection, il n'en reste pas moins qu'elle est chrétienne. Elle a été baptisée, communié, et a même offert son âme à l'église pour racheter sa vanité ainsi que les erreurs de sa famille. Malheureusement, ça lui a valu une très sévère punition de la part de celle-ci. La possession est l'ultime marque de cette sentence.
005. Elle parle aussi bien le russe, de part sa mère, que l'anglais, de part son père. Néanmoins, il s'avère que la possession, longue et durable, d'Astaroth semble aussi lui avoir donner la capacité de comprendre quelques langues très anciennes tel que le latin, le grec, et l’hébreu. Ce n'est pas ce qui s'avère le plus utile au quotidien.
006. Si Ophelia ne sait presque rien de ce qui se passe aux enfers, de ce qui s'est passé réellement au paradis, ou encore de l'histoire du monde, Astarté se révèle être une véritable pipelette. Il est d'ailleurs connu pour être le démon le plus bavard des enfer, néanmoins il ne faut pas toujours croire ce qu'il peut dire. Mensonges ne sont pas de ses recours, néanmoins duperies, jeux et autres manigances sont de ces ouvrages dont il raffole.
007. Astaroth est très à l'aise dans la peau d'une femme, et il maîtrise tous les artifices de la féminité. Il est d'ailleurs bien difficile de savoir de quel genre se trouve être celui-ci, néanmoins, au regard de son passif, il faut croire que celui-ci est fluctuant.
008. Quand la fin tiraille Astaroth, il prend en chasse une personne. Seule et unique victime, elle est destinée à être sacrifiée sur son autel et à avoir une partie de son corps dévoré. Cannibalisme ambiant pour Ophelia qui s'en rengorge sans pouvoir y échapper. Terrible punition qui lui fait se sentir coupable, et pourtant tellement moins susceptible de s'évaporer. Dualité subtile entre sa faiblesse et sa force. Néanmoins, ce choix de victime comporte une certaine close obsessionnelle et il n'est aujourd'hui qu'une seule personne ayant réussit à lui échapper après qu'elle s'en soit nourrie. Astaroth mêlée à Ophelia considère cet être comme étant sa propriété.  
009. L'odeur de la mort envoute Ophelia. De ce fait les vampires s'avèrent être particulièrement appétissant pour le démon... Malheureusement, la viande morte de leur corps est aussi peu ragoutante que peut l'être la charogne.
010. Sa famille est coupée en deux. La branche paternelle est douée de magie noire, plus spécialement en démonologie. La branche maternelle est douée de magie noire elle aussi, mais semble avoir une préférence pour la nécromancie. Ophelia de part ses pouvoirs originaux fait partie de la branche maternelle, Effimovitch, bien qu'elle porte le nom de son père, Crowley.
011. Ophelia, contrairement à ce que sa famille souhaitait, n'est pas redevenu la jeune fille aimable et obéissante envers les devoirs de sa famille. Bien au contraire, elle se montre bien plus désinvolte désormais et au combien plus transgressive envers les règles qu'on lui aura inculqué durant sa jeunesse. On dit désormais d'elle qu'elle ressemble bien plus à Raspoutine qui quiconque autre au sein de la branche Effimovitch.



Derrière l'écran
pseudo/prénom: Simaumauune ou Caroline. âge: Vingt-cinq ansl. pays: France. fréquence de passage: Un peu tous les jours. personnage inventé ou scénarii: Totalement inventé! commentaires/avis: Choubidouwawa! Saül je t'avais dit que ton forum marcherait! T'as vu?! avatar: Alicia Vikander.

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Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. Empty
MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyDim 27 Sep - 0:27


 
Avec l'aube vient le crépuscule de l'existence.

Chaque chose naît pour un jour mourir.

L'enfance est heureuse. Peut être même plus encore. Grandiose. Fascinante. Hors du temps et hors des atteintes mortelles. Habitées de mille et unes histoires dont tout un chacun jugeait la véracité peu fondée. Simple contes de fées offerts aux enfants, petits ou grands, pour les prévenir de l'impensable, pour les guérir de l'indéfinissable. Il n'était pas une histoire dont l’indéfinissable lui échappait, pas un seul récit dont elle ne réclamait une énième citation pour être certaine d'en avoir rien oublié. Elle notait dans sa tête d'enfant tous les détails qui allaient peupler son imaginaire, et apprenait tout ce qu'il était bon de savoir du monde qui l'entourait. Son folklore. Ses dangers. Bien des choses n'étaient réelles qu'au creux de son esprit, nombres d'événements n'existerait qu'au sein de ses regards enfantins, mais il était des vérités auxquelles ont tenté de la raccrocher. Vampire. Loup-garou. Malédiction. Sorcellerie. Mort. Démons. Anges. Tout se résumait en un mot fort savant pour ceux qui l'entourait : les croyances.

Croyances fugaces, futiles pour d'autres, mais pour eux elles n'étaient rien de moins que le fondement de ce qu'ils étaient, de ce qui les représentait. Une prêche extirpée des pages d'une bible à laquelle on aurait arraché quelques pages pour mieux survivre aux divines paroles, semblant de religion dans un cercle qui, pourtant, n'avait eu de cesse de se faire persécuter par l'église. Au bûcher des vanités, le clergé était le premier à brûler, les sorciers venaient seulement en second. Curieuse église habitée d'autant de complexe que de saints soumis à l’excommunication par leurs pairs, et plus encore par leurs Saint Père. Il n'était aucun écrit du commun pour véritablement transmettre ce à quoi ils pensaient, ce qu'ils pouvaient prier, et il n'était rien d'autres que les histoires offertes aux oreilles des enfants pour leur apprendre ce qu'ils devaient ou ne devaient pas croire, ce qu'ils pouvaient ou ne pouvaient prier. Tradition orale. Manipulation condamnable des âmes déjà entachées des enfants par l'acte cruel de leurs parents.

Il aurait dû en être ainsi pour cette curieuse enfant. Elle n'aurait jamais dû sortir du cercle bien fermé de sa famille. Rien que l'idée, jamais plus que l'idée, aurait dû la faire assez frémir pour qu'elle en trépasse de frayeur. Seulement, ce n'était qu'un livre. Que pouvait-il craindre d'un livre alors que toute sa famille passait son temps à en scruter les couvertures, à en suivre les lignes du doigts, à s'évertuer à la faire lire ? De sa naïve pensée encore enfantine, elle ne pouvait s'imaginer qu'il n'y avait pas plus grande arme que le savoir, qu'il n'y avait pas plus terrible perspective pour le faux berger que de voir sa candide brebis lui tourner le dos. Ce livre, ce n'était pas une bible, ce n'était pas même une bible, rien de plus qu'un recueil de prières, accompagné d'un livret croqué à la main de quelques textes de l'ancien testament. Pourtant, malgré la candeur toute innocente qui l'habitait encore, elle ne dit rien à personne au sujet de sa découverte, elle se contentait du haut de ses six années encore hésitante de le cacher dans un coin de la remise. Là, personne ne le trouverait. Là, le livre attendrait sagement que sa destinée s'accomplisse.

Tout était écrit. Fatalité infernale qui liait déjà une enfant à un livre, et un livre à une ombre. Il est, néanmoins, parfois étrange de voir que les choses ne se passent pas toujours comme elles auraient dû se passer. Cependant, il est souvent aussi amusant de voir comment le destin s'y prend pour rattraper les quelques erreurs de calcules. Si les choses avaient tourné comme elles auraient dû tourner, alors la petite fille aurait lu le livre alors qu'elle était âgée de dix ans. Le secret aurait été sagement gardé, et encore imprégnée des délices de l'innocence, elle aurait découvert la grâce et le pardon. Elle serait devenue une sorcière digne de ce nom, réussissant à racheter les fautes de sa famille qui, depuis trop longtemps, baignées dans les eaux troubles des fleuves infernaux. Malheureusement, le livre fut oublié, et ce ne fut qu'à l'aube de ses quinze ans qu'il fit de nouveau surface.

L'âge avait effacé les traits poupins de l'enfance, gommé les rondeurs candides, et c'était une silhouette bien plus femme que petite fille qui se dessinait sur les murs. Pas très grande, d'une finesse presque trop fragile, elle avait déjà ce teint de porcelaine qui la rendait aux yeux des autres aussi innocente qu'un agneau venant de naître. Et, innocente tout comme inoffensive, elle l'était encore à l'époque. Seulement, la machine allait soudainement se mettre en marche. Crachotant au début, toussotant les vents de poussières qu'elle avait avalé à force d'attendre, pour finalement cliqueter comme un horloge bien huilée. Un simple coup de pied contre les planches de la vieilles remises avait suffit à faire tomber le livre de sa cachette dans un épais nuage de poussière. Elle avait sursauté, et avait craint un instant d'avoir casser quelque chose dans son geste plein de cette fougue adolescente, de cette cruelle colère impossible à faire disparaître. Elle avait alors vu, s'était souvenu, son souffle avait repris tout comme le cours de sa destinée.

Un brin de rébellion, un soupçon de curiosité, et une intelligence fort rare pour une jeune fille de cette âge contribuèrent à sa chute. Elle qui avait jusqu'alors suivit les préceptes émis par la famille, aveugle petite chose, elle se retrouvait face à ce qui s'appelait « le doute ». Le problème avec les livres, c'est qu'ils sont ainsi, on en lit quelques lignes, et l'idée en germe. On continue à lire, à imaginer, à penser, réfléchir, et partout les idées prolifère. Milliers de bourgeons prêt à exploser dans la symphonie d'une nouvelle vérité. La sienne, sa vérité, serait appelé par un cœur déchiré. Le sien. Celui d'un autre. Il allait arriver, un jour, agonisant. On allait le jeter sur une de ces tables de chrome et d'acier dont elle avait déjà aperçut les usages sans jamais en avoir eut elle-même la moindre utilité. Elle était loin de penser que ce jour serait le sien, qu'elle allait devoir mettre ses mains au creux du corps de cet homme pour en sentir l'existence s'enfuir. Initiation, fort peu ragoutante pour cette adolescente encore transcendée de maints doutes au sujet de cette famille qui était la sienne et dont elle redoutait les mensonges, les trahisons. Le livre devait avoir raison. Les livres avaient toujours raisons sur quelque chose.

Pourtant, elle en passait les rites. Funestes magies dont ce corps éperdu serait le fidèle compagnon, premières armes fugaces et incomplètes qui la mènerait jusqu'aux sentiers de la perdition. Il reviendrait. Pas trois fois il reviendrait. Chaque fois un peu moins là. Chaque fois un peu moins humain. Les yeux habités de vide, l'âme dévoré par la sombre magie qui émanait d'elle, de ses rites, de ses croyances vacillantes. La mort, ultime, cette fois-ci de cet autre dans un râle saccagé par le manque d'âme ne ferait qu'achever ses dernières retenues. Elle allait désormais courir.

Loin. Loin de tout. S'échapper à l'aube de sa jeunesse pour ne plus être une enfant, pour se laisser tomber entre les bras salvateur d'une croyance qu'elle pensait plus juste, plus forte, et plus aimante que tout ce qu'elle avait alors connu. Il n'y avait plus de pages manquantes au creux des bibles, plus de mensonges énoncés sur quelques apôtres menteurs, et autres saints calomnieux. Il n'y avait plus que la prière sous le voile blanc qui couvrait son visage de novice. Elle apprendrait. Là, au cœur de son couvent, il ne la trouverait pas. Elle ne serait plus que le fantôme qui courait au travers des campagnes habillées de sa robe blanche encore tâchée du sang de cet homme. A jamais tâchée. A jamais profanée. Et l'exile dura. Il dura assez longtemps pour qu'elle puisse y croire, assez longtemps pour que sa vigilance s'éteigne, que son âme et son cœur se radoucisse. Elle faisait erreur en pensant que tout s’arrêterait ici, aux portes de ce couvent. La vengeance, et plus encore la leçon était toujours portée par le vent, jamais arrête par les murs ou encore la foi d'une oie blanche déjà à moitié saignée.

Comment se passa alors le début de sa possession ? Elle ne le sait pas. Elle n'en saura peut être jamais rien. Mais moi, je peux vous raconter. Je le peux parce que, comme nombre de démons ou autres serpents des enfers, je n'agis jamais sans savoir de véritable desseins. Elle était mon envie, mon besoin, comme une réminiscence d'un passé, une figure connue que l'on a envie de saluer une dernière fois, comme une terrible et irrépressible envie de posséder son âme. Je ne mentirais pas sur le fait que ce n'était pas la première fois que je possédais un membre de cette famille, et non, contrairement à ce que vous pourriez penser il n'y eu jamais aucun démon dans le cœur de Raspoutine. Cet homme était largement assez fourbe et vicieux pour exister sans le recours d'aucun habitant des enfers. A dire vrai, je n'avais jamais rencontré d'Effimovitch de ma vie, mais ce n'était pas le cas des Crowley. Il y avait au moins une oie perdue dans cette famille toutes les deux ou trois générations. Une de ces jeunes filles qu'il fallait remettre dans le droit chemin. Catholicisme arrangé, magie noire outrancière, et démonologie autrement trop poussée. Je prenais toujours un plaisir certain à répondre à leurs demandes, et les sacrifices qui en découlaient se trouvaient toujours être, si je puis me permettre, Dantesques.

En prenant possession du corps de la jeune Ophelia, je n'avais tout d'abord pas l'intention d'y rester. Je comptais faire le même numéro qu'à mon habitude. Secouer un peu son âme, l'ébranler assez pour qu'elle revienne vers sa famille, avant d'enfin repartir avec mon gage sacrificiel sous le bras. Je l'aurais fait si je n'avais pas senti toute la détermination qu'elle avait à ne plus y retourner, et plus encore toute la colère qu'elle nourrissait à leur égard. Cette enfant était furieuse, et même toute la sympathie de l'église à son encontre n'aurait suffit à étouffer ce feu dont elle couvait les braises. Je la regardais alors s'enfoncer dans sa haine, tout en se parant délicatement des masques de la tromperie. Elle était si délicate dans l'art de ne pas se faire remarquer, si fraîche dans sa façon de ne pas encore savoir s'y prendre, et naïve dans sa façon de prier l'éternel absent.

Moi, j'étais là. J'entendais ses prières. J'y répondais.

J'entends déjà vos cris effarouchés, furieux, et outragés. Je les comprends, si j'avais été à votre place je me serais moi aussi scandalisé d'un tel culot. Mais ne soyez pas fou, ne vous parez pas du manteau à plumes, et ouvres vos yeux. Il n'est de vengeance divine que celle que l'enfer envoie. Je n'étais peut être pas un cavalier sorti de son écurie, prêt à jeter sur le monde autant de mort, de peste, de guerre et de famine, mais j'avais au moins la possibilité de l'élever dans cette société pourrie jusqu'à la trogne. Elle voulait être curieuse. Je lui offrirais le savoir. Elle voudrait avoir la puissance sans avoir les mains plongées dans le sang, je lui offrirais l'hypocrisie, le choix de dire que tout était de ma faute. J'étais sa solution, et même si elle se débattait faiblement, je sentais surtout son âme m'étreindre toujours un peu plus fort. Elle succombait sans vraiment mourir, elle se laissait faire, se laisser emporter par les eaux sombres des fleuves infernaux.

Divine Ophelia.



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Eames Montgomery
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Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. Empty
MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyDim 27 Sep - 0:38

Officiellememt bienvenue parmi nous Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 1402047909 Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 864882755
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MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyDim 27 Sep - 1:02

Alicia Vikander = Perfection azemfornfmef

Ce que laisse entendre ton profil est PARFAIT, déjà, je tiens à l'dire. Puis on s'connait un peu, je crois bounce
Bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de voir ce que tu nous prépares Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 3995979106
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MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyDim 27 Sep - 1:02

Rien que le profil donne l'eau à la bouche, j'ai hâte d'en lire plus Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 926464853
Bienvenue et bon courage pour la suite Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 1402047909
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MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyDim 27 Sep - 3:03

Eames: S'appeler Eames en ayant JGL en avatar c'est particulièrement déroutant! Mais où est Tom Hardy!? Cela dit merci! Merci! J'aime les coeurs!

Sana: On se connait? Ah oui? Hannnn! Et Vikander est parfaite!

Viktor: Merci chaton! J'espère bien ne pas te décevoir alors!
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MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyDim 27 Sep - 13:22

Ce personnage, quoi. Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 885858953 Bienvenue ma belle, ça fait plaisir de te voir enfin ici. *o* Fais bon voyage et à ton retour on sera toujours là pour toi. Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 298467066
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MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyLun 28 Sep - 0:26

Mah oui! Qui ne voudrait pas d'une sorcière ravagée et possédée comme ami?
Merci chou! J'en suis à la moitié!
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MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyLun 28 Sep - 0:33

Ophelia E. Crowley a écrit:
Sana: On se connait? Ah oui? Hannnn! Et Vikander est parfaite!

Ouais, ça s'passe à Londres puis y'a des sorciers et un mec sans nez qui dirige le monde tandis qu'un balafré, un roux et une meuf mal coiffée courent un peu partout dans la forêt. Tu vois l'truc Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 2071356857

Je guette ta fiche parce que le début est purr-fect, au risque de me répéter Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 1238218303
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MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyLun 28 Sep - 10:12

Bienvenue parmi nous :)

Bon courage pour ta fiche :D
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MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyLun 28 Sep - 12:54

Welcome sur le forum Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 1974782251
Bon courage pour ta fiche, belle madame :vampdiner:
En cas de question n'hésite pas.
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MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyLun 28 Sep - 17:21

Pfouah, Vikander est sublimissime sur tes illus. Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 2102488140
Je l'ai adorée dans U.N.C.L.E. d'ailleurs Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 885858953

J'ai hâte d'en découvrir plus sur la sorcière possédée Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 1424121975 Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 1424121975
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MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyMer 30 Sep - 9:12

Ah merci les choux! J'espère ne décevoir personne alors!

Et voila! C'est une fiche terminée!
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MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyMer 30 Sep - 9:47

Mon dieu meuf, ta fiche est si sublime, j'en ai la larme à l'oeil.  Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. 1079258459 Ophelia est un personnage de folie aussi, tu vends totalement du rêve. Je te valide avec grand plaisir, et n'hésite pas à faire un tour sur le rp commun des sorciers.  :aww:


te voilà validée !

Sois la bienvenue à Edimbourg !

Toutes mes félicitations mon petit chou.   Avant que tu ne disparaisses dans la nuit noire, sache que ta personne est conviée à intégrer le rp commun de ton groupe. *o*

il est aussi de bon ton de te créer un carnet de relations, et de consulter le bottin immobilier ou celui de l'anpe. Tu peux aussi lancer des défis, participer aux rps communs, et même faire le fou ou la folle dans le flood !

N'oublie pas que tu peux rejoindre une association, une meute ou un coven, et supporter ton groupe.

N'hésite pas non plus à commenter la toute première version du forum. *o* Enfin, tu peux envoyer à  tout moment un message à ta dévouée dream team ! Ils aiment bien, ça leur passe le temps.  
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MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. EmptyMer 30 Sep - 9:55

T'es chou, mon chou! Mais je suis très contente que la fiche te plaise!
Il va nous falloir un lien! Ca me semble obligatoire!
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MessageSujet: Re: Ophelia E. Crowley || Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter.   Ophelia E. Crowley ||  Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut se compter. Empty

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