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 the only way to resist temptation is to yield to it (Jededou)

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MessageSujet: the only way to resist temptation is to yield to it (Jededou)   the only way to resist temptation is to yield to it (Jededou) EmptyVen 2 Oct - 20:29

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Je n'ai jamais été une fille comme les autres. Je commence à le comprendre, je n'ai jamais été normale, seulement ce n'est que maintenant que je m'en rends compte. Je ne comprends pas ce qui m'arrive que depuis un an et je ne pensais pas que cela deviendrait aussi encombrant. Je gère de moins en moins bien les choses, je ne sais même plus comment arrêter de stresser pour rien, je me retrouve dans une position que je déteste, je suis obligée de mentir à des personnes que j'aime et j'aurais voulu éviter cela. Mon frère, Jamie... et j'en passe, ma mère aussi, on retrouve une liste qui s'agrandit de jours en jours à chaque fois que je rencontre une personne, à chaque fois que je refuse une invitation à une soirée, je mens, je me sens obligée pour me protéger. Je pourrais pourtant sortir, profiter, je suis dans l'âge parfait pour cela, je n'ai que 25 ans, je suis jeune et pourtant je reste figée, recluse chez moi et je me refuse à toute activité qui pourrait me faire du bien. Pourquoi je ne vis plus ? La réponse est toute trouvée, je n'y arrive pas, c'est comme si je survivais, comme si cacher ce que je peux être, prenait tout mon temps. Je me refuse tellement de choses que les gens ne viennent plus me voir, je dois avoir une pancarte sur le front qui dit aux personnes qui tentent le contact : faites demi-tour ce n'est pas la peine. Je me sens nulle, mon agressivité ressort de plus en plus et celui qui prend le plus évidemment c'est Cina, il n'a rien demandé et pourtant je lui en fais voir de toutes les couleurs. Je m'en veux, j'aimerais être meilleure avec lui mais, je n'y arrive pas. Le pire dans tout ça, c'est que je sais qu'il est la seule personne qui puisse arriver à me calmer. Il le fait toujours, il vient toujours, notre code n'a jamais changé depuis que je suis petite, je lui en fais voir de toutes les couleurs mais, il est toujours présent et je ne sais même pas comment il fait pour me supporter, moi qui n'y parviens pas du tout.

Je souffle en relevant le nez de mon ordinateur, qui ne fait que planter ces temps-ci, cela commence aussi à m'agacer. Je vois que la nuit est pratiquement tombée et que je suis toujours à la bibliothèque du campus, elle est presque vide et il est temps que je parte pour rentrer. Mon ventre est vide, je le sens grogner légèrement mais, je ne suis pas sûre de pouvoir avaler quelque chose, pourtant il faudrait. Je referme mon ordinateur et je le range. Je regarde autour de moi, j'ai l'impression d'être la dernière à partir, de ne pas avoir de vie sauf mes études. Je souhaite tellement les réussir que je m'en rends malade un peu plus. Je quitte les lieux rapidement et mes pas me mettent sur un chemin que je déteste prendre de nuit. J'aurais dû partir plutôt au lieu de travailler. Ce parc ne m'inspire plus, il me rappelle que je ne suis pas normale, me rappelle le goût du sang. C'est ici que tout à commencer, je ne peux pas l'oublier et presque tous les jours je dois y passer et encaisser. Je crois que ma vie est devenue cela, un encaissement perpétuel de mes mensonges, mes actes, de ce que je suis. J'aurais pourtant préféré être normale, combien de personnes voudraient être à ma place ? Je ne les compte pas avec tout ce que l'on peut voir dans les films, lire dans les livres, forcément les gens désirent la même chose. Moi j'aurais préféré être un personnage de l'ancienne littérature, j'aurais préféré être une héroïne d'un roman d'Emily Brontë, simple, avec une vie modeste et trouver quelqu'un de bien qui m'aime pour ce que je suis. Aujourd'hui qui pourrait m'aimer ? Moi comment je pourrais faire ? Je ne me supporterais plus de mentir à la personne qui aurait pris mon cœur, si je trouve mon âme-sœur il doit tout savoir de moi, il doit m'accepter tel que je suis... Je ne veux même pas imaginer comment je ferais pour en parler je n'ai même pas réussi à en parler à mon propre frère.

Je vois alors le portail de sortie du parc, signe que j'arrive en centre-ville. Mon cœur semble battre un peu moins fort, pas de loups, pas de monstres. Il faut dire qu'il n'est pas encore trop tard et que les gens se baladent toujours, cela me rassure toujours de voir du monde ici. Ce sont des personnes qui n'ont pas conscience de ce qui peut les entourer je suppose. Je ne sais pas tout, je ne sais rien sûrement, je n'en sais pas assez en tout cas. Lorsque je claque la porte de l'appartement je me sens beaucoup mieux parce que je suis chez moi. Je pose mes affaires dans l'entrée et j'appelle à voix haute mon frère qui ne semble pas être à la maison. Il doit être de sortie avec Jed' à tous les coups, ils font la paire ces deux-là et dire que lorsque j'étais gamine il était le garçon de mes rêves, j'en étais raide dingue, enfin tout ça c'était juste avant le décès de papa, les choses ont changé après, je me suis éloignée, on s'entend toujours bien mais, j'ai compris qu'il ne se passerait rien et qu'il ne pourrait jamais rien se passer avec ma vie qui changeait. et mes sentiments pour lui aussi, avec de la maturité j'ai compris qu'il remplaçait Cina quand celui-ci je pouvais agir. Je ne peux pas me permettre d'imposer mon gène bizarre à une personne, ma différence, j'ai tellement peur que l'on me regarde différemment que cela m'empêche de vivre. Je suis renfermée et angoissée, un véritable rat de bibliothèque, on pourrait me dépoussiérer je suis sûre à force d'être justement plantée dans les vieux rayons des librairies ou des bibliothèques.

J'allume toutes les lumières des parties communes de l'appartement, je déteste la pénombre, le noir, je ne le supporte plus. J'ai toujours l'impression que le regard de ce monstre apparaît et qu'il est près de moi, qu'il est juste là et qu'il va me sauter dessus. Mon ventre grogne encore alors je décide d'ouvrir le frigo pour voir ce qu'il peut y avoir. Rien bien évidemment, merde, je crois que c'était à moi de faire les courses et j'étais tellement obnubilée par mes cours que je n'ai pas vu le temps passé et je n'ai rien fait. C'est peut-être ce qui fait que Cina a fuit ce soir, il est parti manger dehors. Je grimace, la seule chose qui m'appelle c'est la bouteille de vin blanc français posée dans la porte. Pourquoi on a ça ? Cina la garderait-il pour une occasion ? Je sais que ce n'est pas moi qui l'ai achetée. Je l'attrape pour en lire l'étiquette, du vin de l'est de la France, si je me rappelle bien c'est plutôt bon. Je la laisse sur le plan de travail et j'ouvre les placards pour tenter d'y trouver un truc à manger. Mission impossible, il ne reste que des restes de paquets de gâteaux, des céréales... rien de tentant, rien de mangeable pour un dîner. Je soupire, je file dans le salon pour fouiller dans le tiroir de la commode, c'est là qu'on met tous les menus des restaurants qui font à emporter dans le quartier. Pizza ? Chinois ? Japonais ? Hamburger ? J'opte pour la pizza, apparemment ce soir c'est l'offre de la semaine, deux pour le prix d'une ? Parfait, comme ça si Cina rentre il aura de quoi manger. J'appelle et je passe ma commande et au moment où je raccroche, on frappe à la porte. Je me demande qui c'est, Cina n'oublie jamais ses clés. J'ouvre la porte et je tombe sur Jed', moi qui pensais qu'il était avec mon frère et bien je me suis lourdement trompée. « Oh Jed', qu'est-ce que tu fais là ? Je pensais que tu étais avec mon frère » Je souris, je suis toujours contente de le voir, même si du coup je crains ne rien pouvoir faire pour lui. « Entre si tu veux, Cina devrait rentrer bientôt, tu peux l'attendre à l'intérieur si tu veux ? » J'ouvre la porte un peu plus, je n'avais pas vraiment prévu cela pour ma soirée mais, je ne vais pas le faire attendre dehors alors pourquoi pas ?
 
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MessageSujet: Re: the only way to resist temptation is to yield to it (Jededou)   the only way to resist temptation is to yield to it (Jededou) EmptyDim 4 Oct - 15:50

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Il y a des jours avec et des jours sans. Aujourd'hui était incontestablement un jour sans. Tu t'es levé du pied gauche ce matin, et tu n'as qu'une seule envie : rester couché. Toutefois, cela t'est impossible et tu en es bien conscient. La vie sourit à ceux qui se lèvent tôt qu'ils disent - tu aimerais bien confronter l'idiot ayant osé prononcer ces mots-là. Car la vérité est tout autre : une gueule cernée et éreintée sourit à ceux qui se lèvent tôt. Tu n'as jamais été quelqu'un du matin, et tu maudis parfois les journées de cours de commencer aussi tôt. Mais au fond, tu n'oses pas vraiment te plaindre non plus. Les journées à l'armée étaient rythmées par des horaires bien plus inhumaines que celles d'un professeur d'université. Tu soupires face à ton miroir. Tu t'es encore coupé en voulant te raser, et bien que des traces de sang demeure sur ta joue et le rasoir, aucune plaie n'est visible. Les joies d'un don dont tu ignores tout : la provenance, la raison, ou même les intentions. C'est également l'une des raisons pour laquelle tu aurais préféré ne pas te lever. Le rappel constant que quelque chose cloche chez toi n'est pas sans te saper le moral, déjà au plus bas. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu aurais du mourir - au lieu de quoi, tu ne portes aucune séquelle. Tu as perdu la raison, c'est la seule explication plausible. Et chaque jour qui passe ressemble à une descente en Enfer, sans fin. Un cercle vicieux, malsain. Si seulement tu détenais les clés de ton mal-être. Mais rien ne peut expliquer cette chose qui te hante et te ronge. La magie ? Le surnaturel ? Ou bien encore-même la science-fiction ? Tu balaies d'un revers de main toutes ces suppositions futiles et insensées. Ce n'est pas un conte de fées, et cette affliction qui te touche tient seulement du domaine de la folie. Rien de plus, rien de moins.

Tu as passé une journée des plus banales, si l'on peut dire. Un défilé d'élèves, miroitant à merveille celui des heures qui passent, bercé par la mélodie stridente des stylos qui griffonnent le papier et celle des touches d'ordinateur que l'on martèle et martyrise. Tu as beau guérir incroyablement vite (tu dirais même, inhumainement vite), tu ne peux échapper au mal de tête qui menace de s'installer d'une minute à l'autre. Et d'un côté, cela te rassure : tu as au moins le privilège de pouvoir te dire que quelque chose demeure normal chez toi. Ton dernier cours touche à sa fin : la linguistique médiévale du douzième siècle. Un sujet d'autant plus compliqué que soporifiques pour bon nombre d'élèves. Tu es tout de même rassuré de voir qu'une bonne partie de ta classe a suivi le cours, et s'est intéressée aux écrits de Geoffrey of Monmouth. Ce n'est pas donné à tout le monde, et tu leur en est reconnaissant. Certes, il n'est pas un écrivain écossais, mais tu dois étendre la culture de tes élèves par delà leurs connaissances nationales. Tu as encore du mal à croire Cina, quand il t'affirme que beaucoup de tes élèves ne suivent tes cours que dans le simple but de pouvoir admirer ton "physique de rêve". Que ce soit le cas ou non, personne ne serait assez fou pour se risquer à suivre un cours de niveau supérieur aussi important s'il n'y avait pas un semblant d'intérêt derrière.

La nuit est tombée depuis longtemps lorsque tu rentres chez toi, ton mal de tête encore plus présent et fracassant qu'avant. Tu avales un aspirine, sans même attendre de t'être débarrassé de ta veste. Toi qui voyais cette douleur comme une bénédiction, tu aimerais tout simplement t'allonger et dormir pendant des siècles durant à cet instant. Mais c'est impossible, tu as encore des tonnes de copies à corriger et des cours à préparer pour les jours suivants. Tu soupires une nouvelle fois, avant de sortir ton ordinateur de ton sac et de te mettre au travail, grignotant une barre de céréales au passage : tu auras tout le temps de prendre un véritable repas une fois tout ce travail terminé. Une pile monstre de partiels s'empile sur ton bureau, et tu sais déjà que tu ne pourras pas tout corriger ce soir. Tu t'occupes donc de la moitié, laissant le reste pour le lendemain, quand l'aurore aura pointé le bout de son nez et que tu auras avalé trois tasses de café. La procrastination n'a jamais été ton fort, alors tu évites de tout reporter à d'autres lendemains, bien conscient que cela ne sert à rien. Si ton entraînement à l'armée t'a bien appris quelque chose, c'est qu'il vaut mieux s'occuper du plus difficile d'une traite, sous peine de ne plus jamais s'en occuper ou de se laisser rattraper par le travail au moment fatidique. Mais ce soir, tu laisses ton raisonnement au placard, préférant te concentrer sur une partie du problème, et non son intégralité. Tu doutes que tes élèves t'en portent rigueur.

Deux heures ont passé quand tu poses la dernière copie et referme ton ordinateur. Mais ton travail est loin d'être terminé. Tu dois encore passé chez Cina : il doit te passer quelques copies de livres anciens qu'il a pu se procurer à la Scottish National Gallery - un vrai plus pour tes cours d'études médiévales. Espérant qu'il n'ait pas oublié et qu'il n'est pas trop tard pour une visite tardive, tu montes dans ta voiture, le ventre vide.

Les lumières sont toujours allumées à la résidence des McIntyre. Avec un peu de chance, ses résidents ne s'apprêtaient pas encore à dîner. Toquant légèrement à la porte, tu regrettes légèrement de ne rien avoir avalé avant de partir. Tu sens déjà la faim te tirailler, et une barre de céréales est loin d'être suffisante pour te rassasier. La porte s'ouvre et tu t'attends un instant à voir le visage de ton meilleur de l'autre côté, au lieu de quoi, tu tombes nez à nez avec sa jeune soeur, Mairead. A sa vue, un énorme sourire se dessine sur tes lèvres. Tu as toujours beaucoup apprécié la cadette des McIntyre, et tu peux affirmer sans grande hésitation qu'elle est l'une de tes amies les plus proches. Tu ne peux toutefois te sentir quelque peu mal à l'aise en sa présence. Après tout, elle n'est plus une enfant. C'est une adulte pleinement responsable désormais, et l'homme en toi l'a très bien remarqué. Mais tu te rappelles également que, pendant longtemps, elle était comme une soeur pour toi, et tu ne veux pas ternir cette image-là que tu as d'elle. « Salut Maisy. Ton frère devait justement me passer quelques documents pour mes cours. » Elle te laisse entrer, et la chaleur des lieux t'accueille instantanément. C'est déjà bien plus agréable que la légère fraîcheur de l'extérieur. C'est alors que tu remarques la bouteille de vin posée sur le comptoir. « Vous aviez prévu quelque chose ? Parce que je peux toujours repasser demain après le travail. » Loin de toi l'idée de vouloir interrompre une soirée entre frère et soeur. Tu donnerais n'importe quoi pour revoir la tienne, qui se contente de t'envoyer des mails tous les trois mois. Hollywood t ses paillettes lui est très certainement monté à la tête. « Sinon, toi ça va ? Je te croise rarement à l'université. » Et avec vos agendas respectifs, ce n'était pas des plus étonnants. Et ce même si vous empruntiez les mêmes couloirs jours après jours.  
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MessageSujet: Re: the only way to resist temptation is to yield to it (Jededou)   the only way to resist temptation is to yield to it (Jededou) EmptyDim 4 Oct - 19:10

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Je ne sais pas vraiment ce que peux avoir prévu mon frère, en tout cas je n'ai pas reçu de message comme quoi il ne rentrait pas, il est peut-être retenu par une espèce de réunion ou je ne sais pas trop quoi. Je sais qu'il travaille beaucoup mine de rien et son boulot de conservateur au musée de la ville lui prend pas mal de temps. Je rêve d'intégrer ce musée, d'être archéologue pour eux, de travailler dans la recherche du patrimoine de mes origines. Je ne sais pas savoir ce qui s'est passé, pourquoi ça s'est passé et comment tout cela a évolué, ça me passionne. Je sais que je suis un véritable rat de bibliothèque que je ne fais rien d'autre que passer mes journées à la bibliothèque ou même simplement à l'appartement pour travailler, je devrais sortir plus souvent. Cina me le dit souvent, Jamie aussi mais je n'ai pas le courage de suivre leur conseil. Ils ignorent tous les deux que la dernière fois que j'ai tenté de m'amuser j'ai failli mourir, j'ai cette peur de sortir lorsqu'il fait nuit, cette peur de retomber sur l'un d'entre eux, à savoir bien entendu s'ils sont plusieurs. Je ne veux pas revivre cette nuit épouvantable, je ne me retrouve avec des phobies et des crises d'angoisse de plus en plus forte, je suis paralysée pour trop peu de chose et ma vie devient cauchemardesque. Je ne veux plus de ça mais je ne sais pas comment remédier à cela. Et puis maintenant c'est trop tard pour expliquer la situation à qui que se soit et puis voudrait bien me croire ? Un loup-garou qui m'attaque dans un parc la nuit ? On va croire qu'on m'avait drogué et je n'ai plus rien pour le prouver maintenant. Non ce n'est pas envisageable. Je ne veux pas que mon frère me regarde avec la pitié qu'ils ont tous. Je veux juste être normale mais il y a toujours quelque chose qui me rattrape comme pour me prouver que mon destin n'est pas d'être une gentille petite étudiante. Peut-être que je dois aspirer à mieux et que tout l'univers de ligue contre moi pour que je le comprenne et que je me mette en acte. Ce dont je ne suis pas prête, je ne peux pas me battre contre moi-même, je ne sais toujours pas ce que je suis, pourquoi personne ne semble comprendre d'ailleurs que je suis différente ? Pas différente de par mon coté humain, mais différente de par ce que je suis, un monstre bizarre avec un don bizarre. J'ai tellement hypothèses qui ne se tiennent pas. Je pense être une femme lézard, j'y ai pensé pendant un temps, je cicatrise vite, alors je me suis dit peut-être comme les lézards, parce que lorsqu'on leur arrache la queue, elle repousse, cela guérit en quelque sorte mais on n'est pas dans un film de science fiction qui ferait des manipulations génétiques sur des enfants et je pense que je serais au courant, qu'on me l'aurait dit. Cela doit être une défaillance de mon système et personne ne le sait, ce n'est jamais ressorti en tout cas dans les prises de sangs que j'ai fait, enfin je n'en ai pas le moindre souvenir, mais je suppose qu'on m'aurait alarmé sur un gène bizarre qu'il faut soigner, rien. J'ai 25 ans et j'avance comme je peux pour trouver qui je suis. Je ne sais pas encore ce que le résultat donnera, je ne sais pas encore si cela me plaira de savoir mais une chose est sûre, je dois savoir sinon je ne pourrais jamais admettre ma différence qui me bouffe déjà beaucoup trop.

Il n'y a qu'un endroit vraiment où je me sens bien c'est l'appartement dans lequel on vit mon frère et moi. Il est grand, spacieux et pas très loin du campus, je peux m'y rendre à pieds. Marcher ne m'a jamais déranger, j'ai toujours apprécié les promenades, maintenant je ne les aime seulement plus lorsqu'il fait nuit, elle me rende nerveuse et voir la nuit arriver plus tôt que prévu, plus tôt que ce que je pensais me stresse. Alors lorsque je ferme la porte de l'appart', j'avoue que tout semble retomber. Pression, stresse de la journée et je me sens d'un coup épuisée et écrasée par tout cela. Il faut que je sois plus forte, pourquoi je ne peux pas plus me battre contre mes défauts qui pesant ? Affirme-toi pour une fois Maisy, tu vaux mieux que ça. Je devrais ne pas me prendre la tête comme ça mais c'est plus fort que moi. Je vais me mettre au Yoga, je crois que c'est une bonne idée, il paraît que l'on en ressort déstresse, alors pourquoi je ne pourrais pas tester. Il faut que je trouve une solution, je suis contre l'utilisation des médicaments alors je ne veux pas de traitement qui pourrait me shooter ou quelque chose qui abrupte, j'ai trop besoin de mon coté dynamique pour vivre. Je ne veux pas être un zombie. Du coup cela devient compliqué de trouver des choses pour me rassurer et éviter mes crises émotionnelles. Mon frère s'en sort bien pour le moment mais je ne penes pas qu'il puisse supporter cela toute une vie, il a la sienne à construire et je suppose que le jour où il devrait fonder sa famille, je n'aurais plus autant ma place qu'en ce moment. Je suis peut-être sa priorité en ce moment mais j'ai aussi bel et bien conscience que cela ne pourra pas durer éternellement. Je l'aime, il m'aime, c'est beau mais il faut aussi qu'il puisse penser à lui. Parfois j'ai l'impression de l'accaparer et de mettre un périmètre de sécurité autour de lui. Je n'aime pas lorsqu'il se rapproche d'une autre fille mais je ne pourrais pas l'empêcher de partir à un moment, il faut bien qu'il soit heureux aussi. Enfin bon. Pour le moment je survis, je suis bien en colocation avec Cina et j'avoue que je ne voudrais pas que cela change. Oh je pourrais retourner vivre chez maman, elle aussi est au petit soin pour moi mais c'est différent et la maison me fait toujours bizarre maintenant qu'elle n'est plus ni habitée par papa, ni par Cina, comme froide, comme si elle avait perdu un peu de son âme. Papa a emporté trop de chose avec lui lorsqu'il est parti, je n'ai toujours pas réussi à retrouver la part qu'il a pris, elle n'est pas revenue, cette partie de mon cœur est vide et je ne souhaite pas la combler. Parfois je ferme les yeux et je fais appel à ma mémoire pour revoir son visage, entendre sa voix. Tout n'est plus aussi parfait mais cela me fait du bien. Juste d'avoir l'impression qu'il va franchir le pas de la porte et me dire qu'il est de retour.

Bon alors comme je ne sais pas si Cina mangera ici, s'il rentrera, il doit bosser encore, je commande quand même deux pizzas, enfin c'était l'offre du soir et une pizza cela se garde et Cina a toujours faim pour en manger une. Entière. Je ne sais pas où est-ce qu'il peut le mettre mais il est assez impressionnant. A peine je raccroche pour ma commande qui n'arrivera pas avant 30 minutes que l'on sonne à la porte. Trop beau pour qu'un livreur me tende deux boîtes plates. Je tombe sur le meilleur ami de mon frère. Ce qui confirme à mon avis qu'il est au travail, c'était soit le boulot, soit Jed' et généralement pourtant dans les deux cas il me prévient, un petit sms ou quelque chose, il doit vraiment être pris et je tente de ne pas m'en faire. Ce n'est pas non plus la première fois que cela arrive. Je ne vais pas faire attendre Jed dans la rue froide. Surtout qu'il fait nuit déjà et que cette idée pour lui ne m'enchante pas, je ne voudrais pas qu'il tombe sur la même bête que moi. Enfin si je commence à m'angoisser pour tous mes proches je suis dans la merde et je vais mourir d'un infarctus. Apparemment Cina devrait lui passer de la paperasse pour les cours du jeune professeur de littérature à la fac. Je suis déjà allée par curiosité suivre un de ses cours il n'y a pas longtemps et il est assez populaire, l'amphithéâtre était bondé et je pense que monsieur plaît beaucoup aux petites étudiantes. En tout cas Jed reste un bon professeur, il est passionné et c'est tout ce qu'il faut. Je referme la porte derrière lui, je frissonne sur l'air froid qui s'infiltre sous mon petit pull. « Tu peux peut-être l'attendre ici ? On n'a rien de prévu je te rassure, je devais faire les courses et je suis restée trop longtemps à la bibliothèque j'ai totalement oublié... j'ai commandé des pizzas si tu veux rester Il y en aura largement assez et Cina sera ravi de te voir et moi de t'avoir un peu ici  » comme ça on peut attendre Cina en prenant un verre, après tout il y a bien cette bouteille de vin ? Cina sera content de voir son meilleur ami à la maison et en plus dîner là avec des pizzas. Je suis sûre que cela pourra que lui faire plaisir. «  Sinon oui ça va, un peu la routine, études, révisions et dodo, tu me connais, on me change difficilement et toi ? Moi je t'ai vu, je suis même allée voir un de tes cours, mais pour ta défense ton amphi était plein et je me suis faite discrète, je voulais aller te voir à la fin du cours mais il y avait la queue, je savais que je ne tarderais pas à te revoir, j'avais raison » , je lui explique rapidement cela en souriant, taquine. J'aime bien l'embêter, je ne me gène pas vraiment avec lui et je peux être moi-même, hormis la fille avec une génétique étrange. «  tes cours ont du succès auprès des filles mais je suis sûre que tu le savais déjà » je lui fais un petit clin d'oeil. Je vais faire la partie cuisine pour retrouver la bouteille que j'avais laissé en plan. « un verre ça te dit en attendant mon frère ? C'est du vin blanc français, je ne sais pas où Cina a dégoté ça, mais je sais que c'est délicieux » je n'attends pas vraiment sa réponse, je sors deux verres à vin et je les pose sur le plan de travail en me tournant vers lui. « tu peux l'ouvrir par contre ? Avec ma maladresse et ma force on risque d'avoir des dégâts » je lui tends la bouteille encore un peu fraîche. Ma soirée risque d'être tout de même mieux que ma journée, je suis toujours contente de voir Jed, c'est comme revoir un membre de sa famille, pour moi il en fait littéralement parti, je le connais depuis bien trop longtemps.
 

[HS: désolée j'ai pas eu le temps de relire the only way to resist temptation is to yield to it (Jededou) 1075665306 ]
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MessageSujet: Re: the only way to resist temptation is to yield to it (Jededou)   the only way to resist temptation is to yield to it (Jededou) EmptyLun 26 Oct - 21:20

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Tu dois avouer que tu n'es pas particulièrement très à l'aise, à te trouver seul en compagnie de Maisy. Ce n'est pas la première fois, loin de là, mais, étrangement, ce soir, c'est comme si les cieux t'envoyaient un message. Comme si rester ici sans la présence de Cina était une mauvaise idée. C'est stupide, quand on y pense. Pourquoi ce soir là serait si différent des autres fois où Maisy et toi traînez ensemble ? Il n'y a jamais aucun malaise entre vous deux, même quand, adolescente, elle te courait après, sensible à ton charme. Mais ces années là sont révolues, désormais. Alors pourquoi sens-tu le désir incontrôlable de prendre tes jambes à ton cou et de fuir le plus possible. Tu balais ces pensées insensées de ton esprit (c'est stupide, après tout !) et te focalise de nouveau sur Maisy, la personne que tu considères le plus comme une petite soeur. Mais tu ne peux nier qu'il y a toujours eu une sorte de tension entre vous, que tu ne sembles percevoir qu'en cet instant. Mais par respect pour Maisy, et pour Cina, il ne s'est jamais rien passé, et tu comptes bien à ce que cela demeure de la sorte. Elle est bien trop jeune. Tu peux déjà entendre le rire amer de ta femme, la voix rocailleuse alors qu'elle te taquine et se moque de ton malaise. Elle non plus, tu ne veux pas la décevoir. Tu aurais l'impression de la tromper, bien que cela fasse des années, maintenant, que son sourire ne t'accueille plus le matin. Tu ne peux pourtant pas le nier : Maisy est une adulte désormais, et elle a le même esprit fougueux et artistique que le tien. C'est une littéraire, une rat de bibliothèque. Et chaque année qui passe te fait de l'oeil. Des signes sur lesquels tu préfères fermer les yeux et que tu refuses de voir. Tu ne veux pas les blesser. Cina et Mairead sont les seuls que tu considères comme des membres à part entière de ta famille.

La voix de la cadette McIntyre te tire de tes pensées, ce qui est une bonne chose. Dans ton cas, trop réfléchir n'a jamais été une bonne chose. Que ce soit pour ton don, ou pour ... tout le reste, en fait. « Oh, je ne voudrais pas m'imposer. Il est déjà tard. » Et j'ai la soudaine envie de simplement ficher le camp d'ici sans savoir pourquoi. Tu renies une fois de plus cette pensée pessimiste, et te concentre de nouveau sur la raison de ta venue ici, ainsi que sur Maisy. « Mais je n'ai jamais été capable de résister à l'appel d'une pizza. » Et puis, passer la soirée en compagnie de ton meilleur amie d'enfance et de ta soeur de coeur ne peut pas faire de mal. C'est toujours mieux que de manger seul et de corriger des copies. « C'est le principal en tout cas, j'espère aussi que tes études ne te prennent pas tout ton temps. Te connaissant, il ne faudrait pas que cela l'emporte sur ta vie. » Oui, tu as l'air de son frère à lui donner des conseils ainsi, mais tu ne peux pas t'en empêcher. Et puis, au fond, ce n'est pas méchant, et elle le sait très bien. « Oui, il me semblait t'avoir aperçu oui, mais j'avais des doutes. Tu aurais du me faire signe, comme m'envoyer un avion en pleine tête ou bien hurler mon prénom à plein poumon. Ca m'aurait fait plaisir. » Et cela aurait sans doute scandalisé le reste de tes élèves. Mais avec Maisy, tu aurais pu autoriser tout et n'importe quoi. Quand elle mentionne ta foule d'admiratrice, tu rougis quelque peu, embarrassé. Tu n'as jamais été très à l'aise avec ce "succès" comme elle dit. Car au fond, qu'est-ce que toutes ces filles peuvent bien te trouver ? Certes, tu fais de la mauvaise foi. Tu sais que tu n'es pas particulièrement repoussant, mais le fait que tu soit un "monstre anormal" t'a convaincu que tu ne plairai plus jamais à personne.

Du vin. Cina et toi en buvez souvent, avec vos goûts prononcés pour la cuisine. Mais au fond, vous restez des mecs, ce n'est donc guère étonnant. Même si, à choisir, tu préfères boire une bière. On ne te changera pas. « Avec plaisir, connaissant ton frère, ça doit être un bon cru. » Tu lui prends la bouteille des mains, laissant échapper un petit rire lorsqu'elle mentionne sa maladresse. Tu aimes bien la taquiner, toi aussi. « Inutile que tout le contenu de la bouteille finisse au sol, oui. Et puis, je ne voudrais pas que tu te coupes. » Au contraire de toi, l'abomination, qui guérit instantanément. Tu ne voudrais pas avoir à expliquer cela, toutefois. Une fois la bouteille ouverte, tu lui tends son verre. « Alors, tu étudies quoi de beau en ce moment ? » Autant engager la conversation en attendant ton meilleur ami. Même si, au fil des minutes qui passent, tu ne fais pas attention aux verres qui s'empilent. Toi qui t'étais juré de ne pas boire plus de deux verres. C'est loupé.

C'est au bout du cinquième verre que les pizzas font leur arrivée. Sauvés par la gong.
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MessageSujet: Re: the only way to resist temptation is to yield to it (Jededou)   the only way to resist temptation is to yield to it (Jededou) EmptyDim 8 Nov - 23:33

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Une bouteille et fin et l'attente de pizza et peut-être de mon frère. Je crois que s'il n'est pas là ce soir, si surtout il n'est pas avec Jedediah il ne rentrera pas tout de suite. Parfois il ne rentre même pas, à croire qu'il aime passionnément son travail, ou alors il a une petite amie, allez savoir, c'est possible non ? Il aurait le droit, il faut que je me prépare à cette hypothèse, je n'aime pas l'idée de devoir le partager mais je sais que cela arrivera tôt ou tard et que je n'aurais pas le choix que de sourire lorsqu'il me l'annoncera. Après pour ce qui est d'apprécier la fille en question, je ne suis pas sûre d'y parvenir, je suis de nature possessive et elle me prendrait tout de même tout ce que j'ai de plus cher alors le niveau sera très élevé et elle devra être à la digne hauteur de mon frère. Je la plains d'avance et je plains mon frère, j'ai un côté petite fille pourrie gâtée parfois, surtout lorsqu'une chose ne me plait pas. Alors je dois avouer que ce n'est pas sûre d'être prête pour partager Cina mais bon si lui ça le rend heureux, pourquoi pas l'envisager. Je suppose qu'il aurait aussi pu m'envoyer un message pour me prévenir de son absence, il l'a peut-être fait entre le première et le deuxième verre de vin, j'avoue que là je suis plus obsédée par le regard magnifique du meilleur ami de mon frère que par autre chose. Pourquoi on a ouvert cette bouteille, j'ai l'impression que l'effet de l'alcool dedans me tourne la tête. Je sens que cela embrume mon esprit mais c'est assez plaisant parce que je n'ai pas à penser à mes soucis, l'alcool me déstresse, c'est agréable. Je crois que je devrais en boire un peu plus mais ouvrir une bouteille toute seule, surtout une si bonne bouteille, c'est la gaspiller et comme pour me sortir de cet appartement c'est quasiment une mission impossible, je me retrouve à boire du thé plutôt que du vin. Non c'est braiment une bonne idée alors on commence cette soirée par un verre. Je donne la bouteille à mon ami pour qu'il l'ouvre. On a entamé la discutions. " tu crois que si j'avais crié Jededou dans l'amphi cela aurait été mieux ? Je tenterais d'y penser, sinon l'idée de l'avion est pas mal mais je ne suis pas sûre d'être assez forte en origami pour que l'avion atteigne ta tête. " J'imagine tellement la scène que j'en pouffe légèrement. L'avantage avec Jed' c'est que je me sens vraiment à l'aise et je n'ai pas besoin de faire semblant d'être une autre fille, il a vu mon changement opéré, il sait que je ne gère pas mes émotions depuis la mort de papa, il était là à l'enterrement. Il pourrait être un prétendant parfait, enfaîte clairement il est un prétendant parfait, j'ai bien été amoureuse de lui un temps, j'espérais qu'il me regarde différemment, j'ai attendu un moment avant de comprendre que cela n'arriverait jamais, j'étais une gamine perdue et j'avais juste besoin de me sentir belle et intéressante. Il a fallut du temps mais j'ai fini par comprendre qu'il me trouvait belle et intéressante mais que cela pouvait être de la même manière que mon frère. La manière douce et innocente d'un grand frère. Bon il est clair que la relation a toujours été plus ambiguë. J'aime sa présence et parfois elle me trouble mais je sais aussi qu'il ne pourrait pas y avoir de relation amoureuse entre nous deux. Je crois qu'on risquerait de mettre un certain Cina trop en colère. Cina c'est le genre de frère trop protecteur et je ne suis pas sûre qu'il accepte que son meilleur ami sorte avec sa soeur, je ne sais même pas comment il pourrait réagir s'il me voyait un avec homme alors je ne suis pas sûre qu'on doive tester. Je ne lui ai jamais présenté personne, sûrement parce qu'un garçon n'a pas dû me toucher depuis des années et que je ne me laisse pas faire non plus. Je suis devenue trop méfiante et je manque cruellement de confiance en moi. Je ne suis pas non plus une petite sainte, je suis sûre que les gens me voient comme ça mais il m'est arrivé de flirter quand même, bon le mieux c'est quand j'ai un petit coup dans le nez, mais mes relations n'ont jamais été très sérieuse, je dois être un cas un peu trop particulier pour un homme. Trop dur à gérer. Enfin bref.

La bouteille est ouverte et on s'installe sur le canapé, je sors des verres à pieds, ça rend tout de suite plus classe, bon ok on attend tout de même des pizzas ce qui n'est pas le plat le plus romantique, mais on s'en fiche pas vrai ? Ce n'est pas ce qui nous intéresse. On est parti sur une question sur mes études alors je lui réponds. " Je tente de finir ma thèse sur l'influence des légendes sur nos vies d'aujourd'hui, je m'inspire principalement des légendes celtes qu'on retrouve beaucoup ici mais j'ai des exemples tels que chez les vikings ou même dans la mythologie grec. Je sais pas si tu vois ce que je tente de démontrer mais il y a des films, des romans d'aujourd'hui qu'on lit, je suppose que je n'ai pas besoin de te sortir la liste, qui sont des histoires qui font un parallèle et puis j'étudie les croyances d'aujourd'hui et je tente de les comparer à celles de l'époque et on retrouve bien sûr des différences mais il y a aussi des similitudes, enfin en gros voilà " je ne veux pas l'endormir en commençant à parler de mes études, je suis connue pour être un véritable rat de bibliothèque et je pourrais parler de ce sujet continuellement. Je ne me rends en plus jamais compte que je parle trop alors le mieux c'est de ne pas trop en dire. De toute façon la discutions prend un bon tournant, parce que Jed me ressert en vin, une fois, puis j'avoue que je ne compte plus beaucoup, la bouteille est au trois-quart vide et comme je n'ai rien mangé, je commence à avoir la tête qui tourne un peu. Je dois avoir les joues rouges aussi parce que j'ai chaud. On sonne à la porte et on sait que ce sont les pizzas qui arrivent. Je commençais à mourir de fin c'est donc parfait. Je me lève pour réceptionner notre repas et je donne un billet au livreur, je lui laisse la monnaie. J'apporte le tout sur la table basse et j'ouvre les boîte d'où une odeur délicieuse sort. Mon ventre en gargouille. Je me presse de reprendre ma place auprès de Jed. Je prends une part et je la lui tends par politesse avant de me servir. Je mords dans ma part et je gémis de plaisir, enfin comme quelqu'un qui se régale ! " je pourrais me nourrir de pizzas sérieusement mais je serais sûrement bien moins mince que ce soir " j'ai dévoré ma part. Je vois une gorgée de vin et j'attends qu'il termine pour me resservir et le laisser faire aussi. Alors que je dévore la seconde je souris en le voyant finir. " attend bouge pas, tu as de la sauce juste là..." je m'approche de lui et je récupère la sauce avec mon doigts en le regardant dans le yeux. Ce regard échangé me perturbe l'espace d'un moment... Puis je mets mon doigts pour lécher la tomate que je lui ai retiré. Je suis proche de lui, je sens quasiment son souffle contre mes lèvres. Je déglutis, mon coeur bat fort. Je ... j'ai chaud d'un coup. Je me reprends et je retire mon gilet en laine pour être en débardeur la peau brûlante. Je suis sûre maintenant que j'y pense que moi aussi je dois avoir de la sauce autour des lèvres... c'est presque gênant. Allez Maisy tu te reprends là ? J'attrape maladroitement mon verre et je le renverse sur Jed.. je tâche sa chemise forcément... " oh merde ! quelle imbécile ! je suis irrécupérable ! " je culpabilise immédiatement. Je file dans la partie cuisine pour récupérer une éponge. Sans réfléchir je trempe la chemise de Jed et je crois que je n'arrive pas du tout la tâche.. " je suis désolée ! tu devrais me la donner, je vais la laver, je te passe une chemise de Cina en attendant, si le vin sèche ça va être foutu ! " Je suis sûre les nerfs un peu d'un coup, je tremble un peu. " je suis désolée, je suis vraiment un boulet. Viens on va arranger cela " Je le prends par la main et je l'emmène devant la salle de bain. " je vais te chercher une autre chemise, donne moi la tienne " j'espère que je vais vraiment pouvoir retirer la tâche parce que sinon je suis capable d'aller lui en offrir une autre toute neuve. Ma gorgée est nouée... pour moi c'est la fin du monde, je viens de gâcher la soirée. Je suis nulle ! " je suis désolée " je me pince les lèvres, je suis aux bords des larmes, c'est n'importe quoi, vous devez tous me prendre pour une tarée, je ne gère pas mes émotions c'est impressionnant, pourquoi je n'y parviens jamais, pourquoi le moindre petit truc est un drame à mes yeux ? Je me sens obligée de m'excuser parce que j'ai peur qu'on m'en veuille... je panique, non allez.. Maisy bordel ! Je lance un regard d'aide à Jed qui connait mes faiblesses, je crois que là j'ai aussi besoin de lui...
 

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