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 Violence solves everything... oh wait ! (Samax)

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Max A. Gecko
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MessageSujet: Violence solves everything... oh wait ! (Samax)   Violence solves everything... oh wait ! (Samax) EmptyJeu 12 Nov - 19:46



❝Violence solves everything... oh wait !❞
Sampsa & Max
Je m'étirais longuement. Je retirais les écouteurs de mon mp3 qui diffusaient de la musique en continue. Avec mon boulot, je n'avais pas vu l'heure passer. Un coup d'œil à l'extérieur du bâtiment m'indiqua qu'il était tard. Mince, qu'elle était-il au juste ? Ma main s'empara de mon portable et une pression du doigt, je regardais l'horaire. 22 heures 05 ! ET MERDE ! Je pus constater aussi que j'avais quelques appel en absences de mon colocataire. Il était clair que « Mattie » comme je l'avais surnommé s'était légèrement inquiété. Je lui répondis en vitesse que j'étais en vie et que je n'avais pas vraiment vu l'heure passer. Je rassemblai mes affaires rapidement et me dirigeai vers la sortie. Et visiblement, il y avait encore quelques personnes qui étaient encore debout. La première fois ça m'avait surprise, je n'avais pas vraiment l'habitude de voir autant de gens travailler jusqu'à point d'heures. Puis on m'avait dit que l'Institut ne dormait jamais vraiment, que c'était en quelques sortes sa particularité. Certaines personnes ne travaillaient que la nuit, c'était leur rythme. Je n'avais pas vraiment cherché à comprendre. Puis après tout si ça leur plaisait, je n'étais pas vraiment en droit de juger leur pratique. Je saluais poliment les personnes que je croisais. Certes je connaissais un peu chaque personne ici. Bon, je ne connaissais pas cœur chaque employé de DYAD, mais j'étais du genre sociable et agréable. Je n'avais pas vraiment eu de mal à lier des liens avec des collègues qui se spécifiaient dans la biologie ou dans d'autres secteurs.

22 heures 10. J'avais troqué ma blouse blanche pour un gros sweatshirt à capuche vert. Je savais bien qu'il faisait extrêmement masculin et c'était normal, vu qu'il avait appartenu à mon frère. Mais comme souvent je me fichais bien, j'aimais bien les vêtements d'homme, je m'y sentais très à l'aise. La seule chose que je portais de féminin, c'était mon jean, un levis bleu clair qui faisait toujours son effet et une paire de converses noires que je sortais à toutes les sauces. Bref c'était la tenue confortable par excellence pour sortir en mode « no-care ». Je posais mon sac noir sur mon épaule et avançai courageusement pour rentrer à mon appartement commun à pattes. Oui oui, j'avais pris pour habitudes de marcher pour aller bosser. C'était très bon pour le cœur et c'était une petite activité physique. Certes, rentrer à cette heure-ci à pieds n'était vraiment la meilleure idée du monde. Si mon père avait été là, je savais déjà ce qu'il aurait dit. « Tu es inconciente ma fille. Tu ne sais pas quel genre de fou traine dans les rues, ou pire encore ! » Enfin si on je l'avais écouté, j'aurais été cloitré chez moi à ne jamais sortir de la maison.... invivable quoi ! Selon monsieur, les rues seraient remplies de psychopathes en devenir.... ou qu'il y avait des monstres de partout. Je soupirais et puis quoi encore ? Des vampires ?! Ah non mais vraiment! Certaines personnes dans le monde étaient franchement paranoïaquement créatives... Je soupirais, même si dans le fond, marcher tranquillement à cette heure-ci était plus risqué, je savais que j'étais entrainée. Sous mes air des rouquines mignonnes, je savais me battre. Mon père m'avait tout appris dans mon délire paranoïaque. Je savais tirer avec semi-automatique, je connaissais les technique de self-defense et je devais bien avouer que j'appréciais tirer à l'arc. Enfin, ce n'était comme si mon père était là à cet instant. D'ailleurs il m'avait appelé pour me dire qu'il ne serait pas disponible prochainement, un déplacement pour le boulot m'avait-il dit.

J'avançai vers chez moi. Je n'avais pas peur mais pourtant, j'avais l'étrange impression d'avoir des yeux posés sur moi. C'était... étrange. J'avais conscience que cela pour semblé stupide... c'était même complètement stupide. Je n'osais pas regarder derrière moi. Je n'avais pas une sensation de peur, mais plus d'oppression. Je pressai le pas. Ce n'était rien, mon imagination qui me jouait des tours parce que j'avais pensé à tout ce que m'avait dit mon père. Parce que dans le fond j'avais une imagination débordante. Puis je n'allais pas regarder derrière moi, parce qu'il n'y avait rien derrière moi en fait ! C'était juste une sensation bizarre, une idée stupide qui avait germé dans ma tête. Mon cœur commença à pulser rapidement dans ma poitrine. C'était illogique comme réaction. Je serrai mes poings et pressai encore le pas. Je ne pouvais pas lutter et je ne pouvais l'expliquer. L'angoisse, c'était ça le terme exacte, c'était probablement ça. Une simple crise d'angoisse. Cela finirait par se calmer... si seulement il n'y avait pas eu ses pas que se firent entendre derrière moi. Bordel. Là on me suivait vraiment. Je n'avais qu'une envie c'était de prendre mes jambes à mon cou. Pourtant je m'arrêtais net. Non je n'allais pas fuir. Je n'étais pas une fuyarde. J'étais une putain de Gecko et les Gecko se battent ! Ouais, c'était ce que mon père m'avait toujours dit. Mes dents se serrèrent, je restai fixe. Je n'attendais qu'une chose que ce connard soit là, j'allais lui montrer de quoi les Gecko étaient faits. Mes poings étaient prêts. Je soufflais doucement pour essayer tant bien que mal de réguler mon rythme cardiaque. Puis quand une main se posa sur mon épaule, ma réaction fut rapide, efficace. J'attrapai la main, me retournai, donnai un coup de pied dans le mollet de mon adversaire. La douleur le fit s'agenouiller je finis par lui envoyer un mon direct du droit directement dans le visage. Je m'éloignai en prenant ma respiration, la décharge d'adrénaline avait été importante. Mais alors que je posai un œil sur mon « agresseur » avant de partir... la lumière des lampadaires de la rue me montra... que je connaissais la personne. Je mis ma main sur ma bouche et jura immédiatement. OH MERDE SAMMY ! Je venais d'agresser une connaissance particulièrement.... mignonne. Je me précipitais sur lui et par réflexe je lui posai la manche de mon sweat là ou je voyais du sang couler. J'étais paniquée et je m'en voulais à mort. Comment j'avais pu lui faire ça ? Bordel. Ça ruinait mes chances pour le coup ! Je t'avais pas reconnu, je suis désolée ! J'espérais que je ne lui avais pas casser le nez au moins. Puis c'était quoi cette manie de suivre le gens ?  Raaaah merde ! Je le regardai les lèvres pincées, je me sentais vraiment nulle à cet instant. M'en veux pas... je.... je.... bon ok t'as toutes les raisons du monde de m'en vouloir. Je baissais les yeux honteuse. Tu crois qu'il faut aller.... genre aux urgences ?


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Sampsa Tarvainen
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MessageSujet: Re: Violence solves everything... oh wait ! (Samax)   Violence solves everything... oh wait ! (Samax) EmptyDim 22 Nov - 0:59



Max & Sampsa

Violence solves everything... oh wait !

Je l’avais ratée. Comment j’avais pu la rater ? J’étais là depuis… dix-sept heure trente. Elle devait finir à dix-huit. Elle était peut-être rentrée plus tôt. Juste le jour où j’étais censé la surveiller, évidemment. Son père m’avait prévenu qu’elle avait tendance à faire des heures sup’, à oublier quelque peu l’écoulement du temps dans le travail. Mais… vingt-deux heures, c’était… extrême, non ? J’avais attendu quatre heures trente sur un banc à lire Le comte de Monte-Cristo et à lever la tête dès que j’entendais des bruits de pas, sans résultat, ni bonheur pour les yeux – Max était vraiment, mais vraiment jolie. Une rouquine en plus, j’avais un faible pour les rouquines. Bref, les mille pages de mon bouquin n’avaient pas survécu à cette attente interminable, et maintenant que je n’avais plus rien pour m’occuper l’esprit, je réalisais tout doucement que je me les gelais. Qu’est-ce que je foutais encore là, sérieux ? J’aurais dû partir il y a deux heures au moins. Je soupirai en rassemblant mes affaires, jetant les cadavres de bouteilles d’eau minérale et les emballages de cookies dans la poubelle la plus proche. J’avais faim. J’avais froid. Et j’allais me faire taper sur les doigts en retournant à la Holy Trinity. Bah. Son père était en dehors de la ville, comment pourrait-il savoir que j’avais failli à ma mission ? A moins que je ne sois moi-même surveillé pendant que je surveillais sa fille, ce qui relèverait de la paranoïa la plus tordue et stupide qui soit. J’attachai mes lunettes de soleil au col de ma chemise, elles étaient à présent inutiles, le soleil avait décliné jusqu’à disparaître des lustres auparavant. Bon, Sampsa, on rentre à la maison. Je ne me souvenais même plus pourquoi j’avais accepté de garder un œil sur elle. Ah si, pour me faire bien voir par les grands pontes de la HTC, dont faisait partie son père, le chasseur vedette. Depuis que j’avais capté, entre deux eaux bénites, que les sorciers n’étaient pas leurs meilleurs amis, je faisais profil bas et évitais de m’attirer les foudres des autres en refusant de rendre service. En tant que secrétaire de l’organisation, c’était à moi que revenaient les basses besognes, les trucs que personne n’a envie de faire. Surveiller Max était une des activités les plus plaisantes qu’il m’ait été donné de poursuivre. Mais j’avais pas que ça à faire, surtout si elle était déjà partie.

J’avais à peine tourné les talons que j’entendis le bruit sourd de la porte massive de l’Institut DYAD s’ouvrant et se refermant aussitôt, assez lointain – faut dire que j’étais pas planté devant l’entrée comme un piquet, l’Institut n’était pas mon endroit préféré du monde, ça jasait beaucoup quant aux êtres qui y bossaient. Je n’avais pas encore pu confirmer ces rumeurs, étant trop bas placé dans l’échelle sociale des chasseurs de créatures surnaturelles, mais je n’en restais pas moins suspicieux. Je me demandais d’ailleurs ce que la fille de Gecko pouvait bien y trafiquer, et pourquoi il laissait sa progéniture dans un nid de vipères si mes soupçons étaient fondés. Peut-être comptait-il en faire une taupe. Je tournai la tête avec la nette impression que j’allais tomber nez à nez avec un de ces satanés buveurs de sang. Au lieu de ça, je repérai directement la chevelure incandescente de Max. Malgré le pull informe qu’elle portait, je n’eus pas de mal à la reconnaître, elle avait le don d’attirer mon attention comme un aimant. Je fis demi-tour et pressai le pas pour la rejoindre, mais elle marchait très vite, à vrai dire, et elle me distançait déjà de pas mal de mètres. Elle n’avait pas tort, une fille, seule, à vingt-deux heures, dans des rues désertes toujours fréquentées par des tarés… Il valait mieux se grouiller pour rentrer chez soi. Désolé, côté macho inhérent à mon genre. N’importe qui pourrait se faire agresser ici, y compris moi et je m’en sortirais peut-être moins bien qu’elle, j’avais entendu dire que son père l’entraînait tout en la préservant de toutes les histoires sordides sur les vampires et autres monstres qui erraient en ville. Je trouvais ça débile de la tenir à l’écart. Moins on en sait, plus on est en danger, non ? Le savoir est une arme comme une autre. Je finis par la rattraper, je n’étais plus qu’à deux mètres d’elle quand elle se figea brusquement. J’aurais peut-être dû lancer un Hey, salut, c’est Sampsa, rien à craindre ! mais, trop con pour réfléchir une seconde avant d’agir, je posai une main sur son épaule pour lui signifier ma présence derrière elle. Ok. Elle était de dos, elle s’était arrêtée soudainement de marcher, elle avait de toute évidence saisi que quelqu’un la suivait. J’aurais dû dire quelque chose. Mais la pensée m’effleura l’esprit un peu tard. Ma main fut bien vite dégagée de son épaule, me tordant le bras au passage, je n’eus même pas le loisir de réagir que j’étais à terre, le tibia dégommé – elle savait où frapper, pas de doute là-dessus. Trop obnubilé par la douleur, je relevai la tête trop tard, encore une fois, juste à temps pour récolter un poing en plein milieu de ma face. Mes mains vinrent instinctivement couvrir mon nez qui avait probablement dévié de son emplacement naturel, si je me fiais au craquement qui avait retenti dans mon crâne lors de l’impact.

Elle recula, pour apparemment observer son œuvre tandis que je me penchai vers l’arrière pour m’asseoir par terre, sur les pavés glacés, légèrement sonné. Sa réaction ne se fit pas attendre. « OH MERDE SAMMY ! » Sammy. Le surnom me fit grimacer un sourire. Personne ne m’avait jamais appelé ainsi avant que je ne débarque dans un pays anglophone. Détachant mes mains de ma figure, je regardai le sang qui maculait mes phalanges. Je saignais du nez. C’était dégueu. Elle tenta de stopper l’hémorragie en m'apposant la manche de son sweat sur le visage. Je grognai doucement, le contact n’était pas des plus agréables. « Je t'avais pas reconnu, je suis désolée ! » Je soulevai un sourcil. Sans blague. J’espérais bien qu’elle croyait que j’étais un psychopathe prêt à la couper en morceaux et que ces coups ne m’étaient pas intentionnellement destinés. « M'en veux pas... je.... je.... bon ok t'as toutes les raisons du monde de m'en vouloir. » Je devais tirer la gueule sans faire exprès pour l’angoisser à ce point. Putain, j’avais trop mal pour avoir l’air compréhensif. « Tu crois qu'il faut aller.... genre aux urgences ? » Aux urgences, bien sûr. J’avais vraiment envie d’attendre quatre heures à l’hosto avec du sang sur ma chemise blanche pour voir des cas ‘plus graves’ passer devant moi et me voir annoncer que j’avais le nez explosé, ce que je savais déjà. Bon, si j’avais un miroir, je pourrais mieux juger. « Je suis content que t’aies pas visé mes parties. Devenir castrat était pas dans mes projets immédiats. » Je lui fis un clin d’œil, pour la rassurer, parce que je n’avais pas envie qu’elle sache que j’aurais pu péter un câble si ça avait été toute autre personne qu’elle et que je luttais intérieurement contre mon caractère parfois un peu trop sanguin. J’aurais pu gueuler qu’elle était complètement malade, qu’on tapait pas sur la gueule des gens sans prévenir, etc. Mais je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même, non ? « C’est ma faute, ça m’apprendra à suivre les gens… » Euh. Merde. « Non pas que je te suivais hein, c’était un hasard purement… hasardeux. Ouais. » Ouais. Elle avait dû atteindre mon cerveau en plus du nez. Détourner la conversation. « Je pense que je survivrai. Un sac de petits pois congelés fera l’affaire pour ce soir. » J’attrapai délicatement son poignet pour qu’elle l’écarte de mon visage, grimaçant à cause de la brûlure du vent glacial sur la blessure qui était jusque-là protégée du froid par sa manche. « Tu devrais pas salir tes vêtements avec le sang des autres, les gens vont croire que tu as des problèmes de gestion de la violence. » Du sarcasme, pour changer. On ne change pas une équipe qui gagne, pas vrai ?
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Max A. Gecko
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MessageSujet: Re: Violence solves everything... oh wait ! (Samax)   Violence solves everything... oh wait ! (Samax) EmptySam 5 Déc - 18:41



❝Violence solves everything... oh wait !❞
Sampsa & Max
Je sortais souvent tard du travail. J'étais quelqu'un de particulièrement passionné et il n'était pas rare que je sois tellement prise sur une recherche que je venais à oublier complètement le temps qui passait. A cet instant plus rien n'existait les gens, mon téléphone, ni les appels qu'on pouvait me passer. C'était un phénomène qui se passait régulièrement quand je m'entrainais. J'étais incapable de me concentrer sur autre chose que ce que je faisais. Quand je me donnais à une chose, je ne la faisais pas à moitié. Non, c'était à 300 %. Jamais dans la demie-mesure, presque dans l'exagération. Puis il fallait dire que l'institut DYAD tournait 24/7, alors ce n'était choquant pour personne. Les bureaux ne se fermaient que les week-end et les jours fériés. Enfin, pour ma part je ne m'y rendais pas, mais on disait que les « hauts-placés » ne s'arrêtaient pas ses jours. Je n'avais jamais vraiment voulu vérifier cette rumeur. Après tout ça ne regardait que les personnes concernées. Je n'avais jamais eu peur le soir. Après tout je ne m'étais jamais faite agressée. Enfin s'il y avait eu une agresseur dans les parages, autant dire que c'était plutôt lui aurait du avoir peur de moi. Pourtant pour la première fois de ma vie, j'avais senti ce sentiments d'oppression. Pendant quelques instants j'avais eu envie de fuir, de m'échapper. Mais je m'étais rappelé de la personne que j'étais. J'étais une Gecko. Mon père me l'avait dit tellement de fois. Plus jeune, je pensais qu'il était juste fier de son patrimoine, de sa famille ancienne. Pour la première fois, ces mots avaient prit du sens pour moi. C'était comme si j'avais senti bouillir en moi un héritage. L'envie de me battre, de survivre et... de tuer. Je l'avais senti bruler dans mes veines. C'était quelque chose qui coulait dans mon sang. J'étais un Gecko et les Gecko se battaient jusqu'à la mort. Ok, ça faisait quand même franchement dramatique à cet instant.

Je m'étais laissé emporté, j'avais attaqué avant de poser des question. D'un coté, c'était typiquement moi de foncer tête baissée sans réfléchir. C'est comme je me rendis compte que je venais de mettre un gros coup de poing dans le nez de quelqu'un que je connaissais. Merde. Sampsa. Je l'avais reconnu juste après avoir fait ma connerie. Je le connaissais grâce à mon père, mais si on enlevait ce fait... c'était un homme charmant, attirant. Puis il n'avait que quelques années de plus que moi, ce qui changeait franchement des connaissances que j'avais grâce à mon paternel. Ils étaient souvent plus vieux que moi, dur de créer des liens dans ce genre de situation. Puis je l'aimais bien.... vraiment bien. Par réflexe, j'avais posé la manche de mon sweet sur son nez pour éponger le sang qui coulait. Je m'en mordais les lèvres et les doigts. Je me sentais franchement coupable. J'étais vraiment... RAAAAAAH. Mes yeux se posèrent sur sa chemise blanche déjà maculée de sang. Comment avais-je pu ? J'avais un don pouyr faire absolument n'importe quoi avec tous mes crush c'était assez fou ! Mais là, j'avais vraiment atteint des putains de sommets ! Quand il me répondit qu'il était content que je n'ai pas visé son paquet parce qu'il ne voulait pas devenir castrat, se fut plus fort que mot, je lâchai un rire léger. Il appuya son propos avec un clin d'œil. Je souris, rassurée. Puis en sentant de la chaleur dans mes joues, je tournai la tête. J'étais bien mijaurée de rougir pour un simple clin d'œil. Mais j'étais rassurée qu'il ne m'en veuille pas à mort. Puis quand il me parla de me suivre, je ne su pas vraiment qu'elle devait être ma réaction. Immédiatement il tenta de se rattraper. Je ne pus m'empêcher de rire une nouvelle fois. Sa manière de tenter de se rattraper aux branches, c'était presque mignon. J'en oubliais sa phrase d'avant qui aurait pu faire flippante. Je pensais que c'était toi qu'on poursuivait pour avoir des autographes, pas moi. Je souris avant de finir par rajouter en lui envoyant un clin d'œil à mon tour. Enfin t'as raison, c'est JUSTE un pur hasard.

Quand il attrapa mon poignet, je serrai les dents pour me contrôler. Il ne fallait pas que je montre que j'avais le béguin. J'observai son nez sous la lumière du lampadaire. Étrangement, ce n'était pas si pire que ça. En tout cas, il était loin d'être défiguré. Je m'approchai pour observer sa bouille... Oui c'était une bonne excuse pour le détailler sans être suspectée. Ça devrait aller ton nez, il faut croire que je ne suis pas si douée que ça en self-defense. Je haussais les épaules avec un léger sourire. Je détournai le regard, il était mignon, c'était certains. Je comprenais pourquoi bon nombres de filles craquaient sur lui. Mais … il n'était pas pour moi. Puis il devait en avoir rien à faire d'une rouquine un peu trop violente ! Son commentaire sur la violence m'arracha une grimace. Ou alors ils vont croire que je suis une femme battue, je fis des grands yeux innocents. Comment quelqu'un pouvait-il croire qu'une bouille aussi adorable pouvait faire du mal ? Après tout, je faisais sans défense... ouais, juste en apparence je le savais bien. je ne pu m’empêcher de tirer la langue après coup. Je n'étais pas folle, je savais bien ce que ça pouvait faire sur les gens. Malgré mon honnêteté, il m'arrivait d'utiliser mes charmes de "femme-enfant". Même si c'était ce que j'étais... une gamine dans un corps de femme.

Après quelques secondes, je finis par prendre la main du blond dans la mienne. Je plongeai mes yeux dans les siens et avec un regard un peu embêté je lui dis: Histoire de me faire pardonner, on peut aller chez moi... Je me mordillai la lèvre inférieure avant de rajouter précipitamment, avant qu'il n'ai des mauvaises pensées. Je devrais avoir un sac de petits pois surgelés... ou au moins un steak... au moins ça calmera ton nez. Puis je dois avoir un bouteille de whisky, ça fera un petit extra. Je lui lançai un sourire. Je savais bien que dire que je buvais du whisky en étonnait plus d'un... Mais comme disait mon père, c'était mon patrimoine irlandais qui s’exprimait. J'attendis quelques secondes avant de rajouter en riant. Promis je ne te violerai pas ! Puis me rendant compte que ce que j'avais dit pouvait être franchement mal interprété, j'ajoutai. Enfin, je blague... je.... euh...j... laisse tomber. Ok, là c'était ridicule. Je l'aimais bien, en fait, et ça me faisait faire n'importe quoi. Puis c'était sans compter sur le fait que j'étais vierge. Alors parler de ça me ... dérangeait un peu. Enfin, ça me désorientait. Parfois je me disais que c'était honteux de l’être encore à mon age et qu'il fallait bien que je "passe à la casserole". Mais comprenez, je n'avais pas envie d'y faire avec le premier venu... mais quand même je n'allais pas attendre toute ma vie ! Je levais le yeux en l'air, il fallait vraiment que je mette mon cerveau sur off. Par réflexe j'avais prit le chemin de chez moi tout en gardant ma main dans la sienne. En remarquant ce détail je la lâchai immédiatement. Désolée, marmonnai-je. Bon aller Max ! C'était le moment de me reprendre ! J'ai un colocataire, mais il travaille la nuit. Donc on sera seuls... Bon sang pourquoi j'avais l'impression que ma phrase était franchement tendancieuse. Puis ce n'était pas comme si j'avais envie de coucher avec Sammy. Non... Oui ? Peut-être ? En fait je ne savais pas vraiment. Je ne savais pas comment ça faisait. Quand je le voyais, je sentais bien que mon cœur battait plus fort, plus vite, comme pendant un entrainement. Je me sentais con, je ne savais plus quoi dire. Mais après... passer le cap avec lui. Je... je ne savais pas.

Sans m'en rendre compte nous étions arrivés devant la porte, juste à gauche du Starbucks Coffee. Nous montâmes les trois étages pour enfin arriver. J'ouvris la porte sur le salon, la pièce principale de l'appartement. Elle était chaleureuse, mais assez simple. Korra arriva tout de suite pour nous saluer. Salut fi-fille. Je caressais un instant ma chienne avant de me tourner vers Sammy pour lui dire. Fais comme chez toi hein. Regarde dans le frigo ce qu'il y a. Par réflexe je retirai immédiatement mon pull trop large pour rester en débardeur. Il était simple, fines brides blanc et relativement moulant. Je me dirigeais vers la cuisine et sortit deux verres ainsi que la bouteille de whisky que j'avais acheté récemment. Je souris en posant le tout dans le salon sur la table basse. Voilà un médicament quasi naturel. Tu as soif j'espère, je lui lançai un clin d’œil avant de m'installer sur le canapé. Je tapotai de la main à coté pour lui indiquer de venir. Viens ici, Korra ne va pas te manger, je te le promets.


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Sampsa Tarvainen
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MessageSujet: Re: Violence solves everything... oh wait ! (Samax)   Violence solves everything... oh wait ! (Samax) EmptySam 19 Déc - 0:29



Max & Sampsa

Violence solves everything... oh wait !

J’étais désorienté. En fait, je me demandais sérieusement si ce que j’entendais était le fruit de mon imagination, dû au sacré coup (heureusement non mortel) que je venais de prendre dans la figure, ou si Max était vraiment en train de me faire du rentre-dedans. Elle n’avait pas pris à cœur mes aveux quant à mon activité de ce soir, à savoir la suivre, aveux que j’avais maladroitement tenté de rattraper au vol, même si c’était trop tard. Il ne fallait pas être Einstein pour comprendre que j’étais réellement en pleine filature et qu’elle m’avait surpris en flagrant délit. Enfin, cela ne semblait pas la déranger ou l’inquiéter outre mesure, à croire que je ne devais pas être très effrayant comme type. J’avais eu peur de m’être grillé mes chances avec elle en lâchant une confession pareille. Elle vérifia que je n’allais pas mourir d’hémorragie nasale, apparemment je n’étais pas si amoché que cela, ce qui tenait presque au miracle. Rien de cassé, sûr ? J’avais mal, certes, mais pas si mal que ça. Bon, c’était tant mieux, j’étais tombé sur un jour où elle n’avait pas trop bien visé le centre du visage. Ça n’enlevait rien à l’efficacité de ses coups, elle m’avait quand même foutu à terre en moins de temps qu’un videur de boîte de nuit taillé comme une armoire à glace. Je ne voyais pas trop l’intérêt qu’avait son père de la faire surveiller s’il lui apprenait à si bien se défendre. Peut-être craignait-il plus qu’elle se retrouve face à des bestioles surnaturelles à qui ses prises de ninja feraient l’effet d’une piqûre d’insecte. Ouais, elle serait probablement démunie face à un vampire ou un loup-garou, ce qui, au moins, n’était pas mon cas, puisque je connaissais leurs faiblesses de base. C’est sûr qu’être la fille d’un grand chasseur de la HTC devait être risqué, surtout la nuit et aux abords de l’institut DYAD. Bref. Venons-en à la partie troublante de l’histoire, où je commençais à percevoir des sous-entendus dans notre conversation et où je ne savais pas trop quoi en penser. Si c’était moi qui avais l’esprit mal tourné ou si elle voulait clairement me faire passer un message. Aussi, je la fixai d’un air perplexe lorsque, les yeux dans les yeux, la main dans la main, elle me dit que l’on pouvait aller chez elle pour qu’elle se fasse pardonner. C’était bizarre, nan ? Elle se corrigea très vite, en ajoutant que c’était pour le sachet de petits pois congelés, mais j’ignorais si c’était par pudeur, pour pas passer pour une fille facile, ou simplement parce qu’elle avait réalisé l’ambiguïté involontaire de ses paroles. Si encore ça s’était arrêté là. Mais… non. Promis je ne te violerai pas ! Comment j’étais censé interpréter ça ? Elle se rattrapa encore une fois, et je me relevai pour la suivre – j’étais bien obligé étant donné qu’elle me tenait par la main, et que je n’osais pas franchement lui en faire part, de peur de la gêner. Je demeurai silencieux comme un idiot essuyant le peu de sang qui coulait encore de mon nez de l’autre main pour m’occuper. Lorsqu’enfin elle remarqua ma main dans la sienne, elle me libéra rapidement et je lui fis un demi-sourire pour lui intimer que ce n’était rien de grave. Merde, dis quelque chose. La vérité, c’est que je ne savais pas quoi lui dire. Et je n’eus pas trop le temps de réfléchir qu’elle me sortait une énième phrase tendancieuse, dont, de toute évidence, elle avait le secret. Je ne pus lui offrir qu’un « ah » d’approbation, ne sachant toujours pas si c’était voulu ou non. A bien y réfléchir, une fois arrivés devant chez elle, j’aurais très bien plus la plaquer contre la porte et l’embrasser là. Mais faut croire que ma bonne éducation judéo-chrétienne m’en empêcha. Ou plutôt la pancarte lumineuse qui se mit soudainement à clignoter dans mon crâne : c’est la fille de Miles Gecko, mec.. Ouais, Sampsa, t’aurais pas oublié que t’es à moitié sorcier et que Gecko n’est pas un fan ? Juste un peu ?

J’entrai dans l’appartement après elle, grimaçant en voyant son chien venir nous accueillir. Ça n’a jamais été mon truc les animaux. Ils ne m’aiment pas, je les aime pas, bref, je sentais déjà qu’on allait se regarder en chiens de faïence toute la soirée. Max n’eut pas à me dire deux fois d’aller me chercher de quoi apaiser la douleur dans le frigo. M’éloigner de la bête remuante à quatre pattes était dans mes priorités. En plus, je n’étais pas vite embarrassé et j’aimais bien visiter les maisons des autres, je me dirigeai donc à la cuisine, ouvris le congélateur et en dénichai un paquet d’épinards. Bon, ce n’étaient pas des petits pois, mais ça ferait l’affaire, hein. Je m’apposai ma trouvaille sur le nez en soupirant, matant du coin de l’œil Max qui avait abandonné son pull informe pour un top bien plus… dénudé. Ok, mec, pas pour toi. Elle était revenue vers moi pour prendre la bouteille de whisky et deux verres. Hmm. J’avais omis ce détail. Je ne buvais pas. Jamais. Pas une goutte. Même pas de vin de messe. Souvenirs du désastre quand je me saoule. C’était pas beau à voir. Moi, version adorable. Charmant. Gentil. Serviable. A l’écoute. No. Way. Voilà pourquoi j’hésitais à la rejoindre au salon, que je la regardais pensivement depuis la cuisine, sans parler du chien, enfin, de la chienne, soyons précis, qui s’appelait d’ailleurs Korra et avec qui je n’avais pas beaucoup d’affinités. Je finis par me décider et à aller m’asseoir près d’elle, sans lâcher Korra des yeux. « J’ai pas envie de gaspiller ton whisky sur ma blessure et… je bois pas. » Je me mordillai la lèvre inférieure, je ne voulais pas la vexer. Ou qu’elle s’imagine que je faisais partie des alcooliques anonymes. Non, c’était mon obsession du contrôle, je ne pouvais pas me permettre de toucher à l’alcool, parce que je ne le tenais pas. Je n’avais pas la constitution russo-finlandaise de mes ancêtres, qui pouvaient s’enfiler dix verres de vodka et toujours marcher droit. Je ne voulais pas qu’elle me prenne pour un grand romantique, une guimauve, parce que c’est ce en quoi me transformaient trois verres. Et c’était pas moi. Et puis… Si je me jetais sur elle, hein ? « Bon, juste pour te faire honneur, je veux bien une goutte. » Je commençais déjà à faire des compromis pour elle. C’était pas bon, ça. Ça s’était passé comme ça avec Hellä. Je regardais fixement Max. Je devais être un peu flippant dans ces moments-là. J’essayais de voir si elle ressemblait à Hellä. J’avais toujours peur d’avoir gardé les mêmes goûts en matière de femmes. Avec les hommes, c’était plus facile. Aucun risque d’être ramené dans un passé que je rêvais révolu depuis longtemps. Elles s’égalaient en beauté. Mais Hellä était une de ces beautés froides du Nord, à la peau trop pâle, à l’air fragile, au cœur de glace. Max, à mon plus grand soulagement, ne me donnait pas ces mêmes impressions confuses. Une fille pleine d’énergie à la chevelure de feu. Loin de mes anciens standards. Loin de celle qui m’avait blessé dans mon orgueil. « J’ai été marié, tu sais ? » Attends. Whaaaat ? Son coup avait dû m’atteindre au cerveau. Il n’y a rien de plus désespéré (et désespérant) que de parler de son ex quand on veut draguer. Comme si j’étais déjà bourré. Ne pas parler de sa vie personnelle. Plutôt parler de la vie de l’autre. « Mais… Tu n’as pas peur de rentrer toute seule aussi tard ? Avec toutes ces choses qui rôdent. » Ces choses. Mot bien choisi. Je sentais que j’allais dire une bourde, un truc que son père ne me pardonnerait peut-être pas de sitôt. Bah. Je m’en foutais, au fond.
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Max A. Gecko
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MessageSujet: Re: Violence solves everything... oh wait ! (Samax)   Violence solves everything... oh wait ! (Samax) EmptyLun 4 Jan - 17:28



❝Violence solves everything... oh wait !❞
Sampsa & Max
C'était bien la première fois que quelqu'un me faisait un effet pareil. J'aimais beaucoup le blond depuis que j'avais fait sa connaissance. Bon vous alliez me dire, c'était normal, j'aimais tout le monde. C'était vrai, elles étaient rares les personnes que je n'aimais pas. J'étais toujours joviale et souriante. Je faisais partie de ces personnes qui étaient toujours bonne humeur, même quand ça n'allait pas. Mais lui, il y avait quelque chose de différent. Il me plaisait.... physiquement je voulais dire. Vraiment. Enfin je voulais dire, j'étais sortie avec des garçons, mais je n'avais jamais pu.... passer LE cap. Oui quoi j'étais encore vierge en bref. Aucun d'un ne m'avait assez plus pour je fasse... cracrac ? Ou alors ils étaient partis avant que je ne puisse me décider vraiment... bizarrement. Oui je disais bien « bizarrement » parce que je savais que c'était probablement un coup de mon père. Il fallait dire qu'être la fille de Miles Gecko, ça n'aidait pas tous les jours de ma vie. Bref, je me sentais bizarre et je parlais tout aussi bizarrement. J'avais fait un bon nombre de phrase franchement tendancieuse sans vraiment m'en rendre compte. Bordel, mais il allait penser quoi ? Que j'étais une sorte de perverse qui essayais de coucher avec lui par tous les moyens ? Bordel, j'osais espérer que non. J'arrivais à me mettre dans l'embarras toute seule, c'était quand même assez formidable. Mais je devais avouer que me hormones étaient en train de me jouer un sale tour. Parce que dans le fond s'il avait voulu m'embrasser, je n'aurai clairement pas dit non. Rah mais non putain d'hormones ! Quoique … en quoi ça aurait dérangé ? En fait pas grand chose... si on enlevait mon père surprotecteur qui voulait casser la tete à tous les gars qui s'approchaient de moi. Ce n'était pas maintenant que j'allais envisager de perdre ma virginité avec un potentiel petit-ami. A force j'allais le faire avec le premier venu et basta !

Nous étions enfin arrivé dans l'appartement que j'habitai avec Matt. Je me mis immédiatement à l'aise et demanda à Sammy d'en faire de même. Je n'étais pas vraiment du genre à faire des chichis. Chez moi tu faisais comme chez toi et puis voilà. Je n'avais pas vraiment envie de me casser la tête à tout expliquer. Je retirai mon pull pour rester en débardeur. J'avais décidé de sortir la bouteille de whisky. Histoire de recevoir mon « invité » qui s'était déjà mis des.... épinards sur le visages. Bon ok, je n'aurais jamais pensé à un phrase pareil... mais pourquoi pas. Certes, le whisky n'était peut-être pas une bonne idée. Bon certes, je résistais à l'alcool, très bien même. Mon petit gabarie avait tendance à induire les gens en erreur. Ainsi j'avais mis la pâté à quelques gros loubards aux jeux à boire. Quoi ? Pour gagner une liasse de billet, j'étais toujours pour, surtout quand il s'agissait de boire. Avoir un père alcoolique notoire et du sang irlandais... ouais moi j'appelais ça un combo breaker ultime.

J'étais installée sur le canapé prête à nous servir un verre quand soudainement.... merde. Il ne buvait pas. Je me sentis idiote de ne pas avoir pensé à cette éventualité. Je me sentais presque honteuse. Mince, je n'y avais pas pensé. D...d... désolée. Bonjour ma confiance.... et au revoir ma confiance. Attend ! Te fais pas la malle, j'ai besoin de toi ! Ma confiance venait de se barrer en me faisant un gros doigt d'honneur, me laissant avec malaise et crétine mes meilleures amies. Peut-être qu'il était alcoolique comme mon père ? Ah non hein, pas question ! Ou alors qu'il n'aimait tout simplement pas ? Ahhhh mais il faisait ce qu'il voulait un point c'est tout. Quand il me dit qu'il voulait bien une goutte pour faire honneur, je souris légèrement gênée. Je ne veux pas te forcer après hein. Je dois aussi avoir du thé pour après...ou du café si Matt ne l'a pas tout bu. Je lui avais servi un fond. Je ne voulais pas qu'il croit que que j'étais en train d'essayer de le saouler pour coucher avec lui. Quoi que... Ah non, je ne devais pas penser à ça, le rouge allait mon monter aux joues. J'entrepris de porter le verre de whisky à mes lèvres pour essayer de reprendre un peu de contenance et pour cacher moçn visage surtout. Puis soudainement, je l'entendis parler, dire quelque chose d'inattendu. Marié?! Je manquais de m'étouffer avec mon whisky en entendant ça. Je toussai furieusement, bordel, c'était douloureux. Quand ma quinte de toux fut calmée, je le regardai, je m'essuyai les yeux. Putain aoutch. Non mais qu'elle idée de dire ça comme ça. C'était comme si je disais. « Il fait beau aujourd'hui. JE SUIS VIERGE PUTAIN ! » Tu veux dire.... que tu ne l'es plus ? Ben oui sinon il aurait dit « Je suis marié » crétine. Oui enfin bon, j'en savais rien moi. Si mon crush pouvait éviter d'être marié ça aurait été cool ! Je ne veux pas etre indiscrète, mais... il s'est passé quoi avec ta.... ou eu ton... ? Je laissais ma phrase en suspend ne sachant pas quoi dire. Époux ? Épouse ? Fiancée ? Poney ? Fougère ? Licorne ? Je m'égarai. Je me tripotai furieusement les doigts, il fallait que je comble le vide. Je suis vierge. WOW WOW WOW. Niveau sujet bizarre, je venais d'atteindre le sommet. Je venais de griller totalement mes chances. Ma crédibilité venait de passer dans les scores négatifs. Je... hmmm. Fait comme si tu n'avais rien n'entendu. J'enfouissais mon visage entre mes mains pour me cacher. Je virais rouge jusqu'aux oreilles. En réponse à cela, j'attrapai mon verre et le descendait d'une traite. Décidément, j'étais bien la fille de mon père. On n'avait les même mécanismes de défense. Boire, boire et boire.

Je fronçai les sourcils quand il me parla de sortir seule. Je haussai les épaules en me servant un nouveau verre. Je n'y avais pas vraiment pensé. Je n'avais jamais eu de problèmes dans la ville. Je ne m'étais jamais faite agressé jusque là. Je devais avouer que c'était même étrange, il n'y avait pas de violeur ou de dérangés. Bahhh, pourquoi j'aurai peur ? Puis je montrai mes poings comme si j'étais prête à me défendre. Puis je suis douée pour me défendre. Si tu veux je t'apprendrai. Je lui accordai un clin d'œil amusé.


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Sampsa Tarvainen
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MessageSujet: Re: Violence solves everything... oh wait ! (Samax)   Violence solves everything... oh wait ! (Samax) EmptyLun 11 Jan - 21:05



Max & Sampsa

Violence solves everything... oh wait !

Je l’avais mise mal à l’aise. Pourquoi avais-je dit que je buvais pas ? J’aurais pu boire un verre, l’air de rien. Ça m’aurait pas tué. Enfin. Si, probablement. Quand je dis que je deviens gentil après un verre, c’est vrai de vrai. Mais je voyais bien que je l’avais embarrassée, et du coup j’étais moi-même gêné. Une soirée de folie qui s’annonçait, en bref. Pour me rattraper, j’avais juste lancé que je voulais bien une goutte, et Max me servit un fond en m’expliquant qu’elle ne voulait pas me forcer. Bon, je n’eus pas le temps de lui dire que je ne me forcerais pas alors, si tant est que ça ne l’embêtait guère, que je me retrouvai déjà avec le verre avec une lichette de whisky dans la main. Mmh. Je pourrais le boire très lentement, pour retarder les effets de l’alcool et éviter de vouloir en reprendre, juste pour avoir un verre avec quelque chose dedans devant moi. Ouais. Faudrait pas que je me mette à boire sérieusement, je finirais alcoolo en moins d’une semaine. Et puis… On était passé à une succession de propos bizarres qui mettaient mal à l’aise tout le monde dans la pièce, apparemment. Pourquoi j’avais dit que j’avais été marié ? Je n’en savais rien. Ça semblait pas con sur le moment. Sur le moment, seulement. Mon Dieu, je pouvais encore lui sortir que je m’étais trompé de mot, comme l’anglais n’était pas ma langue maternelle, mais Max embraya un peu trop vite avec des questions assez personnelles. Auxquelles je n’avais pas du tout, mais pas du tout envie de répondre. Si j’étais encore marié, ça, ça me paraissait évident que non, j’avais utilisé le passé dans ma phrase. Mais ce qu’il s’était passé avec Hellä… « Je préfère oublier cette partie de ma vie. » maugréai-je à voix basse, juste avant… Et bien, le prix de la révélation de l’année, je crois qu’on pouvait l’attribuer à Max sans hésiter. Visiblement, elle était aussi douée pour draguer que moi aujourd’hui. Sérieux, j’étais censé dire quoi ? Elle venait de m’annoncer de façon absolument inattendue et pas préparée qu’elle était vierge. Quand on n’annonce ça, on essaye au moins d’introduire le sujet, non ? Je pouvais pas franchement répondre que je l’étais aussi. Parce que je l’étais pas. Je ne comprenais même pas comment cette éventualité de réponse avait pu me traverser l’esprit. Je fis donc, comme Max me le conseilla très sympathiquement, semblant de n’avoir rien entendu, en hochant la tête plusieurs fois tout en me mordillant la lèvre. J’aurais pu prendre mes jambes à mon cou, mais je décidai d’être poli pour une fois. Sachant que son père était Miles Gecko, je pouvais pas décemment lui… prendre sa fleur sans être suicidaire. Et je bus d’une traite le fond de whisky qu’elle m’avait servi, histoire de me remettre les idées en place pour mieux détourner la conversation de ces sujets hautement perturbants. Max fit de même pour me faire croire que sa rougeur était due à l’alcool et non pas à sa gêne. Je n’étais pas dupe, mais je fis comme si, parce que ni elle ni moi ne voulions revenir là-dessus.

Je passai donc immédiatement à une question beaucoup plus générale qui ne concernait en rien la vie privée de qui que ce soit et qui n’impliquerait pas de réponse mentionnant la virginité de quelqu’un. Je ne savais pas trop pourquoi cela me traumatisait à ce point, mais ça devait être inhérent au fait que j’étais un garçon qui n’aimait pas spécialement prendre des responsabilités pareilles surtout avec un papa chasseur dans les environs. J’avais dû trop lire la Bible, aussi. Torturer les vampires, oui, déflorer les jeunes filles, non. J’avais de beaux objectifs dans la vie. Et puis, c’était aussi la manière dont elle avait déclaré cela en dehors de tout contexte, c’était pas comme si je l’avais draguée à fond ou si j’avais tenté de la déshabiller, là, je suppose que ça m’aurait moins troublé. C’était juste… bizarre. Enfin. Je ramenai mes yeux sur elle pour écouter sa réponse. Elle ne voyait même pas pourquoi elle devrait avoir peur. J’avais l’impression que Miles Gecko avait eu un souci pour éduquer sa progéniture. Pourquoi lui cacher l’existence de toutes ces créatures ? C’était complètement insensé. Et dangereux. Comment pouvait-elle se défendre si elle ne connaissait pas leurs faiblesses ? Les coups de poing, ça suffisait rarement contre un vampire assoiffé de sang ou un loup-garou enragé. « D’accord. Tu m’apprendras à me défendre contre les filles, qui sont les seules créatures que je n’arrive pas à vaincre, apparemment. » Je me grattais la tête un instant. J’hésitais. C’était pas possible qu’elle ignore tout des activités de son père. « Mais… » Sampsa ou l’art du suspense, hein. Allez. Il fallait que je me lance. « Tu sais comment te débarrasser d’un vampire ? Ou d’un loup-garou ? Parce que, même si tu te débrouilles hyper bien en arts martiaux, le combat est assez inégal avec eux. » Je soupirai, recommençant à me mordiller la lèvre inférieure. Elle allait me prendre pour un cinglé. C’était sûr et certain. Aie l’air sincère, Sampsa. Ou pas, ça ne ferait peut-être qu’aggraver la situation. « Bon. Je suis sûr que ça semble dingue dit comme ça, mais… Je peux te prouver que tout ça existe. Enfin. Que les sorciers existent, c’est le plus simple pour moi. » Euh. Est-ce que je songeais vraiment à lui faire une petite démonstration de ma magie ? A la fille d’un chasseur, qui se débarrassait aussi bien des sorcières que des vampires. Était-ce bien raisonnable ? Oh que non. « Ou bien non, en fait. Tu n’as qu’à poser la question à ton père. » Ouais, c’était plus prudent.  
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MessageSujet: Re: Violence solves everything... oh wait ! (Samax)   Violence solves everything... oh wait ! (Samax) EmptyMer 13 Jan - 2:49



❝Violence solves everything... oh wait !❞
Sampsa & Max
^Je n'y croyais pas. C'était la première fois que je me comportais de la sorte avec un mec. Je savais bien que Sampsa ne me laissait pas insensible, bien au contraire. Il était charmant, il devait plaire à un tas de filles. Mais je ne devais pas lui plaire, non sérieusement, des comme moi il devait en avoir des tas dans ses « fangirls ». Je ne me faisais pas d'illusion quand à son sujet. Alors pourquoi diable étais-je en train de me comporter comme la première des mijaurées au monde ? D'habitude j'étais quelqu'un qui avait confiance en moi-même. J'étais assurée, j'avais une grande gueule et je râlais. Une vraie irlandaise, comme disait mon père.... une vraie Gecko ouais ! Devant lui je me sentais toute penaude. Je ne savais plus quoi faire. Alors était-ce pour cela que j'avais perdu tous mes moyens devant lui ? Totalement. J'essayais de faire comme si de rien n'était, je me redisais à chaque fois que de toute manière, je n'avais pas mes chances avec Sampsa. C'était grillé d'avance. Je lui proposais gênée s'il ne voulait pas un thé ou un café. Mais alors la conversation pris une tournure.... bizarre ? Le blond vint à me parler de son... épouse. Sammy m'avoua qu'il avait été marié ? Pourquoi m'avait-il dit cela ? Putain ! Non et puis il avait eu quelle idée de me dire ça comme ça. Ça voulait dire quoi ? Il tentait de me faire passer un message ? Putain ! Ces mecs bordel ! Pourquoi ce n'était pas plus de simple de les comprendre. Voulait-il me dire qu'il n'était plus marié et que j'avais moyen de moyenner avec lui ? Ou bien m'avait-il dit tout l'inverse ? Ou était-ce juste une phrase comme ça pour meubler le silence ? Et dans ce cas-là.... il avait des phrases très étranges qui lui passaient par la tête. Une partie de sa vie qu'il voulait oublier, avait-il dit. Je mordillais ma lèvre inférieure. Avais-je commis une gaffe ? Je devais dire un truc pour rattraper le coup. Je souris légèrement. Le passé, c'est le passé, ce qui importe c'est ta vie et la personne que tu es maintenant. Je penchai ma tête sur le côté essayant de me montrer rassurante. Pourtant la suite fut loin de l'être, surtout j'annonçai d'un coup à Sampsa que j'étais.... vierge. Non vraiment si j'avais eu une jour une chance avec ce mec, je venais de toutes les griller d'un coup, d'un seul. Je me sentais ridicule au possible. Déjà qu'être vierge à mon âge me semblait parfois honteux, tellement que je ne l'avais jamais dit à personne. Pas même à mon frère, qui pourtant savait beaucoup de choses sur moi. Pourtant c'était à Sampsa, le type que je voulais draguer que je disais ça. C'était stupide, minable, crétin, ridicule... Il n'y avait pas assez qualificatifs dans le monde pour dire que à quel point je venais de mettre les pieds dans le plat. Je lui conseillais de faire comme s'il n'avait pas entendu ce que je venait de dire, alors que je cachais mon visage dans mon verre de whisky. Par chance, il fut assez délicat pour ne pas me poser des questions sur le sujet.... Décidément, la soirée était.... awkward.

Quand il me parla des risques extérieurs, je secouai la tete. Je lui lançai une blague en lui disant que je pourrais lui apprendre à se défendre comme moi. Non plus sérieusement, je n'avais jamais eu des soucis dans cette ville. Jamais on ne m'avait agressé. Alors je ne voyais de quoi il voulait parler. Avec un discours pareil, il ressemblait presque à mon père. Je me souvenais quand il nous entrainait avec Asher. Il nous avait appris à nous défendre aussi bien que des machines de guerre. Il avait juste oublié de nous donner la moindre raison à cet enseignement. Parce que le monde était méchant.... vous appeliez vraiment ça une raison ? Je voulais dire une vraie raison ? J'avais toujours pris mon père pour un vrai paranoïaque parfois. Par exemple, il m'avait fait tout un scandale parce que je bossais à l'institut DYAD. Il n'avait jamais su m'expliquer pourquoi. Parce que c'était un gros groupe et qu'ils me traiteraient mal... C'était stupide ! Enfin bref, mon père avait certaines lubies que je n'avais jamais comprises. J'osais juste espérer que Sammy ne soit pas du même genre. Il manquait plus que ça ! J'allais finir par croire que je les attirais les paranos de base ! Je souris quand il me dit que les filles étaient les seules crétaures qu'il n'arrivait pas à battre. Mais rapidement mon sourire s'effaça quand il me parla des... vampire ou es loups-garou. What theeeeeee.... Attend, comment ça il voulait me le prouver. Je le regardais avec des yeux ronds comme des billes et quand il rajouta de demander à mon père.... non c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. J'explosai de rire. Non c'était trop, c'était forcément une blague là. Je riais à gorge déployée, je finit même pas en avoir mal au ventre. Alors j'essayais de reprendre ma respiration, bien que se fut difficile, mon ventre était encore secoué par des spasmes hilares. T'es un comique toi ! Avais-je fini par prononcer tant bien que mal. Alors que mon rire se calmait, j'essuyais une larme au coin de œil. Bordel, comme ça pouvait détendre de rire un mon coup l'air de rien. La meilleure de toutes les drogues, et de loin la plus saine ! Ben les vampires avec de l'ail et les loups-garou... avec de l'argent évidemment ! Quelle question ! Je me remis à rire de plus belle tout en le regardant. Je ne savais pas que tu avais un tel sens de l'humour Sammy. Je respirais un grand coup. Enfin, montre-moi, fais moi un tour de magie. Et pas de le truc du lapin hein ! Je croisais les bras sur ma poitrine en tentant de reprendre le cours de ma respiration Mon père ? Tu veux dire mon père alcoolique et paranoïaque ? Tu veux dire ce même père qui passe son temps à me mentir ? Je haussais les épaules. Je devais bien avouer qu'en ce moment, ce n'était pas le grand amour avec mon paternel, sinon pourquoi je serai sous ce toit. Depuis le coup qu'il avait fait avec Asher... non ce n'était plus pareil. Rien n'était plus pareil dans notre maison et dans cette putain de famille. Tu vas pas me dire que t'es comme lui hein ? Limite qu'on me dise qu'il y a des fous je comprend, et ça serait limite logique. Mais me parler de vampire ? Sammy ! On n'est pas dans un conte de fées. Je le toisais d'un regard étonné. Il croyait vraiment à ce genre de conneries ? Ce n'était que des histoires destinées à faire peur aux enfants. Mais nous n'étions plus des enfants. Sur le plan scientifique, c'était impossible que tout cela existe vraiment. Puis je ne crois que ce que je vois. Montre-moi et on verra !


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MessageSujet: Re: Violence solves everything... oh wait ! (Samax)   Violence solves everything... oh wait ! (Samax) EmptyJeu 14 Jan - 13:47



Max & Sampsa

Violence solves everything... oh wait !

Elle riait. Elle était littéralement morte de rire. Ça ne me surprenait pas vraiment. N’importe qui se marrerait en entendant quelqu’un leur assurer que les extra-terrestres existent, alors les vampires, les loups garous, c’était un peu pareil. Sauf que ces derniers existaient réellement. Mais, la question, c’était comment prouver cela à quelqu’un qui n’y avait jamais cru, et les avait encore moins vus. Je ne pouvais pas me baser sur ma propre expérience, j’avais été baigné dedans depuis mon plus jeune âge. Je n’avais jamais douté de la sorcellerie de ma mère, et tout ce qu’elle m’avait conté, je l’avais toujours considéré comme la vérité vraie, même si, à l’époque, je n’avais pas encore rencontré des sangsues, des lycanthropes ou des enfants issus du projet Darwin instigué par ces maudits archivistes. Ni même d’autres sorcières que ma génitrice, d’ailleurs. Tout cela me semblait tout à fait normal, c’était l’univers dans lequel j’étais né et dans lequel j’avais été élevé. J’avais l’habitude de regarder ma mère dire ses incantations, faire ses potions, utiliser son don pour fleurir notre jardin. J’avais toutes les raisons de croire à la magie, depuis toujours. Et la mort de ma mère avait confirmé que ces immondes créatures suceuses de sang parcouraient le monde dans lequel je vivais en toute impunité. Alors, oui, je n’avais aucune idée de comment prouver à Max que j’étais pas un de ces geeks qui ont maté trop de séries et qui se créent des alter egos pour échapper à l’ennui du quotidien. Je pourrais lui montrer des vidéos, des photos, mais elle pourrait toujours dire que c’était truqué, que c’était du cinéma. Elle cessa enfin de rigoler et je grimaçai, parce que j’étais resté sérieux tout au long de son fou rire. J’aurais pu faire semblant de rire et basta, on n’en parlait plus. Mais c’était un peu tard, maintenant. Je n’avais pas même envie de revenir sur mes paroles. Je ne pouvais pas lui montrer que j’étais à moitié sorcier. Si ? Avec son père. Et si elle lui répétait ce que je lui avais raconté ? Lui, sachant que c’était forcément vrai, au nom de notre appartenance commune à la Holy Trinity. C’était une idée complètement stupide que j’avais eue, là. Je faillis m’étouffer quand elle m’expliqua qu’elle utiliserait de l’ail contre les vampires. De l’ail. DE L’AIL. J’allais lui offrir la collection des Aventures de Tekka Järvi pour son anniversaire. Elle riait de plus belle. Elle n’avait vraiment aucune once de foi dans mes mots. Ça faisait mal, un peu. C’était facile à cacher, le surnaturel, finalement. L’incrédulité humaine était la meilleure façon de garder cela secret, au fond. Tu pouvais leur foutre un vampire tous crocs dehors en pleine face qu’ils t’assureraient encore qu’il avait un déguisement très réaliste. C’était exaspérant.

Elle me causa de son père, à qui je lui avais dit de demander si elle voulait de plus amples informations sur le sujet. Apparemment, il était paranoïaque, alcoolique et avait une propension au mensonge. Je voulais bien le croire, à lui dissimuler que toutes ces créatures existaient bel et bien, il avait dû péter un câble en apprenant qu’elle allait être stagiaire à l’institut DYAD. C’était pas malin de la part du patriarche Gecko, si vous voulez mon avis. Il aurait dû tout dire depuis le début. Lui apprendre à chasser correctement, au lieu de simplement lui enseigner les arts martiaux. C’était utile pour casser les nez des types comme moi, mais pour des vampires, c’était l’équivalent d’une piqûre de moustique. Et encore. On n’était pas dans un conte de fées… Si seulement les fées pouvaient exister, elles. Mais non, c’étaient les trucs monstrueux qui peuplaient la terre, pas de mignonnes petites fées avec des ailes de papillon. Elle voulait que je lui montre. Il suffisait que je sorte mon briquet. Que je fasse tourner la flamme dans ma main, comme je le faisais tous les jours pour m’entraîner. Juste ça. Parce que je pouvais pas non plus faire des trucs de fou, je voulais pas incendier l’appartement de Max. Ça craignait un peu, surtout si je voulais y revenir un jour. « L’ail, c’est de la connerie pour les petits enfants. Ça leur fait rien, aux vampires. Ils seront peut-être juste incommodés par l’odeur. Faut utiliser les chaînes d’argent, la verveine, ou le feu. C’est sérieux. Retiens-le. » Qu’elle le sache pour sa première rencontre avec les créatures nocturnes. J’avais pas envie qu’elle se fasse bouffer tout de suite, moi. Je l’aimais bien, Max. « Ton père… Ton père est un chasseur. Il s’occupe des créatures qui déconnent, tu vois. Je comprends que ça te paraisse dingue, mais c’est la pure vérité. » Je soupirai. C’était pas mon rôle d’apprendre à Max ce que faisait son père pour gagner sa vie. C’était pas un secret honteux, quand même. A mes yeux, Miles Gecko avait la grande classe. Sauf quand il butait des sorcières. « Ecoute. Je veux bien te montrer parce que j’ai confiance en toi. Mais tu dois vraiment le dire à personne, où je serai dans la merde. » Dans la merde. Ou pire encore. Ce que je pouvais être con. Je voulais vraiment lui faire confiance parce qu’elle me plaisait, sans doute. Niaiserie. Sampsa, c’est pas ton genre, ça. Enfin. Après m’être assuré qu’elle me promettait de rester silencieuse, je retroussai mes manches, dévoilant les multiples brûlures qui parsemaient mes bras. Qu’allait-elle penser de moi ? Que je m’automutilais. Que j’étais totalement barré. Super. Je sortis mon briquet Cartier de ma poche, hyper solennel. « Et ne hurle pas. Faut pas alerter tout le quartier. » Faisant apparaître une flammèche avec mon briquet, je tâchai de me concentrer un maximum. J’avais rarement l’occasion de faire cela devant quelqu’un. Autre qu’un vampire, ça va sans dire. C’était stressant. Je fronçai les sourcils, c’était beaucoup plus compliqué que d’habitude. La pression d’un regard curieux sur soi. Je finis par réussir à détacher la flamme du briquet, la ramener dans la paume de ma main et la faire grandir. Légèrement, très légèrement, parce que ça s’achevait toujours mal sinon. Après une poignée de secondes, je serrai le poing, étouffant ma magie. J’osais pas vraiment me tourner vers elle pour observer sa réaction. J’étais pas très fier. Je grimaçai. Est-ce qu’elle se disait que j’étais un super magicien ou était-elle en train de flipper grave ? Je ne levai même pas les yeux vers elle pour murmurer un « Voilà. »  
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Max A. Gecko
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MessageSujet: Re: Violence solves everything... oh wait ! (Samax)   Violence solves everything... oh wait ! (Samax) EmptyLun 18 Jan - 17:31



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Sampsa & Max
Bien sûr que j'allais rire. Non sérieusement comment pouvais-je croire à ses histoires de vampires ? Sérieusement ? C'était digne des contes que ma mère nous lisait quand nous étions enfants avec Asher. Je m'en souvenais encore. Ils parlaient de toutes ces vilaines créatures et des chasseurs qui protégeaient les humains au quotidien contre toutes ces bêtes sauvages et sanguinaires. Alors autant Asher avait été quelqu'un de très rêveur, autant moi, j'avais toujours été incroyablement terre à terre, et ce même jeune. Entre nous, on avait bien compris que c'était pour nous faire peur et nous éviter de trainer tard le soir dans les rues. Ça marchait avec les enfants – et encore – mais moi déjà qu'à la base je n'y croyais pas, alors ce n'était pas maintenant que ça allait changer. J'avais toujours été bercée par la science. Je me nourrissais pas du Père Noël ou de la Fée des dents, moi mon truc c'est les encyclopédies de sciences naturelles, de biologie et géographie. Non vraiment, je ne pouvais pas comprendre comment il pouvait me dire des trucs pareil. Sammy avait l'air d'être un homme.... équilibré. Alors forcément, cela ne pouvait être qu'une blague. Pourtant, lui n'avait pas la tête du gars qui avait l'air de rire. C'était même plutôt le contraire. Ok.... bon là, ça commençait doucement à devenir creepy. Non il y croyait vraiment à ses histoires ? Putain, il devait vraiment etre haut perché quand même. J'allais devoir parler à mon père de la potentielle consommation de drogues de Sampsa ! Et ça ne s'arrangea pas quand me parla sérieusement des moyens pour tuer un vampire. Ouais et les pets de la Reine d'Angleterre étaient vachement efficaces aussi ! Je restais pantoise, pour une fois dans ma vie, je ne trouvais rien à dire. Ou enfin, je n'osais rien dire plutôt.

Les choses s'aggravèrent franchement quand il me parla de mon père. Mon père un chasseur ? Non, il ne chassait pas la biche et le cerf au dernière nouvelle. Oh « les créatures qui déconnent ». Attend, quoi ?! Non vraiment, il était complètement fou. Sammy était clairement en plein délire hallucinatoire. Et il était franchement très inventif ! Dingue ? Non ce n'était pas que ça ME paraissait dingue, c'était juste dingue. Comme le type était en train de me raconter cette putain d'histoire. Ok Max, il y avait moyen d'attraper un truc et de le taper très fort à la tête. Une fois assommé, je pourrai l'amener dans l'asile le plus proche. Ok, avant tout je devais garder mon calme. Alors quand il me dit qu'il allait me montrer, je sentis une légère angoisse. Je ne me sentais pas safe, bizarrement. Putain mais qu'elle idée avais-je eu de la mettre au défi moi ? Il allait me montrer quoi ? Sa bite ? Putain, non, mer....credi. Ne le dire à personne ? Ouais, sauf aux messieurs en blouses blanche qui allaient te gaver de cachetons pour te droguer. J'osais à peine bouger, je me sentais presque tétanisée. La soirée prenait un tournant franchement étrange. Je me contentais d'acquiescer d'un petit signe timide de la tête. Il continuait de me fixer. Ok promis. Bon ça va, ma voix n'avait pas trahit à quel point j'étais en train de flipper ma rate. Quand il retroussa ses manches, je vis avec horreur ses marques de brulures. Oh mon.... dieu. Est-ce que j'étais censé finir pareil ? QUOI UN BRIQUET. Ok, c'était un pyromane. Et mon appartement allait cramer. Bordel, mais pourquoi je l'avais invité chez moi ? J'allais finir en feu de joie. Matt allait me tuer. Ne pas hurler ? Elle était bien bonne celle-là, si je finissais comme Jeanne D'Arc je risquais de crier, MAIS ALORS JUSTE UN PEU !

Mais la suite je ne m'y attendais pas. Je restais silencieuse tout en regardant la flamme passer du briquet à ça main... Whaaaaaaaaaat the f...Je fixais la flamme des yeux alors qu'elle grandit doucement. J'approchai ma main doucement, je sentais la chaleur. C'était bien du vrai feu. Comment... Je fronçai les sourcils alors que la flamme vint à mourir dans son poing. Comment est-ce que c'est possible ? Ok, je l'avais peut-être mal jugé. Non mais bordel. Il n'y avait pas de truc. C'était réel. C'ETAIT VRAIMENT REEL ! Ok. Alors si ça c'était vrai, le reste aussi l'était non ? C'était de la folie de la pure folie. Non, il devait bien y avoir une explication logique ? Une mutation génétique non ? Comment tu peux être certains que c'est pas genre un truc comme les X-men ? Je grimaçai, dans le fond c'était possible. Mes recherches portaient sur les mutations du génome humain. Mais de la avoir des super-pouvoirs … non c'était trop.... gros. Je n'avais jamais rien observé de tel au cours de mes recherches à l'institut DYAD. Ok, admettons que tout ce que tu as dit est vrai. Tu es censé... être quoi Harry Potter ou Obi-Wan Kenobi ? Je soupirais. Non tout ceci me dépassait franchement. Puis en baissant les yeux je retombai sur ses cicatrices. Par réflexes, j'attrapai sa main et glissai mes doigts sur les stigmates des brulures. Toute ma peur c'était envolée. Et... sincèrement, je ne savais pas vraiment ce que je devais penser. Tout ceci était vraiment de la folie. J'avais du mal à réaliser. Mais à mon sens la mutation et la magie... sérieusement ? Je mordis la lèvre inférieure, il était différent, je le savais, je l'avais vu de mes propres yeux. Avait-il mal pris ma réaction ? D'un coté je l'avais pris pour un fou juste avant. Comment tu t'es fait ces marques ? Je relevai mes yeux timidement, laissant toujours mes doigts glisser sur sa peau délicatement. Elle était doucement. Est-ce qu'elles te font mal ?


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MessageSujet: Re: Violence solves everything... oh wait ! (Samax)   Violence solves everything... oh wait ! (Samax) EmptyDim 7 Fév - 0:47



Max & Sampsa

Violence solves everything... oh wait !

S’était-elle barrée en courant ? Était-elle encore à côté de moi sur le canapé ? Mon cerveau tournait un peu à vide, là. Je regrettais déjà d’avoir révélé ma magie. Et si elle racontait tout à son père ? Au bûcher, Sampsa. La HTC allait sûrement croire que je faisais de l’espionnage pour le compte d’un coven ou n’importe quelle autre idée qui pourrait germer dans leurs esprits psychopathes. J’étais sérieusement atteint. M’exposer ainsi. Si je faisais ça à chaque fois qu’une jolie fille croisait mon chemin, je ne donnais pas cher de ma peau. Surtout quand la jolie fille en question avait un papa chasseur. Mais alors que la flamme tournoyait encore dans ma main, elle approcha la sienne, comme pour vérifier que c’était bien du vrai feu et pas une projection holographique. Comment était-ce possible ? Comment répondre à cette question ? Il n’y avait pas d’explication scientifique à la magie. Je n’y voyais pas un problème. Mais les humains, eux, ce qu’ils ne pouvaient expliquer de manière rationnelle, n’avait quasiment aucune chance d’exister à leurs yeux. Pourtant, les vampires, les sorcières, les loups garous existaient bel et bien, tous autant qu’il étaient. Ils existaient parce qu’ils existaient, je ne pouvais pas avancer des raisons logiques à Max sur ce point. C’était comme me demander pourquoi il y avait du gingembre sur terre, je n’en savais rien. Il y a toujours une part d’imprévu, de hasard, de flou dans l’existence de toute chose. Et je n’étais certainement pas un scientifique, je ne pouvais donc même pas avancer des hypothèses sur mon existence. Quand elle me demanda si c’était pas comme pour les X-men, une mutation génétique, je fronçai les sourcils. Harry Potter, Obi-Wan Kenobi… Toutes les références littéraires et cinématographiques allaient y passer ou quoi ? « Pas de Poudlard, ni de jedi, désolé de te décevoir. Je suis à moitié sorcier, je ne suis pas un mutant. Il en existe par contre, des humains mutés avec le génome vampire, mais ce n’est pas mon domaine d’expertise. » C’était celui de mon inconnu de père, qui en avait sans doute trop dit à ma mère avant de s’envoler vers d’autres horizons sans prévenir. Maudits archivistes. J’aurais aimé qu’ils se fassent tous bouffés par leurs vampires chéris qu’ils étudiaient avec tant d’amour. Je ne pouvais pas lui expliquer tout sur le monde surnaturel en une heure. C’était vaste, comme sujet. Il y avait plein de détails à donner. Et son père était plus habilité à lui confier toutes ces informations que moi. « C’est plutôt compliqué de résumer tout ça. Je fais partie d’une organisation, la HTC. Ton père aussi. On s’occupe de régler les problèmes liés aux créatures surnaturelles, pour que les humains normaux soient en sécurité. » Tuer des vampires, tout ça. Activité tout à fait anodine que ton père pratique quotidiennement. Sérieusement, c’était pas à moi de lui dévoiler les secrets de famille des Gecko.

J’étais un peu perplexe quant à sa réaction. Au moins, à présent, elle semblait me croire. Elle ne riait plus, c’était déjà une bonne nouvelle en soi. Honnêtement, je ne pensais pas pouvoir supporter ce rire intempestif plus longtemps. Elle avait pris ma main dans la sienne, parcourant mes marques de brûlure du bout des phalanges. Je ne retirai pas mon bras. J’aurais pu. Certaines cicatrices étaient encore un peu à vif de mes dernières tentatives pour maîtriser mon don et cela picotait quand elle passait ses doigts dessus. Mais ce n’était rien. J’avais l’habitude de les sentir, ne serait-ce qu’avec le frottement du tissu de mes chemises sur ma peau. Ou même de l’air. Mais j’osais rarement sortir sans manches longues pour couvrir mes stigmates. « C’est juste… en m’entraînant à utiliser mon don. J’ai du mal à le contrôler correctement, et ça finit en brûlures. J’dois m’estimer heureux de pas encore avoir foutu le feu à ma maison. » Ouais. Ça avait failli quelquefois (j’avais perdu des meubles et des rideaux dans l’aventure), mais je n’avais pas envie de l’alarmer en sous-entendant que j’aurais pu faire cramer son appartement par maladresse. Je plongeai mes yeux dans les siens, lui offrant mon sourire le plus rassurant. Oui, je savais faire des sourires rassurants. Je n’étais quand même pas un handicapé social. « T’inquiète. J’ai tellement l’habitude de me brûler que ça ne me fait plus grand-chose. » C’était pas tout à fait vrai, mais pas tout à fait faux non plus. Je les sentais encore, bien sûr, mais j’étais tellement blasé de me faire flamber la peau que j’avais appris à oublier la douleur et les sensations désagréables qui accompagnaient la cicatrisation. Et puis Mai m’avait enseigné à faire des onguents pour les soigner plus vite, ce qui était plutôt pratique, en fait. Quand j’avais la patience d’en fabriquer, évidemment. J’étais un élève irrécupérable. Sans rompre le contact oculaire, je pris les deux mains de Max entre les miennes, comme si j’allais lui faire la déclaration de ma vie. J’étais super solennel, parce que j’avais un peu trop fortement l’impression que j’avais mis mon avenir entre ses mains. C’était assez déplaisant, mais, en même temps, je l’aimais bien, et j’avais envie de lui faire confiance. Je ne lui aurais pas montré mon pouvoir de pyrokinésie si ce n’était pas le cas, non ? « Max. Faut vraiment que tu le dises à personne, je pourrais avoir de gros problèmes pour ça, d’accord ? Surtout pas à ton père. Ne lui dis pas non plus que c’est moi qui t’ai raconté pour les créatures surnaturelles. » Je tenais à mon intégrité physique, moi. « Et promets-moi de ne plus rentrer toute seule aussi tard tant que tu n'auras pas appris à te défendre contre ces saletés. » Je pouvais toujours rêver qu'elle m'écoute.
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MessageSujet: Re: Violence solves everything... oh wait ! (Samax)   Violence solves everything... oh wait ! (Samax) EmptyDim 14 Fév - 1:41



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Ok. Zen. Je devais avouer que cette nouvelle était... assez énorme. Je me rendais compte qu'on m'avait mené en bateau depuis le début. On ne m'avait jamais raconté la vérité. Entre mon petit monde et la réalité, il y avait un vrai ravin. Je ne savais pas vraiment comment je devais réagir. Le fait était que c'était too much pour moi. Mon cerveau était en train de perdre toute notion de la réalité. Il y avait besoin refaire l'architecture dans mon crane. Mais à cet instant, c'était un bordel sans non. J'osais espérer que j'allais me réveiller, dans mon lit et que je réaliserai que tout ceci n'était qu'un vilain cauchemar. Je voulais me rendre compte que ce n'était pas vrai. Je voulais me persuader que ce monde dangereux n'existait pas. Je n'en voulais pas putain. Je fermai fort les yeux à un instant, juste un seconde. Je mis à prier le ciel. La seconde d'après, je verrai le plafond blanc de ma chambre. Pourtant rien ne fut, et Sammy fut la seule personne à reseter devant moi. Je me mordillais la lèvre inférieure quand il m'affirma qu'il y avait pas de lien avec Poudlard ou autre roman magique ou mutant. Il était à moitié.... sorcier. Bon ok. Mais les génome de vampire pour faire muter des humains. Cela me semblait fou. Pourtant la généticienne en devenir que j'étais devins presque fascinée par tout ça. Il fallait que j'étudie la question. Mais avant même de pouvoir réfléchir à la question, Sampsa me coupa l'herbe sous le pied. La HTC. HTC ? Haute Tresse Coupante ? Hélicoptère Traçable Coquet ? Hélice Tranchante Câblée ? Ça voulait dire quoi cet acronyme à la mord-moi le nœud ? Mais je me mordis l'intérieur de la joue pour éviter de lancer une réplique stupide. Enfin, toujours était-il que cette fameuse HTC protégeait les êtres humains sans défenses. Enfin, humains normaux pour reprendre ses termes. Alors c'était ça le boulot de mon père ? Il chassait les vampires ? Ça me semblait tellement énorme.

Pourtant je ne pouvais pas le nier. Tout ce que j'avais vu était réel. La démonstration de Sammy m'avait convaincue. J'avais bien vu qu'il n'y avait pas de truc. C'était quand même vachement plus impressionnant que le truc du lapin dans le chapeau. La flamme était aussi réelle et chaude que le repas mexicain que j'avais mangé la veille. Mon attention se reporta rapidement sur les cicatrices qu'il avait à ses avants bras. Il n'y avait pas besoin de sortir le microscope pour les regarder, elles étaient visibles largement. Je passais mes doigts doucement dessus, je ne voulais pas vraiment lui faire mal, ce n'était pas mon délire. Il m'expliqua que c'était en apprenant à se contrôler qu'il les avais eu. Je l'écoutais sagement, je souris quand il ajouta une petite réplique. J'avais du mal à m'imaginer avec un tel …. pouvoir ? Avec mon sale caractère, j'aurais foutu le feu partout autour de moi. Autant dire que j'aurai été condamnée à vivre dans une baignoire pour éteindre les débuts d'incendie... ou une extincteur plutôt.

Quand ses vinrent rencontre les miennes, j'eus du mal à contenir un petit frisson, il l'avait fait tout en me regardant dans les yeux. Moi qui était si grande gueule, j'avais très envie de détourner le regard. Pourtant mes prunelles restaient plonger dans les siennes, je n'arrivais pas à le lâcher des yeux. L'instant était particulièrement.... solennel. Sérieusement, s'il m'avait sortie sa candidature pour être maitre du monde, ça ne m'aurait pas étonné.... ou une demande en mariage, mais c'était complètement stupide. Alors quand me répéta une nouvelle fois de ne rien dire, surtout à mon père, j'ouvrais légèrement la bouche, comme pour parler, sans pour autant ne rien dire. Je fronçai légèrement les sourcils. Ok, ok, je ne voulais pas qu'il d'ennuis après tout. Je finis par fermer la bouche. Je te jure, je dirai rien de tout ça à Miles. Ça sera notre « petit secret ». Je me mordillai la lèvre inférieure alors qu'il me demanda de promettre de ne plus rentrer aussi tard sans être en mesure de me défendre contre les créatures du monde de la nuit. Je le regardais quelques instants. Je finis par soupirer longuement avant de lâcher. D'accord. Si ça peut te rassurer, je te jure de ne plus sortir aussi tard de l'Institut DYAD. Je fis le geste de croix sur mon cœur pour le signifier.

Notre rencontre ne dura plus très longtemps. Sampsa s'en retourna chez lui et moi je restais chez moi seule avec Korra et ma bouteille de whisky. Je regardais quelques secondes mon verre. Je repensais à tout ce que Sammy m'avait dit. J'essayais d'avaler la pillule ou de trouver un moyen de le faire. Je soupirais avant de me lever pour aller dans ma chambre. Je me laissais tomber sur le matelas comme un sac à patates. Je jetai un coup d'œil à mon portable. Comme s'il allait répondre à toutes mes réponses. J'espérais recevoir un message d'Asher, ou Sampsa. Mais rien du tout. Ce n'était pas ici que le divin me donnerait un signe de ce que je devais faire. Je finis par m'endormir rapidement sans même en avoir conscience. Mes rêves furent loin d'être tranquilles. Mon sommeil fut peuplé de blondinets pyromanes et suceurs de sang.


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MessageSujet: Re: Violence solves everything... oh wait ! (Samax)   Violence solves everything... oh wait ! (Samax) EmptyDim 14 Fév - 1:42

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