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 The joker and the thief. {ft. Mai

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Eames Montgomery
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MessageSujet: The joker and the thief. {ft. Mai   The joker and the thief. {ft. Mai EmptyMer 9 Déc - 22:42



The joker and the thief.
Mai &Eames.

Le soleil était déjà couché depuis une demi-heure environ, et je me retrouvais encore au bureau. Il devait certainement être aux alentours des dix-huit heures, mais quand on fait ce métier, on ne passe pas son temps les yeux rivés sur l’heure, dans l’attente de l’heure fatidique du départ. On ne comptait pas les heures supplémentaires, et j’étais aussi du genre à rester tard au bureau, pour plusieurs raisons. Ma collègue était déjà partie depuis quelques minutes, et j’étais donc là, dans mon bureau, seul, repassant en revue la journée écoulée. Heureusement pour nous, nous n’avions reçu aucun appel pour une nouvelle scène de crime. On croulait déjà assez comme ça par d’autres dossiers, pour la plupart en attente. Soupirant, je pris d’ailleurs une partie de la pile, et je commençais à les trier, entre type de crimes et surtout, de quelle nature. Etant moi-même un sorcier, et du coup n’étant pas tout à fait normal, comme une personne lambda, je savais pertinemment que certaines des crimes que je tenais en mains avaient été commis par des surnaturels. Et bien évidemment, c’étaient les gens les plus compliqués à retrouver. A moins de les prendre la main dans le sac, mais ce n’était pas chose simple. Pendant toute cette journée, j’avais essayé de m’occuper des affaires les moins compliquées, comme des coups et blessures ainsi que des violences conjugales. Au moins, dans ces cas-là, nous avions des témoignages et surtout des preuves. Tant que la partie plaignante ne retirait pas sa plainte, ces enquêtes étaient rapidement résolues. Pour le reste de la pile, je n’avais pas eu le courage de m’y attaquer. Pas ce soir. JE n’étais pas très en forme depuis quelques heures, et cela affectait mon travail. Il fallait que je me ressaisisse, mais pas ce soir. J’avais juste besoin de penser à autre chose, de rester tranquille, de boire un coup … Je ne savais pas trop de quoi j’avais vraiment besoin tout compte fait. Tout en bouclant mon ordinateur et en me levant ma chaise, enfilant ma veste ainsi que mon écharpe, vu le temps hivernal qui sévissait actuellement à Edimbourg, un de mes collègues, d’un autre service, passa la tête dans l’entrebâillement de ma porte. « Hey Montgomery, désolé de te déranger, mais … On vient de nous annoncer une bagarre entre jeunes devant la boutique de gris-gris, est-ce que tu pourrais t’en occuper ? Je sais, ce n’est pas de ton domaine, plus maintenant, mais … ma femme est à l’hôpital et il faut vraiment que je parte. Je te revaudrais ça ». Soupirant, j’hochais la tête, lui répondant que oui, j’étais d’accord d’y aller à sa place, surtout que je savais que sa femme en était à son 8ème mois de grossesse, mais, une fois les jeunes séparés et verbalisés, je rentrais chez moi. Le compte rendu attendra demain. Pourquoi les complications venaient toujours quand j’étais sur le départ ?

Soupirant, je décidais donc d’aller faire un petit tour sur le lieu de la bagarre, et une fois les choses terminées, rentrer directement chez moi. La boutique de gris-gris se trouvant seulement à quelques pas du commissariat, j’y allais tout simplement à pieds, laissant ma voiture sur sa place de parc. De toute façon, je ne pensais pas que ça allait me prendre beaucoup de temps, autant la laisser là et revenir la chercher dans cinq minutes, avant de rentrer. Sur le chemin, je me permis de m’allumer une cigarette. Ce n’était pas non plus comme si j’allais sur le lieu d’une scène de crime ou il fallait préserver le moindre petit indice. Dans le pire des cas, je pouvais toujours attendre au coin de la rue, jetant des coups d’œil de temps à autre devant la boutique. Ce nom me disait d’ailleurs vaguement quelque chose, mais je n’y avait jamais mis les pieds, et sincèrement, à l’heure actuelle, ça ne m’intéressais pas non plus. Je connaissais juste de temps, mais pour le reste … que dalle. Déjà qu’à la base je n’aurais pas dû être là, j’espérais juste que ça allait bien se passer. Arrivant au coin de la rue, je m’arrêtais, juste pour finir ma cigarette, tout en jetant des coups d’œil. Effectivement, la bagarre n’avait pas l’air d’être finie. Quelques jeunes, depuis ou j’étais j’en voyais quatre, étaient en train de se donner à cœur joie, et au milieu, une femme, qui essayait apparemment de les séparer, à moins qu’elle fasse aussi partie de la baston. On ne savait jamais de nos jours. Grimaçant, je me dis que c’était quasiment impossible de tous les maîtriser. Certains auront plus de chances que d’autres. Avant de m’avancer, je réfléchissais à comment procéder exactement. Je ne pouvais tout de même pas tirer, et dès qu’ils me verraient, ils détaleraient les uns après les autres. Bon. Je pris mon courage à deux mains, avançant gentiment vers l’endroit fatidique, faisant mine de rien. M’arrêtant à leur niveau, j’en pris un à part, et avec un simple geste, je le mis à terre. Je répétais le même mouvement avec un autre, le menottant cette-fois, car il semblait être le plus dangereux ainsi que le chef de la bande. Comme je l’avais prévu, les deux autres en profitèrent de déguerpir. Sauf la fille, qui était toujours là. Tout en tenant fermement le jeune, je levai la tête dans sa direction. « Police. J’aurais besoin de … ». Je m’interrompis. Ce visage me disait quelque chose. Et comment. Je soupirais. Manquait plus que ça. Un sourire narquois se dessina sur mes lèvres. « Tiens tiens. Mais qui voilà. Ça faisait longtemps dis-moi ». Je secouais la tête. « Je vois que t’es toujours de la partie quand il ne faut pas, hein ? Les vieilles habitudes reprennent le dessus? » Effectivement. Cette jeune fille, ici présente, n’était autre que Mai. Une jeune femme que j’avais arrêté d’innombrables fois en sortant de l’école de police, pendant son adolescence et sa vie de jeune adulte.

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Mai Fraser-Bowman
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MessageSujet: Re: The joker and the thief. {ft. Mai   The joker and the thief. {ft. Mai EmptyMar 15 Déc - 14:40


The joker and the thief


Je vous avais bien dit que c'était les emmerdes qui me trouvaient toute seule sans que j'ai besoin de les chercher. Ouais, fin j'ai pas la preuve que tu l'a pas un minimum cherché là... Tu parles du fait que y ait un groupe de jeunes entrain de se battre juste devant ma boutique ? Oui effectivement, ça doit être totalement ma faute. Je les ai invité à venir en leur disant que c'était un endroit trop cool pour se casser la gueule. Faut dire, tu sais à quel point c'est cool comme endroit pour se battre... Merci de ton soutiens Marcus... Mais si je trouvais ça cool de moi me battre devant la boutique, ce qui n'arrivait pas si souvent que ça faut pas pousser, c'est qu'après je pouvais m'auto-réparer à la boutique. Et d'abord c'était arrivée qu'une seule fois parce que ce monsieur avait eu les mains un peu trop baladeuses à mon goût... Et là étrangement ça avait gêné personne que je me batte n'est-ce pas hein ? Vous êtes une bande de vendus. Je jetais un coup d'oeil à la rue à nouveau et une grimace se peint sur mon visage. Elle va les découper en morceaux. C'était franchement le risque. Vampire, loup garou ? Aucune idée de ce que la jeune femme et ses assaillant étaient mais il n'y avait pas à douter d'un point : elle était plus que dangereuse. Vous avez conscience que je vais pas rester là à rien faire quand des jeunes vont se faire massacrer ? Malheureusement oui j'ai conscience de ça. Genre comme si toi ça te plaît de les laisser se faire casser la tronche... Quelqu'un m'explique pourquoi les jeunes se battent aussi entre eux pour arranger le tout ? Parce qu'elle est chasse gardée ? Ou une sorcière un peu moins sous douée que la moyenne. J'ai déjà réussi à me démerder pour que mes agresseurs préfèrent se casser la tronche entre eux que de me toucher moi... Super utile comme méthode, t'imagines même pas. Bon, je vais prendre les choses en main. Je glissais cette même main dans la poche arrière de mon jean et en ressortais mon téléphone portable. Quelques secondes plus tard, le numéro de la police était composé et j'entendais la sonnerie significative. J'ai cru que tu allais pas y penser. L'époque où je cognais pour le plaisir était fini, quoique je me faisais surtout cogner pour rien à l'époque... Bref, maintenant j'ai grandit et je me suis acheté un cerveau avec mes économies. La seule chose que j'apprécie chez Aidan. Taggle Temperance. Allo ? Oui, bonjour j'appelle pour signaler une bagarre qui est en train de mal tourner. La personne au bout du fil me demanda d'attendre quelques secondes puis d'expliquer ce qui se passait. Aucune idée de pourquoi ils se cognent dessus mais ça devient vraiment pas beau. Des jeunes, sûrement moins de 20 ans. Dans le quartier Leith, devant la boutique de gris-gris. Envoyez quelqu'un vite. La personne me répondit que oui, ils allaient envoyer quelqu'un et que je ne devais pas prendre par à la situation, rester à l'abri. Je ris. Je compte pas laisser des gosses s'entre-tuer devant chez moi. Je raccrochais au nez de l'agent et retirais ma ma chemise. Tu te désapes? Nan mais ceci est une très belle chemise blanche que je ne compte pas abîmer au cours de la bataille. C'est Sophie qui me l'a donné, je crois que c'était à elle quand elle était plus jeune. Et on abîme pas les cadeaux de ma mère d'accord ?

Je sortis dans la rue, vérifiant que la porte de la boutique se refermais bien derrière moi. J'avançais vers les jeunes en essayant d'attirer leur attention. Hey ? EXCUSEZ MOI? Super efficace... La ferme toi, je t'ai pas sonné. Ce que j'y gagnais ? La jeune femme que j'avais d'abord cru être la victime avant de voir qu'elle était bien la plus dangereuse du lot me remarqua et, souriant, se cassant en courant. Ce qui n'arrêta pas les autres jeunes. Bordel de merde. Je te le fais pas dire... Louve, sorcière je sais pas mais connasse ça je suis sure qu'elle l'est. Même moi javais plus de classe à ma grande époque. Et pourtant... Je m'approchais des jeunes et posais une main sur l'épaule de l'un d'entre eux. Qui se retourna et tenta de m'envoyer son poing dans la figure. Ah sympa. Jeune homme vous m'entendez? Pas de réponse... Tant pis. Je lui décrochais mon oing dans la mâchoire ce qui le perturba un instant. Sauf que voilà, j'étais seule et eux plusieurs. Et sans que je sache pourquoi ils se battaient, ils semblaient pas trop avoir envie de m'accueillir à bras ouvert. A poing fermé plutôt ouais, et surtout un qui venait de me cueillir sur la joue et... bordel j'avais mal tout d'un coup. Tu l'a cherché en même temps. Je t'ai pas sonné toi. J'essayais d'arrêter les gosses mais sans grande réussite. Bordel de merde, ils foutent quoi la police ? Ces gosses était déchaînés. Je réussis tout de même à en foutre un à terre qui semblait pas avoir envie de se relever. Mais une pointe de douleur traversa mon ventre... Ca ressemblait à un pied nan ? Ce qui vient de te cogner ? Tout à fait. Outch... Et ça c'est le jeune qui visiblement à plus trop envie de dormir. Je grimaçais et me relevais le plus vite que je pouvais. Est-ce que vous vous souvenez seulement de pourquoi vous vous battez ? Nan parce que la nana, elle est plus là. Absence de réponse... Je commençais à me dire que c'était pour moi que ça allait mal tourner cette affaire... Mais soudainement je vis deux des jeunes se barrer en courant comme s'il avait retrouvé leurs esprits. Ok... Me retournant j'apercevais un agent de police maîtriser les deux autres et je soupirais de soulagement. Comme quoi ce coup de fils avait servit à quelque chose donc...Mais... pourquoi quand c'était moi les jeunes étaient pas partie ? Connasse de sorcière? Tellement. Elle était partie après mon arrivée, j'avais du rentrer dans son sort alors que l'arrivée de cet agent de police en avait brisé l'équilibre t au passage les effets. Dieu merci, il était arrivé tout juste au bon moment alors. J'avais pas envie de passer ma soirée à l'hosto.  Il releva le visage vers moi et je bugais légèrement. Eames Montgomery... Je devais dire que c'était assez inattendu. Je connaissais particulièrement bien cet agent de police... parce qu'il m'avait passé les menottes bien lus d'une fois dans ce genre de situation. Sauf qu'à l'époque, tu tentais pas de mettre fin à la bagarre pour sauver les autres... Pas faux... Tiens, il m'avait pas oublié non plus. L'inverse aurait blesser mon égo, il faut l'avouer. Effectivement, ça faisait un moment. Azy demande lui comment ça va dans sa vie ! Il m'a manqué le petit. … Dites, pourquoi est-ce que Temp adoooore tous les agents de police que je croise ? Parce que ce sont des gens censés qui essayent de t'aider à sortir des emmerdes... On parle de comment elle s'est retrouvée brûlée vive ou ? Oh mais j'y suis parfaitement pour rien. J'ai tenté de les arrêter. Tain ma mâchoire, ça fait mal. Tu as perdu la main. Ils se seraient tué devant ma boutique, c'était mauvais pour le commerce. je haussais les épaules sans vouloir sous entendre que j'étais intervenu parce que je détestais ce genre de situation, surtout maintenant que j'avais conscience qu'ils n'étaient pas maîtres de leurs propres action. Toujours à vouloir défendre la veuve et l'orphelin de la mauvaise manière... Au moins j'essaye. Je portais un main à mon visage et grimaçais. Tu aurais pas une poche de froids par hasard ? Nan parce que, j'ai perdu l'habitude de me faire casser la tronche... Franchement, ça serait pas Montgomery, tu te rends compte à quel point dire ça serait étrange ? En même temps, c'est Montgomery donc j'ai tout à fait aucun problème à dire ça. Il a déjà du m'emmener à l'hosto avant de prendre ma déposition. Une poche de froids c'est que dalle en comparaison. Tu as besoin de mes papiers pour la déposition ou tu as bonne mémoire ? Nan, juste parce que je les ai laissé dans la boutique. Je désignais de la tête la boutique, quelques mètres plus loin avant de grimacer. Ok, ne pas trop agiter la tête.
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MessageSujet: Re: The joker and the thief. {ft. Mai   The joker and the thief. {ft. Mai EmptyDim 20 Déc - 19:51



The joker and the thief.
Mai &Eames.

Juste après avoir réussi à maîtriser deux jeunes garçons, des adolescents, tandis que deux autres prenaient la poudre d’escampette, je pris enfin le temps de relever la tête et de regarder les personnes présentes. A part les deux guignols qui étaient maintenant menottés, au milieu de tout ce cirque se trouvait … Mai. Rien qu’elle. Je levai les yeux au ciel. Tiens tiens, ça faisait longtemps. Je lui fis d’ailleurs la remarque. C’était une longue histoire entre deux nous. A peine sorti de l’Académie de police, en tant que simple officier de police, je devais m’occuper de ce genre de situations. Des bagarres. Et une de mes premières interventions, m’avait fait croisé le chemin de cette charmante jeune femme. Pas si charmante que cela. En l’espace de quelques temps, j’avais dû intervenir plusieurs fois sur les lieux de baston. Le point commun entre toutes ces affaires ? Mai. Elle était toujours là. Au bout d’un moment, c’était devenu une routine. J’avais même arrêté de compter le nombre de fois où j’avais dû l’embarquer au poste, pour prendre sa déposition et la bouclé au trou, le temps de la garde à vue. Elle était toujours sortie. Elle avait toujours eu un sacré coup de chance pour ne pas finir en prison celle-là. Tout au long de ma carrière, j’avais eu affaire à elle. Puis, depuis quelques années, plus aucune nouvelle. Comme si elle s’était volatilisée. Depuis que j’ai été promu inspecteur, je repensais à cette jeune femme de temps à autre, me demandant ce qu’elle devenait, et si, par hasard, elle avait enfin eu ce qu’elle méritait. La prison. Je m’étais promis de faire des recherches dans la base de donnée, mais une affaire en entraînant une autre, je ne l’avais jamais fait. Et voilà que je me retrouvais devant elle. Sur le lieu d’une bagarre. C’était trop grand pour être une simple coïncidence. Enfin, il y avait des chances minimes pour que ça en soit une. Pendant un court instant, le temps de régler les choses, je me suis dit que j’aurais dû venir en voiture, pour mettre au calme les deux fouteurs de trouble, mais voilà, la boutique se trouvant à quelques pas du commissariat, j’étais venu à pied. Je poussais les deux jeunes vers un poteau, les enchaînant là comme je le pouvais, pour ne pas qu’ils s’enfuient lâchement et je détournais ensuite mon attention sur la jeune femme en face de moi.

Remettant ma veste en place, je m’approchais d’elle, écoutant ses explications. Apparemment, selon elle, elle n’y était pour rien. Si elle était là, c’était tout simplement parce que la bagarre a éclaté devant son commerce – tiens, elle avait un commerce celle-là – et qu’elle ne voulait pas qu’il y avait des morts. C’était probable, mais bon, je me méfiais, depuis le temps. Cause toujours tu m’intéresse. Je me mordillais la lèvre, inconsciemment, dubitatif. « Si je comprends bien, t’as voulu jouer à la super-héroïne et régler ce bordel à toi toute seule ? Ça ne te ressemble pourtant pas de jouer au bon samaritain ». En tout cas pas dans mes souvenirs, pensais-je. Dans toute ma carrière, je n’avais vu que rarement des gens changer dans le bon sens. Je ne disais pas par-là que ça n’existait pas, mais les statistiques prouvaient le contraire. Pour le moment, j’étais encore sceptique. Je pris ensuite un moment pour la scruter de la tête au pied. Elle avait vieilli depuis la dernière fois que je l’avais vue. Pas en mal. Un sourire en coin se dessina sur mon visage. « Quoique … peut-être que tu as raison. C’est un complet hasard. Rien qu’à te voir, on voit que tu n’as plus la force suffisante pour donner des coups ». Bon, j’avoue, c’était bas comme remarque. J’interrompis un instant le contact visuel avec elle, les deux garçons pris au piège gesticulant dans tous les sens pour s’échapper. Je paris resserrer leurs liens, ce qui fit qu’ils étaient presque dans l’incapacité de bouger. Je m’approchais ensuite de nouveau vers Mai. Je secouais la tête à sa demande. « Non. Je suis flic, pas infirmier. Je n’ai pas pour habitude de venir en aide à des demoiselles en détresse ». Et surtout à toi, pensais-je en mon fort intérieur. « Tu deviens rouillée ? C’est bien ce que je pensais », n’avais-je pas pu m’empêcher de rétorquer.

« Tu as besoin de mes papiers pour la déposition ou tu as bonne mémoire ? Nan, juste parce que je les ai laissés dans la boutique ». Je réfléchis un petit instant avant de lui répondre. Oui. La réponse était oui. Je me souvenais de ses informations. En tout cas de celles que j’avais besoin. Mais une part de moi voulait l’emmerder. Lui prendre un peu de son temps, comme elle l’avait fait jadis avec le mien. Rien que pour le plaisir. Et puis bon, les informations que j’avais à son sujet dataient de plusieurs années déjà, une petite mise à jour s’imposait. J’hochais finalement la tête. « Tu me prends pour qui ? Bien sûr que j’ai bonne mémoire ! Par contre, toi … pas si sûr », je m’interrompis un instant, profitant de m’allumer une cigarette, le temps que tout soit sous contrôle. « Je te rappelle juste que pour une déposition, t’es censée te déplacer au commissariat. J’ai besoin de toi. Donc. Allons seulement dans ta boutique, il fera mieux que dehors, et comme ça, je vérifiais les informations que j’ai déjà sur toi. Je te fais une faveur là, et aussi, tu pourra soigner ta joue endolorie». Pendant le temps que dura ma cigarette, j’allais détacher les suspects, et, jetant mon mégot dans un cendrier dans les environs, et sans vraiment attendre sa réponse, ou n’y faisant pas attention, je lui emboîtais le pas et j’entrais dans son magasin. Je regardais un instant autour de moi. Une fois qu’elle me rejoignit, je lui demandais s’il y avait un endroit tranquille ou je pouvais mettre les deux gus. Ayant remarqué par moi-même une porte sur le fond, je les y entraînés, avant de donner sortir un couteau de ma poche. Je vérifiais que j’étais bien seul, et je me mis au travail. Normalement, ils allaient être ko pendant un petit moment. Je sortis juste un mouchoir de ma poche pour éponger le filet de sang qui coulait de mon corps, avant de tout nettoyer et de retourner dans la partie principale du magasin. Retrouvant Mai, je m’accoudais au comptoir. « Bon, maintenant que nous allons être tranquilles, nous pouvons nous y mettre. Je pense que tu te souviens de comment ça se passe ? Ou je dois te rafraîchir la mémoire ? » Je sortis quelques feuilles de la mallette que j’avais pris avec moi, au cas où, et je les déposais sur le comptoir. « D’abord, j’aurais besoin de tes coordonnées complètes, et ensuite, raconte-moi ce qui s’est passé ». Inconsciemment, je posais ma main sur la poitrine, là-même ou je m’étais entaillé il n’y a même pas cinq minutes. Heureusement pour moi, la cicatrice disparaîtra d’ici quelques heures.

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MessageSujet: Re: The joker and the thief. {ft. Mai   The joker and the thief. {ft. Mai EmptyDim 20 Déc - 23:40


The joker and the thief


J'ai mal à ma joue. Ca t'apprendra à te battre. Genre parce que tu penses que j'aurais du les laisser se taper dessus jusqu'à ce que l'un d'entre eux ne puisse plus jamais se relever ? Nan parce que dans ce cas là, fallais pas me suggérer d'appeler la police pour qu'on les laisse pas mourir. Tu me prévenais, je prenais mon athamé et j'allais faire un petit sacrifice humain pour je ne sais trop quel sort qui m'aurais aidé d'une quelconque manière. Tu sais très bien que tu aurais jamais fait ça. Oui je sais très bien et je sais que tu le sais très bien aussi et que tu penses que j'ai bien fait d'intervenir. Parce que tu me reproches toujours de me battre mais toi aussi tu as toujours envie de sauver la veuve et l'orphelin alors bon... faudrait savoir. Mais bon Eames devait aussi penser autre chose puisqu'il me dit que j'avais pas d'habitude de bon samaritain. Je dus retenir un rire. Tu me connais assez pour savoir que je m'en prend jamais à plus faible que moi. Et clairement, ceux là sont des gamins. Je haussais les épaules, un peu mauvaise qu'il me dise cela. Bah il a pas spécialement tort. Même s'ils m'avaient cogner plus fort que je ne l'aurais cru, je doutais pas que le combat aurait pu tourner en ma faveur si jamais j'avais voulu leur faire mal. Sauf que moi, j'avais pas eu envie de leur péter la tronche mais de les empêcher de se la casser entre eux. Et j'étais maintenant tout à fait sur qu'ils avaient été sous l'emprise d'un sort. Et du coup, je devais avouer que ça rentrait peut être dans mon complexe de super héros. Parce que même si je voulais pas le dire... TU VEUX SAUVER LE MONDE! C'est peut être un peu exagérer que de dire que je veux sauver le monde. Surtout qu'en fait t'es vraiment pas douée pour faire ça. Bon sympathique les gars. La suite me plut encore moins. Je serrais la mâchoire, ce qui m'arracha un grognement de douleur. Tu veux que je t'en colle une pour vérifier? MAIWEN! Bah quoi ? Il a cherché la merde en même temps ? Nan parce qu'il voulait savoir si j'étais encore capable de frapper, alors je voulais bien lui faire une démonstration en direct. Pas de problème, toujours partante. Tu vas pas frapper Eames ! C'est un chic type. T'as vraiment un problème avec les flics toi, mais genre carrément.  Bah je les aime bien! Nan mais ok, tu aimes bien Eames mais mais dis pas, Temp, que tu l'aimes QUE parce qu'il est flic. Je me retiens de continuer quand il m'informa qu'il n'aidait pas les demoiselles en détresse. J'avais jamais été une demoiselle en détresse. Je me démerdais très bien sans l'aide d'un chevalier blanc et surtout sans son aide à lui. Il avait rien d'un chevalier de toute façon. T'es mauvaise là. J'attends de le voir à dos de cheval pour changer d'avis à ce sujet, d'accord ! T'es vraiment mauvaise. En aviez vous douter une seule seconde ? Je suis une saleté, vous devriez le savoir depuis le temps qu'on partage... nan depuis le temps que vous squattez ma tête bordelou.

Oh, il avait pas l'air d'apprécier que je critique sa mémoire. Que c'était mignon ! Il voulait une jolie image aussi parce qu'il avait été un bon élève ? Et puis quoi encore bordel de crotte. Bordel de crotte ? Parce que tu as déjà vu un bordel rempli de crotte ? Nan moi j'en ai vu rempli de belles femmes plantureuses... MARCUS ! Nan mais franchement, toi et les prostituées j'en ai rien à faire et je préfère pas savoir. J'ai fait suffisamment de dépositions pour m'en souvenir. Je tentais de sourire même si ça se transformer rapidement en grimace. Genre, entre les fois où il m'avait arrêté et les fois où c'était Adalyn qui m'avait récupéré quand j'étais à Londres, j'en avais rempli... Enfin j'avais même rempli ma première déposition... merde j'avais quel âge ? Je connaissais pas encore Temperance donc ça remonte à y a trèèès longtemps. Je ne fis aucune remarque quand il m'assura me faire une faveur, et puis quoi encore, et je me dirigeais simplement vers mon magasin. Je marmonnais quelques paroles pour retirer le sort qui se posait sur la porte dès que je quittais le magasin. J'avais pas envie d'abîmer Eames même si lui en coller une ne m'aurait pas forcément dérangé après ses dernières remarques. Il me demanda un endroit tranquille pour poser les jeunes et je lui désignais l'espace entre l'arrière boutique, verrouillée bien entendu, et la caisse. Je me dirigeais quant à moi dans les rayons et attrapais un pot dont je m'étalais une partie de la gelée rose sur la joue. Une vague de froid se répandit sur ma joue et je soupirais de soulagement.  Je reviens vers Eames et vit que les deux jeunes gens risquaient pas de nous gêner pendant un moment. Je hochais la tête quand il me demanda si je me souvenais comment ça se passait, cherchant Holmes du regard. Petit chat, t'es où ? Space de gaga va. Je me penchais par dessus le comptoir et en sortais mes papiers. Je les tendis à Eames, tout en massant ma joue et sa couche de gelée rose.  Maiwen Fraser-Bowman, 154 Henderson Street, Edimbourg. Il sait lire tu sais? Bwah, on sait jamais. Tu crois qu'il va lui demander pourquoi elle a changé de nom? J'y avas pas pensé. Il va sûrement lui demander. Attend, la Mai qu'il a connu n'était pas le genre de fille que quelqu'un voudrait épouser quoi! On s'arrête là les gosses ? Je tournais la tête vers lui pour vérifier qu'il écrivait mon nom sans faute, n'ayant qu'une confiance toute limitée, quand je remarquais une petite tâche de sang sur son tee-shirt. J'ouvris les yeux surprise. Tu es blessé ? Tu as besoin de quelque chose ou ça va aller? Tu as qu'à lui propose de le recoudre. Et puis quoi encore. Je lui propose de lui prête ma douche tant que tu y es. Je veux bien ne pas être méchante mais y a des limites à tout. Surtout à ta sympathie n'est-ce pas ? J'étais entrain de ranger la boutique quand j'ai entendu du bruit à l'extérieur. Y avait ces jeunes qui embêtaient une jeune femme. Ce que tu crois... Je sais reconnaître des hommes qui emmerdent une fille, crois moi j'ai connu ça aussi. Le pire c'est que tu le sais. Ca a tourné à la bagarre, j'ai appelé la Police, pensant la jeune femme en danger. Azy il reconnaîtra que tu as essayé au moins! Puis... je ne m'explique pas mais le groupe de jeune c'est mis à se battre les uns contre les autres et... ça virait moche alors j'ai préféré intervenir avant que ça dégénère. Et je m'en suis pris une. Ce dont j'avais largement perdue l'habitude. Tain je m'étais rangée en fait. J'y crois pas moi-même.
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MessageSujet: Re: The joker and the thief. {ft. Mai   The joker and the thief. {ft. Mai EmptyLun 28 Déc - 1:15



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Il n’y avait plus rien à rajouter. Tout avait été dit. Enfin, non, il y avait encore des choses à dire, mais il faut bien avouer qu’il commençait à faire un peu froid dehors, malgré l’absence de neige, et je ne voulais pas choper une pneumonie par sa faute. Déjà que je n’aurais pas dû être là. Ça m’apprendra à venir en aide à un collègue. Bon, certes, il avait une bonne excuse, mais voilà … si j’avais su que j’aurais eu à faire à Mai … j’aurais certainement réfléchi deux fois avant de venir. Sans rien lui répondre de plus, j’embarquais les deux gus à l’intérieur, les emmenant directement dans l’arrière-boutique, lui ayant demandé au préalable ou je pouvais les mettre en attendant. De retour dans la pièce principale, je m’accoudais au comptoir, à côté de la caisse enregistreuse, et je sortis quelques papiers que j’avis sur moi ainsi qu’un stylo, lui demandant ses cordonnées. Au cas où elle les aurait changés. J’avais bonne mémoire, mais on ne rigolait jamais avec ça. Pas avec des papiers officiels. « Maiwen Fraser-Bowman, 154 Henderson Street, Edimbourg ». Je fronçais un sourcil. Effectivement, quelque chose avait changé. Je n’avais aucun souvenir de ce nom de famille, du moins d’une partie. Alors comme ça, pensai-je, elle s’était casée ? Chose difficile à croire, connaissant ses déboires d’adolescente et de jeune adulte. Ma foi, après tout, pourquoi pas. Elle disait peut-être la vérité. Qu’elle n’y était juste pour rien dans cette histoire, et comme elle l’avait dit, elle essayait juste de les séparer. A voir. A ce moment-là, sans trop savoir pourquoi, je pensais à ma coéquipière, qui, si j’avais bien compris, pouvait savoir si quelqu’un disait un mensonge ou non. Elle aurait été utile dans ce cas précis. Tandis que le mien, voilà … il ne servait pas à grand-chose à vrai dire. En tout cas pas dans cette situation et pas avec elle. Je ne lui voulais aucun mal, pour le moment. Je ne pus m’empêcher de faire tout de même une remarque « Tiens tiens, on a changé de nom ? » tout en écrivant les données sur le formulaire. Je levai ensuite la tête, la fixant droit dans les yeux. « Tu vois que j’ai bien fait de rentrer et de demander tes informations ? Sinon je ne te raconte même pas le bordel que ça aurait fait ». Je n’allais pas tout lui déballer, étant sûr que la paperasserie autour de mon travail ne l’intéressait guère.

Inconsciemment, je touchais ma blessure toute fraîche, espérant ne pas rouvrir la cicatrice. Grâce à mon pouvoir justement, je pouvais blesser les gens sans les toucher, mais pour ce faire, je devais me blesser moi-même. Sauf que, à la différence des gens qui s’automutilent, je cicatrice beaucoup plus vite, étant donné que je ne ressens aucune douleur. La cicatrice, quant à elle, reste pendant quelques heures, ou jours, dépend de la gravité et de l’endroit, et disparaît. Je m’étais de nouveau concentré sur mon formulaire quand elle me demanda si j’étais blessé. Je fis une grimace. Elle avait dû remarquer ma gestuelle. Mauvais signe. Je portais mon attention sur elle, secouant la tête, incrédule. « Non, c’est bon. Ce n’est rien ». Je gardais un moment le silence, toujours dans un état second, avant de poursuivre « Tu t’inquiètes pour moi maintenant ? » raillai-je. C’était nouveau ça aussi. Jamais je n’aurais pensé ça de Mai. Comme quoi, les gens peuvent toujours nous surprendre. On croit les connaître, mais au fait, non. Je ne dis pas que je la connais, loin de là, j’avais juste affaire à elle durant les bagarres auxquelles elle participait, mais ce qu’elle venait de faire là, jamais je n’aurais pensé le vivre. Elle qui s’inquiète pour quelqu’un. Surtout moi. Je repris assez rapidement mes esprits, écoutant ce qu’elle me disant tout en complétant ma fiche. Le fait qu’elle me parle d’une jeune femme me fit tiquer, mais je n’en montrais rien. Ça attendra. « Et ? C’est tout ? Une bagarre s’est déclenchée devant ton magasin, t’as voulu intervenir et n’y arrivant pas seule, tu as préféré appeler la police ? Je ne m’attendais pas cela de ta part ». Je me grattais légèrement le menton, perdu dans mes pensées, tout en contemplant la pièce.

Je reportais de nouveau mon attention sur elle. « C’est … Tu vends quoi exactement dans ce magasin ? » C’était étrange. J’avais déjà entendu parler de cette boutique, sans vraiment y avoir mis les pieds, et j’étais curieux. Surtout avoir une boutique pareille, ici à Edimbourg, en sachant que plusieurs genre d’humains y cohabitaient. Je relus mes notes rapidement, reprenant le cours de mes pensées. « Juste. La jeune femme, elle était comment ? » Ce n’était pas la première fois que j’entendais parler d’une jeune femme mêlée dans plusieurs bagarres, tout comme Mai à l’époque, et mes collègues la traquaient depuis plusieurs semaines déjà. « Par hasard, elle était assez grande, mince, les cheveux noirs, longs, avec des yeux bleus ? » Je lui aurais bien montré une photo, mais je n’en avais pas sur moi. A ce que j’avais entendu dire, elle n’était pas tout à fait humaine non plus elle. Mais impossible d’y mettre la main dessus. Elle était trop forte pour le moment. « Ta joue, ça va mieux ? » Je n’avais pas bougé de ma position, la regardant toujours droit dans les yeux. Cette question, elle était sortie toute seule. Je ne l’avais pas contrôlé. Mais malgré tout, je m’inquiétais quand même pour elle, surtout en sachant que la fameuse jeune inconnue était présente lors de la bagarre. « C’est elle qui t’a fait ça ? »


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Mai Fraser-Bowman
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MessageSujet: Re: The joker and the thief. {ft. Mai   The joker and the thief. {ft. Mai EmptyLun 28 Déc - 13:52


The joker and the thief


Je grimaçais en voyant qu'il avait posé les deux crétins de garçons dans mon arrière-boutique. Si l'un d'eux abîmait, ou simplement touchait, quelque chose il allait entendre causer du pays l'autre. C'était MON arrière-boutique, mon petit havre de paix. Je devais y passer plus de temps que j'en passais dans mon lit, dans mon appartement carrément. Tu es jamais chez toi. Parce que chez moi c'est trop vide pour moi dernièrement et que de toute façon, je passe tout mon temps ou presque à la boutique. Mais bon, cela partait sûrement d'une bonne intention de les foutre là. Tu es sure que intention soit le bon mot? Retourner penser aux prostituée et autre bordel Marcus que tu évoquais tout à l'heure. Il était flic, Eames, après tout ? Il devait bien savoir ce qu'il faisait. Depuis le temps que je vous le dis. Oui bah moi et les flics c'est pas spécialement une histoire d'amour hein. Enfin si... j'avais toujours apprécié l’inspecteur Montgomery d'une certaine manière. Peut être parce que je l'avais tout de suite senti plus gentil, plus de mon monde, que la plus part des autres policiers que j'avais croisé. Fin même si lui suggérer qu'on était du même monde allait probablement le faire rire. Tu veux dire que tu sens qu'il n'est pas que humain? Ou alors, un de ces ancêtres étaient pas humain... Ou une de ses fréquentations. Mais bref, il sent le surnaturel. Puis tu aimais bien Adalyn comme flic aussi. Good point ! Mais bon, là n'était pas le sujet alors je me contentais de lui donner mon nom complet, sentant comme toujours la plaie dans ma poitrine se rouvrir à l'évocation de Aidan. Je vis bien ses sourcils se froncer et je me maudis intérieurement d'avoir affaire à quelqu'un qui m'avait connu avant. Je me maudis intérieurement d'avoir affaire à quelqu'un qui faisait attention à ce genre de détails. Arrête de te maudire. Tu as vraiment pas besoin de ça pour être dans la merde. C'est pas faux... Nan ! Le premier qui évoque Kaamelott, je maudis son esprit d'accord ? Je fis la grimace en l'entendant dire à voix haute que j'avais changé de nom et qu'il avait donc bien fait de me le redemander. Crois moi, ni lui ni moi ne t'aurions emmerder pour l'absence de mon nom... nom d'épouse. Il aurait même été capable de te remercier. Si j'avais bugé sur la première phrase, n'aimant vraiment pas parler de tout cela, j'avais craché la seconde avec un peu plus de violence que ce que j'aurais voulu. Espérons qu'il ne remarque rien de tout cela.

Je changeais très subtilement de sujet en remarquant qu'il devait être blessé. Il me répondis que ce n'était rien mais je cachais pas une petite grimace. Tu parles... Je le connaissais assez pour savoir qu'il n'avouerait pas, surtout pas à moi la petite délinquante, qu'il était réellement blessé ou qu'il avait mal. Ce qui ne voulait donc pas dire que son « ce n'est rien » était sincère. Tu vas faire quoi ? Le forcer à retirer sa chemise pour regarder sa blessure ? Il risquerait de le prendre autrement. Juste après avoir remarqué que j'étais maintenant mariée ? Ouais ça serait étrange mais après si je m'occupe que de la blessure, il se rendra bien compte que le reste je m'en fiche. Je parie qu'il est pas mal sous sa chemise. Sérieux Jazz ? Déjà Sampsa l'autre jour et maintenant Eames, tu as pas l'impression d'abuser ? Je croyais que les flics c'était le délire de Temperance d'abord. Il sembla surpris que je m'inquiète pour lui et je levais les yeux au ciel. Je m'inquiète pour tout le monde, tout le temps. Donc ça implique toi aussi. J'avais pas spécialement envie de dire que je m'inquiétais que pour les gens que j'appréciais mais c'était l'idée. Je préférais nettement lui expliquer comment c'était dérouler la bagarre en voyant qu'il ne me croyait qu'à moitié. Bah quoi ? Genre je peux jamais être la gentille dans l'histoire ? Surtout que bon : je m'étais faite cognée en essayant de pas les abîmer les pauvres choux. Oui bah je m'étais rangée Eames, ça t'en bouche un coin ? Faut dire... Oui voilà la dernière fois qu'il m'avait vu c'était pas la cas mais j'avais eu le temps de changer depuis le temps qui précédait mon départ pour Londres. J'avoue... Ca fait quoi... quatre ans que tu m'a pas vu ? Je comptais rapidement dans ma tête pour me rendre copte que cela faisait peut être même plus de temps que cela. Ca m'a laissé pas mal de temps pour devenir... raisonnable. Un énorme sourire moqueur se dessina sur mon visage. Tu es touuuut sauf raisonnable. Tu es juste moins déraisonnable qu'avant. Chut, il n'a pas du toooout besoin de le savoir ça ? Bref, ce n'était pas le sujet.

Je fus assez surprise de l'entendre me demander ce que je vendais dans ma boutique. Je manquais de laisser un rire s'échapper. Il était sérieux ? Ca se voyait assez facilement que c'était tout à fait ce que les pauvres humains sans connaissances magiques : des babioles sans intérêts, des conneries. Des gris-gris comme le nom l'indique. Amulette diverses, charmes, antiquité et autres. Je fais pas dans les potions d'amours désolé pour toi. Tu abuuuuuses! Bah quoi ? Avouez que cela vous tentait aussi. Roh puis j'en sais rien. S ça se trouve il est en couple et heureux dedans. Mais c'était beaucoup trop drôle. Mais bon, le sujet changea à nouveau pour parler de la jeune femme. Il me présenta une description que j'identifiais comme possible. J'ai pas pu voir ses yeux mais oui, elle ressemblerait bien à ça. Elle... elle dégageait un truc étrange. Dans mon vocabulaire ça veut dire qu'elle était probablement une sorcière avec des intentions... pas très sympathique. Au moins de mon temps, je finissais au poste pour les bagarres que j'avais déclenché. Il me demanda comment allait ma joue et je pus deviner la lueur moqueuse qui s'alluma dans mon regard. Tu t'inquiète pour moi maintenant? Une fois la moquerie passée, je portais la main à mon visage pour tâter ma joue. J'allais avoir mal encore un jour ou deux et sûrement que ma joue aurait une belle couleur bleutée. J'ai connu bien pire. Mais nan c'est pas elle, elle est partie quand elle m'a vu arriver. Mais l'un des deux crétins que tu as assommé a une sacré droite. J'avais presque envie de feulé comme un chat en simplement les évoquant. Furie va... J'ai assez de frères pour savoir que normalement une fois que la fille se casse, la bagarre prend fin. Ils avaient l'air de pas... savoir ce qu'ils faisaient. Possédés. Le terme que tu cherches c'est possédés. Taggle toi.
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MessageSujet: Re: The joker and the thief. {ft. Mai   The joker and the thief. {ft. Mai EmptyMer 6 Jan - 1:42



The joker and the thief.
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Je n’avais pas pu m’empêcher de faire une petite remarque concernant son changement de nom. C’était plus fort que moi. Comme si, entre nous, il y avait une sorte de rivalité, alors qu’au fait, pas du tout. C’était plutôt le chat et la souris plus qu’autre chose, enfin … ça l’était, à l’époque. Maintenant, tout était redevenu à la normale, du moins je le supposais. Dans tous les cas, ma remarque n’avait pas pour but d’en apprendre plus. Après tout, le temps avait passé et chacun avait fait sa vie de son côté. Ça ne me regardait en rien le fait qu’elle soit mariée ou non. C’était son histoire, pas la mienne. C’avait plus été une remarque rhétorique. Une simple habitude. Rien de plus. A ce que je pouvais remarquer, elle n’avait pas perdu la main non plus. Sa remarque fusa directement après la mienne. Je fis abstraction de la dernière phrase. Je ne connaissais pas ce qu’il se passait dans sa vie, et je ne voulais pas le savoir. C’était du domaine du privé. Si, par tout hasard, elle voudrait m’en parler, je l’écouterais, mais sinon, je ne lui poserais aucune question. « Peut-être. Mais la loi est la loi. J’ai besoin de ton nom, juste, celui qui figure sur ta carte d’identité. Je n’y peux rien ».  J’eu quand même un petit pincement au cœur, de la savoir mariée. Non pas que j’étais intéressée par elle, mais le fait de savoir, que bah … j’étais toujours seul. Je me demandais presque comment elle avait réussi à trouver quelqu’un, avec son comportement de l’époque, et moi qui cherchais toujours. Enfin, non, je ne cherchais pas, mais disons que j’étais actuellement perdu. Je ne savais plus trop ou j’en étais et mon cœur faisait que des siennes. Ce n’est jamais simple quand il y a deux filles dans l’équation.

Une fois le formulaire dument rempli, je le repoussais sur le côté. Il fallait encore qu’elle signe, mais avant, je voulais être sûr qu’elle m’avait tout dit. Ne sait-on jamais. J’avais toujours un petit doute sur le rôle qu’elle avait joué dans la bagarre. Les vieux démons ne sont jamais loin. Et dans le cadre de mon métier, j’en ai une centaine de gens me dire qu’ils avaient changé, qu’ils ne recommenceraient plus – à se bagarrer pour un oui et pour un non, à taper leur conjointe -  mais qui un beau jour, avaient rechuté. Retour à la case départ. On n’était jamais à l’abri de rien. Plantant mon regard dans le sien, je l’écoutais me répondre, attentivement. Elle avait tout à fait raison sur ce point. Au bout de quatre ans, effectivement, les gens changeaient, mais j’étais tout de même sur la réserve. Certes, comme elle le dit, on peut changer, mais on ne peut pas non plus passer du noir au blanc. En quelque part, notre comportement nous suivra toute notre vie. Mais bon, pourquoi pas. Je me trompais peut-être complètement à son sujet. Après tout je ne suis qu’un simple humain. Je n’ai pas le don de tout savoir. « Je vois ça »., répondis-je d’un air sceptique. A mes yeux, ce n’était pas une preuve suffisante pour qu’elle ait changé réellement. Il m’en faudra plus. Je regardais ensuite autour de moi. Je connaissais déjà de nom cette boutique, mais c’était la première fois que j’y avais mis les pieds. Ça puait les objets pour sorcellerie. Je me perdis un moment dans mes pensées, l’écoutant vaguement, me demandant à quoi tout cela pouvait bien servir. Certes, étant moi-même sorcier, les créatures surnaturelles n’étaient pas inconnues pour moi. Et bien évidemment, je ne devais pas être le seul sorcier à me trouver à Edimbourg. Je me demandais un court instant quel sorte de gens étaient ses acheteurs. Les créatures ou bien alors de simples humains, juste passionnés par la sorcellerie ?  Et elle ? Je fis abstraction de sa remarque, n’ayant pas bien entendu. Je ne voulais pas être à côté de la plaque. Il ne manquait plus que ça. Je ne voulais pas lui donner de quoi se moquer. Par contre, quand elle répondit concernant la jeune femme qui avait mis les voiles avant mon arrivée, j’étais tout ouïe. Sa description concordait à ce que je pensais. Je soupirais. Voilà que le dossier allait être plus compliquée de ce que je pensais. Ce n’était jamais simples quand des créatures surnaturelles étaient de la partie. Normalement, je ne m’occupais pas vraiment de ces affaires, sauf quelques-unes, et la dernière en cours, j’en gardais encore des souvenirs amers. Une jeune femme, têtue comme une mule, était venue me voir pour lire les dossiers sur une certaine enquête en cours. De fil en aiguille, j’ai décidé de l’aider et nous voilà parti sur le terrain. L’enquête, miraculeusement, avait été bouclée en moins de deux grâce à son aide, mais elle ne s’était pas vraiment finie comme je l’espérais. Ce soir-là, j’avais failli mourir, entre les mains du vampire. Le suspect. Il avait fallu de peu. Ainsley était arrivée juste à temps. Encore maintenant, rien que d’y repenser, j’avais des sueurs froides et j’en faisais des cauchemars. Malgré tout, je ne répondis pas de suite, ayant besoin de réfléchir aux conséquences de ses paroles. « Oui et non. C’est mon boulot de m’inquiéter pour les gens, c’est tout. Ne pense pas que je fasse ça pour tes beaux yeux ». De nouveau, c’était plus fort que moi.

Je me mis soudainement à faire les cent pas, revenant sans cesse sur ce qu’elle venait de me dire. Je me grattais la tête, avant de m’arrêter et de la fixer. « C’est bon, cette fois-ci tu m’as clairement donné la preuve que tu n’y es pour rien. Comme tu me l’avais dit. M'empêcher, j'ai l'impression que tu as eu de la chance ». J’hochais légèrement la tête. Tout compte fait, elle avait bel et bien changé. « Bon … Je résume. Si j’ai bien compris, la fille ressemble donc à la description que j’ai dit, et selon toi, les autres ne savaient pas ce qu’ils faisaient ? Comme s’ils avaient été envoutés ou possédés ? » Ça s’annonçait mal. Il n’y avait qu’une sorcière puissante pour pouvoir faire ce genre de choses. Elle devait avoir un don de contrôle mental, ou un truc du genre. Qui pouvait faire très mal si c’était mal utilisé, et si ce don tombait en de mauvaises mains. Apparemment, c’était le cas. Je retournais vers le comptoir, m’appuyant dessus. « Ça ne te dérange pas si j’attends un moment ici que les deux autres reprennent leurs esprits ? Et comme ça, dès qu’ils vont revenir à eux, tu pourras me dire qu’ils ont l’air d’être différent de tout à l’heure ». J’espérais que non. Au fond de moi, je ne voulais pas encore repartir sur une affaire qui impliquait une sorcière. Dans mes souvenirs, la dernière fois, nous avions arrêté que le vampire, mais pas sa compagne. Une sorcière elle aussi. Ce n’est qu’en la regardant que je remarquais une chose. « Ta joue commence à virer au rouge. Mets un peu de glace, ou … », je m’interrompis, regardant autour de moi. « Je suis sûr que tu dois avoir quelque chose parmi tes articles ».


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MessageSujet: Re: The joker and the thief. {ft. Mai   The joker and the thief. {ft. Mai EmptySam 9 Jan - 16:07


The joker and the thief


La loi c'est la loi... On dirait une phrase bateau sortie d'un téléfilm à la con. Tellement mais tellement ! Je me mordis la langue pour me retenir de rire à ce sujet. Je l'informais que j'avais signé les papiers d'achat de la boutique de seulement Mai Fraser ? Naaaan ! Parce que LA LOI C'EST LA LOI. Arrêtez ou je vais exploser de rire devant ce pauvre garçon qui ne va rien comprendre et finir par définitivement me prendre pour une folle. Déjà qu'il doit pas particulièrement me trouver saine d'esprit. C'est déjà mort, il te croit déjà folle. Surtout quand j'étais partie à me payer à moitié sa tronche en lui expliquant que les gens pouvaient changer. Ce qui était parfaitement vrai et qui s'appliquait pas mal à moi pour les quatre dernières années. Mais disons que la formulation était vraiment là pour me moquer de lui. Ce qui me faisait particulièrement rire intérieurement c'était d'utiliser le terme de raisonnable pour me décrire. Oui c'est pas comme si tu avais une vie saine à faire du yoga et manger des graines... Euuuh... Oui bah je fais du yoga et je bouffe végétarien bande de crétin. Oui mais tu bois. Ca c'était terriblement vrai. Et y a des trucs pas très net dans ton thé parfois. Ca aussi c'est vrai mais c'est pour la transe, je n'y peux rien moi. Genre que pour la transe bien entendu... Et je suis une ancienne reine d'Angleterre. HAN SERIEUX ? Bon d'accord, j'arrête de faire la con et je me concentre sur ce qui se passe devant moi avant qu'il ne reprenne la paroles. Enfin surtout je devais répondre aux questions sur la crétine de sorcière qui avait en un premier temps attaquer les jeunes crétins. Je détestais quand les sorciers étaient aussi peu discret que cela. Et après on se demandait pourquoi certains d'entre nous avaient, par le passé, finit au bûcher. Surtout que bien entendu les moins discrets sont toujours ceux qui font les choses les plus classes n'est-ce pas. Brrrr bande de crétins des bois. Je ne pus m'empêcher de le charrier il me demanda comment allait ma joue, lui ressortant sa propre réplique pour l'agacer un peu. C'était trop simple. Beaucoup trop simple, tu devrais presque avoir honte de toi. Presque. Surtout qu'il me répondit qu'en fait il en s'inquiétait pas pour mi ce qui était parfaitement vexant dans le fond. J'aimais pas l'idée que ce soit son boulot qui le force à s'inquiéter pour moi. Parce que c'était pas plaisant et parce que finalement, moi je l'appréciais et je m'inquiétais pas pour lui à cause de mon boulot même je ne l'aurais pas avouer. Ah oui, tu fais des trucs pour les beaux yeux de certaines filles ? Ca devient intéressant! Tu as envie de te moquer de sa vie amoureuse, c'est pas classe. Il m'a forcé à évoquer mon mari, c'est bien fait pour sa tronche voilà ! Surtout qu'il continuait de trouver ça surprenant que ce ne soit pas de ma faute. Il a de sacrément bonnes raisons de trouver ça surprenant. Mouef... Les esprits veillent sur moi. T'es pas sérieuse là? Bah quoi c'est vrai ! Oui mais tu es pas censé parler de nous comme ça. On verra bien sa réaction mais faites pas semblant de croire qu'il sait pas déjà ce genre de chose. Vous le soupçonnez au tant que moi bande de... Oui c'est vrai. Mais il est sympa lui au moins.

J'écoutais son résumé en hochant légèrement la tête. Sauf qu'ils étaient probablement pas possédé le moins du monde mais envoûté. Parce que j'aurais eu affaire à quelqu'un sous le contrôle d'un démon, je m'en serais rendue compte et je serais un peu plus certaine que cela.  Envoûtés. Possédés veut dire autre chose. Mais oui c'est l'idée. Ca reste pas bon. Je joue plus les super héros vous avez dit. Alors j'irais pas courir après cette nana tant qu'elle revient pas foutre la merde devant chez moi. Je préfère. merci Temp. Pour une fois qu'on est d'accord sur ce genre de sujet... Attend, pourquoi tu es d'accord ? Parce que tu es suffisamment un nid à emmerdes pour pas leur courir après! Ok... j'aime moins. Pas de problème. Tu peux attendre ici qu'ils reprennent consciences. Mais celui qui abîme quelque chose, je l'utilise en sacrifice humain. Je rigolais quand il me parla de ma joue. Oui, j'avais certainement de quoi faire dans la boutique. Je portais néanmoins une main à celle-ci, m’apercevant que ma joue avait déjà absorbée tout la gelée que j'avais mis dessus. Je grimaçais. Je risquais d'avoir mal demain. J'ouvris un des tiroirs de mon meuble caisse et sortait une petite trousse qui contenait des trucs de premiers soins, autre que la magie. Je pris dedans une poche de froid, que je collais sur ma joue. J'ai pas envie de finir brûlée pour sorcellerie. C'est pas agréable. J'en doute pas une seule seconde Jazz ! Mais promis, je ne cache pas de morceaux humains dans un coin de la boutique. Je lui souris bien que ça devait ressembler en partir à une grimace vu que j'avais un bout du visage cachée par la compresse. Ma joue a connu pire. On en doute pas. Par contre, les deux autres risquent d'avoir un peu mal au réveil. J'ai pas frappé fort mais eux ils y allaient pas de mains mortes. T'aurais du les laisser s'assommer. C'est mauvais pour le buisness Marcus, j'y peux rien !  
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Eames Montgomery
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MessageSujet: Re: The joker and the thief. {ft. Mai   The joker and the thief. {ft. Mai EmptyJeu 14 Jan - 2:10



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De là ou j’étais, les bras croisés, je fixais toujours la jeune femme en face de moi. Je ne répondis pas à ses remarques, ça en valait pas la peine, et surtout, je n’étais pas ici pour faire la causette à la base. J’étais ici dans le cadre du boulot, et j’attendais que les deux jeunes hommes reprennent conscience. Assez rapidement si possible. Sa dernière remarque, sur les esprits, rentra dans une oreille et sortit de l’autre. Je n’étais pas assez attentif pour y voir un quelconque sens. Après tout, elle était peut-être tout simplement folle. Ce qui pourrait justifier son comportement. Quoique, je n’étais pas vraiment du genre à juger les gens, enfin bon … si, quand même. Surtout qu’actuellement, j’essayais de retrouver un comportement normal. Je dus me faire violence de ne pas répondre un truc du genre : tu ne peux même pas imaginer ce que je pourrais faire pour les beaux yeux d’une fille. Il fallait que je sorte de ce cycle infernal. J’étais déjà assez perdu comme ça, je n’avais pas besoin d’en rajouté une couche, même si j’avoue, qu’elle était devenue assez charmante. Il fallait vraiment que je m’ôte ses idées de la tête avant de reprendre le cours de la discussion. Il ne manquerait plus que je perde le fil. Je ne voulais lui donner aucune opportunité pour se moquer de moi. N’ayant pas bougé d’un pouce, j’hochais la tête de temps à autre. Répondant dès que je le pouvais. « Oui bon, tu ne vas pas jouer sur les mots maintenant. T’as très bien compris ce que je voulais dire par-là ». Bon. C’est bien ce que je pensais, toute cette histoire puait. Ça ne sentait pas du tout bon. Là voilà de nouveau sur le devant de la scène, et je savais qu’au fond de moi, tant qu’elle ne sera pas arrêtée, je ne pourrais jamais passer à autre chose. A ce qui s’était passé il y a quelques semaines. C’était comme si rien ne l’arrêtait. Même la mort de son vampire ne l’avait apparemment pas stoppé. Je me grattais légèrement le menton, le regard dans le vide, réfléchissant. Je ne savais pas du tout quoi faire. L’enquête me dépassait complètement. Et la fatigue n’aidait pas du tout. J’étais lessivé.

Soupirant, je reportais mon attention sur la jeune fille, toujours à moitié perdu dans mes pensées. Elle venait de me dire que je pouvais attendre ici le temps qu’ils se réveillent. Mais voilà, quoi faire en attendant ? Ce n’était pas vraiment comme si on s’approchait et qu’on était les meilleurs amis du monde non plus. Le temps allait être lent. Par contre, la suite me fit arquer un sourcil. Elle me parlait de quoi là ? D’être brûlée pour sorcellerie ? De morceaux de corps cachés ? Je la regardais, intensivement, essayant de lire dans son esprit. J’avais beau être fort pour lire le langage non verbal, mais pas au point de savoir ce que les gens pensaient. Je n’avais pas le pouvoir de lire dans les pensées, à mon grand malheur. Ma vie aurait peut-être plus simple si c’était le cas. Me souvenant ou j’étais, un petit sourire se dessina sur mes lèvres. J’avais peut-être une petite idée. Se pourrait-il que … ? Je secouais la tête, pour moi-même. Non. Mais l’idée était incrustée dans ma tête et ne voulait plus partir. Mais sans lui poser directement la question, ce que je ne ferais pas, j’étais dans l’incapacité de prouver ce que je pensais. J’avais peut-être une idée tout de même, mais qui attendra. J’avais des choses plus importantes à faire. Ha, sa dernière remarque me fit sourire de nouveau. Si seulement elle savait ce que je leur avais fait subir juste avant de les assommer. Elle ne croyait pas si bien dire. Je me sentis tout de même obligé de lui répondre. « Ha ça, si tu es toujours la même, je veux bien te croire qu’ils vont avoir de la peine une fois réveillé ». J’omis volontairement le reste. Elle n’était pas censée savoir. Pendant tout ce temps, je n’avais pas fait gaffe qu’au niveau de ma cicatrice toute fraîche, ma chemise avait viré au rouge. Hé merde. « Plus qu’à attendre maintenant ». Je me détachais du comptoir, voulant me diriger vers la sortie. J’avais besoin de me fumer une cigarette, et autant tué le temps comme je le pouvais. J’étais peut-être en service, mais en attente. Je pouvais bien me permettre ce petit plaisir. Sauf que, je m’arrêtais à son hauteur. Je dégageais gentiment sa main qui tenait la poche de glace, et je posais ma main sur sa joue, que je caressais doucement. « Malheureusement pour toi, je n’ai pas de don de guérison ». Je lui fis un clin d’œil avant de me reculer, et de reprendre le chemin de la sortie. « Je vais juste … m’en griller une. Si tu entends quelque chose dans l’arrière-boutique, avertis-moi. Je te rejoindrais. On ne sait pas comment ils peuvent réagir, et si je peux t’éviter de t’en reprendre une ou que tu finisses au poste, je le ferai ». Et je sortis.

Environ une dizaine de minutes après, ayant pris mon temps, je retournais dans la boutique. Elle n’était pas venue me déranger. Donc, normalement, tout se passait bien. Je me dirigeais directement vers l’arrière-boutique, vérifiant qu’ils étaient toujours en vie. « Je vais juste vérifier … ». Les deux jeunes étaient toujours dans la même position de tout à l’heure. Je me penchais vers eux, les giflant, pour qu’ils se réveillent. Ils commencèrent à grogner. C’était déjà ça, ils étaient encore en vie. Par chance. Je n’aurais pas dû justifier leur décès. Je les laissais émerger gentiment, retournant dans la pièce principale. « Ils ne vont pas tarder à se réveiller je pense ».
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Mai Fraser-Bowman
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MessageSujet: Re: The joker and the thief. {ft. Mai   The joker and the thief. {ft. Mai EmptyJeu 28 Jan - 20:09


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Moi jouer sur les mots ? C'était tellement pas mon style, Eames devait définitivement s'adresser à quelqu'un d'autre en disant cela. Sachant qu'il ignore, jusqu'à preuve du contraire, notre présence et que les deux crétins sont dans les vapes, je vois vraiment pas à qui. C'était ironique Marcus comme phrase. Parce que comme vous êtes très bien placé pour le savoir, j'adore jouer avec les mots et je passe mon temps à le faire. Et je viens juste de me payer sa tronche de la même manière. Ah ouais, tout s'explique. Oui Marcus tout s'explique ! Depuis le temps qu'on se connaît tu devrais savoir qu'il y a un explication à tout dans la vie et que même souvent j'arrive à te la trouver ! Vantarde. Tellement. Roooh voyons, je suis juste curieuse de savoir qui est l'heureuse élue. Il a jamais dit être en couple. Il a sous entendu que les beaux yeux d'une, ou plusieurs sait-on jamais, fille pouvait lui faire faire des choses. Je veux savoir qui est l'heureuse élue parce que je suis curieuse. Même si je reconnais que la formulation laisse à penser que je le crois en couple. Bwah, je viens bien de lui expliquer que je suis mariée, je peux bien l'accuser d'être en couple même si c'est pas vrai. Mais bon, je préférais jouer encore une fois avec les mots en disant que les esprits veillent sur moi. Ah bah ça pour veiller, ils veuillent : ils squattent ma tête et me donnent leur avis sur tout et n'importe que sans même que j'ai besoin de leur demander. Même quand j'aurais bien voulu ne pas l'avoir. Hey! Arrête. Bah quoi ? Vous intervenez tout le temps. Mais bref, je continuais en blaguant, un peu sonnée finalement parce qui s'était passé tout à l'heure. Sérieux ? J'aurais peut être pas aussi ouvertement parlé de magie si non ? Enfin je sais pas, j'ai toujours soupçonné que Eames y connaissaient bien plus à ce sujet qu'on ne pourrait croire donc finalement peut être que si je m'étais pas pris un coup dans la tronche j'en parlerais tout de même. Mais on ne peut jamais être sure ? Et c'est pour ça que tu expliques que tu veux pas finir brûlée? Hey, il est hors de question que je finisse dans le même état que toi Temperance. C'est à dire un petit tas de cendre qu'il suffira de balayer. C'est tellement élégant ta part. Mais bon, nan je doute que Eames fasse preuve de suffisamment de violence pour me brûler vive de toute manière. Ou même me brûler si je suis plus vive parce qu'il m'a dé-viver. Je veux dire en plus, ça serait comique. Lui qui a passé de très nombreuses fois à me dire que je me battais trop et ce genre de chose pour que lui finisse pas me brûler vive. De toute façon, on ne brule plus vif les gens. J'avoue... Mais comme on vient de le voir, des salopes de sorcières ça existe toujours hein. Des filles juste comme toi! Genre j'ai jamais fait ça moi. Envouté des gens... Ok. Attend, je suis même le comble de la gentillesse vu que là j'accepte qu'il attende dans la boutique avec les deux gogoles qu'ils se réveillent pour les emmener au poste. Genre... ça allait être ma faute en plus s'ils se souvenaient de rien ! Je les ai à peine amoché, tu les a cogné bien plus fort que moi. Je me permis un grand sourire un peu moqueur. Et encore une fois, Eames, j'ai changé. Maintenant je frappe suffisamment fort pour que tu ai aucune chance qu'il se réveille sans un passage médical. Maiwen! Hey c'est vrai d'abord ! Et c'était aussi vrai qu'il fallait attendre. Et tu aimes pas attendre. Je me retenais de hausser les épaules, consciente que ça me ferait passer pour une cinglée encore.

J'appuyais juste un peu plus fort la poche de froid contre ma joue. Jusqu'à ce que sa main repousse la mienne. Hey! En même temps, il avait les mains froides, c'était agréable sur ma joue douloureuse. Vu comme ça... Bah c'est toujours plus sympa une main froide qu'une poche de froid, c'est plus doux généralement. Pas toujours. Bah ca va, c'est un flic comme tu aimes te le souvenir Temperance, pas un type qui travaille dans la bâtiment à mains nues comme à ton époque. Point pour elle. Il m'adressa un clin d'oeil accompagné d'une phrase moqueuse que mon cerveau mit un petit moment à décrypter. Personne a le don de guériso... Attend trente seconde! Sauf qu'il était déjà dehors. Sale habitude de fumer. J'ai fait pire. Mais pourquoi il m'a parlé de don de guérison ? Parce qu'il sait que tu as parfaitement compris la référence. Vous pensez ? Ca veut dire qu'il est un sorcier ? Nan parce que soit il est doué pour se payer ma tronche, ce que je veux bien croire, soit c'était un aveux ça ! Tu sais quoi ? Prend un truc pour la douleur et après tu y penses. Pas con. Je me dirigeais rapidement dans le magasin, récupérais une fiole au contenu légèrement orangé. Ce truc était dégueu, hors de question que je le prenne sans le diluer dans autre chose. Sauf que tout est dans l'arrière boutique et que tu es suffisamment sage pour écouter ce que le flic a dit? S'ils sont envoûtés au réveil, j'ai pas envie de me trouver là tu vois. Et y a aussi le risque que je me sois retrouvé dans l’envoûtement. Bref, tu vois le genre Temperance, ça craint. Y aurait pas genre une boisson énergisante sous la caisse ? Pour Charly... Oh, pas con ça ! Je récupérais la boisson de ma jeune employé, me promettant de lui en ramener une nouvelle, et verser la fiole dedans. Maintenant faut tout boire. Tain on dirait un gosse avec une verre d'aspirine. C'est sur que toi et l'aspirine, grande histoire d'amour plusieurs fois par jour. Merci qui ? Vous en partie. Bref, je portais le liquide à mes lèvres et me forçais à tout boire. Dégueulasse! Puis, je trouvais un de mes tabourets et posais mes fesses dessus, maintenant la poche de galce sur ma joue.

Au début, je ne réalisais même pas que quelqu'un venait de passer la porte du magasin, ne finissant par réagir que quand Eames me dit qu'il allait surveiller les deux cas. Je hochais simplement la tête. Tu étais en train de t'endormir n'est-ce pas? Bah il est une heure où les gens décents dorment alors je sais bien que j'ai pas spécialement un rythme de vie de personne décente et que je passe pas mal de nuit à la boutique mais je finis généralement pas y dormir. Pourquoi tu as encore un appart? Bah il est qu'un escalier plus haut mon appartement d'abord ! Puis en fait c'est pratique pour aller se doucher d'avoir un chez soi, pour aller dormir dans un lit parfois, pour préparer à manger, tu vois ce genre de chose. Pas faux. J’interrogeais Eames du regard sur l'état des deux autres. Pas tardé à se réveiller ? Genre ils gigotent ? Comme des bébés... Nan, je suis désolé Jazz mais un bébé c'est beaucoup plus mignon que ça ! Tu peux pas comparer ! Bref, c'est juste que... moi j'ai pas confiance. Faudrait pas les... surveiller ? Nan parce que tout à l'heure, je doute que des menottes auraient suffit à les empêcher de se blesser. On peut faire très mal en frappant avec la tête. Je suis parfaitement au courant de ce genre de méthode pour faire mal. Tu parles de outrage à agents qui apparaît dans ton casier? Comment vous avez deviner ? Tu n'as pas le don de guérison, mais en as-tu un? Un très grand sourire se dessine sur mon visage. Parce que là, il pourrait pas éviter le sujet et du coup, j'aurais des informations supplémentaire sur ce qu'il est peut être
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Eames Montgomery
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MessageSujet: Re: The joker and the thief. {ft. Mai   The joker and the thief. {ft. Mai EmptySam 20 Fév - 22:01



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De retour dans la boutique, je levai les yeux au ciel. Les surveiller, et puis quoi encore ? Dans l’état dans lesquels je les avais mis, je doute qu’ils puissent faire quoi que ce soit. Vraiment. « Les surveiller ? De toi ? Ou alors est-ce que t’aurais peur ? Je ne te pensais pas si faible ». Un sourire narquois s’afficha sur mes lèvres, avant de reprendre mon sérieux. Je n’avais qu’une hâte, partir d’ici. Que cette affaire soit résolue le plus rapidement possible. Il était déjà tard, et j’étais levé depuis l’aube. Je commençais d’ailleurs à avoir mal à la tête. Le manque de sommeil se rappelait à mon bon souvenir. Décidément, un de ces jours je risquerais bien de finir à l’hôpital moi avec mes conneries. Je me retournais de nouveau vers la jeune femme, haussant les épaules. « La prochaine fois, laisse-les s’entretuer, pas sûr qu’ils en vaillent vraiment la peine. Tâche juste de ne pas t’en mêler et je fermerais les yeux ». A sa dernière question, je restais silencieux un moment, faisant comme si je n’avais pas entendu, jouant le con. Je n’étais pas du genre à dévoiler ma vraie nature, encore moins à des inconnues. Certes, en ce connaissait en quelques sortes, mais de là à lui dire cash qui j’étais réellement, non. Même des amis plus intimes, plus proches qu’elle, n’étaient pas au courant. Il fallait que je trouve quelque chose à rappliquer, en vitesse, avant qu’elle ne soupçonne quelque chose. « Qu’est-ce que t’en sais que je n’en ai pas ? Et d’ailleurs, que ça n’existe pas ? » Je la regardais dubitativement, me rappelant la remarque qu’elle m’avait fait avant que je sorte m’en griller une. Je n’avais aucun pouvoir spécifique, à part celui d’être une poupée vaudou humaine, mais qui ne me servait à rien dans la plupart des situations, et je ne pouvais donc pas savoir ce qu’elle, par contre, était vraiment. Vu la boutique qu’elle tenait, et qu’apparemment elle m’avait dit que le pouvoir de guérison n’existait pas, j’aurais plutôt penché qu’elle était comme moi, une sorcière, mais je n’avais pas envie de m’avancer plus que tant, ou voire de me trahir. Je secouais la tête. « Je n’ai aucun don, si c’est cela que tu veux savoir. A moins que tu considères mon sixième sens comme tel ». Sixième sens développé grâce à mon travail, en partie.

Soupirant, je regardais l’heure. Bon, je commençais à en avoir plein le cul là de patienter sur deux guignols qui ne voulaient pas émerger comme ils le devaient. J’avais peut-être un peu trop forcé …  Je me dirigeais vers l’arrière-boutique, là où ils agonisaient, avant de me retourner vers la jeune femme. « Bon, je n’ai pas que ça à faire, personnellement, et je pense que toi non plus. Je vais aller voir ou ça en est, quitte à les secouer un peu. Je n’ai pas envie de passer la nuit dans ta boutique moi ». Sans attendre de réponse, je passais la porte qui séparait les deux pièces. Les deux jeunes adolescents étaient bien réveillés, collés l’un à l’autre, tremblant de tout leur corps. Oh, les pauvres petits choux. Ils avaient la trouille. Manquerait plus qu’ils fassent pipi dans leur culotte. Levant les yeux au ciel, je sortis les menottes que je leur avais enlevé tout à l’heure avant de les remettre sur eux. Je les obligeais à se relever, et je les conduisis vers la patronne du magasin. Les deux gus gigotaient en tous sens, mais ressemblaient plus à des agneaux qu’à autre chose. Plus qu’à voir ce que Mai dirait, même si ma petite idée sur la situation ne m’avait pas lâché. « Alors ? Verdict ? Je sais, ils ne sont pas très bavards ni bagarreur, mais est-ce que tu vois quand même une différence ? » Je croisais les bras. De toute façon, ils ne pouvaient pas aller bien loin, et je sentais clairement la peur transpirer de tous leurs pores. C’était toujours la même chose. Des adolescents qui se battent pour un oui ou pour un non, des grandes gueules, mais qui au final ne sont que des femmelettes. Je me tournais d’ailleurs vers eux. « Dans tous les cas, quoique la demoiselle dise, vous allez passer par la case garde à vue, du moins pour ce soir. Ne vous en faites pas, vous serez en sécurité », dis-je avec un sourire maléfique, juste pour leur faire encore plus peur. Ils savaient de quoi j’étais capable. La réponse de Mai de venant pas de suite, je m’avançais vers elle. « Allez, accouche. J’aimerais bien pouvoir me casser d’ici moi ».

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