Crevasse

âge: 24 ans lieu de naissance et origines: Édimbourg, Ecosse. statut civil: Célibataire de naissance que ce soit d'amitié ou d'amour. profession: Disquaire miséreux famille et/ou meute: Nouveau loup-garou sur le marché, étant instable, il préfère demeurer chez lui ou en forêt et éviter tout contacts. comment vivez-vous les soirs de pleine lune: Pour lui, la pleine Lune peut se manifester dans son sang à n'importe quels moments.quelle est votre réputation à Édimbourg: Il considéré en Outcast, en gosse étrange mais, malgré une gêne et une timidité écrasante, sympathique. traits de caractère: Quelqu'un de très doux, qui n'aspire à rien si ce n'est être tranquille, James affectionne les endroits vide de monde, son casque sur les oreilles, il passe plus de temps dans son monde que dans la réalité. Il est assez cultivé grâce à ses nombreuses lectures. Toujours un sourire doux et timide au peu de personnes qui souhaitent lui parler, il est assez effacé dans la vie. Il éprouve assez d'intérêt aux chiffres et aux compositions de musique qu'il en a fait son métier en ouvrant une boutique de disques. crédits: écrire ici. groupe: barking dogs.

✝ 001. James est quelqu'un de très calme, il préfère tendre la joue plutôt qu'envenimer un confit qu'il trouve inutile. ✝ 002. Très étourdi, il ne fait pas vraiment attention à ce qui l'entoure et se demande souvent d'où vient les bleus sur ses jambes et ses bras. ✝ 003. Il reste très souvent dans ses pensées et son monde imaginaire d'où il tire son inspirations pour ses esquisses. ✝ 004. Il trouve chez les animaux un beau soutient et se plait à se retrouver dans une animalerie, dans une ferme (dans les environs de la ville) et, bien sûr, en forêt. ✝ 005. Depuis les premiers signes de sa transformation, il apprécie se promener dans les grandes rues de la ville en plein milieu de la nuit afin de sentir le vent contre sa peau et le silence des lieux. ✝ 006. Se frotte souvent les mains lorsqu'il est gêné et ne rougit que des oreilles. ✝ 007. Il a du mal à regarder les gens dans les yeux, il a l'impression d'être un livre ouvert, ce qui est faux pour ses sentiments les plus profonds. ✝ 008. Mélomane, il écoute beaucoup de style de musiques différents et ne supporte que le son grésillant d'un bon vieux vinyle, il joue également de la guitare à ses heures perdues.✝ 009. Grand fan de viande depuis les débuts de sa transformation, il cuit de moins en moins ses aliments et pense en gagner une certaine puissance. ✝ 010. Ayant du mal à s'approcher d'un être civilisé, il ressent encore plus de peine à parler à une femme. Il pense qu'il n'aurait aucun moyen en face ces demoiselles. ✝ 011. Amateur de chiffres et de logique il se plait à retaper de vieilles bécanes, dans la cour pourrie de son immeuble pourri, où il y retrouve ces deux éléments sublimés par la beauté et la difficulté de la mécanique.

Son hamburger manquait de saveurs. Salade délavée, tomate transgénique vieille de deux ans, un steak ayant plus de points communs avec une vielle semelle de cowboy qu’avec un bœuf et il pouvait continuer comme ça encore longtemps.
De plus en plus les choses n’avait plus de couleurs, plus de senteurs et rien qui pouvait ne serait-ce que l’attrayer. Rien ne lui faisait plus d’effets. De plus en plus il voyait le monde devenir plus sombre, comme par un jour de brouillard, il rêvait de choses auxquelles il ne devrait pas penser. De plus en plus il sentait quelque chose grandir en lui, une force, une idée, un désir. Parfois c’était manger de l’herbe, parfois c’était sentir le contact de la terre sous ses mains, parfois c’était plus violent : cet homme qu’il le zieutait sans qu’il ne sache pourquoi provoquait une rage insensée en lui, parfois il avait envie de prendre cette femme qui passait à côté de lui dans la rue et la faire crier sous ses coups de butoir, parfois c’était cette impatience à déchirer ce bébé dans les bras de ses parents.

Il ne savait plus quoi penser, lui qui se considérait comme rien, comme un parasite de la société, le voilà qui lui prenait des envies de changer les choses, d’instaurer un climat plus aptes à le faire céder à ses pulsions de violence. Il ne dormait presque plus, il avait une sorte d’excitation quand le soir venait et une langueur quand l’aube présentait ses rayons.

Il coupa ses pensées lorsqu’une odeur lui fit relever la tête de son plat. Une jeune femme, robe bleue, écharpe émeraude et ce tatouage sur sa main.

« Elena ? »

Il n’eut droit qu’à un sourire en guise de réponse, suivit par la fuite de la demoiselle. Sans attendre une seconde il s’élança après elle, abandonnant ses affaires derrière lui. Il sortit en trombe du restaurant et regarda vivement de chaque côté de la rue, il vit un reflet bleu disparaître au coin d’une rue et l’odeur de cette femme allant dans cette direction.
Il pénétra dans l’allée à pas de loup, faisant attention au moindre détail. La peur lui entravait le cœur, depuis tout ce temps, elle était enfin revenue. Il ne réalisa qu’une fois le dos compressé contre le mur que c’était elle qui le tenait, il ne l’avait même pas sentit arriver.

« Aucun progrès, navrant… »

« Ta gueule ! »

Elle laissa échapper un petit rire.

« Allons James, mon cher, mon doux petit disciple… Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase, qu’un crachat vint terminer sa course sur son nez. Son regard changeât du tout au tout. Tu n’aurais pas du faire ça. »

« Ta gueule, ta gueule, rends moi ce que tu m’as pris, rends moi ma vie ! »

Il reçu un coup puissant dans l’estomac ce qui le plia en deux avant qu’il n’aille s’écrouler au sol cracher ses poumons.

« Ta vie ? C’est moi qui t’ai donné vie, mais tu sembles trop idiot pour t’en rendre compte. Elle s’agenouilla doucement devant lui et pris son visage dans sa main avant de tiquer de manière méprisante en le regardant. Il semblerait que les premiers effets ne se sont pas encore manifestés… Tu les retiens. Elle le relâcha violement avant. Si je suis réapparu devant toi ce n’est seulement parce que tu es mignon, aussi faible sois-tu, les affaires m’amènent. Elle sortit de son sac un écrin noir contenant une seringue. J’ai un cadeau pour toi. Il n’arrivait toujours pas à se relever, il percevait les sons comme au travers d’une épaisse couche de coton et il ne distinguait que très mal ce qu’elle lui montrait. Il ne réagit pas lorsqu’elle lui injecta le produit et n’entendit pas les pas s’éloigner de plus ni la dernière phrase de celle qui l’avait transformé."

« Rendez vous à la prochaine Lune. »

Seulement ce qui était sensé réveiller le loup qui était en lui ne fit que le rendre fou et le retourna contre son propre corps. Ses cellules saines se battaient contre celle qui avaient été transformé par le gène du loup-garou ce qui engendra une douleur éclair dans tous ses membres. Il hurla à la mort lorsqu’il sentit sa mâchoire se disloquer, ses jambes se casser et tout son corps se métamorphoser. Les crocs gigantesques qui poussaient déchiraient ses gencives alors que sa colonne vertébrale s’étirait afin de lui donner le gabarit d’un immense loup noir. Il rugit de fureur.

« Je ne comprends pas, ce n’était pas l’effet escom… »

C’est dans une terreur nouvelle que la loup-garou mourut sous les pattes de son protégé qui l’avait déjà effacé de sa mémoire. Une soif de sang terrible le conduisait. L’affrontement était survenu de manière très rapide et personne ne les avaient entendu, il ne ressentait aucune peur venant des proies qui passaient dans la rue. Il allait s’élancer lorsqu’une nouvelle vague de douleur le surmonta, il rugit à nouveau de douleur. Son corps changeait à nouveau, redevenant humain. Il était à genoux, se concentrant pour rester conscient, il ne comprenait rien, rien, rien du tout, il sentait qu’il était à deux doigt de faire une crise cardiaque, son souffle devenait de plus en plus rauque s’arrêta brutalement lorsqu’il sentit une sensation glacée sur son dos puis sur tout son corps. Il pleuvait, dru et le choc sembla calmer la crise imminente. La glace des pluies Édimbourg chassa le loup qui partit se réfugier dans une caverne profonde, très loin dans son esprit. C’est comme si on lui avait retiré un poids de plusieurs tonnes des épaules et en une seule fois, il s’écroula de soulagement.

Un instant, plusieurs minutes, peut-être des heures avaient passées en un éclair lorsqu’il se releva avec difficulté. Ses vêtements étaient en lambeaux, il ne devait pas traîner ici s’il ne voulait pas se faire embarquer par les flics.

C’est en boitillant, les yeux hagards, exténué et complètement déphasé que James quitta ce petit théâtre des horreurs, ne se préoccupant nullement du cadavre, tant pis, il ferait face aux conséquences plus tard, pour l’instant dormir, dormir, dormir même si le soleil amorçait à peine sa course pour disparaître derrière l’horizon.