Balthazar ~ La vie est dure quand on porte le prénom d'un Roi Mage

âge: 43  ans lieu de naissance et origines: A la Nouvelle Orléans. Français par son père et américain par sa mèrestatut civil: Célibataire. profession: Bibliothécaire de nuit. famille: Fils unique de Marc et Elena Travers. dons particuliers: Allergique au soleil. avez-vous un moniteur: Pas que je sache non. qu'est-ce que votre personnage sait de sa nature: Absolument rien, il ne comprend pas pourquoi il ne supporte pas la lumière du soleil, il sait juste qu'il doit faire attention à ne pas sortir la journée s'il ne veut pas être malade quelle est votre réputation à edimbourg: Celle de quelqu'un de solitaire, mais ouvert au dialogue. Invisible la journée, mais disponible à la nuit tombée.traits de caractère: Sincère, impulsif, optimiste, gourmand, altruiste, rancunier, loyal, sarcastique, fiable, têtu. crédits: Gif pris sur Tumblr groupe: fear no evil.

001.Balthazar ne commence jamais sa "journée", sans un bol de café 002. A cause de son "handicap", il ne commence pas ses journées à la même heure que tout le monde. Elles débutent en général vers 17 h, mais il ne sort jamais de chez lui avant que la nuit ne soit tombée. 003. Les volets de son appartement sont toujours fermés 004. Il a horreur de tout ce qui touche à la religion, il est athée. 005. Il parle couramment le français et l'anglais. 006. Lorsqu'il s'énerve ou qu'il jure, il ne s'exprime qu'en français. 007. Il n'aime pas vraiment son prénom, enfin surtout le fait qu'il lui ait été donné à cause du roi mage, il préfère qu'on l'appelle Balthy. 008. Cela fait environ vingt ans qu'il ne parle plus à ses parents, ces derniers l'ayant rejeté après avoir appris l'homosexualité de leur fils 009. Il a toujours assumé son orientation sexuelle, mais il ne la crie pas sur tous les toits 010. Balthazar est un non-violent, il préfère blesser par les mots plutôt que par les poings.

Vous voulez que je vous raconte l'histoire de ma vie ? Si cela peut vous faire plaisir. Toutefois, il faut que je vous avertisse, elle n'a rien d'extraordinaire, bien au contraire. Enfin, j'espère juste que vous serez toujours réveillé lorsque j'aurai terminé. Tout d'abord, je vous demande de bien vouloir m'excuser pour l'heure tardive de notre rencontre, mais j'ai un ennui de santé, je ne supporte pas la lumière du jour, donc je ne sors jamais en journée. Je me nomme Balthazar Travers et je suis né il y a quarante-trois ans, à La Nouvelle Orléans. Mes parents étant très croyants, ils m'ont donné ce prénom à cause du Roi Mage, vous voyez un peu le genre ? De fait, j'ai reçu une éducation très catholique, du style "tends l'autre joue, aide toujours ton prochain..." enfin ce genre de chose, sur le principe je suis d'accord, mais je crois que cela aurait été bien que mes parents appliquent eux-même ces préceptes. Oh aux yeux de tous c'est ce qu'ils faisaient, mais lorsque, à l'âge de vingt-trois ans je me décidais enfin à leur expliquer pourquoi ils ne me verraient jamais emmener une fille à la maison, ils me jetèrent purement et simplement à la rue. Enfin c'est une façon de parler bien sûr puisque à cet âge-là, j'étais déjà indépendant, j'avais un boulot et mon propre appartement.

Pourtant, avant cet "épisode" de ma vie tout se passait bien pour moi, enfin sauf si on prend en compte ma "maladie". Elle s'est déclenchée lorsque j'étais adolescent, au début, mes parents ont pensé que c'était la xeroderma pigmentosum. Vous savez, cette maladie qui fait que la personne touchée ne peut absolument pas sortir en plein jour sans être emmitouflé dans une combinaison spéciale anti-UV. Sauf que, après consultation avec différents spécialistes, tous plus éminents les uns que les autres, il s'avérait que ce n'était pas cela. La science ne savait pas expliquer ce que j'avais. Du coup, j'en ai eu rapidement assez d'être leur animal de laboratoire et j'ai préféré faire cesser tous les tests qu'ils me faisaient. Je ne supportais pas la lumière du jour ? Et bien soit, je vivrais la nuit. Ce fut tout une organisation, mais finalement je réussi à m'adapter...un peu.

Naturellement, la vie sociale en prend un coup, mais les gens sont compréhensifs et je réussissais à me faire quelques amis. Mes premières histoires amoureuses arrivèrent vers l'âge de dix-sept ans, à ce moment-là, je me savais déjà homosexuel, mais je n'avais pas encore osé le dire à mes parents. Quand on sait ce qu'il s'est passé ensuite, ça se comprend. Quoi qu'il en soit, à vingt-trois ans, je coupais définitivement les ponts avec mes parents. Lorsque j'eus trente-cinq ans, je décidais que je devais changer d'horizons. Mes parents sont resté à La Nouvelle Orléans et je suis venu vivre ici, à Edimbourg. Je n'avais jamais vu l'Ecosse. Le seul pays, autre que le mien, que j'ai vu, c'était la France, nous nous y rendions régulièrement dans la famille de ma mère, mais à part ça....Peu de temps après mon arrivée ici, j'ai réussi, malgré ma "particularité", à trouver un emploi de bibliothécaire. Oui, cela fait huit ans maintenant qu'Edimbourg peut se vanter d'avoir une bibliothèque ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre, c'est sympa, non ?

Côté vie privée, c'est le désert, ma dernière relation s'est assez mal terminée, je n'ai pas spécialement envie d'en parler, mais ce demeuré a failli me tuer. Bref, je cherche un homme qui soit...je ne sais pas moi, pourvu d'un cerveau en état de fonctionnement, ça devrait pouvoir se trouver, non ? Je ne suis pas difficile quand même.