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MessageSujet: From above (w/Saül)   From above (w/Saül) EmptyJeu 24 Sep - 0:11


 
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Saül &  Šana
Elle se glisse hors des draps, ombre silencieuse, déposant un baiser sur le front de l’homme endormi. La nuit est encore jeune, éclairée par la lune tout juste installée sur son trône. Elle resterait bien lovée entre ses bras jusqu’à ce que le soleil menace sa peau mais la gosse est attendue ailleurs, par plus important et moins humain, les liens invisibles qu’elle ne peut se permettre de briser. Elle ne pourrait pas même si elle le voulait. Râle perturbé qui traverse les lèvres de l’homme alors qu’il sent la frêle silhouette s’éloigner au plus profond de son rêve artificiel, arrachant un sourire charmant, presque attendri, à la gamine capricieuse. Elle laisse courir ses doigts le long de la peau, les épaules viriles. La chaleur humaine est sans comparaison aucune sous la pulpe de ses phalanges. Crocs acérés qui s’échappent brièvement de ses lèvres, le sang qu’elle voudrait voir couler, les veines qu’elle voudrait voir ouvertes, transpercées. La mort en offrande.
« Aurevoir, драг. » Elle souffle pourtant au creux de son oreille, se détachant difficilement mais fermement. Promesse de retour du bout de lèvres. Elle reviendra, qu’il en soit certain. D’ici là, elle espère hanter ses rêves, ses visions. Qu’il garde le souvenir de la silhouette irrésistible rencontrée sous les lampadaires hésitant. Qu’il garde le goût de ses lèvres sur les siennes.
Šana conservera le souvenir de sa peau contre la sienne pour les deux prochains jours. Avant d’oublier. De passer à autre chose. Ceux qu’elle veut n’ont ni chaleur entre les chairs, ni le charme des éphémères. Ceux qu’elle aime vraiment ne se laissent pas envoûter par les chimères, les jeux d’enfants. Pas Saül lui souffle sa conscience alors qu’elle pénètre dans le manoir « familial », laissant la porte claquer avec force et fracas. Saül pour qui la colère est sans borne depuis presque cent ans. « Je suis rentrée. » La voix enfantine qui résonne dans le hall, légère. Une partie de la Serbe espère qu’il sera là pour l’accueillir, discuter. L’euphorie du début de la soirée s’estompe et elle s’agace de la solitude qui s’abat, lourde et impitoyable. Elle a besoin de lui parler. Savoir ce que prépare la Camarilla, entre autres. Elle prendra sur elle, étouffera les rancoeurs pour obtenir les informations qu’elle souhaite. « Enok ? » Question qui s’adresse au vide, le silence assourdissant qui lui répond. Les bras qui s’abaissent, un peu déçus, un peu fatigués. Sa petite silhouette qui glisse le long des murs jusqu’au salon, sac sur l’épaule contenant le rapport qu’elle n’a pas vraiment daigné faire depuis deux semaines. Prétexte fallacieux pour engager la conversation. « J’ai faim, Enok ! » Elle erre en clamant son désespoir, princesse gâtée qui attend une réponse, qu’on lui apporte son dû sur un plateau, qu’on lui donne le feu vert pour la chasse. Que les jeux soient lancés.
 
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MessageSujet: Re: From above (w/Saül)   From above (w/Saül) EmptyJeu 24 Sep - 16:43


   
Šana & Saül
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And we'll never be royals
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L
es mois, les semaines passaient mais ne se ressemblaient pas. C'était du moins le sentiment de Saül, qui passait le plus clair de son temps au laboratoire d'analyses de l'institut DYAD, le nez dans des travaux qui n'en finissaient pas. Bjølsen endossait comme à son habitude plusieurs rôles, et celui de la blouse blanche demeurait de loin son favori. L'affection qu'il portait aux mortels n'était rien comparé au plaisir que lui procurait la recherche scientifique. Une passion qu'il poursuivait depuis des millénaires, et qu'il emporterait certainement jusqu'à sa tombe. La vitesse à laquelle le siècle dernier s'était développé était parvenu à raviver la flamme qui s'était éteinte en lui. Il lui avait fallu trois siècles de sommeil pour retrouver cet intérêt si caractériel qu'il éprouvait pour le monde et pour la vie. C'est cette même obsession du savoir pour le savoir qu'il avait retrouvée, en reprenant sa place sur Terre. Comprendre de quel métal il était fait, d'où venaient l'Homme et le vampire. Cette question s'étendait bien plus loin que les interrogations sur son espèce, elle concernait les origines et la signification de l'univers. Le monde et les forces quantiques qu'il avait étudié depuis le début du XXiè.

Ce soir-là pourtant, il avait laissé DYAD au placard. Ayant travaillé sans relâche plus de dix soirs d'affilée, il s'accordait enfin un temps de repos. Saül avait convié les jumeaux Merrick à passer la soirée en sa compagnie. Ses deux adorables calices à la peau dorée s'étaient présentés à sa porte dès la tombée de la nuit, au moment même de son réveil. La vision de leurs doux visages suffit à illuminer sa soirée, bien qu'il lui manquait toujours quelqu'un. Comme à leur habitude, le carmin parfumé de Matteo et Girogio suffirent à le rassasier. Il leur avait lui-même commandé un festin composé de nourriture japonaise et de pizzas, dont la table de son salon était à présent recouverte. Il fallait les nourrir avant de les vider de leur sang, sans quoi ils n'étaient plus en mesure de rentrer chez eux seuls. Saül n'était pas du genre à ramener ses calices, il préférait les laisser vaquer à leurs occupations.

Une voix familière vint briser les quelques mots d'au revoir qu'il partageait avec les jumeaux. Enok, cela ne pouvait être qu'elle. Šana, sa fourbe petite pupille... Elle osait enfin revenir au manoir. Il s'était promis de ne plus l'attendre ou de lui demander des comptes, en dépit des apparences ce n'était plus une petite fille depuis des siècles. Pourtant, sa présence lui manquait. Il ne pouvait contenir sa joie chaque fois qu'elle daignait pointer le bout de son nez dans leur demeure. "Giorgio, Matteo, voici Šana, ma petite-soeur." dit-il en les poussant quelque peu vers elle. "Ils étaient sur le point de partir, mais je suis sûr qu'ils peuvent également rassasier ta faim, n'est-ce pas ?" Il s'approcha de la demoiselle et lui déposa un baiser sur les lèvres, avant de lui souffler à l'oreille: "Heureux que tu aies retrouvé le chemin de la maison."
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MessageSujet: Re: From above (w/Saül)   From above (w/Saül) EmptySam 26 Sep - 22:56


 
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Saül &  Šana
L’odeur humaine se percute contre les sens aiguisés, éveillant la curiosité et la faim. Saül aurait-il des invités ? Le pas souverain la porte jusqu’au frère de substitution, armée d’un sourire mielleux qu’elle plaque sur ses lèvres d’enfant. Elle le trouve à étreindre deux hommes au teint doré, geste qui lui arrache une grimace agacée comme à chaque fois qu’elle se surprend à constater qu’elle n’a jamais été la seule pour qui que ce soit.
« Giorgio, Matteo, voici Šana, ma petite-soeur. » Pas même un bonsoir à son encontre, la présentation des deux éphémères pour cadeau de bienvenue. La capricieuse lève un regard ombrageux vers les deux calices docilement poussés dans sa direction, défi dans les prunelles à leur égard. Qu’ils osent seulement dire quoi que ce soit, émettre un son, esquisser un sourire attendri et elle s’assurerait qu’ils passent la porte en plusieurs parties. Ses doigts pianotent le long du poignet de l’un d’eux (Giorgio ou Matteo, elle n’en a pas la moindre foutre idée), courant le long des veines apparentes, proie facile, toute offerte. Trop. Ca n’est pas ce qu’elle veut, pas ce qu’elle demande. « Ils étaient sur le point de partir, mais je suis sûr qu'ils peuvent également rassasier ta faim, n'est-ce pas ? » Il renchérit, enfonçant le clou de l’offre placide dans le morne cercueil de son existence. Il rappelle, à dessein ou non, que la chasse n’est plus pour elle, qu’elle devrait se contenter de manger ce qu’on lui offre, comme un bon chien. Léger feulement indigné qui s’échappe des lèvres de l’enfant, ses ongles qui écorchent au sang la peau trop fragile du calice. Elle se tourne vers le vampire millénaire, furie dans les pupilles, prête à cracher la rage qu’il scelle pourtant d’un baiser sur ses lèvres avant même qu’elle n’échappe le venin. Le soupir de contentement s’étrangle dans sa gorge. Non. Non. Non. Il n’a pas le droit de lui retirer jusqu’au droit de déverser son courroux d’une simple pression de sa peau contre la sienne. « Heureux que tu aies retrouvé le chemin de la maison. » Prunelles d’ébènes qui s’accrochent comme deux aimants, la voix de Saül au creux de son oreille et le frisson qui lui déchire l’échine. Elle ne résiste pas, le frère, l’amant, le mentor auquel elle se pend de toute la force de ses bras. Sa main qui s’accroche au col de son aîné et traine le long de la peau marbrée alors que leurs lèvres s’effleurent doucement, tendresse mâtinée de violence retenue. Intérieurement, elle hurle, fulmine, exulte. « Parce que tu aimes bien me savoir enchaînée, n’est-ce pas ? » Qu’elle souffle aux tympans de l’ancien sur le même ton, la douceur sur les mots, le fiel au bord des lèvres, pour lui et lui seulement avant de se détacher avec une lenteur calculée, la silhouette légère encore vibrante.

« J’accepte ton offrande. » Lâche la princesse Serbe, les traits pourtant adoucis. Si elle veut ne serait-ce qu’un semblant de conversation et surtout si elle veut garder sa tête, il est dans son intérêt de ravaler fierté et colère. Pour l’instant. D’un geste, elle ordonne au premier des jumeaux de descendre à sa hauteur, suffisamment pour qu’elle puisse le plaquer contre le mur sans effort supplémentaire. Docile animal de compagnie que l’on nourrit. Sa langue joue avec l’afflux de sang nouvellement créé, trompe l’ennui qu’elle essaie de créer en s’amusant de la moindre chose, comme une gosse ennuyée faisant des bulles dans son verre.
Lovée contre l’humain, la gamine darde un regard empli de défi sur Saül auquel elle jette enfin la sacoche contenant les rapports. « Mes notes sur la situation au Sud. Rien à déclarer, rien de palpitant. On s’y ennuie. Un peu comme ici. Ou du moins c’est ce que je croyais. » Poursuit-elle, en venant enfin aux faits. « La petite réunion à la DYAD était… passionnante, tu n’as pas trouvé, Saül ? » Le nouveau prénom qui roule contre sa langue, ironique, acide alors qu’elle caresse la mâchoire de son calice avec une affection feinte, sondant l’estime que son tuteur peut avoir pour lui.
Si facile à briser, l'éphémère.
 
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MessageSujet: Re: From above (w/Saül)   From above (w/Saül) EmptyDim 27 Sep - 0:24


   
Šana & Saül
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lle daigne enfin se montrer, Śana la terrible. Tel est le surnom affectueux que Saül lui a attribué, il y a de cela quatre siècles. Il y a entre eux une complicité particulière, que le buveur de sang partage avec peu. Son affection pour les mortels n’est un secret pour personne, mais elle n’égale pas celle qu’il porte pour ce cercle de vampires qui s’est lentement construit autour de lui. Des semblables qu’il considère comme sa propre famille. Une famille d’immortels au sein de laquelle Śana a, contrairement aux apparences, rapidement trouvé sa place. Saül, ou plutôt Enok à l’époque, s’est promis de protégé la demoiselle au corps d’enfant coûte que coûte, allant jusqu’à sortir d’un profond sommeil pour la défendre, et l’enchaînant malencontreusement à lui pour lui éviter la crainte Mort véritable. Il ne pouvait se résigner à la voir périr pour des frasques, pas elle. Saül a parfaitement conscience des conséquences de ses actes, si de façon publique il passe parfois pour un de ces anciens trop à cheval sur les traditions, en privé il montre un tout autre visage. Toujours celui d’un être juste, mais aussi d’une âme clémente et empathique. Petite-soeur. Les mots claquent sous sa langue, et trouvent un semblant de vérité au bord de ses lèvres rougies, par le sang ingurgité un peu plus tôt. Il l’aime, de tout son coeur mort. D’ailleurs les paroles de la serbe viennent l’écorcher sans qu’il ne puisse rien y faire. Il demeure impuissant, et elle armée de ses mots. Une situation qui lui est bien trop familière. “Libre à toi de vaquer à tes occupations, Śana. Je me suis habitué à la solitude.

Le regard mélancolique, il l’observe approcher Matteo et l’écoute parler de sa patrouille. Une conversation qui ne l’intéresse qu’à moitié. Elle s’ennuie donc auprès de lui, pense-t-il, amer. Elle poursuit leur discussion mais il l’arrête rapidement, il n’aime pas partager ses affaires privées avec les mortels, qui plus est lorsqu’elles concernent directement la Camarilla. Lentement, il s’interpose entre la princesse et son bout de viande. Juste à temps pour lui empêcher un coma des plus profonds. “Je pense que c’est assez.” Il se tourne vers les jumeaux, qu’il ne peut s’empêcher de contempler un instant. Rapidement, son regard attendri par leur charmante vision se transforme en hypnose. “Rentrez chez vous, maintenant.” Les italiens s’en retournent sans un mot. Il est parfois plus facile de manipuler l’esprit d’un homme que de s’accommoder de conventions sociales creuses.

Je te serais reconnaissant de ne pas achever de mortel en notre maison. Les jumeaux me nourrissent depuis des années.” lui souffle-t-il tandis en fermant la porte du manoir derrière ses calices. La rejoignant à l’intérieur, il va jusqu’au frigo et en sort deux poches de sang frais, puisé à la source la veille. Il les verse dans une théière avant de les mettre sur le feu. Une pratique qui n’a pour lui plus aucun secret. “Tu sais que si je pouvais t’en parler, je l’aurais déjà fait. Je peux t’annoncer qu’il va y avoir des changements pour nous autres vampires, cela m’étonnerait que tu les accueilles les bras grands ouverts.” La théière siffle, et il coupe le feu avant de verser le carmin fumant dans deux tasses de porcelaine fine.

Tu te souviens enfin de l’existence de ton vieux frère… Que veux-tu exactement ?" Il prend place sur leur divan et lui tend une des tasses. “C'est encore chaud, ne va pas te brûler la langue."
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MessageSujet: Re: From above (w/Saül)   From above (w/Saül) EmptySam 3 Oct - 18:25


 
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Saül &  Šana
Il la désarme trop facilement, toujours. Chaque mot qu’elle prononce, chaque pique qu’elle jette s’écrase inévitablement, la tendresse de Saül est un bouclier qu’elle ne sait traverser. Elle voudrait pourtant, le blesser, lui faire sentir tout ce qu’elle accumule depuis 95 ans. Elle a trop tardé, Šana. Maintenant elle implose, elle laisse l’amertume lui ravager les veines, le poison acide qu’elle n’arrive plus à déverser. Même lorsqu’il interrompt le petit massacre qu’elle préparait sur les jumeaux, elle ne les retient pas, elle ne leur laboure pas le torse de ses doigts d’enfant comme elle avait prévu de le faire. « Je pense que c’est assez. » Il coupe court à la discussion qu’elle avait initié tout en la séparant de son repas. Elle secoue lentement la tête. Ca n’est jamais assez. Lorsque l’on est une princesse, on veut toujours plus. Il devrait le savoir… - Peut-être le sait-il trop bien, justement.-. La déception au fond des pupilles, elle les regarde quitter la demeure « familiale » comme deux robots. La Serbe exhale un soupir léger, nostalgie des massacres d’antan, de l’époque où la sauvagerie ne souffrait d’aucune règle majeure. La Paix a emporté l’essence profonde des vampires. Ils ne sont désormais que des créatures millénaires lovées dans le confort d’un manoir ancien, attendant que le sang ne leur coule directement dans la gorge. Ennui. « Je te serais reconnaissant de ne pas achever de mortel en notre maison. Les jumeaux me nourrissent depuis des années.» Elle hausse une épaule détachée tout en l’observant continuer sa route jusqu’au frigo. « Je ne les aurai pas tués, voyons. Tu as vraiment une si basse estime de moi ? » Moue boudeuse ourlant ses lèvres rosées par le récent repas. Mensonge. Si elle avait pu, elle les aurait tués depuis longtemps. Dès qu’il lui avait présenté, en fait. Mais elle se heurte au vieux vampire, à chaque fois. Garde-fou, gardien, il empêche bien des dérapages, quoi que la gosse puisse en penser. « Toi comme moi, on sait que ce n’est pas vraiment pour ça que tu les as congédié. » Elle ajoute pourtant en minaudant du bout des lèvres, le fixant en pleine leçon de cuisine pour les grosses tatas de plus d’un millénaire. Elle le connaît bien, à force de le côtoyer bon gré, mal gré. Affaires privées et mortels ne sont pas deux choses que Saül se plaît à mélanger. Curieux paradoxe, pourtant, pour celui qui a des calices qu’il invite à domicile. Elle s'abstient de faire tout commentaire superflu, dardant un regard agacé sur la théière posée sur le feu. Il ne peut pas en parler qu’il lui sort avant de marteler le même discours que le Régent. Šana retient un feulement rageur et se contente d’opposer un froncement de sourcil à la dernière déclaration. Elle n’accueillerait jamais aucune décision de la Camarilla les bras ouverts, d’une manière générale. Blessure d’un siècle de frustration qui ne se referme pas, plaie purulente qui s’ouvre à chaque nouvelle annonce. Elle les déteste autant qu’elle les estime. Sans eux, elle serait déjà à la merci des vampires les plus fanatiques, les opposants à son corps juvénile dépassant le demi-siècle.
Par ses mots, Saül confirme néanmoins ce qu’elle craignait. Ils n’allaient certainement pas lui faciliter l’existence.

« Tu te souviens enfin de l’existence de ton vieux frère… Que veux-tu exactement ? » Assis sur le divan face à elle, il lui tend une tasse encore fumante qu’elle renifle légèrement avec un dédain certain. A choisir, elle préférait les calices.
La Serbe entre-ouvre les lèvres pour formuler un début de réponse décousu. Elle veut des informations, de l’argent, une autorisation de chasse. Tout et rien à la fois. Elle veut parler, comme ils le faisaient presque cinq siècles plus tôt. Ce dont elle est incapable. Le mur érigé est bien trop grand pour qu’elle l’abatte elle-même. « C'est encore chaud, ne va pas te brûler la langue. » Attendri quelques secondes plus tôt, le regard se fait amer, aigri. « Je n’avais pas l’intention de le boire, de toute façon. Le sang n’est jamais trop chaud lorsqu’il provient d’un humain et je préfère sa température naturelle. » Claque-t-elle en s’asseyant en tailleur sur le fauteuil face à lui, la tasse au bout des doigts, prête à se verser sur le tapis. La gosse plonge son regard dans celui du vampire. Il la désarme toujours, le calme, le placide. « Je veux TELLEMENT de choses, Saül, je ne sais même pas par où commencer. » Trouve-t-elle enfin la force d’exprimer. « Je veux tout ce que je ne peux pas avoir, en somme. » Evidence même de sa personne. Il en a toujours été ainsi. « Mais surtout, Saül, je m’ennuie. A mourir. Ce qui est un comble. Occupe-moi, Enok. » C’est une supplique plus qu’un ordre, elle s’est penchée jusqu’à son gardien, laissant la tasse s’écouler lentement sur le sol.
 
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MessageSujet: Re: From above (w/Saül)   From above (w/Saül) EmptyDim 4 Oct - 0:08


   
Šana & Saül
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I
l observe le charmant minois de l'enfant qui n'en est plus une. Comment pourrait-on lui refuser quoi que ce soit. Il lui retire pourtant les jumeaux, de peur qu'elle ne les détruise. Ses jouets du moment lui appartiennent avant tout. Il a l'habitude de voir la poupée de porcelaine lui retirer un calice ou deux, et à présent qu'il fait partie de la Camarilla, il préfère ne pas avoir de cadavre sur les bras. Certes, Synn se porte toujours volontaire pour nettoyer après lui, mais un calice mort est un calice perdu. Que ferait-il de la dépouille de Giorgio et Matteo ? Il pose une main rassurante sur l'épaule de Śana en la voyant soupirer. "Tu ne les aurais pas tués ?" un rire désuet lui échappe. "Je te connais comme si je t'avais faite, ma Śana. Tu étais prête à les dévorer." Il se retira pour leur chercher du sang qu'il mit à bouillir. Il l'écoute d'une oreille attentive, comme toujours. Il a beau se montrer intransigent la plupart du temps (surtout depuis son procès), plus que son gardien, Saül demeure son ami, son frère. Il éprouve pour elle une affection sans limite, pratiquement égale à celle qu'il porte à Dante.

Elle refuse le sang qu'il lui offre, et le laisse couler sur son tapis. Un petit bijou importé d'Inde, l'italien lui en reparlerait certainement le lendemain. Lentement, il se rapproche d'elle, s'agenouillant pour lui faire face. Il se perd un instant dans la contemplation de son visage poupin. Il se noie dans ses yeux azur, s'attarde sur la courbe fine de ses lèvres. Il prend son visage entre ses mains avec une douceur toute paternelle, et vient les embrasser avec envie. Il les mord délicatement de ses crocs et partage avec elle un tendre baiser de sang. Il ne pouvait résister à l'appel de son carmin. Il connait par coeur. "Tu le sais ?" lui souffle-t-il. "Chaque chose en son temps, je te promets de tout te dévoiler lorsque je le pourrais. Il s'agit d'un changement qui va bouleverser notre monde, mais te connaissant il n'aura certainement aucun impact sur le tien." Il s'approche de son oreille, tenant sa petite main entre la sienne. Il écoute sa conplainte, et son regard s'assombrit. Il connait sa peine depuis bien trop longtemps. Près de quatre-vingt quatorze ans qu'il la voit tourner en rond comme un poisson rouge dans son bocal. Une vision qui lui briserait le coeur, s'il battait encore. Elle cherche de quoi l'occuper... Il a peut-être une idée. "J'ai entendu parler de cette organisation, basée à St Giles's. La Holy Trinity Church. Apparemment ils sont composés exclusivement de chasseurs, j'ai du mal à mettre le doigt sur ce qu'ils sont, mais j'ai un mauvais présentiment. Tu peux toujours enquêter sur la nature de leurs activités, et prendre quelques vies s'il le faut. Demande à Śynn de t'accompagner, elle pourra nettoyer derrière toi, et puis je n'aurais pas l'esprit tranquille si je te sais seule entourée de chasseurs de vampires."

Mission assignée, il espère qu'elle suffira à la distraire, un temps. Le poids de la culpabilité pèse lourd sur ses épaules d'immortel. Il veut faire de Śana la plus heureuse des femmes, et paradoxalement il sait qu'il en est incapable tant qu'elle est sous sa tutelle. L'expression de son visage traduit une inquiétude certaine. Il ne peut plus cacher l'idée qui germe en son esprit depuis plusieurs mois déjà. "Tu sais que je t'aime comme mon propre enfant." Sa voix est tremblante, les mots ne lui viennent pas aisément. "Je... Je pensais m'adresser à la Camarilla, t'offrir ta liberté. Est-ce que cela te plairait ? Il me semble que c'est cela dont tu as vraiment envie, et je ne veux pas te retenir plus longtemps si être rattachée à moi te rend si malheureuse." Il porte une main à sa bouche, et reste interdit. Ses yeux sont perlés de larmes rouges. Des larmes sincères. Saül ne veut pas laisser sa Śana le quitter. Il est conscient du fait que lui rendre sa liberté la conduira certainement à sa perte une fois de plus, mais il ne peut plus la voir mal à l'aise. Il veut la voir rayonnante. Même si cela signifie la laisser commettre ses propres erreurs. "Tu r... r... resteras toujours m... ma Śana." Il tente de se ressaisir un instant, essuie ses larmes à l'aide de sa manche et affiche un sourire brisé. Il se lève enfin et la serre dans ses bras. Il la laisse un moment lovée contre son torse de marbre. Le détachement est douloureux. Si douloureux qu'il préfère l'ignorer. "Et si nous allions prendre l'air ? Cela fait une éternité que nous n'avons pas chassé ensemble." Le contour de ses yeux est toujours rouge sang. Des miaulements viennent lui rendre un léger sourire. Il s'agit des châtons de Śana, dont Saül prend soin depuis leur naissance.
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MessageSujet: Re: From above (w/Saül)   From above (w/Saül) EmptyVen 9 Oct - 2:42


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Saül & Šana

Elle n’avait pas répondu lorsqu’il avait lu en elle comme dans un livre ouvert. Pages déchirées, couverture disloquée d’en avoir trop tourné les feuillets. A peine a-t-il énoncé l’évidence qu’elle s’empresse de se persuader du contraire. Non, elle n’aurait tué personne. Ou peut-être que si. Elle ne sait plus vraiment. Elle n’avait pas réagi lorsqu’il s’était approché lentement, pas réagi au contact de ses mains encadrant le visage éternellement poupon. Sentiments contradictoires tourmentant le fond de ses iris azurés, elle a mis un point d’honneur à rester stoïque, qu’il n’écorne plus les pages aussi facilement. Il ne fait jamais exprès, ça n’est pas sa faute. Elle l’a trop laissé s’infiltrer, faiblesse d’enfant qu’elle regrette. Une femme digne de ce nom n’abattrait jamais ses murailles si facilement.
Ne. Pas. Montrer.
Ne. Pas. L’encourager.
Elle ferme les yeux, pourtant, alors que leurs lèvres s’effleurent à nouveau, la pulpe abîmée sous les crocs laisse s’écouler le carmin foncé, ses yeux qui s’illuminent d’extase. Elle tremble, elle tressaille, sa peau qui répond aux appels, épiderme frissonnant soudainement éveillé. Ses doigts s’emparent de la nuque du vampire alors que sa supplique lui échappe. Elle aurait voulu formuler les choses autrement, paraître froide, terrible, vile. Plus le temps s’échappe, plus elle s’en sent capable. Moins elle le peut réellement.
« Il s'agit d'un changement qui va bouleverser notre monde, mais te connaissant il n'aura certainement aucun impact sur le tien. » Ses phalanges se crispent sur l’épaule qu’elle serre pour le garder près d’elle. Elle hausse une épaule, soupir las qui franchit la barrière ourlée, amertume exhalée du bout lèvres. « Tu parles comme si je ne faisais pas partie du même monde. Pas le même que le tien. » Qu’elle exhale dans le creux de son oreille avant de lover son menton dans le cou du vampire. Elle sait qu’elle ne joue pas sur la même portée, clé de Do quand l’Univers s’accorde en Sol. Elle n’a jamais été d’un quelconque monde si ce n’est le sien. Son rythme, son tempo, sa mélodie. Sa dissonance dans les éclats de colère. La lassitude de son corps, l’amertume de ses larmes. Šana est une funambule des limites, des univers. Elle ne tombe dans aucune case, se contente d’effleurer les lignes et craint qu’au final, plus personne ne l’accueille à bras ouvert dans l’une d’elles. A trop vouloir choisir sa voie, elle a fini par en perdre l’essence.
Elle s’accroche, elle écoute, ses canines effleurent la lèvre meurtrie. La Serbe espère qu’il proposera de quoi occuper son cerveau et la bête qui y rampe allègrement. La Holy Trinity Church, elle en a entendu parler mais n’a toujours porté que peu d’attention à leurs actions, les chasseurs l’ennuient quand ils se parent de fanatisme. Elle préfère les vengeurs, ceux qui ont la rage au ventre, pour mieux voir s’éteindre la flamme. Mais jamais elle ne rechignera à retirer quelques vies. « Demande à Śynn de t'accompagner, elle pourra nettoyer derrière toi, et puis je n'aurais pas l'esprit tranquille si je te sais seule entourée de chasseurs de vampires.» La gorge de l’enfant se fend d’un rire presque amusé s’il n’était pas si grinçant. Elle se détache un peu et dévisage Saül, cherchant la blague, défiant le regard de l’ancien.
« Tu sais bien que Sÿnn et moi, nous n’avons plus les mêmes… relations qu’avant. » Doux euphémisme s’il en est. Leurs priorités ne sont plus les mêmes, leurs aspirations divergent depuis des décennies. Elle se fera un plaisir, pourtant, de traîner l’Italienne jusqu’à St Giles, nantie de l’excuse suprême d’un « ordre » donné par le Lieutenant. Pour le plaisir ineffable de la voir s’en agacer, se décomposer.
Son visage poupon se fend d’un sourire amusé qui lentement se décompose alors que Saül ouvre la bouche de nouveau. « Tu sais que je t'aime comme mon propre enfant. » Le corps se tend, le visage se crispe. Elle lâche la main du Frère, du Père, elle détache ses doigts de son épaule, le visage froissé, contrariété dansant dans le fond de ses yeux. Ce genre de phrase n’augure rien de bon, le ton tremblant trouve un écho dans son cœur qui vacille. Elle craint la suite sans savoir ce qu’elle attend. « Je... Je pensais m'adresser à la Camarilla, t'offrir ta liberté. Est-ce que cela te plairait ? » La bouche de la gosse d’ouvre et se referme. Sa main se pose sur sa poitrine, cœur absent mais douloureux et elle secoue lentement la tête. Elle ne sait pas ce qui lui plairait, elle ne sait pas ce dont elle a réellement envie. Ses yeux se plantent dans ceux de Saül dont les cils se perlent de larmes carmin. Elle secoue la tête, Šana, elle n’aime pas la tournure que prend la conversation. La liberté qu’elle voudrait est restée coincée en 1920. Depuis, les temps ont changé et apprendre à être libre lui paraît long, difficile. Puis la peur. La crainte de perdre Saül, le cocon qui s’est créé autour d’elle, malgré elle. Famille à la fois choisie et imposée qu’il est facile de blâmer. Šana craint que la mélancolie n’emporte à nouveau le vampire millénaire. Elle n’y survivrait probablement pas.
« Tu r... r... resteras toujours m... ma Śana. » Il bafouille, il perd de sa superbe. Elle se laisse aller dans ses bras, contre son torse, pensées amorphes insensée noyant son cerveau dans un miasme sans fin. Il est si… lui. Si sentimental.
La voix de la Serbe s’étrangle dans le fond de sa gorge, noyée dans la rage et le ressentiment. Perdue. « J’ai peur, Enok. » Elle souffle, imperceptible, incapable d’ajouter quoi que ce soit, de le contredire. Elle l’a poussé à l’extrême, peut-être, exagération beaucoup trop poussée d’une colère trop retenue. Qu’elle le hait pour la perdre à chaque mot qu’il prononce. Qu’elle le hait pour avoir toute son âme en otage.
« Et si nous allions prendre l'air ? Cela fait une éternité que nous n'avons pas chassé ensemble.» Le regard de la princesse s’illumine à l’offre inattendue. L’enfant qu’elle est toujours oublie les soucis pour se concentrer sur les plaisirs immédiats. Elle entre-ouvre les lèvres pour accepter lorsqu’un miaulement parvient à ses oreilles, immédiatement suivi d’un ronronnement léger.
La Serbe se penche pour attraper un chaton tigré entre ses bras frêle.
« Il n’y a pas que moi qu’il faut nourrir. Ils ont mangé ? » Traits attendris de l’enfant terrible, sourire doux qui se peint sur ses lèvres. Celui si rare qu’elle ne se permet qu’en présence de ceux qu’elle estime. « Merci de t’en occuper, Saül. » Elle souffle tout en gratouillant le ventre du chaton. Il s’en occupe mieux qu’elle. Elle n’a jamais été capable de s’occuper d’un autre. Les animaux, son infante, elle-même… Trop compliqué. Pourtant, elle se blâmerait sans fin s’ils venaient à mourir.
« On va chasser ? » Le chaton posé au sol, elle enroule ses doigts entre ceux de Saül pour l’attirer à l’extérieur, qu’il tienne la promesse jusqu’à l’aube, qu’il ne fixe nul interdit s’il s’agissait de leur dernière sortie.
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MessageSujet: Re: From above (w/Saül)   From above (w/Saül) EmptyVen 9 Oct - 20:00


   
Šana & Saül
   Blood stains, ball gowns, trashin' the hotel room,
We don't care, we aren't caught up in a love affair.
And we'll never be royals
It don't run in our blood,
That kind of love just ain't for us.
We crave a different kind of buzz.
S
aül la retient entre ses bras tandis qu'ils partagent ensemble un baiser. Il sent ses petites mains posées autour de sa nuque, puis sur ses épaules. Śana représente bien plus qu'un énième vampire dont il a la charge, elle est une confidente et une soeur, voire, oserait-il l'avouer, une amante autant qu'une infante d'adoption. Lui qui se définit lui-même comme ouvertement homosexuel est indéniablement attiré par la déesse du chaos, enfermée dans un corps d'enfant. Il lui aurait fallu des années pour parvenir à l'apprivoiser à nouveau, princesse capricieuse dont il ne peut se passer. Elle est la rose du Petit Prince, la Clochette de Pan. Saül a trois millénaires au compteur, que ses traits d'adolescents dissimulent avec presque autant d'habileté que Śana. Son âme est plus vieille que le monde occidental tel qu'on le connait, cela fait bien des siècles qu'il a quitté son âme d'enfant, et fini par grandir. C'est la compagnie de ses proches qui lui redonne cette étincelle au fond du regard. "Oh, tu fais partie de mon monde au même titre que Dante, mais il y existe aussi une autre galaxie sur lequel j'ai posé un pied, celle des responsabilités." L'enfant vient se lover contre lui davantage, et il accueille son étreinte sans broncher.

C'est toujours ainsi, lui qui la protège de tout et elle qui n'en fait qu'à sa tête. Bjølsen a l'habitude des caprices de la princesse et se contente d'être son fervent chevalier, là pour racommoder ses erreurs. Un rôle que Sÿnn avait essayé d'endosser, et à ce propos: "Je n'aurais pas pu choisir meilleur binôme pour ta mission, il est temps que vous repreniez contact. J'ai confiance en elle, et tu auras besoin d'aide. Moi-même je ne m'y serais pas rendu seul." ajoute-t-il en faisant allusion à la Holy Trinity Congregation. Il sait d'expérience que les chasseurs peuvent représenter un danger pour les gens de leur espèce, et surtout pour la princesse qui ne mâche pas ses mots en présence de mortels.

L'annonce qui suit n'est pas des plus simples. Il voit bien que son bonheur n'est pas auprès de lui. Śana subit son autorité depuis 1920, une relation de forces qui n'est pas pour plaire à l'ancien. Les mots s'échappent de ses lèvres mais, son regard, ses gestes et son coeur refusent de la laisser partir. Tout d'abord, il la sait incapable de prendre son indépendance sans s'attirer des ennuis, puis sa nature paternelle refuse de voir celle qu'il considère comme son propre sang ailleurs que sous son propre toît. Il a beau se taire lorsqu'elle ne passe pas la journée au manoir, ou qu'elle ne se présente pas durant plusieurs soirs d'affilée, il ne cesse de penser à elle, d'espérer qu'elle revienne. Et elle revient toujours, du moins pour l'instant. L'observant l'air déboussolé, il sèche rapidement ses larmes carmines, avant de dire: "Surtout n'aies pas peur, nous pouvons encore y réfléchir. Et tu sais bien que quoiqu'il arrive, je ne t'abandonnerai pas. Je ne veux plus t'avoir en otage, j'aimerais que nous puissions converser d'égal à égal toi et moi, sans avoir cette épée de Damoclès qui pèse constamment sur nos têtes. J'aurais aimé t'avoir créée, Śana, avoir partagé ton introduction aux ténèbres. J'aurais fait de toi une reine, ton existence aurait été bien différente. À ce stade, il est difficile pour moi de laisser ma princesse s'échapper."

Il est attendri un instant à la vision de Śana et de ses châtons. Cela fait plusieurs semaines qu'elle les a délaissés, tout comme lui. Ses remerciement ne lui arrachent qu'un demi-sourire. "Je m'assure qu'ils mangent à leur faim. Ton infante aurait besoin de ton affection, elle aussi." glisse-t-il subtilement. Elle est incapable de s'occuper de sa propre créature, comment pourrait-elle décemment survivre seule ? Saül s'apprête à la suivre pour une chasse qui s'est fait attendre durant des mois, mais quelques coups à la porte interrompt leur élan. Il pousse doucement son trésor vers la droite et ouvre. "Hey, mon pote. Alors tu as ce que tu m'as promis ou pas ?" "Oh, bonsoir Matt, je ne t'attendais plus. Oui bien sûr, entre donc un moment je vais les chercher." il lance un regard soudainement sérieux à la demoiselle et s'éclipse un instant. Le mortel dévisage la vampiresse et lui lance, avec humour: "Hey hey hey, salut toi. Toi aussi tu taffes pour Saül ? Il te donne le biberon ou quoi ?" Saül revient dans la pièce avec une valise pleine de sang. Le sien. "Voilà, tu as tout. Où est l'argent ?" Saül et ses petits secrets.
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