Sujet: Un coup pour le moral... [RP Eames Montgomery] Lun 16 Nov - 1:51
Nathaniel & Eames
Un coup pour le moral...
Le soir bien présent et des pas marchant dans une rue du Old Town, un homme arriva devant l'un des bars les plus connu du coin: le The Gravity Bar. Ce dernier observa l'enseigne deux secondes, recula ses épaules vers l'arrière pour faire craquer un peu les os de son dos, fit de même avec ceux de son cou en bougeant sa tête par en avant et en arrière dans des petits mouvements circulaires. L'homme en question était quelque peu raqué et sur les nerfs, mais il tenait la route et était tout en contrôle... il ne pouvait en être autrement avec lui. Non, il se devait de rester en contrôle et concentré sur sa, sur ses tâches présentes dont la plus importante sur lui-même.
*Bon, allez, un petit coup. J'ai besoin d'un verre.*, pensa l'homme
Un petit groupe, quatre femme, entra dans le bar avant lui et il eut la galanterie de leur ouvrir la porte. Les ayant observé d'un rapide coup d'oeil, les demoiselles devaient être des étudiantes. D'autres ne devraient pas tarder ainsi que des spécimens du même genre, mais mâles. L'homme, vêtu de son manteau de cuir, entra finalement dans le bar. Il observa l'intérieur: c'était pareil que l'autre fois où il était venu ainsi que l'autre d'avant. Il avait une préférence marquée pour les cafés, mais un coup d'alcool lui faisait du bien par moments et il fallait dire qu'il y avait des gens intéressants dans ce genre d'endroits et qui pouvait l'intéresser. Bref, l'écrivain-journaliste s'avança vers le comptoir, s'assit sur un des sièges libres et attendit que la barmaid présente vienne à lui. Pour l'instant, elle était occupée avec des clients qui avaient l'air de vouloir partir sur une grosse beuverie de fin de semaine puisqu'on était un vendredi, un vendredi treize pour être plus précis. À la pensée du vendredi treize, il se sentit sourire. Ahhh... cette fameuse journée de superstition où tout un lot de malheur devait s'abattre sur tous et chacun qui ne prenait pas garde à se protéger contre le mauvais sort. À voir le monde présent ici, en ce moment, cette notion de mauvais coups du destin n'avait l'air d'atteindre personne. Si l'on remontait des décennies en arrière, cela aurait été normalement différent... ou pas. Seuls les vieux de l'endroit pouvaient l'affirmer ou le contredire.
*Mais bon, tout est une raison pour boire, non?*, se questionna-t-il sans trop de sérieux
Nathaniel, puisque c'était le prénom de l'homme, reporta son attention sur la barmaid. C'était une jolie brune-châtaine, avec un petit reflet roux remarquable lorsqu'elle passait sous une des ampoules du bar et surtout à la lumière du jour, et qui devait avoir fin vingtaine. Elle devait se faire draguer à chaque soir par quiconque avec une once de courage de fou puisqu'elle se laissait difficilement conquérir... sauf certaines fois où sa libido lui faisait défaut, mais elle ne choisissait jamais le dernier des crétins. Du moins, d'après ce qu'elle disait. Mais bon, comme tout le monde, souffrir d'affection rendait les gens un peu niais, lui étant l'un des premiers en ce domaine surtout avec sa bête intérieure. Mais bon, c'était la vie, une sorte de vie, non? En tout cas, le lycan avait ressentit la nature profonde de presque tout le monde dans le bar, son odorat l'aidant le plus suivi de ses autres sens dont l'instinct. Il y avait principalement des sorciers, une odeur de plantes de tout genre et certains tics les dénonçant, suivi de lycans et de mutants, les deux groupes étant presque en même nombre dans la place et chacun des membres dégageant des chaleurs corporelles différentes, et le reste était des simples mortels. Vampires? Il n'y en avait aucun à moins d'avoir une chance de réussir à passer inaperçu, ce qui marchait quelques secondes, mais terminait par se faire sortir puisqu'un client de l'endroit mécontent de la race froide et depuis la mort de jeune Maifair, on n'en avait revu ni aperçu aucun.
-Même chose que d'habitude Nath? ''Oui, s'il-te-plaît.'' - C'est partit.
Le trentenaire, d'apparence mi-vingtaine regardant la jolie barmaid préparer un verre rhum'n coke et lui tendre avec un ''tiens'', il avait sortit de l'argent de son porte-feuille et lui remit avec un pourboire agréable qu'elle accepta avec un sourire. Il lui rendit son expression faciale. À peine l'avait-elle servi, à peine repartait-elle vers d'autres clients réclamant son attention pour pouvoir calmer leur gosier en manque d'alcool. Il porta le verre à ses lèvres et prit une première gorgée du liquide sombrement teinté d'ébène et d'ambre. Le tout lui descendit tranquillement dans la bouche et dans la gorge pour se terminer dans son foie. Pendant tout le début de cette opération où il put en goûter les saveurs, il ferma les yeux deux secondes pour mieux apprécier le tout. Certes, c'était une boisson tout ce qu'il y avait de plus classique dans le genre, mais des fois il ne fallait qu'une petite touche particulière pour changer la donne... certains diraient de l'amour. Déposant son verre, Nathaniel repensa à la journée qu'il venait de passer, la raison qui l'avait amené ici: les méandres de son travail de journaliste. Il était à nouveau sur une enquête de meurtre et de disparition et, comme d'habitude, il n'avait pas vraiment eu d'aide de la police locale. Pourtant, il n'était au minimum qu'achalant et restait respectueux et poli avec chacun des membres de l'ordre. Et si des fois il réussissait à soutirer tout ce qu'il avait besoin de certaines personnes en uniforme, cette fois-ci il était tombé sur un inspecteur plus que prudent. Il ne lui en voulait pas du tout; il faisait sa job après tout, non?
*C'est normal, il fait sa job, c'est tout à son honneur.*, se dit-il
Sujet: Re: Un coup pour le moral... [RP Eames Montgomery] Sam 21 Nov - 2:13
Un coup pour le moral.
Nathaniel &Eames.
Vingt-et-une heure et j’étais encore au bureau. Il fallait vraiment que j’arrête de travailler autant tard. Mais voilà, c’était plus fort que moi. J’étais un bourreau de travail. Malgré le fait que depuis quelques semaines on m’avait assigné une coéquipière, contre ma volonté, et que j’avais fini la soirée chez elle quelques jours avant – je me demandais encore maintenant qu’est-ce que j’étais allé foutre chez elle, alors qu’elle avait plaisanté en me disant de venir manger chez elle pour fêter la fin d’une enquête – je préférais tout de même continuer à travailler après les heures de boulot. Pour me retrouver tout seul, comme à la vieille époque, dans le silence. J’avais enfin le temps de tout bouclé, surtout mes dossiers en attente de rapport. Et comme si cela ne suffisait pas, aujourd’hui même on nous avait confié une nouvelle affaire. De meurtre et de disparition. Pas la plus simple qui soit. La journée n’avait pas été de tout repos, loin de là, et comme un con, j’avais tout de même décidé de rester plus tard, plutôt que de rentrer chez moi et me reposer un peu. Me remettre les idées en place. Savoir ce que je voulais vraiment et tout le tralala.
Assis devant mon bureau, je m’étirais tout en soupirant et en regardant l’heure. Au bout de quelques secondes, j’avais pris la décision de partir. De toute façon, je n’étais pas productif actuellement, et valait mieux pour moi que je parte. J’avais tout de même décidé de passer boire un verre au Gravity Bar. Ça ne me fera pas de mal. Cela faisait environ un mois, un mois et demi que je n’y avais plus mis les pieds, après l’histoire avec Ainsley, la nuit ou j’avais failli mourir, alors qu’avant c’était mon lieu de prédilection. Je devais y remédier. Même si, au fond de moi, je savais que ça allait faire mal d’y retourner. Ce n’était pas du tout simple d’essayer d’oublier, d’effacer ses souvenirs de quelqu’un, quand on retournait dans un endroit avec laquelle on y avait passé une partie de la journée. Tout me reviendra subitement en tête. Mais bon, j’avais fait ce choix et je n’allais pas renoncer pour si peu. Enfin, c’est ce que je me disais. Je n’étais pas du genre à me laisser abattre, quoique, c’est ce qui m’arrivait ces derniers jours et c’était aussi pour cela que j’aurais dû rentrer chez moi, et me reposer.
Une vingtaine de minutes plus tard, me voilà devant le Gravity Bar. Rechignant toujours à rentrer, je m’étais donc appuyé contre le mur, à côté de la porte, profitant de me fumer une dernière cigarette avant de braver la chaleur de l’intérieur, hochant la tête de temps à autre en signe de salutations à quelques habitués que je connaissais. Je n’avais aucune motivation, et même si je ne voulais pas me l’avouer, mon moral était au plus bas. Je ne savais plus ou j’en étais exactement dans ma vie, et j’avais l’impression que tout partait à vau-l’eau. Heureusement que mon travail, lui, était toujours le même, quoique … Et ma coéquipière faisait partie du lot de mes questionnements. Elle est une autre. Pourquoi fallait-il que ça soit toujours autant compliqué ? La vie n’était vraiment pas simple, sur tous les points, et encore moins sur les sentiments. Il fallait vraiment que j’arrête d’y penser, ça allait me tuer un jour ou l’autre. Le seul remède ? Un bon verre de whisky. Au moins, lui, il était fidèle au poste et ne cherchait aucune embrouille. Dès mon entrée dans la pièce, je la balayais du regard, saluant toujours au passage quelques connaissances. Décidé à me diriger directement vers le bar, sans faire d’histoire, je me sentis tiré en arrière par quelqu’un. Je plissais les yeux, essayant de m’habituer à la lumière, le reconnaissant après quelques secondes. Il s’agissait d’un ami, si je pouvais l’appeler comme ça. Ça en était pas vraiment un, mais c’était avec lui que je passais la plupart de mes soirées ici. « Hé mec ! T’étais passé ou bordel ?! Je me faisais du souci moi ! ». Tiens, c’était nouveau ça, j’haussais tout simplement les épaules. Quoi lui répondre ? Je n’allais de toute façon pas lui dire la vérité, il se collerait à moi comme une sangsue pour en savoir plus. « T’inquiète, je vais bien. Juste trop de boulot, c’est tout ». Je réussi tant bien que mal à m’en défaire et je partis de nouveau vers le bar, ou cette fois-ci, je pu y accéder sans aucune accroche. Je me posais sur un tabouret vide, à côté d’un autre homme, dont je ne fis même pas attention, avant de commander un triple whisky dès que la serveuse vint à mon hauteur. Je ne sais pas si cela se voyait sur moi ou pas, mais, contrairement à d’habitude, elle avait compris que je ne voulais pas parler et ne me posa aucune question. A son retour, je m’empressais de porter ce doux breuvage à mes lèves, et jetant un regard involontaire à mon camarade, je remarquais que tout comme moi, il était déjà à l’alcool fort. Quoique mélangé d’après la couleur et pas au whisky. C’était de toute façon du pareil au même. Je me tournais légèrement. « Dure journée ? ». Ce n’est qu’une fois que mes mots sortirent de ma bouche que je me rendis compte à qui j’avais à faire. Je levai les yeux au ciel. C’était bien ma veine ça. Sur toutes les places disponibles dans le bar, me voilà assis à côté d’un journaliste. Celui-là même qui était venu cet après-midi m’emmerder avec des questions et auxquelles je n’avais pas répondu. Mon dieu. Je tournais de nouveau la tête, contemplant les bouteilles devant moi, derrière le comptoir, faisant comme si de rien n’était. « Vous ?! Bordel. Qu’est-ce que vous faites ici ? Vous m’avez suivi c’est ça ? Et vu que vous saviez que j’avais mes habitudes au Gravity, vous avez décidé de m’attendre ? ». Je n’étais pas d’humeur à me prendre la tête, ni à me bagarrer, mais c’était sorti malgré moi. C’était plus fort que ma volonté.
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Le soir bien présent et des pas marchant dans une rue du Old Town, un homme arriva devant l'un des bars les plus connu du coin: le The Gravity Bar. Ce dernier observa l'enseigne deux secondes, recula ses épaules vers l'arrière pour faire craquer un peu les os de son dos, fit de même avec ceux de son cou en bougeant sa tête par en avant et en arrière dans des petits mouvements circulaires. L'homme en question était quelque peu raqué et sur les nerfs, mais il tenait la route et était tout en contrôle... il ne pouvait en être autrement avec lui. Non, il se devait de rester en contrôle et concentré sur sa, sur ses tâches présentes dont la plus importante sur lui-même.