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 Cesare ♦ Before the end.

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Ramsay Mac Goraith
Ramsay Mac Goraith
burn the witch ✝ sorcier
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MessageSujet: Cesare ♦ Before the end.   Cesare ♦ Before the end. EmptyJeu 15 Oct - 15:32

Male somkers
♦ La cigarette, c'est le type parfait du plaisir parfait : c'est délicieux et cela laisse insatisfait ► Cesare && Ramsay ♠


Un regard furtif sur l'horloge de ce petit bar très peu connu en ville. Un endroit que j'aime pour son ambiance plutôt calme, mais également pour le peu de personnes qui y viennent. Seuls quelques habitués peuvent être croisés ici, les gens de passage se font rares. Sans doute pour la façade calamiteuse du lieu. Avalant le shoot de tequila que j'ai demandé, je me lève et attrape mon sac à dos. Je passe une lanière autour de mon épaule, laissant l'autre vaguer à ses occupations. Un clin d'oeil au barbu grognon derrière le bar. « A plus tard grand ! » Il me répond en râlant, et je quitte son établissement pour me rendre à la discothèque The Hive, mon lieu de travail. Je danse là-bas, dans des tenues bien souvent provocantes pour le plaisir des yeux des clients qui viennent rechercher un moment de répit dans leur vie, que j'imagine bien souvent misérable. Quelques minutes en taxi dans les rues d'Edimbourg et me voilà à destination. Je regarde la façade, ensuite la file d'attente pour les entrées et je souris. Bosser ici, c'est malgré tout avoir quelques avantages, comme ne pas devoir attendre pour entrer. Je fais la bise au sorteur, lui parle quelques minutes et entre. La musique bat son plein, je m'arrête un instant et ferme les yeux, m'imprégnant de celle-ci. Celle-la même qui va me permettre d'enchaîner les mouvements que nous répétons avec les autres afin d'être synchro sur certaines chansons, donnant aux clients un spectacle appréciable à la vue.

Passant dans ce que l'on peut appeler les coulisses, j'ouvre mon sac à dos. Il est temps de me changer, de me dénuder pour entrer sur la piste. J'enlève mes vêtements, me retrouvant tout simplement en boxer. Même boxer que je baisse légèrement à fin que l'on voit correctement le bas de mon ventre et ce fameux V tant apprécié par la gente féminine. Enfilant un pantlon en cuir noir et des chaussures militaires que je prends le temps de fermer correctement. Une chaîne me sert de ceinture, tandis que j'en passe d'autres au niveau du cou pour me créer un pseudo collier sur ce torse que je garde nu. En un clips, je place ce que j'appelle un bracelet autour de mon biceps droit et je contracte ce dernier pour vérifier la résistance de la fermeture. Tout est bon. Dernier passage de laque dans mes cheveux et je laisse ma main venir vagabonder dans la chevelure, les plaçant vers l'arrière sans pour autant leur donner une forme stricte. Quelques gouttes en provenance du flacon d'huile que j'ai dans mon sac sont déposées dans ma main. Frottant celles-ci, je les passe sur mon torse, mon cou et mes épaules. J'attrape un autre employé à la volée et lui demande s'il peut m'en mettre partout dans le dos, chose qu'il accepte gentiment. Brève discussion avec ce dernier avant d'entrer en scène.

La musique bat son plein lorsque j'apparais dans la salle pleine à craquer. Je me fraye un chemin entre les clients jusqu'à arriver sur un pseudo podium, une forme géométrique de grande empleur sur-élevée sur laquelle je monte afin d'être visible de tous. Je me place dessus, fais un signe de tête à mon collègue et nous voilà entraîné par la musique. Quelques danses sont similaires, selon les répétitions et d'autres sont plus intuitives, véritable improvisation grâce à la connaissance de la danse que nous possédons. Le mot d'ordre : être agréable à la vue. Ma marque de fabrique, la sensualité. Je remarque quelques regards se poser sur moi de temps à autre mais, la plupart du temps, les clients s'amusent en groupe. Nous sommes la pour distraire tout ce petit monde, et cela me convient parfaitement. Les heures passent, j'enchaîne les danses. Une petite heure avant la fermeture, mon service prend fin. Une majorité de clients sont partis, les moins fatigués sont toujours sur la piste de danse bien que la plupart se retrouvent autour des tables, discutant entre eux. Je quitte ce podium, soufflant un bon coup. La soif est présente et la fatigue commence à se faire ressentir. Je me dirige vers le bar, toujours en tenue de travail. M'installant sur l'une des chaises hautes, je me retrouve avec le beau Cesare de l'autre côté. Un sourire agréable aux lèvres, je me penche légèrement. « Alors, la soirée est bonne ? » J'inspire profondément par la suite. « Tu me fais une tequila sunrise s'te plait ? Et fais-toi plaisir, j'offre ! » Une habitude que j'ai prise peu de temps après avoir sombré dans le monde de la nuit sans pour autant commencer à y travailler. Offrir un verre au barman, c'est être sur d'avoir double dose pour la prochaine commande. Je lui fin un clin d'oeil, avant de disparaître un instant dans l'arrière de la discothèque, je reviens avec une cigarette coincée entre les lèvres et mon briquet dans le main, objet avec lequel je joue fréquemment, utilisant tout le liquide présent à l'intérieur pour rien au final. Revenant au bar, j'attrape mon verre d'une main et regarde le barman. Avnçant à reculons, je baragouine, toujours la clope dans le bec. « Tu prends une pause et tu me rejoins au fumoir ? » Je ne lui laisse pas le temps de me répondre, tournant sur moi-même pour me diriger vers l'endroit qui me permettra d'avoir ma dose de nicotine qui me manque tant, puisque je ne fume pas lorsque je travaille.[/color]

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MessageSujet: Re: Cesare ♦ Before the end.   Cesare ♦ Before the end. EmptySam 17 Oct - 23:00


oh, tell me how did it feel,
did it all get too real for you?

@years&years

Le Hive. Cesare, il en a pris l'habitude. Qui l'aurait cru pourtant, lui, barman. Lui qui avant, réparait et vendait certaines des plus belles voitures de sport et collection au monde. La vie en a décidé autrement, ou plutôt, Raleigh en a décidé autrement, en prenant la fuite pour une autre ville. Certainement pour se trouver un autre humain, histoire de s'amuser un temps, avant de changer à nouveau de pays. C'est ce que Luciano se répète, sans cesse ; il n'a été que le jouet d'un instant, l'objet d'un désir qui s'est éteint avec le temps. Peut-être qu'il demandait trop. Peut-être qu'il n'en faisait pas assez. Il a l'impression qu'il n'aura jamais les réponses à ses nombreuses questions laissées en plan, mais parfois, il se dit que ce n'est pas plus mal, plutôt que de se prendre une énième claque et de s'entendre dire qu'il était devenu un poids pour le vampire. Bref. Raleigh est loin. Il devrait l'oublier, et il en a conscience. Il préfère se concentrer sur son boulot, sur les verres qui passent et les commandes qui défilent sous ses yeux, plutôt que de s'inquiéter d'un vampire qui n'en a, de toute façon, certainement jamais eu rien à faire de lui. Puis, des mois se sont écoulés déjà. Il serait peut-être temps de passer à autre chose non ? De se remettre de ses émotions et d'aller de l'avant. Plus simple à dire qu'à faire, quand il se laisse entraîner dans une spirale infernale, à jouer avec le feu constamment, sans se soucier des conséquences. Lui qui est devenu oiseau de nuit, pathétique junkie qui plonge dans les bras de vampires pour un peu de V, pour avoir l'occasion de planer, quelques heures, avant un dur retour à la réalité. Qu'en penserait sa famille ? Il ne veut même pas envisager qu'ils l'apprennent. Il se déteste assez comme ça pour s'entendre dire une fois de plus qu'il n'est qu'un raté et que c'est son aîné qui fait la fierté des Luciano.

La soirée a encore fait bon nombre d'entrées. Il faut dire que la réputation de cette boîte de nuit n'est plus à faire, et que bien du monde s'y précipite, que ce soit pour danser, consommer ou pour profiter de l'ambiance. Ou encore, des distractions proposées. Un fin sourire espiègle étire les lèvres du barman, quand il pense à ces fameuses « distractions ». Il se demande s'il vient travailler ce soir. S'il va le voir, lui qui lui fait tourner la tête constamment, lui qui lui fait perdre pied pour un rien. Ramsay. Prénom qu'il écorche souvent avec son petit accent italien. Il ne peut pas s'empêcher de chercher le brun du regard, quand il travaille. Et pour ce soir, c'est à peine s'il est surpris de le voir monter sur un de ces podiums, avec un autre danseur. Brièvement déconcentré, l'italien manque de se renverser un peu du contenu de son shaker sur les mains, et se reprend rapidement, enchaînant les verres pour envoyer un nouveau plateau. Quelle idée aussi de le regarder. Même si ça fait six mois maintenant qu'il le voit faire son petit numéro, il faut croire que ça lui fait toujours de l'effet. Bref, détournant le regard pour de bon, il en revient à ses verres. Ne pas prendre de retard serait une bonne chose. Il a promis d'être irréprochable à Gabriel, rigoureux dans son boulot, et il compte bien tenir sa promesse.  Les heures défilent, les verres s'enchaînent et les bouteilles se vident à mesure du passage des clients près du bar. La fatigue commence doucement à se faire ressentir, mais Cesare n'y prête pas vraiment attention. Il est plongé dans ce qu'il fait, c'est comme si rien ne pouvait le distraire. Ou presque. « Alors, la soirée est bonne ? » Le sourire du barman refait son apparition. Ramsay en personne. « Comme toujours. » Deux petits mots qui lui échappent alors que son regard détaille sans discrétion le corps du brun. Il mettra ça sur le compte de la fatigue, même si c'est faux ; son cadet est tout simplement trop agréable à regarder pour détourner le regard. « Tu me fais une tequila sunrise s'te plait ? Et fais-toi plaisir, j'offre ! » Il apprécie le geste, même si boire n'est pas tant des intentions pour ce soir, vu qu'il bosse. La commande est agrémentée d'un clin d'oeil auquel il retourne un simple sourire, avant de se mettre à la préparation du cocktail en question. Rien de bien compliqué, c'est même très basique maintenant qu'il a pris l'habitude d'en faire. Le brun disparaît pour un temps, mais lui semble revenu bien vite. Le verre est posé sur le comptoir, et il s'en empare, filant déjà à reculons avec sa clope. Cesare sourit toujours, en remontant les manches de sa veste.

« Tu prends une pause et tu me rejoins au fumoir ? » Le barman secoue d'abord la tête. C'est pas tant raisonnable, il y a encore du monde pour commander. Mais il n'a pas le temps de protester ou de répondre que le danseur a déjà filé, encore. C'est un soupir aussi désespéré qu'amusé qui quitte ses lèvres, tandis qu'il contourne le bar après avoir prévenu une de ses collègues. Il récupère son paquet de clopes, et prend le même chemin que le brun pour le rejoindre. Eux deux, isolés, c'est jamais bon. Pourtant, Cesare ne peut que se réjouir à l'idée de passer quelques instants en tête à tête avec le brun. Parce qu'il est toujours étonnant et plein de surprises, à sa manière. L'italien arrive devant lui, il allume sa clope et tire une fois dessus. Bouffée revigorante qui l'asphyxie un peu plus, paradoxalement. Il s'en fout, comme de bien des choses depuis qu'il est à la dérive. « Et la tienne de soirée ? Elles te dévoraient du regard. Encore. » Les femmes. Les hommes aussi, mais peut-être pas pour les mêmes raisons. Mais Cesare ne lui apprend rien là. Ramsay a l'habitude d'être regardé et envié. Il est l'image qui illustre le définition de fantasme pour la plupart des personnes présentes dans la salle. Luciano laisse son index glisser sur le torse du brun, jusqu'à s'accrocher à la chaîne qui lui fait office de collier. Chaîne sur laquelle il tire un peu, se rapprochant brièvement de lui. « Cuir et chaînes. C'est... Original. » Remarque sans réel intérêt. Il voulait juste avoir le loisir de le frôler, encore un peu. Il lâche l'objet, se recule d'un pas, soufflant une brume blanchâtre qui s'élève jusqu'à disparaître. « Merci pour le verre au fait, mais, ce ne serait pas raisonnable. » Et depuis quand est-il raisonnable ? Lui-même ne sait pas, ça ne lui ressemble pas vraiment d'être sage. Il tire à nouveau sur le bâtonnet de nicotine, se calant, un mur contre son dos. « T'as fini de bosser pour ce soir ? » Dommage, aimerait-il rajouter. Juste pour avoir sa réaction. Juste pour le taquiner un peu, comme toujours.
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Ramsay Mac Goraith
Ramsay Mac Goraith
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MessageSujet: Re: Cesare ♦ Before the end.   Cesare ♦ Before the end. EmptyDim 18 Oct - 16:45

Ramsay Mac Goraith a écrit:
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♦ La cigarette, c'est le type parfait du plaisir parfait : c'est délicieux et cela laisse insatisfait ► Cesare && Ramsay ♠


« Comme toujours. » Une réponse qui me fait sourire un court instant tandis que je peux le voir me déshabiller du regard, me détailler sans discrétion. Une chose qui me plaît énormément, moi qui aime être désiré et plaire aux autres. Cela me réconforte, d'une certaine façon bien que je suis conscient de ma beauté. Arrogance et confiance que je ne cache pas, bien au contraire. Passant commande, je disparais ensuite pour réapparaître quelques instants plus tard avec une cigarette dans la bouche. Attrapant mon verre, je disparais tout en invitant Cesare à me rejoindre dans le fumoir, qui ne doit pas être utilisé présentement puisque la discothèque commence à se vider à vue d'oeil. Quelques groupes de clients sont encore là, commandant davantage qu'ils ne dansent. Entrant dans le lieu qui sent fortement le tabac froid, je ne fais même plus attention à cette odeur puisque je la sens tous les jours. Dans un cliquetis, la flamme de mon briquet apparaît. Je l'approche de ma cigarette que j'allume, inspirant profondément cette première bouffée de nicotine qui m'apaise instantanément après ces heures de travail. Je ferme les yeux, profitant de ce très court moment. Une intimité entre ce tube apportant la dépendance et mon corps tout entier, réclameur de cette pseudo-drogue utilisée par une partie de la population.

Mes doigts viennent libérer ma bouche de la cigarette pour qu'ensuite j'avale une rasade de mon verre, le vidant de moitié en quelques secondes à peine. Cesare fait son entrée, me décrochant un large sourire tout en se plaçant devant moi. Tout comme moi, il se laisse aller à ce plaisir coûteux. Il n'a pas de verre, ne semblant pas avoir accepté ma proposition de s'en servir un sur mon propre compte. « Et la tienne de soirée ? Elles te dévoraient du regard. Encore  » Un soupire amusé m'échappe à l'écoute de ses paroles. Mes pensées me confirment ses dires. Bien entendu qu'elles me dévoraient du regard, représentation de la décadence des soirées en tenue provocante pour le plaisir des yeux. « Comme toi, elle a été bonne ! » Je ne relève pas tout de suite la seconde partie de sa phrase, préférant tout d'abord prendre une nouvelle bouffée de nicotine. « Les non-habituées sont plus sensibles à nos représentations, certaines ne nous voient même plus. Nous faisons partie du décor ! » Conclusion que je me suis faites au fur et à mesure d'apercevoir les mêmes têtes du haut de mon podium. A vrai dire, chaque fille à sa préférence niveau danseur. Il faut tout simplement être leur style de garçon et c'est gagné. Malheureusement, je ne suis pas beau pour l'entièreté de la population mais seulement pour une partie d'entre-elle. Cesare laisse son index glisser le long de mon torse. Je baisse la tête, suivant des yeux ce doigt qui remonte le long de ma peau, me décrochant un frisson le long de la colonne vertébrale, jusqu'à venir s'accrocher à l'une des chaînes que j'ai autour du cou. Se rapprochant de moi, je relève mon regard afin de le plonger dans le sien, un sourire amusé collé aux lèvres. « Cuir et chaînes. C'est... Original. » Dans un élan de spontanéité, ma réponse sort aussitôt de ma bouche. « Et t'as pas encore vu le costume du week-end prochain ! Je vois un mec habillé comme ça, je le plaque contre un mur et je lui fais sa fête ! » Invitation, provocation, sous-entendu. Je ne sais pas moi-même, terminant ma phrase par une simple langue qui passe quelques secondes du côté droit de mes lèvres avant de retrouver un faciès non-grimaçant.

Lâchant la chaîne, il recule d'un pas tout en tirant sur le tube de nicotine. J'avale la fin de ma tequila sunrise d'une traite tandis que je l'écoute me remercier. « Merci pour le verre, au fait, mais ce ne serait pas raisonnable. » Déposant mon verre sur une des tables basses, je lui réponds simultanément, lui jetant un regard de côté, amusé. « Et depuis quand t'es raisonnable Cesare ? » Je l'ai appris à ses dépends, lui qui m'a souvent répété que beaucoup de nos fins de soirées passées ensemble étaient les dernières, alors que nous en sommes encore et toujours au même point. Il cale son dos contre un mur, continuant de fumer. Je l'imite, terminant ma clope dont j'écrase le mégot dans un cendrier proche de moi. Je l'écoute en même temps me parler, me questionnant rapidement sur mon service. « T'as fini de bosser pour ce soir ? » Un large sourire se dessine sur mes lèvres. C'est dans un mot spontanné, le visage illuminé et respirant le bonheur que je répond. « Ouais ! » Dans un mouvement rapide, je me place devant lui. Nous sommes à présent proches. Une main contre le mur sur lequel il s'appuie, j'enlève l'un de mes colliers que je place autour de son cou tout en riant peu bruyamment. J'attrape l'extrémité de celle-ci, serrant mon poignet autour du métal réchauffé par la chaleur de mon corps et je le tourne jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de jeu. Cesare doit sentir une très légère douleur au niveau du cou, serré par ce pseudo collier. Ma main présente contre le mur se rapproche de lui, jusqu'à ce que mon avant-bras touche son oreille. Un choix est fait, j'utilise mon don pour le désensibiliser, enlevant la douleur au niveau de son cou. Cela me permet de serrer un peu plus fort, alors que lui ne ressent rien mise à part une légère difficulté à respirer. Il sait que je suis sadomasochiste et même si ce n'est pas son truc, je me permet de me lancer. Je m'amuse, je joue à présent comme un enfant dans une cour de récréation. « Bientôt fini le tiens ? » Un ton plein de malice, un sourire amusé tandis que je le dévore du regard. Je lâche prise, laissant la chaîne reprendre sa forme autour de son cou. Je retire ma main du mur, la laissant glisser le long de son torse jusqu'au début de son jeans avant de la plonger dans sa poche. Retirant son paquet de cigarette, j'en retire une pour moi et replace le paquet à son endroit, laissant ma main dans ce-dernière par la même occasion. « Je me permet... » Dis-je avant de plonger sur ses lèvres, l'embrassant quelques secondes avant de me décoller et de me placer à côté de lui, dos contre ce même mur.

Allumant cette nouvelle cigarette, tournant la tête vers lui et le laissant entendre après ma première bouffée. « J't'en refilerai une plus tard Cesare ! Genre... Demain matin si tu veux ? » J'ai envie de lui, j'ai envie tout court et je ne m'en cache absolument pas.
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MessageSujet: Re: Cesare ♦ Before the end.   Cesare ♦ Before the end. EmptyLun 19 Oct - 22:13

« Comme toi, elle a été bonne ! » L'italien esquisse un sourire. Voilà qui l'étonne à peine. Ramsay a l'air de se plaire dans son job, réellement, et c'est une bonne chose. « Les non-habituées sont plus sensibles à nos représentations, certaines ne nous voient même plus. Nous faisons partie du décor ! » Il n'a pas tort. La clientèle se renouvelle pourtant, mais les anciennes – et anciens – clients qui ont trouvé satisfaction ici reviennent toujours. Retrouver les mêmes visages, les mêmes saveurs, les mêmes services. Même en apportant de la nouveauté, le Hive reste fidèle à lui-même, à sa réputation. Ramsay fait partie du décor, et peut-être qu'un jour, Cesare aussi pourra se considérer comme tel, mais pour l'instant, ça ne fait que six mois qu'il bosse ici. Six petits mois qui ont suffi pour qu'ils se rapprochent, avec le brun. Aucun sentiment. Juste quelque chose de purement physique. C'est pour ça qu'il se permet un tel comportement. D'effleurer sa peau du bout des doigts, de se rapprocher de lui. C'est un jeu entre eux, quelque chose de spécial que personne ne pourrait comprendre. Ils s'entendent bien, même très bien ; et plus si affinité. Pourquoi vouloir poser des étiquettes sur ce qu'ils sont ? Luciano n'aime pas les étiquettes, et ça semble convenir parfaitement au sorcier. « Et t'as pas encore vu le costume du week-end prochain ! Je vois un mec habillé comme ça, je le plaque contre un mur et je lui fais sa fête ! » Le sourire du barman vire espiègle. Les sous-entendus sont de mise, toujours. Le truc c'est que, peu importe comment il est habillé, Cesare lui ferait bien sa fête dans tous les cas, au danseur. Lui qui incarne la tentation, les désirs violents, plaisirs coupables. Ces n'a pas lâché la chaîne, pas encore. Il se rapproche encore un peu. Suffisamment pour que la situation soit plus ambiguë qu'elle ne l'est déjà. « Alors évite de traîner autour de moi le week-end prochain, si tu ne veux pas que je te fasse ta fête contre le bar. » Murmures qui s'échappent d'entre ses lèvres, un clin d'oeil pour agrémenter ses propos. Un avertissement pour pousser au crime ; il sait très bien que Ramsay n'en fait qu'à sa tête, et qu'il n'en tiendra pas compte, une fois de plus.

Reprendre de la distance. C'est la première chose qui lui vient à l'esprit ; pour éviter de déraper, là, tout de suite. Ce n'est pas l'envie qui manque. Mais ça non plus, ce ne serait pas raisonnable. « Et depuis quand t'es raisonnable Cesare ? » Touché. Le sourire de l'italien se fait malicieux. Il relève les yeux vers le brun, détaille les traits de son visage. La gueule d'ange qui cache le diable en personne. Le barman ne répond pas, le sourire qu'il lui adresse veut tout dire. Il préfère tirer une fois de plus sur sa clope, et le regarder, avant de partir sur autre chose. Sujet plus léger qui ne risque pas de les faire dévier – et encore, rien n'est moins sûr avec Ramsay. « Ouais ! » Il a l'air satisfait. Ces se contente de hocher un peu la tête. Il devrait parler pourtant, il le sait. Parler pour occuper le silence, occuper l'espace, détourner le brun de tout ce qui pourrait l'inciter à se rapprocher. Trop tard. Il est déjà là. Juste devant lui, bloqué contre le mur. Une chaîne glisse autour de son propre cou, pourtant, son regard ne décroche pas un instant de celui du sorcier. Il devrait dire non, il devrait le repousser, retourner au boulot. Mais il en a tout sauf envie sur l'instant. Ce qu'il veut, c'est rester là, rester proche. Le laisser faire, devenir son jouet, quelques instants encore. La chaîne se resserre peu à peu, le métal appuie douloureusement sur sa nuque. Mais cette sensation se dissipe jusqu'à disparaître, et bientôt, le chaîne se serre encore. Le souffle du barman se fait plus court, à cause de cette difficulté à respirer que lui impose Ramsay. Pourtant, ça ne l'empêche pas de sourire, limite provocateur. « Bientôt fini le tiens ? » Il ne peut pas s'empêcher d'entendre des sous-entendus là dedans, comme dans tout ce que Ramsay peut dire, ou presque. « Ça te plairait, pas vrai ? » C'est plus une affirmation qu'une question. Rien que pour l'embêter. La chaîne retombe autour de son cou, il ne bouge pas plus, alors qu'une main du brun parcourt on corps jusqu'à son paquet de clopes. Lorsqu'il le devine, le barman ne peut réprimer un sourire amusé. « Je me permet... » Il hoche un peu la tête. Se laisse surprendre par ce baiser. C'est bref, et presque sauvage. Mais ça l'amuse, et ça le fait brûler de l'intérieur. Le brun sait se faire désirer, et peu à peu, l'italien semble laisser tomber ses défenses. Comme s'il voulait le laisser gagner, une fois de plus.

La tension redescend, rien qu'un peu, quand ils se trouvent côte à côte. Cesare a un bref regard pour ce qu'il reste de sa propre clope. Plus rien à part un mégot et quelques cendres en équilibre. « J't'en refilerai une plus tard Cesare ! Genre... Demain matin si tu veux ? » Il en rit, avant de juste secouer la tête. Alors c'est ça, une fois de plus. Il veut le faire céder pour cette nuit, encore. Il aurait dû s'en douter, que cette pause clope ne pouvait pas être que amicale et non intéressée. Il ne s'en vexe pas, au contraire. Mais Cesare, il est joueur. Il n'a pas envie de le laisser s'en tirer si facilement. Il s'avance pour jeter son mégot dans un des cendriers, puis il s'approche de lui. « Demain matin hein... » Ajoute-t-il avec un petit sourire espiègle. Ses mains se posent d'abord sur les épaules du brun, pour glisser lentement le long de ses bras. Il ne se presse pas. Il préfère profiter du contact, du lent supplice qu'il s'inflige, en restant près de lui. Ses doigts frôlent les poignets du danseur, s'enroulent autour, doucement. Il resserre sa poigne dessus, sans vraiment chercher à lui faire mal, et soudainement, les plaque au dessus de sa tête, sur la surface contre laquelle il est adossé. Il le tient là, prisonnier, contre le mur. Son corps s'est considérablement rapproché du sien. Ses lèvres effleurent brièvement les siennes. Il a envie de l'embrasser, de lui voler un baiser, à son tour. Mais il n'en fait rien ; ce serait le satisfaire, lui donner raison, et Cesare n'en a pas envie pour l'instant. Alors il se contente de jouer avec le feu. De rester proche et inatteignable à la fois. « Tu penses vraiment que c'est aussi simple Ramsay ? » Un éclat de rire désabusé lui échappe. Le barman s'amuse du peu de contrôle qu'il a sur la situation. Ses lèvres redessinent l'os de la mâchoire du sorcier. Il s'arrête à hauteur de son oreille pour lui souffler quelques mots. « Tu crois qu'il suffit de demander et que je vais juste te dire oui comme ça, si facilement ? » Il ne peut pas s'empêcher de rire à nouveau. Il relâche les poignets de son cadet. Pose ses mains contre son torse, et le tient ainsi à distance. Son regard reflète tout son amusement, son sourire est toujours aussi joueur. Il le regarde un instant en silence. L'envie est là, elle brûle, jusqu'au creux de son ventre. Pourtant, il se détourne, bien décidé à rejoindre son comptoir pour les quelques minutes de service qui lui restent. Les choses devraient s'arrêter là, et malgré tout, il ne peut pas s'en empêcher. Balancer quelques mots encore tandis qu'il s'éloigne. « Je finis dans une vingtaine de minutes. » Une invitation ? Peut-être. Lui-même ne sait pas comment le brun devrait voir ça. En attendant, Luciano retourne vers le bar, avec cette frustration cruelle, la sensation qu'il manque quelque chose.
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Ramsay Mac Goraith
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MessageSujet: Re: Cesare ♦ Before the end.   Cesare ♦ Before the end. EmptyMer 21 Oct - 0:50

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♦ La cigarette, c'est le type parfait du plaisir parfait : c'est délicieux et cela laisse insatisfait ► Cesare && Ramsay ♠


« Et t'as pas encore vu le costume du week-end prochain ! Je vois un mec habillé comme ça, je le plaque contre un mur et je lui fais sa fête ! » Le peu de distance qui nous sépare me permet de voir son sourire, espiègle. J'ai touché ce que je voulais avec cette phrase pleine de provocation, remplie de sous-entendu. Cesare se rapproche encore un peu, réduisant le peu de distance qui nous sépare déjà. « Alors évite de traîner autour de moi le week-end prochain, si tu ne veux pas que je te fasse ta fête contre le bar.  » Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres. Réponse que j'attendai à vrai dire, suffisante pour me permettre de savoir que c'est ce jour la que j'utiliserai toutes mes armes pour jouer. Chose que nous faisons souvent, présentement. Clin d'oeil de la part de l'humain, qui ne fait qu'augmenter mon sourire. Je ne réponds pas, mais n'en pense pas moins. Nous parlons de la part raisonnable de ce garçon, qui n'est pas très présente selon moi. Il me suffit de regarder son visage pour m'apercevoir que nous sommes sur la même longueur d'ondes, sans pour autant le dire à voix haute. Sujet plus léger, mais rien ne reste jamais comme ça avec moi. Je fais bouger les choses, véritable tempête que je suis. La ou je passe, l'on se souvient de moi. Et pas toujours en bien. Psychopathe pour certains, séducteur pour d'autres ou encore garçon ennuyant. Je représente souvent quelque chose, appréciant cette idée qui nourrit allègrement mon égocentrisme surdimensionné. Je continue mon jeu, prenant place face à celui qui nous a distancé. J'aime la proximité, elle permet plus de choses. Jouant avec le feu, je laisse ma part de sadomasochisme prendre le dessus. Chaîne autour de son cou, il sourit. Il ne se laisse pas soumettre, chose que j'apprécie autant que je déteste. Un dominateur, voilà ce que je suis mais Cesare n'est pas un soumis. Il me tient tête, m'affiche ce sourire presque provocateur qui réveil en moi des envies de violence. Je les freine, je ne veux pas me lancer dans ce genre de jeu sans le consentement de l'autre. Cela a tendance à réduire mon plaisir, et c'est tout ce que je ne veux pas. Surtout pas avec lui. La chaîne serrée autour de son cou, les conséquences de mon don présente en lui, je lui demande s'il a bientôt fini son service. Question anodine pour beaucoup, mais qui semble d'une certaine importance pour moi, sur le moment. Il laisse une réponse sortir malgré la chaîne autour serrée autour de son cou. « Ca te plairait, pas vrai ? » Evasif, voilà ce qu'il est. Cela me plait, mais me frustre également.

Lâcher prise, je le fais littéralement. Libérant son corps de mon emprise, je joue avec ce dernier jusqu'à prendre son paquet de cigarettes afin de me servir. Sans gêne. Il ne réfute pas, me laissant agir délibérément. Me plaçant à ses côté, j'allume le tube de nicotine et lui dit clairement que je peux payer ma dette, lui rendant ce dû demain matin. Je ne fais pas dans la subitilité, et cela le fait rire. Je souris, tournant légèrement la tête pour l'apercevoir. Il est amusé par ce que je viens de dire, mais il sait que je suis sérieux. Je ne rigole pas avec ces choses là... Adorateur des plaisirs charnels, je me laisse même aller à ce que l'on qualifie bien souvent comme la plus vieille profession du monde : la prostitution. Payer mes services afin de partager une nuit à mes côtés. Dans ce monde bien étrange, illégale, je suis un homosexuel sadomasochiste à tendance dominateur. Longue appelation qui permet à ceux qui le veulent, bien souvent des hommes mariés avec enfants ou des homosexuels souhaitant tenté les plaisirs violents, de passer de bons moments en ma compagnie. Cesare fait partie de ceux sur qui j'ai jeté mon dévolu, à moins que je sois un manipulé. Peu m'importe, j'apprécie sa compagnie et même s'il est au courant de cette activité secondaire, il sait que je ne lui demanderai jamais rien. La gratuité est de mise pour cet homme de cinq ans mon aîné. Cela peut paraître ambigu et pourtant, ça ne l'est absolument pas. Nos moments intimes sont purement physiques, rien d'autres. Pas de sentiments, juste une accumulation de moments charnels que nous réitérons même si, d'après lui, c'est la dernière fois... Et mon cul c'est du poulet ?

Mouvement. Cesare va jeter son mégot dans un cendrier. Il se rapproche de moi. Je le regarde faire, inexpressif tout en tirant sur le filtre de la cigarette qui lui appartenait quelques instants plus tôt. « Demain matin hein... » me dit-il avec un sourire espiège accroché aux lèvres. Je réponds d'un geste faciale similaire, presque arrogant sur le moment, avant d'expirer la fumée vers le haut. D'après moi, c'est acquis et il acceptera même si je le sais joueur. Bien plus que moi à vrai dire. Ses mains se posent sur mes épaules. Je le fixe, plongeant mon regard dans le sien tandis qu'un frisson me parcourt le dos. Démarrant du bas de mes reins pour remonter jusqu'à ma nuque. Réponse corporelle face à son geste, à ce moment léger qui me parcourt les bras. Cesare. Toucher léger qui me fait réagir plus que je ne devrai. Je sais jouer avec lui mais il est tout aussi doué avec moi. Frôlant mes poignets des doigts, ils les entourent. Je sens la pression apparaître, sans pour autant ressentir la moindre douleur. Malheureusement. Brusquement, je me retrouve avec cet homme face à moi, bras levé au dessus de la tête. Il les maintient. Contact physique. Je souris, amusé par la situation tandis que l'exitation monte en moi. Je peux le ressentir. Attribut masculin réagissant face à la situation sans pour autant se montrer réellement. Picotement agréable. Effleurant mes lèvres des siennes, il me prive d'un baiser que je convoite. Torture. Une autre direction est prise, que je tente de suivre sans y arriver. « Tu penses vraiment que c'est aussi simple Ramsay ? » Il éclate de rire, désabusé. J'arque un sourcils. Situation perverse, agréable et pourtant douloureuse. Le dominant dominé... Juste retour des choses. Ses lèvres redessinent l'os de ma mâchoire, m'extirpant un soupir de désir bruyant. Il s'approche de mon oreille. Mots désagréables à mon écoute. « Tu crois qu'il suffit de demander et que je vais juste te dire oui comme ça, si facilement ?  » Il rit à nouveau, son qui m'empêche de répondre sur le moment. Déception inavouable. Je n'aime pas entendre ce genre de choses, appréciant les affirmations plutôt que les négations. Il me lâche, mais je reste dans la même position. Position qui m'a empêché de fumer cette cigarette, l'oubliant durant un moment coincée entre mes doigts réhaussés. Ses mains se posent sur mon torse. Je le regarde, me mordant la lèvre inférieur. Je suis toujours bras relevé, position dans laquelle il m'a placé. Son regard reflète son amusement, son sourire est joueur. Mais il me tient à distance. « J'ai envie Cesare... » répondis-je dans un soupire de désir brûlant. Il se détourne, me lançant avant de disparaître dans la salle principale où se trouve son comptoir. « Je finis dans une vingtaine de minutes. » Il disparaît, me laissant solitaire avec comme seule compagnie l'odeur de tabac froid présent dans la pièce et une cigarette presque terminée, dont j'inspire pour la dernière fois la dose de nictonie qu'elle me permettra d'avoir.

Sortant du fumoir, je jette un oeil à Cesare qui est retourné derrière son bar. Accrochant son regard un court instant, j'attrape les chaînes que j'ai autour du cou et les lèvent légèrement tout en murmurant, précisant ma diction afin qu'il puisse lire sur mes lèvres. « Ce te va bien ! » Je me détourne rapidement pour remonter sur un podium, invitant une jeune fille à me rejoindre. Vingt minutes à attendre, autant danser un peu. Nous enchaînons deux danses, très rapprochées tandis que je me laisse aller à la séduction. Elle n'est pas mon genre, absolument pas même puisque j'aime les hommes. Je joue, laissant mon regard fuir vers le barman de temps en temps tandis que je me déhanche, particulièrement proche de l'inconnue. Mes mains se font baladeuses, les siennes également. Je me laisse faire, elle ne semble également pas insensible à mon charme illusoire. Nous quittons l'endroit surélevé afin de rejoindre ces amis, qu'elle me présente rapidement. Un charmant jeune homme est présent. Il les quitte afin d'aller fumer une cigarette. Je le rejoins, laissant ces non-fumeuses entre elles. Je disparais, après avoir jeté un oeil sur le barman occupé. Une dizaine de minutes avant de réapparaître, m'approchant du bar pour passer commande. « Deux tequila s'il te plaît ! » Un collègue à Cesare prend ma commande et me sert rapidement. Les verres en mains, je les donne à ce garçon de quelques années mon cadet, sans aucun doute. « Jusqu'à la dernière goutte ! » Lui dis-je avant de prendre appui sur le bar pour m'asseoir dessus. Mains en arrière, je me laisse tomber pour prendre une position étrange. Les fesses sur le comptoir, les mains sur le plan de travail qui permet de confectionner les différents coktails. Tête en arrière, j'aperçois celui que je convoite tête en bas et jambes en haut. Sourire amusé, je laisse entendre à ce jeune client. « Comme on a dit ! Tu vides les verres sur mon torse, et tu lèches ! » Le liquide froid vient se déverser sur mes abdominaux. Il ne faut pas attendre longtemps pour que le contraste de chaleur se fasse ressentir. Sa langue prend mon corps en gourmandise. Plaire à tout prix, voilà mon crédo. Cesare en est conscient. Mon égocentrisme nourrit, je reprend place auprès de ce garçon, laisse ma bouche toucher sa joue dans un baiser amical et disparaît ensuite dans l'arrière de la boîte de nuit. Un show à ma hauteur. Me montrer, le plus important. Enlevant ce pantalon en cuir afin de me retrouver en boxer, j'enfile rapidement mon jeans. Je passe du déodorant sous mes aisselles, afin de faire disparaître cette odeur de transpiration. Vingt minutes, le temps est écoulé suite à mes fasques dans la boîte de nuit. Je me suis exhiber, comme souvent. Attrapant mon portable, je le regarde tout en enlevant ses chaînes que j'ai autour du cou. J'enfile un t-shirt que j'ai pris, ne le portant pas lors de mon arrivée. Ne faisant jamais les choses à moitié, le col de celui-ci descend bas. La moitié de mes pectoraux sont visibles. Je veux les montrer, je veux me montrer. Rangeant mes affaires dans mon sac, je le prend pour passer l'un de mes bras dans l'une des lanières, laissant l'autre libre.

Une habitude que j'ai depuis des années, depuis le lycée. Je sors, retrouvant la piste de danse presque vide à présent. Il sera bientôt l'heure de fermer. M'approchant à nouveau du bar, j'aperçois Cesare. M'accoudant contre le matériel, je le regarde tout en souriant, provocateur. « J'espère que le spectacle t'a plus Cesare ? » Je joue avec le feu, je risque de me brûler. Je me penche pour que peu m'entendent, tout en étant certain que lui pourra le faire. « J'ai une cigarette à te rendre... » Je n'attends aucune réponse, tournant les talons pour sortir de la discothèque. J'attrape mon paquet de clopes dans mon sac, en place une entre mes lèvres et l'allume. Je range ce dernier dans la poche de mon jeans, attendant que Cesare sorte à son tour.
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MessageSujet: Re: Cesare ♦ Before the end.   Cesare ♦ Before the end. EmptyMer 21 Oct - 22:39

Rester proche. C'est tout ce qui importe. Taquiner l'autre, le faire languir, continuellement. Un petit jeu presque malsain auquel Cesare a pris goût depuis qu'il fréquente le brun. Il a appris à le connaître. Il sait que Ramsay n'aime pas qu'on lui résiste, encore moins qu'on lui dise non. C'est un dominant, et malheureusement pour lui, l'italien est loin d'être soumis. Il a son caractère, et peut-être une dose de fierté qui l'en empêche. Il s'en amuse, et oui, ça lui plaît d'être cruel de cette manière avec son cadet. Il n'a aucun scrupule, car il sait que l'autre n'en a aucun en retour. Puis, rien de tout cela ne serait marrant ou même intéressant aux yeux du barman, si c'était si simple. S'il se contentait de dire oui tout le temps et à tout, où serait l'intérêt ? Il a besoin du jeu. Besoin de savoir qu'il provoque ce désir chez lui. Besoin de savoir qu'il peut lui faire perdre la tête, le temps d'une soirée. Histoire de ne pas être le seul à vivre ça, histoire que ce ne soit pas à sens unique. Lui aussi a envie de se jouer du brun, de le faire attendre, de jouer avec ses nerfs et avec cette tension sexuelle qui grandit perpétuellement quand ils sont l'un face à l'autre. Ses lèvres parcourent la mâchoire du danseur. Il se satisfait de l'entendre soupirer, comme une petite victoire dans une trop longue bataille. Il en sourit un peu en murmurant d'autres mots à son oreille. Il sait qu'il le frustre, que Ramsay n'aime pas ça. Ça ne fait que le rendre un peu plus désirable aux yeux de l'italien. Et quand il sent que les choses peuvent déraper, qu'elles vont déraper, il recule un peu, impose de la distance. Il reste joueur, et provocateur. « J'ai envie Cesare... » Il hausse un peu les épaules, comme si ça ne l'atteignait pas, comme s'il n'en avait rien à faire. Mais ce n'est pas le cas, et rien que son sourire espiègle le trahit. Lui aussi, il en a envie, plus que permis, plus qu'il peut l'admettre. Pourtant, tout ce qu'il répond à cela, c'est qu'il termine son service dans une vingtaine de minutes. Vingt longues minutes à tenir, en essayant de ne pas penser au brun qui l'obsède déjà.

Ne pas y penser. Plus facile à dire qu'à faire, quand jeter un coup d'oeil au podium suffit à lui rappeler qu'il y était quelques minutes plus tôt. Détourner le regard, passer à autre chose. Et pourtant, il ne peut pas s'empêcher de regarder ici et là. S'il le voit passer. Pas manqué, il se tient bien dans la pièce, et leurs regards s'accrochent un instant. Le sourire de Luciano se fait presque doux quand il comprend ce que Ramsay peut bien raconter. « Ce te va bien ! » C'est vrai, il vient de s'en rendre compte, il a gardé la chaîne. Tant pis, il la lui rendra avant qu'il ne s'en aille. Parce que vraiment Cesare, tu penses qu'il y a encore une chance que vous partiez chacun de votre côté de soir ? Naïf que tu peux être des fois. Il essaye de retourner à ses cocktails, mais il ne peut pas s'empêcher de regarder ce qui se passe de temps à autres. Il est là. Sur ce podium, à danser avec une fille. Ils sont proches, très proches. Le barman laisse un verre lui échapper des mains, et le rattrape avant qu'il ne tombe par terre par un réflexe qu'il ne pensait pas avoir. Qu'est-ce qui lui prend ? Il n'en sait rien. Il est déstabilisé, d'une manière inexplicable. Mais ça lui passe bien vite ; le sorcier est homosexuel et il le sait. Ce qu'il fait avec cette fille, c'est juste pour la parade. Et puis de toute façon, depuis quand est-ce qu'il a son mot à dire sur les activités du brun ? Jamais, c'est sûr. Pourtant, il y a ce petit quelque chose à l'intérieur, cette jalousie inexplicable qui le bouffe. Pas qu'il ressente quelque chose pour le danseur, non. Ça n'a rien à voir. Ça relève plus de la possessivité pour le coup. De l'envie d'être le seul à capter son attention, d'être le seul à pouvoir lui faire ressentir ce qu'il ressent, dans leurs ébats. Pourtant, il le sait. Il n'est pas le seul et ne le sera jamais. Ça n'empêche pas cette jalousie de lui faire monter le feu à la tête. Le sang qui bat dans ses tempes, et la musique forte qui n'arrange rien, pulsant au rythme de son cœur. Il n'a soudainement qu'une hâte ; terminer le boulot. Rentrer chez lui, seul ou pas. Mais quitter ce lieu, respirer, prendre une grande goulée d'air et ne plus entendre cette musique qui lui retourner la tête. Il termine un nouveau cocktail, et quand il lève les yeux à nouveau, le brun n'est plus là. Il le cherche,  à droite, à gauche, sans le trouver. Qu'est-ce qui te prend Cesare ? Depuis le temps est-ce que tu en as quelque chose à faire ? Peut-être parce que la dernière fois qu'il l'a regardé, il était en discussion avec un autre jeune homme, un peu plus loin. Et que là, ils ont tous les deux filé. Ce n'est qu'une dizaine de minutes plus tard qu'il les voit réapparaître. Après s'être fait bien des films, après s'être posé trop de questions. Alors c'est ça ? Il veut le rendre dingue ? Il veut lui faire regretter ses propos de tout à l'heure ? L'italien vrille doucement dans sa tête.

Ramsay approche avec sa nouvelle proie. Il se retrouve à commander, et heureusement que ce n'est pas notre barman qui le sert. Il aurait été capable de faire une connerie. De coller du sel au font des shots, de faire en sorte qu'il s'en souvienne, de cette commande. Pourquoi cette méchanceté ? Certainement pas gratuitement. Plus car le sorcier semble vouloir jouer avec ses nerfs, et que ça fonctionne. Cesare se laisse avoir une fois de plus, comme un bleu. Il tombe dans le piège. Il le désire plus qu'il ne le devrait. Il le veut encore plus, car un autre veut de lui. Il les regarde distraitement, du coin de l'oeil, dans leur petit jeu. Ils semblent bien s'amuser tous les deux. Ou alors, Ramsay prend un malin plaisir à torturer le barman de cette manière. Il n'a qu'une envie, c'est de passer de l'autre côté du comptoir et dégager ce gamin qui prend plaisir à laisser aller sa langue le long des abdos du brun. De l'attraper par les chaînes autour de son cou et de le traîner à l'arrière de la boîte. Pourtant, il n'en fait rien. Ce serait s'avouer vaincu, ce serait montrer qu'il en a quelque chose à faire, et il ne veut pas donner raison au danseur, peu importe combien ça lui plairait. Cesare continue à faire comme si de rien n'était. Les commandes sont de moins en moins nombreuses, la boîte se vide peu à peu, et de toute façon, il ne fait pas la fermeture pour ce soir. Un coup d'oeil à son portable lui indique que c'est bientôt l'heure de filer, et pour une fois, il s'en réjouit. Il a l'impression d'étouffer, et que le feu au creux de son esprit se fait grandissant. Il a besoin de décompresser, de retrouver une température normale, d'arrêter de songer à ce qui se passe autour de lui. Mac Goraith semble avoir fini de faire son show, puisqu'il disparaît à l'arrière de la boîte. Cesare ne peut retenir un soupir de soulagement. Comme si un poids se levait de ses épaules déjà. Comme si cette pression redescendait un peu, que la jalousie s'évaporait, soudainement. Il ne demande rien de mieux, si ça fait cesser le bourdonnement dans sa tête. Quelques minutes plus tard, le voilà de retour, le sorcier. « J'espère que le spectacle t'a plus Cesare ? » L'interpellé lève les yeux vers lui avec un sourire en coin qui en dit long sur ce qu'il pense, alors qu'il répond. « Bien sûr. » Totalement hypocrite. Non, ça ne lui a pas plu. Il n'aime pas qu'on joue ainsi avec ses nerfs. Qu'on joue de sa jalousie, ou de n'importe lequel de ses défauts. Il a le sang chaud de nature, il dérape facilement. L'impulsivité et la possessivité font souvent mauvais ménage, et s'il est naturellement très gentil, il peut aussi très vite changer de visage et en surprendre plus d'un. Bref. « J'ai une cigarette à te rendre... » Et le voilà qui se détourne. Le barman le suit du regard un instant, cherchant quelque chose à lui balancer, n'importe quoi. Rien ne lui vient, il le regarde juste disparaître. Nouveau coup d'oeil à l'heure, il est temps d'y aller, et il ne va pas se faire prier.

Seulement, il a deux solutions. Rejoindre le brun et céder. Ou faire le con et s'en aller discrètement, sans le revoir. Il pourrait très bien s'adonner à la seconde idée. Après tout, ce serait sa petite vengeance. Frustrer un peu plus le brun. Lui faire regretter son attitude. Il pourrait, mais ce serait se punir tout seul, ce serait subir ça lui aussi. Cette frustration. Avoir été chauffé, encore et encore, et finalement dire non, pour une stupide histoire de vengeance. Sa décision est vite prise, le temps d'enfiler sa veste, il sort par la porte arrière du bar pour tomber sur un petit parking. Il s'empresse de récupérer sa voiture, de reprendre la route pour passer devant le bar. Il est là. Ramsay est là. Est-ce qu'il s'arrête ? Est-ce qu'il joue réellement les connards et qu'il décide de tracer sa route en le klaxonnant au passage ? Profond soupir. Il ne peut définitivement pas résister à l'idée de passer la nuit avec lui. Alors il s'arrête devant, baissant la vitre côté passager. « Tu montes ? » Qu'il dit, se penchant un peu sur le siège passager de manière à le voir. « Tu me dois une clope il me semble. » Et enfin, son sourire espiègle est de retour, étirant finement ses lèvres. Il attend que le danseur se décide à rentrer dans le véhicule avant de redémarrer. Une direction ? Chez lui. C'est le premier lieu qui lui vient à l'esprit. Il ne pense pas que l'autre soit contre, de toute façon. Chez l'un ou chez l'autre, qu'est-ce que ça change au final. Ils savent déjà comment est-ce que la suite va se passer. Le trajet se déroule tranquillement. Il n'y a plus grand monde à cette heure-ci sur les routes, sauf les quelques insomniaques ou autres fêtards de la ville. Il n'empêche que Cesare s'arrête quand même au feu rouge. Il en profite pour tourner le regard vers le brun. « Pourquoi est-ce que tu fais ça, hein ? Me rendre jaloux, jouer avec mes nerfs... » Question presque murmurée. Pourtant, il a dû l'entendre, dans le silence du véhicule. L'italien glisse une main sur une des cuisses de son cadet, et se rapproche un peu de lui, sans être gêné par une ceinture qu'il n'a pas attachée de toute façon. Il se penche encore un peu, jusqu'à ce que son souffle puisse se poser dans le cou du sorcier. « Tu veux me rendre dingue, c'est ça ? » Ses lèvres effleurent sa peau, remontent jusqu'à son oreille qu'il mordille brièvement. Sa main elle, glisse doucement jusqu'à son entrejambe. Mais il se ravise quand le feu passe au vert, et c'est avec ce même petit sourire que Luciano s'éloigne, revenant à sa position initiale et récupérant sa main pour conduire.

Ils arrivent bien vite chez lui. La villa de Raleigh se dresse au bout du chemin. Demeure qui est la sienne désormais. Lieu qu'il juge pourtant bien trop grand pour lui tout seul. Il songe à la colocation depuis quelques temps. Peut-être qu'il pourrait proposer à Ramsay. Mais non. Il se ravise. D'une manière ou d'une autre, ça finirait par dégénérer, pas vrai ? Eux qui se cherchent constamment, et qui se sautent dessus dès qu'ils se trouvent. Le moteur est arrêté, Cesare récupère et les clés et va ouvrir la porte, allumer quelques lumières le temps que le danseur débarque. Il en profite pour aller prendre un verre d'eau. Le bruit de la porte qui se ferme se fait entendre. Le barman se retourne pour détailler le brun. Son regard glisse, de sa tête à ses pieds. Puis, finalement, il se hisse pour s'asseoir sur le plan de travail de la cuisine américaine, ayant au préalable posé son verre à côté. Il lui fait toujours face, et il penche un peu la tête. « Alors, elle vient cette clope ? » Comme si c'était important. Ce qu'il désire, c'est tellement plus qu'une clope, sur l'instant.
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Ramsay Mac Goraith
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MessageSujet: Re: Cesare ♦ Before the end.   Cesare ♦ Before the end. EmptyMar 27 Oct - 19:21

Male somkers
♦ La cigarette, c'est le type parfait du plaisir parfait : c'est délicieux et cela laisse insatisfait ► Cesare && Ramsay ♠


Jeu dangereux. Je me laisse aller à la séduction, jouant aussi bien avec cette jeune fille que l'ami qui l'accompagne. Mise en situation. Nous sommes seuls dans le fumoir, je lui prends une cigarette et nous discutons ensemble. Il me déshabille du regard, lui qui semble se dire hétérosexuel malgré une certaine curiosité. Baiser échanger, ma main passe sous le tissu de ses sous-vêtements. Boxer moulant, cachant sa virilité qui n'a aucunement besoin d'être enviée. Les hommes sont fiers, ils parlent de cette longueur et aiment modifier la réalité qui, bien souvent, est toute autre. Je joue avec l'engin. Ma bouche s'en va, et je pense à baisser son jeans, le plaquer contre un mur afin d'assouvir mes quelques pulsions. Vierge, il ne l'est plus. Vidé, je ne le suis pas non plus. Quelques coups de reins, histoire de passer mes envies sans pour autant prendre mon pied. Bras autour de son cou, je me contrôle pour ne pas atteindre la jouissance. Il se lâche, ma main sur sa bouche à présent pour diminuer le bruit. Portefeuille en main, j'enlève un billet qui m'appartient à présent. Prostitution, un assouvissement rapide qui ne sert strictement à rien. Mes pensées vont vers quelqu'un d'autre, quelqu'un que je ne ferai pas payer pour me toucher, quelqu'un qui me fera jouir contrairement à ce jeune homme. Cesare.

La soirée continue, laissant ce garçon me lécher le torse. Baiser sur sa joue, un dernier contact avant ma disparition afin de me changer. Je réapparais, demandant à Cesare si le spectacle lui a plus. Ses paroles et son faciès ne sont pas en coordination. L'un m'affirme que oui, l'autre me fait comprendre que ce n'est pas le cas. Je ne relève pas l'affaire, lui laissant tout simplement entendre que je lui dois une cigarette. Toute cette histoire a commencé avec ce tube de nicotine, plaisir éphémère qui traduit parfaitement ce que je ressens actuellement. Chaque bouffée de nicotine est agréable, mais laisse également le fumeur sur sa fin. Bêtise atroce. Je me retrouve devant la discothèque, attendant le jeune homme. Va-t-il apparaître ou me laisser seul cette nuit ? La question me traverse l'esprit, bien que je sois persuadé qu'il ne résistera pas. Chaque nuit passée ensemble est une victoire que l'on peut dire amère. Rapprochement des corps suivi d'une séparation qui me laisse bien souvent perplexe. Amour ? Non. Je ne me vois absolument pas en couple, ni avec lui ni avec personne d'autre. Jalousie ? Je semble l'être bien moins que lui. Malgré mes origines hispaniques de par ma défunte mère biologique, je n'ai pas ce que l'on peut appeler le sang chaud. Possessivité ? Peut-être... Mais avec une grande marge de manoeuvre puisqu'il peut faire ce qu'il veut, sans que je fasse réellement attention à cela. Aucune explication valable ne semble me venir à l'esprit. Sexfriends. Voilà ce que nous sommes, d'après moi.

Un véhicule s'arrête face à moi. La vitre côté passager se baisse, laissant le barman apparaître au volant. « Tu montes ? » Me dit-il tout en se penchant sur le siège passager afin de me voir. « Tu me dois une clope il me semble. » Sourire satisfait, je me dirige vers lui, le rejoignant dans la voiture. Balançant mon sac à dos sur la banquette arrière, je me laisse conduire. Trajet silencieux, jusqu'à un feu rouge. « Pourquoi est-ce que tu fais ça, hein ? Me rendre jaloux, jouer avec mes nerfs...  » Détournant le regard vers lui, je peux voir qu'il me regarde également. Sa main se pose sur ma cuisse. Son souffle réchauffe mon cou, laissant un léger frisson me traverser le dos. « Tu veux me rendre dingue, c'est ça ? » Ses lèvres effleurent ma peau, remontant jusqu'à mon oreille dont je sens ses dents se refermer brièvement dessus. Aucune réponse ne me vient à présent. Je sens simplement sa main sur mon entrejambe, disparaissant rapidement lorsque le feu reprend au vert. Je reprend mes esprits, soupirant un instant. Mes yeux posés sur son visage, un sourire malicieux aux lèvres. « Je veux te rendre dingue ? » A mon tour de me rapprocher, de poser une main sur sa cuisse et l'autre dans le bas de sa nuque. Un murmure à l'oreille. « Je ne le veux pas... Je le fais ! » Et je reprends ma place, côté passager. Je suis sur de moi, très voire trop confiant.

Arriver chez lui, qui est également en colocation. Il quitte le véhicule, entre dans la villa. Je fais de même, le laissant prendre de l'avance tandis que j'attrape mon sac à dos sur la banquette arrière. Entrant dans cette grande habitation, je claque la porte derrière moi. Cesare se retourne, me détaillant du regard. Il a allumé quelques lumières, s'est servi un verre d'eau. Le déposant sur le plan de travail, il s'installe ensuite dessus. Je me mords la lèvre inférieur, le déshabillant un court instant du regard. « Alors elle vient cette clope ? » Je souris, amusé à l'entendre. Il faudrait que l'on pense à arrêter avec cette histoire de cigarette. M'approchant lentement de lui, j'écarte ses jambes et me place entre. Lui installé, le fessier sur ce plan de travail et moi, debout en lui faisant face. Mes mains sur ses cuisses, je plonge mes yeux dans les siens. « Une chose à la fois Cesare... » dis-je. Je m'approche, lentement, effleurant ses lèvres des miennes sans pour autant l'embrasser. Dans un murmure, je lui laisse entendre. « Nous avons encore trop de tissus sur nous... Il est temps de perdre un peu de poids ! » Nos vêtements, voilà de quoi je parle. Glissant mes mains le long de ses cuisses, j'attrape les bords de son haut et, délicatement, je laisse sa peau apparaître jusqu'à avoir retiré complètement son t-shirt. Il tombe, à côté de mes pieds. Dans une douce caresse, je sens son torse sous mes paumes tandis que je fait disparaître le peu de distance qui nous sépare. Mes lèvres touchent les siennes, me lançant dans un baiser langoureux. Mains sur sa taille, je le tiens sans le lâcher. Je ne m'arrête pas, laissant durer le plaisir. Il nous arrêtera, il brisera de lui-même l'acte que j'effectue à présent. Baiser langoureux, passionné.
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