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 Café chaud et tasse de porcelaine [RP Aileen H. Livingston]

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MessageSujet: Café chaud et tasse de porcelaine [RP Aileen H. Livingston]   Café chaud et tasse de porcelaine [RP Aileen H. Livingston] EmptyVen 9 Oct - 5:29

Nathaniel & Aileen

Café chaud et tasse de porcelaine
Marchant à travers Édimbourg, un homme avait décidé de fouiller le Northside considéré par plusieurs, et sûrement par la majorité, comme le centre culturel de la ville et cela se confirmait amplement par tout ce qui s'y trouvait. Dans la journée, le dit quartier vivait d'un telle vie par ses innombrables passants (étudiants, commerçants et clients rassemblés en un tout) et cela était un souffle et des battements si forts que cela pouvait se répercuter à travers toute la ville comme certains aimaient penser à y croire. Mais la nuit tombée, lorsque le soleil s'endormait et que le crépuscule laissait sa place à une habituelle ébène mystique emplie de magie et mythes et légendes, eh bien, la vie y était toujours autant bien remplie. Mais pour le mystérieux inconnu, savoir comment était la population du Northside et les habitudes de vie de celle-ci ne l'intéressait guère, il avait un but précis et qu'importe le nombre de journées pour y arriver. Pourquoi quelqu'un prendrait toute sa journée, et plus d'une, pour fouiller chaque coin et recoin de chacun des quartiers? Habituellement, ça aurait été pour le goût de l'aventure et de la découverte, mais pour lui, cet homme qui ne se sentait pas encore à sa place et qui venait tout juste d'arriver dans la grande ville écossaise, c'était pour tout autre.
Son nom: Nathaniel MacLean.
La raison de sa venue: La jeune Abbey Mayfair.
La raison plus poussée de sa venue: Julian MacLean... son demi-grand-frère.

*Hmmm...*, pensa-t-il

Nathaniel venait de sortir de l'hôpital, le fameux Royal Infirmary of Edinburgh, et y avait passé quelques bonnes heures. On l'avait fait promener ici et là, allant voir telle ou telle personne, tel employé ou tel patient régulier et il avait eu des informations plutôt intéressantes, mais si peu d'instructives. Même si c'était une chance qu'il avait son passe de journaliste/reporter et lui avait permis d'approcher plus facilement la majorité des personnes interroger, le reste étant plutôt suspicieux face à ses questions, il avait surtout eu droit à des histoires à dormir debout et à faire peur aux enfants et qui comprenait des monstres de l'au-delà tel des fantômes, des esprits, des vampires, des lycans, des sorciers et sorcières, des zombies et autres. Certaines de ses fameuses histoires lui faisaient penser à certaines qui se trouvaient dans un livre que Julian lui avait offert étant plus jeune.
Mais bref, en sortant de l'hôpital, il avait remarqué que la nuit était tombée et que la petite fraîcheur de l'automne s'était levée lui donnant un petit frisson qui s'évanouit aussitôt qu'il arriva. Il sortit un petit calepin de l'une de ses poches, tourna les pages pour arriver à 'une d'elles où il était déjà inscrit quelque chose: des noms d'endroits.

*Le Cinéma Goddard c'est fait, la majorité des boutiques de Princes Street aussi et maintenant le Royal Infirmary of Edinburgh.*, pensa-t-il

Il raya les endroits qu'il avait visité aujourd'hui. Il regarda le nombre de places en tout et il restait encore plus de la moitié des lieux à visiter... et ce n'était que le premier quartier de plusieurs. Il respira un bon coup et rangea son calepin. Il espérait trouver les réponses qu'il lui fallait avant qu'il eut à faire tout le le tour d'Édimbourg. Après cela, il lui faudrait aller au-delà et les investigations et recherches risquaient d'être encore plus difficiles. Mais bon, il ne désespérait pas, il n'en avait pas le droit... absolument pas. Ne désirant pas encore rentrer chez lui, qui se trouvait à quelques rues de l'hôpital, il décida de laisser ses enquêtes de côté pour ce soir et de prendre un peu de temps pour lui. Après tout, c'était déjà sa deuxième journée à Édimbourg et il n'avait pas encore pu essayer de trouver son lieu par excellence, sa forteresse de solitude à lui: un café. Qu'importe où dans le monde, s'il trouvait un café, il pouvait commencer à être vraiment chez lui. Il réfléchit deux secondes, peut-être que finalement cela était sa troisième journée. Il ne savait pas trop, le décalage horaire, retrouver la maison où il avait vécu les trois premières années de sa vie et essayer de se mettre à l'aise à l'intérieur avec quelques appels et courriels lui avaient fait perdre un peu la notion du temps, mais il retrouverait bien vite la durée du temps.

*Au moins, le ciel est dégagé et le quart de lune est joli.*, se dit-il

Après plusieurs minutes, il trouva enfin un café. Il fallait dire qu'il y avait plusieurs bars et pubs, mais très peu d'endroit où se réchauffer sans alcool. Il sourit, tira la porte et entra. L'odeur mélangée des différents grains de café écrasées, moulues et chauffées lui parvint et il huma le tout. Cela eut pour effet de le revigorer en un léger frisson de bien-être. Oui, il devait l'avouer, cette odeur était l'une de celles dont il ne se lasserait jamais. Il s'avança d'un pas tranquille vers la caisse où il se retrouva dans une courte file. Apparemment, il n'était pas le seul à avoir eu l'idée à venir se prendre un bon café ou un chocolat chaud ou n'importe quoi d'autre. Pendant son attente, il ressortit son calepin, fit défiler quelques pages et s'y arrêta à une vierge. Tout en réfléchissant quelque peu, il sortit aussi un stylo et commença à écrire. Petit à petit, les gens disparurent devant lui et il put enfin passer sa commande. La personne qui travaillait ce soir était une jeune demoiselle, sûrement dix-huit, dix-neuf ans, maximum vingt ans qui avait un charme particulier, mais dont la fatigue d'un gros chiffre de travail n’embellissait en rien.

''Je prendrais un café noir s'il-vous-plaît.'', commanda-t-il
- Autre chose avec votre café?, demanda la caissière
''Non, ce sera tout, merci.''
- Okay.

Il paya sa commande et attendit son café. Il attendait son café et il se prit à essayer de deviner le prénom de la dite jeune femme. Elle avait l'air d'une Sarah, d'une Savannah ou d'une Sophia ou de tout autre patronyme en S. Alors, qu'en était-il vraiment? Il ne le saurait sûrement jamais à moins de lui demander. Revenant vers lui, elle lui tendit son café et s'en retourna vers les autres clients qui attendaient. Au moment où il se détournait du comptoir et de la caisse, un employé arriva à côté de la demoiselle et il entendit un ''c'est bon Mary, j'suis arrivé, tu peux partir''. Mary? C'était donc son prénom. Il trouva cela amusant et alla s'assoir dans un coin tranquille éloigné des autres clients. Rendu assit et ayant prit une gorgée de café, ce fut là qu'il se rendit compte des signes que lui envoyaient tous ses sens depuis qu'il était entré: il n'était pas le seul surnaturel de l'endroit. Vampire, lycan, sorcier, mutant, etc... Il devait même peut-être y avoir des archivistes, peut-être moins, mais un ou deux ou pas de la Holy et le reste, ceux en plus grande majorité, de simples mortels insouciants de l'envers du monde qu'ils connaissaient. Et mutants? C'est comme ça qu'ils les appelait puisqu'il ne connaissait pas encore le projet Darwin et les seuls être qu'ils connaissaient avec des pouvoir et qui n'étaient ni des loups-garous, ni des assoiffés de sang, ni des gens à magie, c'était les super-héros et surtout les mutants des X-Men dont il raffolait tout jeune et encore aujourd'hui.

Mes recherches sur l'affaire de la jeune Mayfair ne porte pas bien fruit et on ne me cite que des histoires du surnaturel avec des créatures sortit tout droit de l'imaginaire des contes, mythes et légendes. Comment départager le vrai du faux? Hmmm...

Il venait d'écrire ces quelques lignes. Rien de bien extraordinaire, rien de bien exceptionnel: juste sa pensée présente pour mieux se concentrer sur la rédaction de son article qu'il devait remettre au nouveau journal où il travaillait puisque ayant été transféré pour une durée indéterminé. Il prit une nouvelle gorgée de café. Le liquide chaud le réchauffait bien. Pas au niveau physique, mais au niveau intellectuel. Il ne savait pas pourquoi, peut-être un conditionnement avec le temps et le fait que son demi-gfrand-frère et ses cousins en buvait, mais le café lui permettait de le réveiller tout en le stimulant tout en lui faisant voir, des fois, les choses différemment. Et là, en plus, son décalage horaire était en train de se dissiper. Il changea sa feuille de pensée pour une autre feuille.

Idée personnage: une jeune employée de café mêlée à de sordides histoires.
Son nom: Mary ou Sarah Johnson.
Âge: 19 ans.
Famille: un père (Mark), une mère absente (Joanna), un frère (Arthur).
Canevas: ...


Nathaniel trouva son idée du moment pas si mal, mais cela pouvait être bien mieux. Il le savait, il le sentait, il était en train de s'inspirer de la jeune femme qui l'avait servit et qui était en train de passer la porte en ce moment. S'il voulait faire quelque chose de plus sérieux là-dessus, il se devrait de revenir plus souvent... ce qu'il comptait faire. Si, en ce moment, quelqu'un avait pu lire dans ses pensées, soit il l'aurait considéré comme un don juan, soit comme un prédateur, soit un écrivain, soit un peu de tout cela, soit peut-être pire, mais bon.
Il but à nouveau.

*Hmmm... ce café est quand même pas mal.*, pensa-t-il
 
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MessageSujet: Re: Café chaud et tasse de porcelaine [RP Aileen H. Livingston]   Café chaud et tasse de porcelaine [RP Aileen H. Livingston] EmptyVen 16 Oct - 21:47


Nathaniel & Aileen

Café chaud et tasse de porcelaine
Flashback ON: Montréal, 2002.

La neige tombe paresseusement sur les rues passantes de Montréal alors qu’Aileen s’y promène, son regard s’aventurant sur les bâtiments près d’elle. Elle remarque plusieurs mendiants, certains osent tendre mollement vers elle un gobelet en papier afin qu’elle y dépose de la monnaie, mais elle se contente de les éconduire d’un regard vaguement dédaigneux. Le quartier dans lequel elle déambule n’est clairement pas l’un des plus sécuritaires en cette heure tardive du soir, et si elle n’aurait aucun problème à se défendre en cas d’agression, elle préfère s’aventurer légèrement plus vers le nord afin de rejoindre ce coin bohème dont on lui a souvent parlé. Le plateau, cet endroit où les artistes côtoient les étudiants, où la ville regorge de vie et de commerces. Une fois sur place, elle reconnaît que l’ambiance est complètement différente, alors qu’elle est entourée de jeunes adultes qui se réchauffent les mains sur les gobelets de café, tandis que d’autres se contentent d’être emmitouflés sous plusieurs couches de vêtements. Elle-même, insensible au froid polaire, n’a qu’un léger manteau sur elle, et elle a conscience d’attirer les regards. À un moment, son regard est attiré par l’enseigne lumineuse d’une librairie. Le fait qu’elle soit encore ouverte à une heure si tardive pique sa curiosité, et elle pousse donc la porte de l’établissement, saluant d’un signe de la tête la jeune femme derrière le comptoir. Aileen marche lentement, découvrant avec plaisir l’endroit qui regorge de vieux romans usagés en tout genre. C’est tout naturellement qu’elle se retrouve dans la section poésie, et elle jette son dévolu sur un livre saisi un peu au hasard, se dirigeant vers la caisse pour payer son achat. Et c’est une fois à l’extérieur, installée sur un banc, faisant fi des intempéries, qu’elle découvre pour la première fois la plume de Nathaniel MacLean.

Flashback OFF

Jamais elle n’aurait pu se douter que ce petit bijou littéraire la toucherait autant. Maîtrisant suffisamment le français pour en saisir toute la qualité, Aileen avait lu et relu ce livre, gravant chacun des mots dans sa mémoire. Au fil du temps, malgré son éloignement de la ville de l’écrivain, elle avait suivi de très près son évolution professionnelle, commandant en ligne chacun de ses bouquins, puis lisant religieusement les journaux où il publiait des articles. Dernièrement, il avait un peu négligé son côté artistique, se concentrant davantage sur son travail de journaliste, ce qui lui déplaisait. Sa plume lui manquait cruellement. Elle avait poussé l’audace jusqu’à pirater l’ordinateur de MacLean, y trouvant là une biographie dont la rédaction était plutôt avancée. On n’avait pas encore parlé de ce bouquin dans les médias, ainsi elle avait droit à toute une primeur en lisant ces lignes. Ne connaissant pas la personne dont il était question, elle avait tout de même passé des heures à lire les nombreuses pages, corrigeant parfois quelques fautes de frappe, juste pour laisser sa marque. Si ça se trouvait, MacLean ne remarquerait même pas les légers changements apportés à son travail.

Quelle avait été sa surprise lorsqu’elle avait découvert que son auteur fétiche se rendait à Édimbourg pour le travail! Dès qu’il avait posé le pied en Écosse, Aileen s’était mise à s’intéresser à ses mouvements, à ses occupations. On pouvait aisément affirmer qu’elle le traquait, mais contrairement à son habitude, elle ne le faisait pas dans le but d’attenter à ses jours, au contraire. Cette fois, elle n’agissait pas comme une vampire, mais bien comme une femme qui éprouve une profonde admiration pour une personne qu’elle souhaite rencontrer. Depuis quelques jours, ses recherches frôlaient l’obsession, et elle s’était trouvée en sa présence à plusieurs reprises, sans toutefois saisir l’opportunité de l’approcher. Elle voulait d’abord l’observer à sa guise, prendre le temps de découvrir l’homme qui se cachait derrière ces mots qui la touchaient tant.

Quelques minutes plus tôt, elle était entrée dans ce café, se dirigeant aussitôt vers une table un peu à l’écart, sans rien commander. Si un employé lui faisait un commentaire, elle prétendrait attendre quelqu’un avant de passer commande. Son attention était toute portée sur MacLean, alors qu’il griffonnait quelques phrases sur son calepin. Un calepin! Qui, en 2015, utilisait encore cet outil de travail? Légèrement frustrée en devinant les écrits auxquels elle ne pouvait accéder, Aileen ne détournait pas le regard, un léger sourire naissant sur ses lèvres sans qu’elle ne s’en rende compte. Après quelques minutes, elle décida d’enfin aborder l’auteur, et c’est ainsi qu’elle s’approcha lentement de lui. « Nathaniel MacLean?! », s’étonne-t-elle une fois qu’elle est près de sa table, la surprise se lisant sur son visage. Comme si tout cela n’était qu’un hasard. « Je n’arrive pas à croire que vous êtes en Écosse! Je suis une très, très grande admiratrice de votre travail. », poursuit-elle dans un français impeccable, espérant fortement qu’il ne sera pas du genre à être agacé par une simple lectrice.


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MessageSujet: Re: Café chaud et tasse de porcelaine [RP Aileen H. Livingston]   Café chaud et tasse de porcelaine [RP Aileen H. Livingston] EmptyMar 20 Oct - 6:33

Griffonnant tranquillement ici et là dans son calepin, il raya les dernières phrases qu'il venait d'écrire. Il prit une gorgée de café, se frotta en massant l'arrière de la tête au niveau du cou et respira un coup. Il était sous tension, stressé et nerveux tout à la fois. Être revenu en Écosse, à Édimbourg, n'était vraiment pas une mince affaire pour lui. Il prit une nouvelle gorgée de café. Il regarda sa main gauche, sa main forte d'écriture et de découpage de choses avec des ciseaux, sa main forte avec une épée ou un sabre, l'un de ses membres les plus importants. Il en bougea les doigts et regarda le tout comme s'il assistait un spectacle. Il referma ses doigts pour en former un poing puis relâcha le tout pour reprendre son stylo qui reposait juste à côté à la table devant laquelle il était assit.

*Mon vieux, relaxe. Tu es dans un café avec un bon petit café. Certes, tu n'as pas encore de réponses, mais tu n'es qu'au début. Souviens-toi des histoires de Sherlock Holmes, des histoires d'Hercule Poirot, de toutes ces histoires qu prennent du temps. Et t'en as quand même vu, tu sais comment se passe les enquêtes et les recherches. Relaxe et ça ira mieux.*, se dit-il

Nathaniel ramena son calepin à lui, celui-ci ayant été déposé sur la surface lisse lorsqu'il essaya de se décontracter quelques secondes plus tôt, et fit tourner une de ses pages pour en arriver sur une nouvelle de vierge. Il remit sa main gauche en poste et les mots vinrent tranquillement comme portés par une muse.

L'âme d'égarée en un ciel fugace
L'éternité a sonné le glas des ombres loquaces
Sombre, sombre le temps des envies agaces
Tempête terrible des éveils de masse

Au loin, les arbres s'endorment
Au loin, les coeurs se lorgnent
Descente de vérités
...

Et tandis qu'il retouchait au premier art d'écriture qui l'avait charmé et entraîné sur le chemin de sa plus grande passion, il sentit des yeux se porter sur lui. Il n'y fit pas plus attention, ce devait être des clients passant là et étant curieux de ce qu'il pouvait faire sans le deviner. Il relu ce qu'il avait commencé à écrire. Il eut un petit sourire sur le côté, signe qu'il n'était pas trop fier de lui, bien dur avec lui-même. Il était rouillé, il le savait. Cela faisait un moment qu'il n'avait plus vraiment écrit pour lui-même sa dernière oeuvre publiée ayant été la suite de son premier roman. Il s'en souvenait encore aujourd'hui: ça avait été tout un calvaire. Est-ce qu'il aurait pu passer à travers de... de... de... non, il ne voulait pas y penser maintenant, il n'avait pas besoin de cela maintenant. Il remit son focus sur son poème en cours. La sensation qu'on l'observait, qu'on l'épiait augmenta. Quelqu'un dans l'endroit avait l'air de vouloir soit attirer son attention, soit essayer d'être subtil en faisant attention à sa personne, soit il ne savait quoi, mais ce que lui savait, c'était que c'était porté fortement sur son être et que dépendamment de qui cela était, il devrait y prêter une certaine attention au cas où cela serait dangereux. S'il était ici, ce n'était pas pour s'attirer des problèmes... en tout cas, pas aujourd'hui... plus aujourd'hui?

*Continue comme si de rien n'était Nath, ça ne doit être rien du tout.*

Pourtant, d'un coup d'oeil qui se voulu rapide et subtil, il put remarquer la demoiselle qui l'observait d'un regard intense ainsi que le petit sourire qui était apparu sur ses lèvres. Il reporta son attention sur son calepin, mais il était trop tard: la jeune femme l'intriguait. Du fait qu'elle le fixait, cela lui permettait-il d'aller l'aborder? Cela lui donnait-il la raison suffisante de la questionner et d'engager par la suite la conversation? De ce qu'il avait pu remarquer, c'était d'apparat une belle femme dont un charme certain et sans équivoque se dégageait de tout son être ainsi qu'autre chose dont il ne pouvait pas être encore sûr. Finalement, il décida de retourner à ses écrits et se concentrer juste là-dessus. Il ferma les yeux, prit sa tasse et la porta à nouveau à sa bouche pour en absorber encore une fois le liquide chaud et foncé. Cela lui fit du bien et il reprit une autre bonne respiration. C'est à ce même moment où il se fit interpeller de son nom complet. Quelqu'un le connaissait? Mais qui donc? En entrant dans le café, il n'avait vu personne qu'il connaissait.

*Ai-je été trop dans mon petit monde pour remarquer qui que ce soit?*, se demanda-t-il

L'écossais rouvrit les yeux et fut surprit de remarquer la jeune femme qu'il avait surprit à l'observer quelques temps plus tôt. Elle se tenait là devant lui et la table où il se trouvait. Il ne savait pas quoi dire ni quoi faire. Il ne s'attendait vraiment pas à cela. Se connaissait-il de quelque part en particulier? Il ne pensa pas, il n'avait vu presque personne et si ça avait été l'une des personnes qu'il avait interrogé, il se serait souvenu aisément d'un si agréable minois. Une collègue de travail du journal dans lequel il allait travailler bientôt? Il ne pensa pas sinon cela aurait été dû à une énorme coïncidence. Mais alors d'où pouvait-elle le connaître?
Il ne savait pas quoi dire ni quoi faire. Oui, il venait d'être déstabilisé... et cela l'amusa bien, mais ne le montra pas sa surprise étant encore trop présente en lui et peut-être même sur son visage. Ce fut lorsque la jolie blonde continua de parler qu'il comprit enfin: cette dernière appréciait ce qu'il avait pu faire jusqu'à maintenant comme publication. Et ce qui le surprit encore plus ne fut pas le fait que quelqu'un ici à Édimbourg sache vraiment qui il était en-dehors de ce ceux qui le connaissait, ce fut le fait qu'elle lui parla en français. Ah ça, non, il ne s'attendait vraiment pas à ce que quelqu'un lui parla dans la langue de Molière comme on le disait si bien.

''Eh bien, euh... merci beaucoup, c'est très gentil.'', commença-t-il par dire en anglais

Ses yeux à elle dans les siens, il ne put faire autrement que de lui rendre la pareille et de soutenir agréablement le sien. Oui, agréablement, elle avait de ses yeux qui était capable de vous envoûter en moins de deux. Certes, elle lui faisait sentir un début de sentiment de confusion, mais il eut du mal de dire pourquoi. Sa nature profonde essayait de lui dire quelque chose de bien précis et sa raisons suivait la même ligne... mais il s'en départit. Pour quelle excuse, quelle raison valable? Peut-être bien la curiosité de la suite, de ce qui viendrait cet échange. Cela serait-il court? Ou bien un peu long? Il ne pouvait dire.

''Y a-t-il quelque chose que je peux faire pour vous? Peut-être aimeriez-vous vous asseoir quelques instants?'', continua-t-il par dire en questions et en français

Nath avait décidé de continuer de parler dans cette langue qu'il chérissait tout autant que sa première. Il n'avait jamais imaginé avoir pu la chance de la pratiquer ici, en Écosse, et s'il avait la possibilité de le faire, pourquoi s'en priver? Il avait donc inviter la demoiselle à venir lui tenir compagnie. Accepterait-elle? N'accepterait-elle pas? Il penchait plus pour la première option sinon pourquoi venir l'aborder ainsi? Mais bon, il pouvait se tromper, il pouvait arriver que les gens préférait juste s'assurer que leur curiosité était bien apaisée pour ensuite poursuivre leur chemin. Que choisirait donc la jeune femme? D'ailleurs, à elle aussi il ne connaissait pas le prénom. Dans sa tête, il décida de jouer à nouveau à ce jeu de devinettes.

*Charlotte? Laura? Anne? Jessica?*, se questionna-t-il
 
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MessageSujet: Re: Café chaud et tasse de porcelaine [RP Aileen H. Livingston]   Café chaud et tasse de porcelaine [RP Aileen H. Livingston] EmptyMer 18 Nov - 0:10


Nathaniel & Aileen

Café chaud et tasse de porcelaine
« Eh bien, euh... merci beaucoup, c'est très gentil. » Elle est surprise de l’entendre lui répondre en anglais, croyant sincèrement que son français parfait l’inciterait à lui répondre dans cette langue. Mais n’étant pas du genre à en faire toute un plat, Aileen se contente de sourire davantage, inclinant légèrement la tête, le dévorant du regard. « Y a-t-il quelque chose que je peux faire pour vous? Peut-être aimeriez-vous vous asseoir quelques instants? » Retour au français, ce qui lui fait plaisir. Éprouvant un réel intérêt pour les langues, Aileen est toujours ravie lorsque vient le temps d’en pratiquer une. L’anglais était sa langue humaine, et si elle a enrichi son vocabulaire et amélioré sa prononciation au fil des années, elle en est lassée. Le français, au contraire, est beaucoup plus riche. Peut-être même que ce sont les écrits de ce fameux MacNeal qui ont fini de la convaincre de toutes les subtilités de cette langue. « Oui, je veux bien m’asseoir un moment! », répond-elle finalement, prenant gracieusement place face à l’écrivain, jetant un petit coup d’œil sur les notes de son calepin. Elle n’en perçoit que quelques mots, mais devine l’ébauche d’un roman, ou du moins d’une idée allant en ce sens. Son sourire s’étire légèrement, avant qu’elle ne reporte toute son attention vers MacLean.

« Je m’excuse de vous déranger ainsi. J’imagine que vous étiez plongé dans vos pensées… J’espère ne pas avoir interrompu une idée particulièrement inspirante. » Un petit rire s’échappe de ses lèvres alors qu’elle prononce ces mots, parce qu’il ne s’agit que de mensonges. Elle n’est pas du tout désolée, au contraire : elle souhaitait avidement cette rencontre. Mais elle tient à faire bonne figure face à lui, et elle doit ainsi s’efforcer d’arborer le masque d’une femme polie. « Aileen Livingston. », se présente-t-elle finalement, tendant vers lui une main glacée, mais pourtant invitante. Elle le détaille longuement du regard, sans gêne aucune. Elle connaît bien son visage pour avoir vu de nombreuses photos du journaliste, mais de l’avoir en face d’elle, c’est complètement différent. Elle remarque qu’il paraît très jeune pour son âge, trop, même. Enfin, qui est-elle pour penser une telle chose, avec ses trois siècles d’existence, elle ne devrait qu’être un tas de poussière. C’est donc naturellement qu’elle se demande s’il n’est pas une créature de la nuit, comme elle. Elle réfute aussitôt l’idée, elle l’aurait inévitablement reconnu comme l’un des membres de son espèce si tel avait été le cas. Mais tout de même… c’est curieux. La deuxième chose qui la frappe, c’est qu’il est encore plus agréable à l’œil qu’elle ne le pensait. Il dégage un charisme naturel, renforcé par la timidité qu’il affiche sans doute malgré lui. Elle meurt déjà d’envie de craquer cette carapace, d’en découvrir davantage sur cet homme qu’elle admire et respecte.

« Vous savez, j’ai lu tous vos écrits. Poésie, roman, articles journalistiques biographie… » Elle insiste sur ce dernier mot, riant de nouveau, rejetant sa longue chevelure blonde vers l’arrière dans un mouvement désinvolte. Elle n’a eu accès à cet ultime écrit que parce qu’elle s’est illégalement infiltrée dans l’ordinateur personnel de l’écrivain. Elle avait même eu l’audace d’apporter des petites modifications aux écrits concernés, en déplaçant une virgule, en trouvant un synonyme de temps à autres. Il lui semblait bien que l’écrivain s’en était éventuellement rendu compte, renforçant la sécurité de ses documents par plusieurs mots de passe assez complexes. Mots de passe qu’elle avait évidemment réussi à pirater, eux aussi. Par la suite, elle avait bien fait attention de ne plus laisser de trace, ne voulant tout de même pas que les inquiétudes de l’écrivain aillent trop loin. L’idée n’était pas de se mettre les pieds dans les plats, mais simplement de satisfaire sa curiosité. Peu importe à présent, sans doute qu’il fera le lien avec elle maintenant qu’elle lui a tendu cette perche, et elle est bien curieuse de voir sa réaction.


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