Tu possèdes toutes les armes dont tu as besoin alors bat toi !

âge: Je viens tout juste de fêter mes vingt-cinq ans.   . lieu de naissance et origines: Je suis née un certain trois septembre à Munich, en Bavière. Je suis donc Allemande. Ma mère étant écossaise, j’ai quand même une part de sang écossais qui coule dans mes veines.  statut civil: Lady Stoneheart. Le néant. Le vide. profession: Assistante dans une entreprise de pompes funèbres. Pour l’instant, je ne m’occupe principalement que de l’administration, mais de temps en temps, mon patron me permet de venir avec lui et l’aider avec les corps. J’aimerais me spécialiser là-dedans pour prendre le relais un jour. Les mors n’ayant plus aucune pensée, je me sens mieux en leur compagnie.  famille:  Famille Rosenberg. Je suis un bébé éprouvette. Fécondation in vitro. Je suis donc fille unique.  dons particuliers: Lecture des pensées d’autrui. Une malédiction, surtout que, jusqu’à maintenant, personne ne m’a appris à le maîtriser.   avez-vous un moniteur: Oui, enfin j’en avais. Mon père. Ce lâche. Dès que tout lui est retombé sur le dos, il a préféré mettre fin à ses jours. Capsule de cyanure caché dans une dent. Mort en cellule. Cette histoire me rappelle vaguement une autre.  qu'est-ce que votre personnage sait de sa nature: Pas grand-chose. Personne ne m’a rien appris. Je sais que quelque chose cloche chez moi, mais je n’arrive pas à savoir quoi. Tous les spécialistes que j’ai pu voir durant ma courte existante, me qualifie de folle. Ils ne me le disent pas de cette manière, mais je sais ce qu’ils pensent vraiment quelle est votre réputation à edimbourg: Aucune. Je viens d’arriver en ville il y a à peine six mois. La seule chose que je pourrais dire, c’est que mon patron m’apprécie et qu’il trouve que je fais du bon travail.  traits de caractère: Mon caractère est assez complexe, c’est-à-dire que j’ai tendance à me comporter de deux façons différentes. Dans la première, qui m’a suivi toute ma vie, je suis plutôt à l’écoute, affectueuse, agréable, aimable, artistique, attachante, autonome, bavarde, chaleureuse, charmante, consciencieuse, digne de confiance, joyeuse, naturelle, romantique, sympathique, souriante et quand même un peu têtue et franche. Très franche même par certains moments.  C’est le caractère qui me correspond bien, mais, depuis quelques temps, je suis plutôt de nature renfermée et antisociale. J’aimerais bien me montrer le vrai moi, mais je n’y arrive plus, à cause de mes facultés, du coup, quand je sors, je porte un casque sur les oreilles pour éviter d’entendre les pensées, et je passe pour la pire des garce, qui ne se soucie de personne, alors que c’est complètement faux.  crédits: gifs swordfightingpsychopath.tumblr &arwene pour l'icône. Citation Sucker Punch.groupe: fear no evil.

001. Je suis végétarienne, je ne supporte pas qu’on puisse tuer des animaux pour les manger. Faux. Sérieusement, j’adore manger de la viande bien fraîche. J’ai un peu plus de peine avec le poisson, pour son goût, mais alors la viande, c’est mon péché mignon. Je ne peux pas m’en passer.   002. J’évite le plus possible de traîner dans les endroits bondés. Ne maîtrisant pas du tout mon don, ou plutôt ma malédiction, je deviens vite folle dans les endroits pleins à croquer. Ou alors, si j’y mets les pieds, je suis obligée d’avoir mon casque sur les oreilles. Ça me protège du bruit. Et aussi de temps en temps, quand sans trop savoir pourquoi, je n’entends plus rien. La libération. 003. De ce fait, j’adore me balader dans endroits tranquilles, comme le lac ou la forêt. Je pourrais y passer des heures. Si j’avais les moyens, je me construirais un petit chalet au milieu de la forêt, coupé des humains. Mais c’est une chose impossible. 004. Depuis tout petite, ou plutôt depuis que je suis capable de tenir un crayon entre mes doigts, je dessine. Avec le temps, je me suis considérablement améliorée. Je dessine un peu de tout. Ça passe par des paysages, des portraits. Tout ce qui peut être dessiné au fait.   005. J’aimerais pouvoir voyager. Découvrir le monde. Je rêve d’aller en Amérique, explorer les endroits reculés 006. A cause de ma différence, je me suis un peu repliée sur moi-même. De ce fait, je n’ai pas vraiment eu de relation sérieuse avec un garçon. Aucune. Je suis malheureusement encore vierge et ça m’affecte. 007.  A l’âge de dix-huit ans, je me suis fait tatouer l’intérieur de mon bras gauche : « A blessed unrest that keeps us marching ». 008. Je fais beaucoup d’exercice pour garder ma ligne. Je vais principalement courir. Je ne suis pas adepte du sport en salle.   009. Je ne sais pas si je suis la seule, mais j’ai la phobie des … poissons. Oui oui. C’est très bête. Ma phobie se présente sous deux formes différentes. La première, quand je suis dans l’eau, et qu’un poisson s’approche et se colle à moi et la deuxième, et la pire, ce sont les poissons morts. Dès que j’en vois un, je pars en crise d’angoisse instantanément. Autant vous dire que j’évite le rayon poissonnerie en magasin.   010. Dès que je dois sortir de chez moi, pour me balader dans la rue ou alors aller voir un café dans un lieu publique, j’ai systématiquement mon casque sur les oreilles. J’ai l’impression qu’avec ça, j’entends moins les pensées des autres. Ça m’apaise. Je ne l’abandonne que chez moi, quand je suis seule en forêt ou ailleurs, ou dans des endroits peu peuplés. Évidemment, je passe pour une antisociale alors que ce n’est pas le cas.

Bonjour, je m’appelle Heinrich Rosenberg, j’ai cinquante-cinq ans et je suis scientifique. Je fais partie d’un groupe de personnes qui se font appeler les Archivistes. Normalement, nous travaillons dans un hôpital d’Edimbourg, mais habitant un peu loin, à Munich, en Allemagne, j’ai décidé de me retirer de l’affaire avec quelques collègues pour ouvrir une structure à Zürich, en Suisse. Nous n’avons pas vraiment ouvert un hôpital, mais plutôt une entreprise pharmaceutique, du fait que nous sommes un peu obligés de nous cacher si nous tenons à notre vie. En apparence, l’entreprise est tout ce qu’il a de plus normal, un peu comme Bayer, mais, dans les tréfonds de l’entreprise, dans des sous-sols mal éclairés, nous continuions nos expériences. Nous pratiquons surtout des fécondations in vitro. Nous injectons le génome vampire chez les humains, pour étudier leur croissance. Notre but ? Faire du profit dans le dos des familles voulant absolument des enfants, à bas prix pour qu’on ait plus de clients, et peupler la terre avec ces êtres hybrides. Côté vie privée, je suis marié depuis une bonne vingtaine d’année. J’ai connu mon épouse, Betty, à l’Université ou nous nous sommes très rapidement rapprochés l’un de l’autre. Quelques années plus tard, nous nous sommes mariés et nous avons déménagé à Münich, dans sa ville natale. Actuellement, pas d’enfant en vue, et ce n’est pas faut d’essayer. Rien ni fait. Alors, un jour, je n’en suis pas très fier, j’ai décidé d’amener ma femme en voyage à Zürich, en prétextant un week-end en amoureux. Arrivés sur place, je l’ai drogué. Depuis quelques temps déjà, j’avais une petite idée qui tournait dans ma tête et j’avais finalement décidé de sauter le pas. N’arrivant pas à réussir à avoir d’enfant par voie naturelle, pourquoi ne pas pratiquer une fécondation in vitro ? C’était ma spécialité après tout. Mais Betty n’étant pas d’accord et ne voulant pas avoir un enfant de manière artificielle, je m’étais senti obligé de la droguer à son insu. De ce fait, juste après l’opération, nous avons fait tout ce qu’un couple normal et censé faire. Si la fécondation in vitro prenait et qu’un petit être grandissait dans son ventre, nous dirions juste que c’était un miracle, comme si l’air de la Suisse nous avait fait le plus grand bien. Jamais elle ne devra découvrir ce qui s’est réellement passé. Jamais.


Je vais prendre le relais d’Heinrich, qui n’est plus. Moi c’est Betty, et je viens de tomber sur ses carnets. Le salop. Il me semblait bien qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas avec ma fille, mais jamais, au grand jamais, j’aurais pu imaginer une chose pareille. D’ailleurs, pour tout vous dire, je n’ai pas très bien compris ce qu’il fabriquait exactement. Je ne le saurais probablement jamais. Pourtant, à l’heure actuelle, ma petite Violett va très bien, même si, comme déjà écrit, je sens qu’il y a quelque chose qui ne va pas très bien. Je n’arrive juste pas à y mettre le doigt dessus, car, comme toute petite fille de son âge, trois ans, elle se comporte normalement. Elle essaie de parler, du mieux qu’elle le peut, elle marche, elle mange de tout et joue avec ses poupées et ses petits copains de crèche. Malheureusement, je suis fatiguée, exténuée de ce monde. Et encore plus depuis que je tiens ces feuilles en main. Ou toute la vérité a éclaté. Quand je regarde ma petite, mon bébé, je ne la vois plus comme étant ma fille, le fruit de mes entrailles. C’en est presque devenue une inconnue. Aujourd’hui est un jour spéciale. Ça fait une année que mon mari nous a quittés. Tout s’est passer tellement vite … je ne sais même pas par quoi commencer … Un jour, il était à son travail, normalement, comme à chaque fois, quand il y eut une descente de police, qui embarqua tous les collaborateurs de l’entreprise pharmaceutique. Je ne sais plus trop pour quelle raison, je suis un peu dans le brouillard depuis quelques mois, sous antidépresseurs, mais ça devait être quelque chose comme … de la fraude ou du blanchissement d’argent. Rien à voir avec ce que je venais d’apprendre.  Et moi qui pensais que c’était une simple entreprise pharmaceutique … Naïve que je suis. Pourtant, tout ce que je tiens en main, n’a jamais été relevé au grand public. Personne n’a eu vent de ce qui se passait vraiment dans cet endroit. Je dois être la seule. Si je le voulais, je pourrais lâcher une bombe. Contacter les médias et tout leur raconter. Mais non, je ne le ferai pas, par amour pour mon défunt mari. Parce que oui, il est mort. Il, ainsi que ses collègues, sont tous resté en garde à vue pendant les trente-deux heures réglementaires et ils avouèrent tous la fraude. Au fis, ou quelque chose comme ça … je ne m’y connais pas.  Un procès fut donc ajourné, et il fut emprisonné en attendant le jugement … et c’est là qu’il décida d’en finir. Il avait tout prévu ce con. Il s’est tué de la même façon qu’Himmler, à l’époque, avant le procès de Nuremberg. Il est parti avec ses secrets, et je peux bien le comprendre comme ça. Je suis désormais seule au monde.


Edimbourg – octobre 2015.

Cela fait maintenant six mois que je me suis installée ici, et j’ai soudainement eu envie d’acheter un cahier et d’y raconter les passages les plus importants de ma courte vie. Et il y en a eu. C’est toujours un peu confus dans ma tête. Je suis un peu perdue. J’aimerais changer, mais tant que je n’ai pas de réponses, je ne suis pas sûre d’y arriver. Mais qui dit nouvelle vie, dit déballage de tout ce qui n’a pas été par le passé, et voilà donc le but de ce cahier. En grande partie. Je suis née et j’ai vécu jusqu’à présent à Münich, en Allemagne. Heureusement pour moi, j’ai étudié durant plusieurs années l’anglais, ce qui ne me pose aucun problème de devoir le parler tous les jours. Quoique, l’écossais est quand même à part. Enfin bref, je ne vais pas vous parler de la langue. Tout d’abord, comme dit plus haut, je suis donc née en Allemagne et je suis fille unique. Soi-disant un miracle. La plus grande fierté de mes parents. Je vais sauter l’enfance, il n’y a pas grand-chose d’important à dire sur ce passage, à part peut-être le fait que j’ai perdu mon père alors que j’étais toute petite. Je n’ai pas vraiment su la vraie raison, mais apparemment, selon ma mère, il s’est suicidé. Je ne sais pas trop comment réagir à sa perte, étant donné que je ne l’ai pas vraiment connu. Je n’ai aucun souvenir. L’adolescence se passa plutôt bien. Avec des hauts et des bas, un peu comme tout le monde j’imagine. Sauf que, encore là, je ne devais pas être chanceuse comme mes parents, vers mes seize ans je commençais à entendre des bourdonnements dans mes oreilles, et petit à petit des mots et bien plus tard des phrases entières. Je n’ai aucune idée d’où cela peut bien provenir, mais j’ai comme l’impression que je peux entendre … les pensées de choses, ce qui est totalement impossible. On ne voit cela que dans les films, mais pas dans la vie réelle. S’ensuivit plusieurs rendez-vous chez des thérapeutes, qui n’eurent aucune réponse à me donner, et même si aucun d’eux ne me le dit ouvertement, ils me prenaient tous pour une folle bonne à interner. Grâce à ma maman, je pus rester à la maison, mais encore une fois, les choses se dégradèrent. Du jour au lendemain, son comportement changea du tout au tout et elle se laissa carrément aller. Elle tomba en dépression et alors que j’avais vingt ans, je la fis interner. Elle n’était plus l’ombre qu’elle-même, et avec mes études, que j’essayais de suivre tant bien que mal avec mon audition, je n’arrivais plus à m’occuper d’elle. C’est comme ça que je me retrouvais seule. De ce fait, je dû bien évidemment arrêter mes études supérieurs, pour trouver un travail pour pouvoir vivre. Et c’est donc pour cela que j’ai choisi de venir m’installer ici. Pour changer de vie, pour tout recommencer à zéro. Je suis assez contente, car, actuellement, ma malédiction, comme je l’appelle, est assez aléatoire. Il y a des jours c’est juste insupportable, et d’autres je n’entends rien, même pas une mouche voler. J’espère juste qu’un jour, je saurais de quoi ça vient et que j’arriverais à m’en débarrasser, ou à les contrôler.