GOD, make your choice. 'Killing or kidding me?

âge: 34 ans. lieu de naissance et origines:  A Edimbourg bien qu'ayant vécu la majeure partie de sa vie à Dublin. Ses origines irlandaises (mère) et écossaises (Père) lui ont permis d'avoir cette double nationalité. statut civil: Portée disparue en Irlande sous l'identité d'Ida Driscoll, aujourd'hui elle s'appelle Moira Sykes et conserve en héritage de son ancienne vie, le titre de femme non mariée. profession: Généticienne et biochimiste. Elle a récemment publié sa dernière thèse sur les "Enfants de la lune" : l’impact des UV sur la peau d’enfant atteint de Xeroderma Pigmentosum, en présence du gène "moon". Sa dernière publication met en « lumière » le rôle d’un nouveau gène régulateur codant pour la composition des épidermes cutanés. Imaginez les progrès que susciterait une telle découverte sur les nouvelles thérapies géniques, qui permettrait de remplacer ou modifier ce gène régulateur « déficient », ou manquant. Un espoir vers une guérison?comment avez-vous atterri à la british library: Un concours de circonstance, et pas des moindres. Au mauvais moment, au mauvais endroit... Un événement qui failli lui coûter la vie mais qui lui ouvrit les yeux sur la part d'ombre de ce monde sans limite. qu'est-ce que votre personnage connait/pense du surnaturel: Les légendes du Pays n'étaient qu'un conte, jusqu'à hier. Ayant principalement vécue en Irlande depuis ses 6 ans, elle gardait d’Écosse, des histoires folkloriques à la fois fantastiques et glauques. Aujourd'hui il lui faut du temps pour encaisser cette révélation. A la fois, terrifiée et fascinée, elle ne peut s'empêcher d'imaginer le pire, malgré les progrès que peut signifier une telle découverte. avez-vous un lien spécial au projet darwin: Aucun chronologiquement parlant, mais ses travaux pourraient très bien être le fil conducteur entre elle et le projet Darwin. quelle est votre réputation à edimbourg: Fraîchement débarquée, elle essaye de faire sa place, partagée entre le désir de fuir cet endroit, gouffre de ses hantises, et poursuivre les progrès de la science, vers un avenir meilleur dans un monde de mystères et de ténèbres. traits de caractère: Directe - lucide - farouche - raleur - malicieuse - gourmande - nerveuse - joueuse - maline - dévouée - curieuse - rieur - emportée - passionnée - audacieuse - émotive - paranoïaque.crédits: timeless (avatar). groupe: the science.

001. Supporte pas qu'on la surprenne, instable,  elle s'énerve et vous envoie chier. Depuis son agression, elle a développé une forme de paranoïa. 002. Tortille ses boucles de cheveux entre ses doigts. 003. Tendance à finir les phrases de ses interlocuteurs quand elle pense comprendre le fin mot de l'histoire. Ce qui n'est pas souvent apprécié. 004. Actuellement, préfère rester chez elle le soir que sortir prendre un verre ou tout activité nécessitant son déplacement à l'extérieur. 005. Ne supporte pas qu'on lui hurle dessus ou qu'on la discrédite en tant que femme. 006. Très active, elle se lève généralement très tôt et ne s’arrête simplement jamais. Ce qui ne l'empêche pas de râler incessamment, ascendance française probablement. 007. Bien qu'éduquée, elle ne peut s'empêcher de sortir des jurons ou des grossièretés à longueur de journée. 008. A développé une certaine forme de paranoïa qui l'handicape dans son quotidien. Se retourne fréquemment dans la rue et n'importe quel bruit devient une obsession. 009. Dors sur un œil, et la main près d'un gun, qu'elle s'est procuré illégalement. 010. Pratique le patin sur glace depuis ses 6 ans mais n'a jamais voulu embrasser une carrière de patineuse artistique, préférant se frotter au monde de la santé. 011.Très observatrice, elle ne tient hélas pas sa langue dans sa poche quand il s'agit d'affirmer ce qu'elle a à dire et, vous afflue de questions lorsqu'elle veut connaitre la vérité. 012. N'a jamais supporté être la chose de quelqu'un ou bien, appartenir à quelqu'un, c'est en partie pour cette raison qu'elle ne s'est jamais mariée 013. Adore l'humour 014. A le sens de la répartie et une charisme tel qu'elle a toujours une phrase bien placée pour détendre l'atmosphère, envoyer boulet quelqu'un avec grâce ou reprocher de manière subtile sa désapprobation ou son mécontentement.    015. Aussi futile que cela puisse l'être, elle a besoin d'avoir le dernier mot, préférentiellement lorsqu'une dispute éclate. 016.Se donne à 100% quelque soit ses activités, l'abandon n'a jamais été une option. 017. Adore la complicité et la simplicité, a nécessairement besoin d'autrui pour se sentir épanouie. C'est juste qu'elle n'est pas honnête avec elle-même, malgré ses airs de femme à tout faire indépendante et libérée. 018. Elle se sait émotive, mais pour remplir son job elle a besoin de le cacher, du moins de le rendre invisible.

PROLOGUE
En sommes-nous vraiment là ? A ce stade, où les mauvaises choses deviennent la seule et unique option pour remédier aux malheurs que les meilleures intentions ont apportées.  Contribuer à cet essor fait-il de moi une séraphine déchue de ses ailes, ou le diable qui accomplit des miracles. J’avance à tâtons, un pied dans le ying, puis dans le yang, aveuglée par le doute. Ai-je fini par m’égarer ou suis-je simplement encore trop loin de la sortie pour la voir ? Aujourd'hui, je dédie ma vie au progrès, à l’amélioration, à l’évolution. Je ne veux pas être cette chose qui se sédentarise par facilité, transformée par les rouages du temps et les décisions des autres, et enfin marquée au grès du hasard et de l’indifférence... J’emmerde le conventionnel! Le standard de normalité! Merde, nous ne sommes ni à vendre, ni à acheter. Pourquoi devrions-nous nous contenter de ce que des inconnus ont décidé pour nous. Nous sommes nés différents, acceptons-le! Parce que nous le seras toute notre vie. Notre liberté ne se délimite pas, elle commence là où nous nous affranchissons des exigences d’autrui. Guérir, réparer, améliorer, modifier, transformer, supprimer, tous ces mots n’ont qu’une seule couleur, celle de l'évolution. Je suis née pour changer, tout comme vous, chaque pas, chaque mot augmente les possibilités et, l'espoir du Mieux.

La Passion rend égoïste, la vraie, avec un grand P. Elle rejette tout ce qui est à l’extérieur et vous bouffe de l’intérieur. Je l’ai écouté une fois, puis je l’ai suivi. Je savais exactement qui en paierait les pots cassés, et j’ai laissé faire. Cette nuit là, quand le destin est venu frapper à ma porte, j’ai tué Ida Driscoll. Moira Sykes est apparue et, je me suis enfui avec elle.  






Hier après midi, aux alentours de 20 heures, à Edimbourg.
Sur le quai voisin, un manteau grisâtre aux allures victoriennes se dessine à travers les passants, statués à l’état de paralysie ou bien, plutôt d'une dormance hypothermique. Nous étions proches d’un soulèvement zombique. Un sourire parvient toutefois à raviver mes lèvres. Alfred avait toujours le don de me faire rire avec sa démarche maladroite et peu convaincante, il avait tout simplement l’air d’un pingouin dans ce manteau trop grand et impérial. Je lui fais signe de la main et l’invite à se rencontrer dans le hall. Visiblement, il s’était trompé de quai. Toutefois, j'en profitai pour examiner le lieu. Sans grande surprise, la gare semblait plus petite que dans mes souvenirs à l’exception du hall. Un immense plafond décoré de fresques et de sculptures me dérobèrent un instant du commun des mortels. Des scènes bibliques de grâce et d’amour  amenaient de la lumière et de la chaleur au sein de cette palissade vieillissante, mais aussi des scènes de batailles et de châtiments. Je fus intriguée par cette mise en scène carrément glauque, qui jusqu’ici ne m’avait jamais interpellé à l’époque. La main d’Alfred me ramena soudainement à la réalité. Je ne pus m’empêcher de partir en éclats de rire. Il me donna l’impression de revivre nos années d’études. A l’époque nous formions un duo magique, lui l’intello brillant qui effaçait les traces de nos déboires et moi, la rebelle casse-cou qui l’emmenait partout vaincre et défier le monde, avec mes idées révolutionnaires. Cela faisait du bien de retrouver un visage familier de l’époque, où nous étions épris d’espoir et de justice. Cette époque me manque …

Hier soir, aux alentours de 22 heures, à Edimbourg.
Nous nous trouvions quelques heures plus tard dans les ruelles du vieux quartier de la capitale. Inutile de le nier, les années avaient bel et bien marquées nos personnalités. J’étais devenue cette personne assagie, effectuant ses travaux de recherches dans la plus grande régularité et monotonie. Enchaînant entrevues, show et communiqués sur la découverte de nouvelles thérapies, bientôt commercialisées par de grandes boites pharmaceutiques, avides de profits. J’appartenais désormais à un système fédéral où la science était devenue un produit. Alfred lui, avait évolué vers une autre trajectoire. Ce n’était plus du tout le même, je m’en rendais compte maintenant. Son regard dénué de fermeté autrefois, avait l’âme martiale d’un ancien combattant fatigué et avisé. Il y avait quelque chose de profond et d’intense qui me poussait à me demander, qui avais-je aujourd'hui en face de moi ? Nous étions voués à évoluer, certes, mais c’est comme si nos rôles avaient été inversé en cours de route. Le gène moon. Le gène moon. Oui c’était de cela qu’il était question, j’oubliais la raison de ma venue. Il y a trois jours de cela, Alfred m’avait contacté pour une rencontre, au sujet de ma dernière publication. J’ai accepté, malgré un emploi du temps désireux de rallonger ses journées. La nostalgie, l’escapade non programmé ont eu raison de moi. En réalité, ce soir j’avais tout sauf envie de parler de ça. Mes tentatives de diversions désespérées via des verres de Scotch Whisky furent un échec. A mon plus grand dam, Alfred était plus que décidé à découdre de mes résultats ce soir, sur cette table. Et puis, il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez lui. Cette obsession, cette acharnement. Il me faisait peur à présent. Je me sentais étouffée sous le poids de ses questions. Je m’éclipsai un instant dehors, prétextant un appel urgent. A 23h? Soit, j’étais déjà partie. Le parapluie sur la tête, je me demandais ce qui arriverait à ce pays, le jour où la pluie disparaîtrait. Je profitais de ce moment de solitude pour joindre mon compagnon. Entendre sa voix m’aider à me détendre.

Excusez-moi. Un homme m’interpella singulièrement, je rangeai finalement mon cellulaire dans la poche de mon manteau. En raison des cordes qui tombaient, il était difficile de distinguer les traits de son visage, malgré les quelques mètres qui nous séparaient. Il avait désormais mon attention, mais curieusement il restait silencieux, restant là à me fixer. Je tentai un Oui?indécis mais rien ne se produisit. Cette situation commençait à me donner la chair de poule et finalement l’interrogatoire d’Alfred semblait qu’une partie de plaisir à côté. Une bourrasque de vent manqua de m'arracher le parapluie. Je crois qu'il est temps et préférable pour moi de rejoindre Alfred. Lorsque je me retournai, un mur s'était dressé juste dernière moi, me donnant par la même occasion la peur de ma vie. L’expression qui sortit de ma bouche ressemblait à une longue phrase composée exclusivement de jurons. Néanmoins je pus enfin respirer lorsque je découvris qu'il s’agissait simplement du chauffeur de taxi, me demandant si tout allait bien. Confuse je finis par le rassurer convenablement. Evidemment, entre temps l'inconnu avait disparu. Je me mis à rire repensant à cette situation, mais ce fut de courtes durées. Quelque chose de visqueux et épais collait à la pomme de ma main. Mes mains étaient imprégnées de sang ? C’était sans doute en m’agrippant à lui qu’il se retrouva sur mes mains. Oh mon dieu vous saignez ! Tout ce sang, c'était tout simplement effrayant voir impossible. Instinctivement après l'avoir examiné de plus près, je regardais le sol. Des empreintes imprégnées de sang semblaient correspondre aux siennes. Oh mon dieu. Je fis un pas en arrière, à mesure que l'impensable prenait forme sur ses lèvres perverses qui me souriaient, puis deux, puis je me mis à courir aussi vite que mon corps en était capable. Vers où? Je ne sais plus. Je l’entendis encore rire dans ma tête, à l’image d’un écho fracassant contre les parois de mon crâne. Étais-je en train de délirer? Je martelais chaque porte que je rencontrais mais aucune ne s'ouvrait. A ce moment là, vous espérez qu'une chose, qu'il disparaisse et quand c'est le cas, vous vous posez cette inlassable question, il est où? Il est où? J'étais terrifiée, partagée entre le désir de continuer à hurler ou me cacher. Une main sur l’épaule, puis sur la bouche me forcèrent à me taire et à rester tranquille. C’était Alfred. Des larmes glissèrent sur ses doigts étreignant ma bouche. Je m’agrippais fermement à lui avec toute la rage et la détresse que je disposais. Il retira alors sa main. Alfred, Alfred. Je bégayais mais je n’avais pas besoin de lui expliquer, il semblait déjà tout comprendre à travers mes yeux. Holy shit. Ce n'était pas une farce. Est-ce sérieux? Il me disait, « Ida, tu vas m'écouter attentivement. Tu vas rejoindre l'allée principale et fracasser la première porte que...» J'hurlais de nouveau. Quelqu'un. Quelque chose plutôt, l’arracha violemment de mon emprise et le plaqua contre le mur. Ses derniers mots m'imploraient de fuir mais mon corps ne répondait déjà plus, avachi dans la boue. J’assistais impuissante à l’assassinat sauvage d’Alfred. J’aurai voulu courir ou m’interposer, mais il y avait quelque chose chez cet individu qui me paralysa. Quelque chose de déjà vu, quelque chose de familier mais d’immonde, dont je n'arrivais pas à définir. J’implorais stupidement la clémence alors que j’aurais mieux fait de prendre mes jambes à mon cou. Son corps roula au sol, comme un vulgaire tapis usé et inutile. Ce fut à présent mon tour. Pitié, je vous en supplie, pitié. Il s’arrêta, me contemplant un instant me donnant l'infime espoir de réchapper à la mort.  Son rire formula sa réponse. Après un ultime rire diabolique, il m’attrapa par la gorge et me suspendue dans les airs. La pression m'empêchait de respirer mais surtout ma tête était prête à exploser à tout moment. Du sang d'Alfred ruisselait encore de sa bouche infâme. Il prenait son temps. Je sentais désormais son souffle sur ma nuque, et le sang s'égouttant sur mon cou. La force s'échappait de mon corps, ma main descendit presque sans vie sur ma poitrine où il trouva mon pendentif. Une dague prenant racine d'un trèfle et d'un chardon. Ce touché fut comme un réveil. L’inconnu me relâcha subitement et poussa à son tour un cri de douleur. Je devais faire vite, récupérer mon souffle et mon esprit en chemin. Direction l’allée principale. Mon pendentif ensanglanté s'était enfoncé dans son œil.  

A chacun de mes pas, je manquais de m’écrouler, le souffle saboté, les yeux exorbités, gonflés de terreur. Je frappais chaque porte mais j'étais trop faible pour défoncer quoique ce soit. Une porte s'ouvrit et je fus propulsé à l'intérieur comme un vulgaire sac de pommes de terre. La personne tenta de me remettre sur pieds m'immobilisant comme elle le pouvait alors que je me débattais sans vergogne. IDA. Ce mot, mon propre prénom eut l’effet d’un calmant foudroyant. Néanmoins quelques secondes furent nécessaires pour différencier l’individu de l’égorgeur. Mon corps tremblait encore comme un lapin terrorisé. Ma respiration demeurait toujours aussi perturbée mais j’étais capable de lui donner mon attention. Je le suivi sans poser questions, j'en étais incapable. Il m’emmena à une trappe qui conduisait à un tunnel souterrain. Une fois en sécurité et hors d’atteinte de nuire, nous nous arrêtâmes. Je me laissais glisser au sol, ressassant les images en boucle. L’émotion étant trop forte, je vomis mes tripes. Comment connaissez-vous mon nom ? Lançais-je d’un ton accusateur. Cette question voulait implicitement demander qui êtes-vous. Qu'est ce que c'était? Renchéris-je, les lèvres tremblantes.  Plus tard. Cette réponse me mit hors de moi. Poussée par une vague de colère je réussis à me remettre sur pieds. Non! Je veux des réponses, maintenant ! Criai-je désespéramment. Avoir des explications, c’était l’unique moyen pour l'instant de me contenir. Il continuait d’hésiter avant d'engager une timide réponse. Je ne pense pas que ça soit un …. Sans attendre la fin de sa phrase, j'éclatai d'impatience. JE VIENS DE VOIR UN HOMME SE FAIRE ÉGORGER SOUS MES YEUX, criais-je encore plus fort, qui y a-t-il de pire à ça ? Ma voix avait finit par redescendre mais je ne pouvais retenir l’émoi que suscitait la situation.

Adieu Ida Driscoll
Hélas, je n’étais pas aux bouts de mes peines. Dans un premier temps, je niais. Même si ces images continuaient à tourner en boucle et confirmaient ses dires, je ne voulais tout simplement pas croire ce qui s'était passé. Un vampire venait de tuer de sang froid Alfred, et si cet homme ne m’avait pas récupéré, je serai morte. C'était juste trop gros. Mon esprit logique et scientifique était pour la toute première fois, confronté à un Black-hole. L'absence évidente et logique de tous raisonnements rationnels. Mais je m'en foutais. Je venais d'assister à la mort d'un homme, d'un ami. Je ne pouvais plus rester ici, mes jours étaient comptés à présent. Je devais disparaître, couper tous les ponts avec mon ancienne vie ou m'attendre à une scène similaire. Avant de se quitter, l'individu me proposa un marché, plutôt un deal de survie... Remplacer Alfred, sous une nouvelle identité afin "d'améliorer ce monde" et, rester en vie sous la tutelle d'une organisation secrète, dont était membre Alfred. Vous voulez savoir si j'ai accepté? C'est comme ça qu'est née Moira Sykes.

Vous ne le savez pas encore, mais vos travaux vont révolutionner un monde dont vous ignorez l'étendue.