IRENE ► A little party often kills somebody.

âge : : Demander son âge à Irene, c’est recevoir un sourire trop beau pour être vrai. Et en effet, lorsqu’elle vous répond "28 ans", ça transpire le mensonge. Mais, vous qui êtes mortels, vous qui n’osez pas soupçonner sa véritable identité, vous ne pouvez pas savoir qu’elle a en réalité 125 ans.   lieu de naissance et origines : Née dans la banlieue de Londres, le 14 mai 1891, d’un père gallois et d’une mère anglaise, elle possède donc la nationalité anglaise. Cependant, Irene a la particularité de jouir également de la nationalité américaine, acquise en 1927.  statut civil : Célibataire, il n’est jamais venu à l’esprit d’Irene de se marier un jour. Elle possède quelques anciennes aventures à son actif, mais elle est incapable d’envisager une relation stable.  profession : Actuellement archiviste au centre de la DYAD, elle a été pendant longtemps infirmière. Reprenant ses études de médecine avec un sérieux qu’elle ne se connaissait plus, elle a pu devenir chercheuse avant de s’installer à Edimbourg et d’occuper le métier qu’elle exerce aujourd’hui. créateur : Un vampire irlandais du nom de Séamus. Elle ne l’a plus revu depuis quelques années déjà et ne semble pas s’en préoccuper. Elle le sait vivant et c’est tout ce qui importe. dons particuliers : Sa "jeunesse" ne lui offre que les dons communs à tous les vampires, mais d’une certaine manière, tant mieux. Irene a appris à contourner ses faiblesses et en a acquis une ingéniosité lors de la chasse, tout comme lorsqu’il s’agit de cacher ses méfaits.  méthode de chasse : Il y a bien eu cette période d’euphorie où le sang coulait dans sa gorge sans aucune réflexion quant à la douleur et à la mort de sa proie. De cette période où la chasse et l’amusement provoqué par cet exercice étaient liés, il n’en reste plus que quelques souvenirs parfois délicieux. Mais ce ne fut que l’espace d’un court instant, à peine quinze ans de son existence. Cela fait plusieurs années qu’elle regarde à la vie de sa victime et qu’elle ne tue plus. Pour autant, ceci ne l’empêche pas de ne pas demander l’avis du donneur.  quelle est votre réputation à edimbourg : Eternellement appelée "le papillon de nuit", elle ne doutait pas de pouvoir trouver une application à ce surnom en s’installant à Edimbourg. On ne peut pas qualifier Irene de "fêtarde", mais elle fait partie de ces gens qui dansent volontiers toute la nuit seulement pour profiter de la liberté réservée aux nocturnes. Elle est donc connue des noctambules, mais de manière raisonnable ; et pour cause, les autres nuits de la semaine, il faut bien qu’elle travaille.  traits de caractère : Curieuse – pétillante – réfléchie – bienveillante – entreprenante – observatrice – indépendante – obstinée – hypocrite selon son désir – pessimiste – rancunière – cynique - fière - angoissée crédits : rebeccalhalldaily.tumblr groupe : show me your teeth.

✝ 001. CIGARETTES C’est un fait, Irene fume. (...) Depuis qu’elle a arrêté de tuer ses victimes, fumer lui paraît également être un moyen de concentrer son attention ailleurs que sur sa faim meurtrière. Les volutes de fumée lui permettent de trouver un certain apaisement qu’elle quitte au moment où le mégot s’écrase dans le cendrier. ✝ 002. DANSE Tout a commencé avec la valse, un classique. Entraînée par ses parents, Irene trébuchait sur ses premiers pas sans savoir qu’elle allait continuer à danser pendant encore plus d’un siècle. Puis vint le charleston et tous ses dérivés ; plus tard le rock, la samba et le tango. Les sourires, l’excitation, l’énergie, la chaleur, la musique, le mouvement, tout ça sous un parfait contrôle du corps… C’est magnifique et Irene adore ça. Elle vous ferait mourir d’épuisement à s’agiter dans la nuit comme une diablesse, le visage plein de malice. ✝ 003. CHEVEUX (...) Irene a toujours su comment s’adapter à l’époque à laquelle elle appartenait, mais désormais, elle se moque bien de quel aspect se donner. Blonde, rousse, brune, cheveux courts, longs, lisses, ondulés… Elle change et pourtant reste identique. Parce qu’elle sait qu’elle peut devenir n’importe qui, mais qu’elle gardera toujours le même regard et le même sourire, Irene s’amuse de ses cheveux comme elle s’amuse du temps.  ✝ 004. MUSEES Magie des musées, émerveillement face à d’anciennes fresques et d’antiques statues, plaisir de l’esthétique immobile… Très peu pour Irene. Elle peut passer des heures au cinéma, au théâtre ou à l’opéra, mais les musées ? Non, là-bas tout lui paraît être figé. Tout n’y semble être qu’un alignement d’objets sensés évoquer la vie, mais qui ne représentent au final qu’une vie immobile, silencieuse, inviolable. La vie, c’est une impulsion, le bonheur dans la fièvre de l’existence. Et puis, l’immortelle le sait, pour ne pas devenir elle-même une statue de marbre, elle doit continuellement se joindre au mouvement. ✝ 005. BISEXUALITE Homme ? Femme ? Peu importe. Irene n’est pas du genre à attacher son désir sur ce genre de détail. Ses sentiments se dirigent là où bon leur semblent. Ils forment une entité extérieure à sa raison, quelque chose d’incontrôlable, mais toujours présent au creux de sa poitrine. Elle ne s’étonne jamais de leurs choix et respecte toujours leurs revirements de situation. Ainsi, elle a réussi à ne jamais être profondément déçue par une de ses anciennes aventures ; situation qui a le mérite de rendre nettement moins douloureux le souvenir des amours perdus. ✝ 006. CUISINE (...) Bien qu’aucun plat ne lui soit agréable au palais, l’immortelle cuisine volontiers pour ses invités mortels. C’était un jeu ; c’est devenu un véritable exercice de style. Améliorant ses recettes au fil des convives et des conseils que l’on a pu lui donner, Irene peut se vanter d’avoir acquis un certain savoir-faire culinaire. Elle aime voir ses invités admirer, les yeux pétillants de malice gourmande, ses plats sans savoir qu’à la fin du repas, c’est aussi elle qui passe à table. ✝ 007. ANIMAUX Jay pour Gatsby, Edgar pour Poe. Chat roux et chat noir. Deux animaux qui partagent la vie d’Irene et que vous trouverez déambulant dans sa maison aux briques claires. (...) Jay était le premier à arriver chez l’immortelle tandis qu’Edgar est arrivé dans son jardin pour ne plus le quitter ensuite. Irene ne cache pas le fait qu’elle aurait préféré avoir un chien, mais sa condition de noctambule aurait rendu difficile l’arrivée d’un canin dans sa vie. ✝ 008. BIZARRERIES SURNATURELLES Non pas que les loups garous lui fassent peur ou la dégoûtent, mais Irene n’a jamais su se lier d’amitié avec l’un d’entre eux. Ils la fascinent, mais pour une fois, sa curiosité ne parvient pas à la faire agir ; elle ne se sent pas prête à aller jusqu’à devenir amie avec eux. Son attrait pour les loups se limite à une simple connaissance scientifique de leur douleur lors de la transformation. Elle voudrait avant tout les comprendre d’un point de vue sensible, dans leur expérience la plus délicate. Pour les sorciers, tout est beaucoup plus simple ; elle avait eu une liaison torride avec une sorcière de Paris. Depuis cette aventure où l’immortelle n’avait pas hésité à poser mille et une questions à sa maîtresse, Irene peut volontiers se targuer de tenir une conversation sur la magie sans avoir à rougir. ✝ 009. ENFANTS Elle ne peut pas s’en empêcher, mais lorsqu’Irene voit un enfant, elle est obligée de s’éloigner. Elle s’en écarte par peur de les blesser, par dégoût d’avoir songé à en tuer et par regret, tout simplement. Hormis l’absence de soleil et la quiétude de la mort, il y a cette autre angoisse qui ronge l’immortelle : celle de ne pas pouvoir être mère. Bien sûr, elle peut créer à sa propre manière, mais jamais elle ne connaîtra ce que veut dire  "voir grandir son enfant" et éprouver pour lui une pure bienveillance maternelle. Pour quelqu’un qui se veut aussi indépendant, c’est un comble, une faiblesse qu’elle ne laisse paraître que très rarement. ✝ 010. VOYAGES Dans son bureau éclairé par quelques lampes, est accrochée une grande carte. Une large carte du monde où se trouvent plusieurs aiguilles à têtes orange ou violette. Celles orange sont les régions qu’Irene envisage de découvrir en priorité, tandis que celles violette sont celles qu’elle a déjà vues, mais où elle aimerait se rendre à nouveau. Bien sûr, les Etats-Unis sont recouverts d’aiguilles violettes, tout comme l’Europe. D’ailleurs sur ce continent se remarque l’unique aiguille à tête rouge, indicateur depuis deux ans du "Vous êtes ici." de l’immortelle. Oui, vous êtes bien ici, à Edimbourg. Bienvenue chez Irene Andrews.

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