-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez
 

 You can all go to hell, I'll go to Texas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité
You can all go to hell, I'll go to Texas Empty
MessageSujet: You can all go to hell, I'll go to Texas   You can all go to hell, I'll go to Texas EmptyMar 9 Fév - 18:08

La pluie qui dégringole, agressive et insultante, tout autour de sa voiture, libérant seulement le pare-brise grâce à l'intervention presque divine des essuie-glaces. Nolan fait la moue. Vingt minutes de perdues pour se garer, une mélodie atroce à la radio et cette gadoue marronnasse qui l'entoure, principalement sur le passage obligé pour rallier l'université d’Édimbourg. Elle ne veut pas sortir de la chaleur bienveillante de l'habitacle. Un coup d’œil à son téléphone portable la prévient cependant qu'elle risque d'être en retard si elle ne se rends pas à l'instant sur le lieu de la conférence à laquelle elle est sensée participer. Avec un soupir elle l'ouvre la portière coté conducteur et glisse un pied en suspend à l’extérieur. Mauvaise idée, ses collants se trempent instantanément. Tant pis, elle attrape ses escarpins d'une main  et les enfile tout en pivotant pour se dégager hors de la voiture.  Dès qu'elle se lève, ses talons s'enfoncent d'un bon demi centimètre dans la boue. Merveilleux, elle bénit le fait d'avoir finalement renoncé à porter les Jimmy Choo et d'avoir opté pour cette petite marque coréenne qu'elle n'aurait aucun problème à recommander si besoin.

Le bruit que fait le parapluie quand elle le déploie marque le début d'une marche pas très longue mais épuisante émotionnellement. Elle a froid, sa veste de tailleur se tord sur son corps au rythme des bourrasques de vent, et elle doute de pouvoir parvenir à contrôler le parapluie encore bien longtemps. Mais déjà, en face d'elle,  sous la grande arche d'un des bâtiments, un jeune homme s'agite et lui fait signe. Il se précipite à sa rencontre avec un entrain que seul les post adolescents peuvent se targuer d'avoir.


-Madame Harrington? Je vous attendais.  Vous êtes la dernière arrivée.
-Ah …? Je suis en retard?
-Non pas du tout, la conférence va commencer dans dix minutes.
-Un peu en retard, donc. J'ai eu du mal à trouver un endroit pour me garer, à part à proximité du terrain de sport, le reste était impossible.
-Vous vous êtes garée la bas?  Mais Madame Harrington, nous vous avions réservé un emplacement dans le parking du personnel.
-Génial...


Après un bref parcours dans le dédale que représentait l'université, elle parvient finalement dans l’amphithéâtre qui devait accueillir la conférence. Thème? Relations Internationales. Pourquoi elle? Américaine, probablement, et aussi le fait que les relations publiques ait été son domaine de compétence durant de longues années. A la demande d' Etudiant en Chef, elle lui donne la clé USB contenant le powerpoint qu'elle compte utiliser pour sa présentation. Elle doit passer à onze heures vingt et un coup d’œil à sa montre lui apprends qu'elle n'a que deux longues heures à attendre.
D'un regard, elle balaye la salle et les étudiants installé en rang d'oignon qui semble plus intéressés par leur smartphones que par ce qu'il va se passer. Génial... Elle les comprends ceci dit, sans que Etudiant En Chef ne s'en aperçoive, elle en profite pour checker messenger rapidos. Trois messages de Peyton, une selfie et des encouragements. Elle ne peut retenir un sourire.  Son voisin de tablée prends le sourire pour lui et s'empresse de se présenter et de lui serrer la main. Bonne chose ça. Si les étudiants ont l'air demeurés, nouer des relations avec les intervenants présent pourrait être  s'avérer avantageux.

L'échange de civilité avec Lewis O'connell, son voisin de table donc, s'arrête net lorsque le premier intervenant s'avance pour commencer sa présentation. Les propos sont intéressants, et aussi surprenant que cela puisse être, Nolan remarque quelques étudiants posant des questions pertinentes. Elle est méchante, elle s'en rends compte, mais l'université ne lui manque pas et elle est toujours grognon suite aux péripéties de la matinée.

Quand son tour se présente, elle époussette sa jupe du revers de la main et commence sa présentation. Une vingtaine de minutes plus tard, les questions réponses s’enchaînent et elle repère rapidement quels étudiants pourraient s'avérer intéressant en stage. Elle note mentalement leur visage pour leur glisser sa carte par la suite.  Puis vient la pause, enfin. Elle a besoin d'un café et de sa dose de nicotine, elle retourne au fond de l'estrade dans le brouhaha environnant. D'un bref coup d’œil, elle avise une étudiante blonde probablement préposée à l'organisation de la conférence.  

-Excusez moi Mademoiselle, pourriez vous m'indiquer où se trouve les rafraîchissements?
Revenir en haut Aller en bas
Louise C. Fraser
Louise C. Fraser
fear no evil ✝ bizzarerie mortelle
pseudo : Lulu
célébrité : Billie Lourd
crédits : MiniBouh (avatar), Joy (signature), tumblr (gifs)
Messages : 124
Date d'inscription : 29/12/2015
Age : 30
You can all go to hell, I'll go to Texas Empty
MessageSujet: Re: You can all go to hell, I'll go to Texas   You can all go to hell, I'll go to Texas EmptySam 13 Fév - 17:36

You can all go to hell, I’ll go to Texas

Nolan Harrington

Ah, les joies de la météo d’Edimbourg. Ou comment vous motiver à sortir du lit le matin. C’est vrai non ? La grisaille, la pluie, le froid … Rien de tel pour bien commencer la journée. Heureusement pour moi, maman m’a prise en pitié. J’avais probablement l’air absolument désespérée devant mon bol de céréales, et Ariel aussi, et elle avait proposé de nous déposer. Ce qu’évidemment, on avait accepté avec empressement. Et j’avoue qu’éviter d’arriver trempée jusqu’aux os un jour comme aujourd’hui, ça m’arrangeais quand même. Ca faisait tout de même un peu plus sérieux, voyez vous. Vous vous demandez sûrement ce que ce jour avait de spécial ? En soit, pas grand-chose, en tout cas ce n’était pas un grand évènement, mais ça restait une occasion pour laquelle il valait mieux avoir l’air un minimum sérieux. Un colloque. Vous savez, ces journées où des professionnels, des enseignants, des chercheurs, venaient présenter des petites conférences autour d’un même thème. Cette fois ci, c’était en rapport avec les relations internationales, et plusieurs de nos profs nous avaient recommandé d’y aller. Ce que beaucoup de mes camarades ne feraient pas, évidemment, mais moi j’aimais bien ces occasions, c’était une manière d’apprendre autrement, d’avoir un autre point de vue sur un sujet, ou d’approfondir certains points que l’on ne faisait que survoler en cours.

En plus, je m’étais portée volontaire pour participer à l’organisation. Souvent, les étudiants donnaient un coup de main, notamment pour l’accueil et le ravitaillement des participants. Je l’avais déjà fait une fois, alors pourquoi pas réitérer l’aventure ? Jusqu’à présent, tout s’était parfaitement déroulé. Les intervenants étaient tous là et à l’heure, il y avait du monde dans l’assistance, et les interventions étaient fort intéressantes. La dernière avant la pause avait particulièrement retenue mon attention. L’intervenante était assez jeune, pas plus de trente ans, je pense, mais elle avait l’air d’avoir déjà beaucoup d’expérience derrière elle. En tout cas, c’est ce que suggéraient sa manière de parler, et la manière dont elle répondait aux questions. J’ai toujours trouvé ça fascinant, les gens aussi jeunes qui avaient tant de choses à dire. Ou plutôt je trouvais dommage qu’il n’y en ai pas plus. Enfin, j’avais pris une tonne de note rien que dans la matinée, je sentais bien que j’allais passer le week-end à mettre tout ça en ordre, que ça ai un peu de sens. Et la journée n’était pas finie, loin de là. Une fois les questions terminée, je m’assurais que mon badge était en place et me levais pour me placer près de l’estrade, en cas de besoin.

Après quelques minutes seulement, une jeune femme s’approcha. C’était la dernière intervenante en date, celle que j’avais tant appréciée. Elle cherchait les rafraichissements. Evidemment. En même temps, j’étais là pour ça. Juste à l’extérieur de l’amphithéâtre, à gauche en sortant. Vous ne pouvez pas le rater. Elle avait l’air sympa, mais un poil sur les nerfs, peut-être. Enfin, en tout cas c’est l’impression que j’avais, faut pas me prendre au mot. J’avais cru remarquer un très léger accent, américain, sûrement, pendant qu’elle parlait, je profitais donc de l’avoir devant moi pour lui demander. Pardonnez-moi, puis-je vous demander d’où vous venez ? Vous n’avez pas vraiment un accent local. En tout cas, votre intervention était très intéressante, je vous en remercie. Je lui souris. J’avais conscience que ça me faisait un peu passer pour une lèche bottes, mais je n’en avais rien à cirer. Après tout, dans une université aussi grande que celle-ci, c’était un bon moyen de se faire remarquer.

DEV NERD GIRL

Revenir en haut Aller en bas
 
You can all go to hell, I'll go to Texas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» From Hell. (caliban)
» DANTE + HELL YES
» SŸNN ∞ I'll end in Hell having a three-way with the Devil
» “We are each our own devil, and we make this world our hell.” † SIXSMITH

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ONLY GOD FORGIVES ✝ ::  :: Archives :: RP-