Nolan Harrington -Work in progress

âge: 28 anslieu de naissance et origines: Atlanta. Afro américaine/ Irlandaise statut civil: En couple avec l'amour de sa vie. profession: Enquêtrice administrative.  famille et/ou coven: dons particuliers: Dégagement de phéromones. tradition sorcière et type de magie de la famille: Vaudou, Magie psychique qu'est-ce que votre personnage sait du surnaturel:  Beaucoup de choses, elle a été élevée  dans la tradition sorcière par sa grand mère paternelle. quelle est votre réputation à edimbourg: Sulfureuse, Nolan s'est attirée l'inimité de certaines de ses comparses par son comportement aguicheur. Cependant, présente depuis peu, la plupart des sorcières bien établies attendent encore de se faire un avis sur elle. traits de caractère: Manipulatrice, à la personnalité légèrement borderline, méfiante,  fêtarde, relativement intelligente, joue de ses charmes, possessive, opportuniste, fière. crédits: . groupe : burn the witch.

✝ 001.Son père était un militaire américain basé en Corée du sud,  Sergent première classe, il est mort dans  un accident de voiture. A  son décès, elle a été élevé par sa grand mère et ses tantes et oncles loufoques. ✝ 002. Elle a découvert son don à l'âge de 14 ans, don partagé par sa tante Latysha et son oncle Grayson. Ce dernier s'étant marié 6 fois, et l'on soupçonne son nombre d'enfants d’être largement supérieur aux 7 qu'il a reconnu.✝ 003. Pour avoir de l'argent durant ses études, elle travaillait comme “assistante” pour un détective privé. Son rôle consistait simplement à tenter les hommes mariés afin de prouver leur infidélité. ✝ 004. Sa mère est partie peu de temps après sa naissance, et a refait sa vie en écosse. Nolan la déteste, ainsi que les deux garçons que sa mère a eu par la suite.✝ 005. Nolan éprouve une jalousie maladive envers quiconque ose s'adresser à sa compagne, laquelle en rit beaucoup.✝ 006. Bien qu'elle s'en cache, elle est addict à Instagram et Pinterest. ✝ 007. Sa grand mère est extrêmement respectée à la Nouvelle-Orléans, et elle a toujours bénéficié de son statut particulier. Malheureusement sa magie ne s'est pas révélée aussi puissante que celle de la vieille femme. Sa tante Keliha prétends que cela est du à ses origines blanches. ✝ 008. Elle a été acceptée  à Brown, ses études ayant été financées par une association soutenant  l'accès aux études des jeunes femmes afro-américaines. ✝ 009. Elle a quitté Atlanta pour venir à Edimbourg suite a la promotion de sa petite amie. Sa famille est furieuse et elle soupçonne sa tante Latysha d'avoir jeté un sort à Peyton pour que celle ci la quitte. ✝ 010. Elle ne porte que des vêtements de luxe, et cultive une passion pour les chaussures siglée Jimmy Choo.

En novembre 1987, alors que la pluie frappait les carreaux des habitations de Bordeaux Street, la seconde doyenne du quartier s'arrêta soudainement de bouger. Sa plus jeune petite fille, Latysha, s'en aperçut immédiatement, et donnant un coup de coude à son frère, elle observa la réaction de l'aînée. Mama Labrune dardait ses yeux verts d'eau sur la fenêtre, comme si l'un de ses vieux amis venait de traverser la rue et s’apprêtait à lui rendre visite. Elle tourna la tête, et sa peau brune plissée s'anima lorsqu'elle annonça qu'une sorcière était née.

C'est ainsi que quand Jerome Harrington daigna présenter son nouveau né à sa famille, personne ne fut réellement surpris. La nouvelle avait vite couru dans la famille, et si qualifier l'enfant de nouveau né était relativement cocasse, après tout la fillette se rapprochait rapidement de sa première année, la présentation de la nouvelle sorcière à Mama Labrune pouvait pourtant se qualifier de seconde naissance. La vieille femme ne prononça aucune parole lorsque son fils lui babilla, avec suffisamment de gêne pour qu'elle ne fronce pas les sourcils, combien il était désolé du délai qu'il avait pris pour rentrer à la maison. Son apparence athlétique et presque rigide tranchait avec l'allure plus lascive, voir mollassonne des membres de sa famille. Le beau jeune homme à la peau noire n'avait même pas pris la peine d'enlever son uniforme militaire, et s'il était mal à l'aise concernant sa longue absence, il ne ressentait aucune appréhension. Après tout, les murs de cette maison l'avait vu grandir, et Mama Labrune était ce qu'elle était.  Et la petite tache café au lait, là, aux creux de ses bras kaki, s'agitait paisiblement.

D'un seul geste, Mama Labrune lui fit signe de s'avancer vers elle, et tandis que son fils cadet continuait ses palabres, elle prit l'enfant dans ses bras avec autorité. La famille de Mama Labrune était si grande qu'elle était bien la seule à pouvoir nommer avec certitude chacun de ses membres. Jerôme, Grayson et Filanie avaient toujours été ses préférés, l'un pour son sens de la moralité, l'autre pour sa personnalité agaçante mais si rafraichissante et la dernière pour la finesse de son esprit et de son talent magique. L'amour de Mama Labrune s'étendait à toute sa filiation,  dans toutes les nuances de brun que la carnation de sa descendance pouvait prendre. Il était là, toujours, autoritaire mais protecteur, doux mais exigeant. Or, lorsque Nolan, comme elle s'appelait, se trouva dans ses bras pour la première fois, elle ressentit le besoin d'amour avide et exclusif que la fillette ressentait. Son vieux cœur manqua un battement et ses yeux verts se fixèrent sur le regard chocolat qui l'auscultait silencieusement. Elle l'aima farouchement en une seule seconde. Calmement elle installa Nolan sur sa hanche douillette, et elle déposa le regard sur Jérôme qui la regardait avec soumission.

-La mère est morte?
-Non,  juste.. partie.
-Nolan sera à moi.

Jérôme Harrington hocha simplement la tête. Les décisions de Mama Labrune n'autorisaient aucune contestation.




Pour expliquer ce que fut la vie de Nolan Harrington. Il aurait fallu pouvoir expliquer Mama Labrune. Cette vieille femme métissée à la peau claire et ridée, aux cheveux crépus mais aux yeux verts, que nul personne au fait des croyances magiques n'aurait pensé à contrarier. On la disait descendante de la plus pure tradition vaudou, Mama Labrune n'aurait pas démenti. Ses pouvoirs de précognition étaient important; Et ses yeux verts, calmes mais scrutateurs, avaient la réputation de pouvoir lire les âmes. Tout habitant de la population afro américaine de la Nouvelle Orléans savait depuis l'enfance qu'il ne fallait pas contrarier la vieille sorcière. Des femmes venaient tous les jours en quête de filtre et autres sorts pour affronter les aléas de la vie. Mais la Magie avait un prix, et la vieille femme tachait de l'enseigner, ou à défaut de prévenir, les gens qu'elle acceptait d'aider. Elle s'était marié cinq fois, et de ses neuf enfants, huit étaient parvenus à l'âge adulte et six lui avaient donné une descendance. La magie était ce qu'elle était, que Mama Labrune elle même perde un de ses petits était la démonstration de la sagesse d'un esprit né et élevé dans l'authentique tradition vaudou. Cependant l'on disait que l'esprit de sa défunte fillette habitait toujours la maison de Bordeaux Street, et ceux qui pouvaient se targuer d'être familier de la famille, murmurait que Mama Labrune incluait toujours une assiette supplémentaire dans l'une des chambres, lors des repas. S'il ne fallait pas que ses morts oublient leur statut, les contrarier n'était certainement pas une bonne idée non plus.

Ainsi, Nolan était la seule fillette constamment dans le sillage de la sorcière. Elle dormait souvent dans son lit et personne n'aurait songé à ne serait-ce que lever le petit doigt sur elle. Les malencontreuses aventures qui avaient poursuivi ceux qui avaient commis cette erreur lui servit de bouclier toute son enfance. Elle était jolie, futée et incroyablement capricieuse. Caractéristique que sa grand mère tachait ardemment de corriger. Mais malgré l'attention dont elle faisait l'objet de par son ascendance et l'amour étouffant que lui portait sa famille, son besoin d'être adorée ne semblait jamais pouvoir s'assouvir.

Lorsque son don fut manifeste, les sorciers les plus puissants se réunirent pour l'introduire convenablement dans le cercle familial. Ses incantations, bien que correctes, n'avaient cependant pas la puissance que l'on aurait cru vouloir déceler dans la fille chérie de Mama Labrune. Celle ci ne s'en formalisa pas, plus le temps passait et moins le folklore dans lequel elle baignait l'attirait. Elle voulait faire des études dans les écoles les plus prestigieuses du pays, et la perspective de quitter son foyer ne la troublait pas. Elle causait quelques problèmes avec les jeunes hommes des alentours. Son don mal maîtrisé faillit amener plusieurs catastrophes, notamment lorsqu'un jeune homme s'introduisit dans sa demeure. Éperdu d'amour pour la jeune fille et nouveau venu en ville, il n'avait aucune idée des conséquences que son acte pouvait avoir. Mama Labrune retint un éclat de rire quand l'Oncle Grayson jeta le malotru par la porte après l'avoir malmené.
Elle n'avait été la Queen Bee de son lycée, plutôt solitaire, par défiance plus que par manque de popularité, elle dut se servir de ces années pour apprendre à contrôler son don de façon convenable.

Un peu après ses dix sept ans, Nolan quitta la Nouvelle Orléans pour aller étudier à l'université Brown dans le Rhode Island. Elle y apprit à maquiller son accent et à créer un réseau plus étendu. Elle multiplia les activités extra-scolaires et fut l'une des premières années noires américaines à pouvoir effectuer un stage dans l'une des plus grandes firmes para légales de l'état. Et si elle profitait agréablement de la vie, de l'argent qu'elle gagnait et des nombreux cadeaux qu'elle recevait, Nolan appelait religieusement sa grand mère tous les vendredi soir.

A vingt et un ans, une certaine Peyton Jones Everly croisa sa route. D'ascendance écossaise par sa mère,  Peyton possedait un talent magique indéniable. L'attirance de Nolan pour la jeune femme s'était constituée petit à petit. Nolan avait une forte tendance à agacer la gente féminine, ou à devoir repousser celles qui tentaient de l'imiter. L'autre au contraire semblait seulement esquisser un sourire un peu agaçant lorsqu'elles se croisaient. Ni chaud ni froid lui disait la courbure des lèvres de Peyton. Pour la première fois, Nolan commença à être obsédée par autre chose que la perspective d'obtenir un jour un salaire annuel à 7 chiffres.  Peyton devint rapidement sa seule vraie amie, et leur relation évolua d'une telle façon, qu'elle se rendit compte qu'elle était dépendante et amoureuse bien trop tard.

Elle obtint son diplôme magna cum laude et commença à travailler dans les relations publiques, son domaine de prédilection. Sa carrière se développait rapidement, mais lorsque Peyton dut déménager à Edimbourg, Nolan n'y réfléchit pas longtemps et suivit sa compagne.