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 i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin}

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Robin Clarkson
Robin Clarkson
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MessageSujet: i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin}   i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin} EmptyVen 12 Fév - 19:48



I am undercover, now, get out !
Eames& Robin

Robin inspire légèrement. A l’abri sous un porche, capuche rabattue et les mains dans les poches de son éternelle veste en cuir, elle fixe la ruelle dans laquelle elle va devoir s’engouffrer. Une ruelle où elle sait qu’elle trouvera des paumés en train de délirer à cause de toutes ces merdes qu’ils s’injectent dans les veines. Elle est sévère envers eux, l’ancienne paumée qui a fini en cure parce qu’elle était incapable d’affronter les pensées des autres sans planer complètement. Cette partie de sa vie est derrière elle désormais, mais ça ne l’empêche pas de nourrir une aversion pour la drogue. Et pour ceux qui la vendent. Elle n’aime pas les dealers, ils ne l’aiment pas non plus. C’est tant mieux. Ils ne font qu’échanger des bons procédés. Ils ont des infos dont Robin a besoin. Elle a de quoi les envoyer à l’ombre pendant un moment si ça lui chante. Il suffirait juste d’envoyer anonymement des preuves à la police. C’est comme ça qu’elle les tient. Encore une façon de se faire des amis, façon Robin Clarkson.

Un couple la dépasse et par réflexe, elle serre les dents. Elle se serait bien passé de savoir ce que Monsieur a en tête pour fêter les vingt ans de mariage avec Madame. Elle retient de justesse une remarque cinglante. Ces couples, sérieux.
Robin reprend son observation de la ruelle. Son contact ne devrait pas tarder. Il est réglé comme une pendule, elle doit lui reconnaître ça. Et c’est le seul type qui refuse de vendre sa came à des gosses. Un dealer avec une éthique. C’est suffisamment rare pour être souligné. Il est arrogant, sûr de lui, mais au moins, ses infos sont crédibles. S’il n’était pas un dealer, Robin pourrait presque l’apprécier. Ah, le voilà.
Robin redresse sa capuche et traverse la rue d’un pas assuré. Elle se concentre sur une chanson qu’elle a écouté dans la journée pour ne pas se laisser submerger par les pensées des types en train de planer. Un pas après l’autre, un couplet, un refrain. Et elle arrive devant le gringalet aux tatouages bizarres qui répond au surnom ridicule de Trash. Elle ne veut pas savoir d’où ça lui vient. Les dealers ont cette fâcheuse habitude de se donner des sobriquets stupides.  
Trash l’aperçoit et ne prend même pas la peine de dissimuler son agacement. Il croit peut-être que ça lui fait plaisir de traîner ici ? Elle entend très bien les insultes à son encontre qu’il ne formule pas.
« Moi aussi,  j’suis contente de te voir.
- Qu’est-ce que tu veux ?»
Direct, comme à son habitude. Robin fouille dans la poche de sa veste. Pas d’humeur à jouer avec lui. Encore moins à s’échanger des banalités comme le temps qui passe ou la météo d’Edimbourg. Elle en sort une photographie remise par la mère éplorée qu’elle a vu dans la journée. Elle représente un jeune homme à peine majeur. Un fils qui a fugué la maison familiale, sans raison apparente, d’après Maman. Robin brandit la photo pour la montrer à Trash.
« Tu l’as vu ?»
Il secoue la tête. C’est bien ce que Robin pensait. Trash n’a aucune raison de lui mentir. Et ses pensées confirment. Il n’a pas vu ce gosse. Mais maintenant qu’il sait à quoi il ressemble, il appellera Robin si jamais il l’aperçoit. Pour l’instant, la jeune femme est plutôt rassurée. Mais elle ne saute pas de joie pour autant. Ce n’est pas parce que Trash ne l’a pas aperçu que le gamin ne va pas se droguer quelque part. Il peut très bien aller se fournir ailleurs.
Elle lui donne la photo. Elle en a d’autres exemplaires à la maison et d’autres dans la poche de sa veste. Car Trash n’est que le troisième sur sa liste. Elle a encore toute une tournée à faire. Elle doit encore passer voir les dealers de V.
« Tu connais la chanson. Si tu l’aperçois, tu m’appelles.
- Ouais, ouais. Casse-toi, maintenant, tu fais fuir les clients.»
Robin lui offre un sourire sarcastique et un doigt d’honneur en s’éloignant.

Deux dealers de V plus loin, même rengaine. Personne n’a aperçu le môme. Mais ils appelleront Robin au cas où ce dernier décide de pointer le bout de ses Converses All Star payées par Maman. Ils n’ont pas le choix.
Encore un dealer à voir et elle aurait terminé. Les fugueurs sont persuadés d’être introuvables. Ce n’est pas le premier gosse à se barrer de chez lui. Et ce n’est pas le premier que Robin doit retrouver. Ils se pensent plus malins. Mais ce n’est qu’une question de temps.
Et là, alors qu’elle se trouve à une dizaine de mètres de son contact, elle se dissimule sous le porche d’une petite ruelle étroite en reconnaissant la personne qui s’approche du charmant - c’est ironique - dealer qu’elle doit questionner. Parce que ce mec, elle le connaît. Et il la connaît aussi. Elle retient un juron en se demandant ce qu’il fout là. Parce que c’est bien le dernier endroit où elle penserait trouver Eames Montgomery.

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Eames Montgomery
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MessageSujet: Re: i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin}   i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin} EmptyDim 14 Fév - 22:11



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Robin &Eames.

La journée avait été looongue. Trop longue à mon goût. Ma foi, c’était mon choix. Depuis quelques semaines, voir mois, ou plutôt depuis l’arrivée de ma coéquipière, alors que j’étais très bien tout seul, je passais de plus en plus souvent mes nuits au commissariat, rattrapant mon retard sur la paperasserie, et, surtout, enquêtant de mon côté. J’avais l’habitude de me la jouer en solo, et ce n’était pas pour ses beaux yeux, ou ses seins, que j’allais changer. J’avais déjà fait l’erreur de me pointer à la Burns Night à cause de ceux-ci, et je m’étais promis de ne plus jamais reproduire cette terrible horreur. D’ailleurs, en parlant de Burns Night, depuis cette satané soirée, mon rythme de vie avait changé. Je passais encore plus de temps qu’avant au bureau, me tuant à la tâche. C’était limite que je ne savais même plus à quoi ressemblait mon appartement. Les seules fois ou j’y allais, c’était pour me laver, me changer, dormir quelques – petites – heures, quand j’y arrivais, et pour m’occuper de mon chien. Car oui, j’avais un chien. Si je continuais sur cette voie, il sera bientôt à ma voisine. Déjà qu’il passait plus de temps chez elle que chez moi. J’étais tout de même triste pour lui. J’appréciais beaucoup plus les animaux à la gente humaine, et ça me déchirait le cœur de devoir l’abandonner de la sorte, mais voilà, c’était plus fort que moi. Le travail, en ce moment, agissait plus comme une drogue qu’autre chose. C’était la seule façon que j’avais trouvé pour ne pas sombrer. Vingt et une heure approchant à grand pas, je décidais de boucler gentiment mon ordinateur. J’avais des projets pour ce soir, et je voulais tout d’abord passer chez moi pour me rincer un coup et me changer. Pour les projets que j’avais, je préférais me changer plutôt que d’y aller en costard, habits que je m’étais habituellement au travail.  Arrivé environ une demi-heure après chez moi, je passais directement dans la chambre prendre des vêtements propres avant de filer sous la douche. Au bout de quinze minutes, tout frais, et rasé de près – j’avais un peu négligé ma barbe ces derniers temps, j’enfilais mes nouveaux habits. Pour l’occasion un simple jeans noir ainsi qu’un t-shirt noir, rentré dans le pantalon, suffisait. Je n’avais pas besoin d’en faire plus. Je me coiffais à la va-vite, mettant un peu de parfum « Sauvage » de Dior au passage, avant de sortir de chez moi, contrôlant que j’avais tout pris avec moi.

Direction les rues du quartier de Northside, connu principalement par ses deals en tout genre. On pouvait y trouver de tout. Cocaïne, ecstasy, marijuana, et, ce que j’étais venu chercher, du V. J’en avais presque plus, et jouant la carte de la présence, j’allais en racheter pour m’en faire une petite réserve. Normalement, j’allais voir une ancienne amie, ou amante, c’est selon, Aileen, qui m’en donnait volontiers, mais n’ayant pas réussi à la joindre ce soir, je m’étais tout naturellement tourné vers ce quartier. A cause de ma profession, je connaissais les dealers du coup, et pour certains, ils étaient mes indics. Comme celui que je venais voir. Enfin, non. C’en était pas vraiment un, à proprement parler, mais plutôt quelqu’un qui avait tendance à coller pleins d’emmerdes sur le dos, et pour éviter une quelconque suite judiciaire, il m’offrait gracieusement du V. en échange de quelques modifications de preuves. Ouais bon je sais. Pas très légal. Mais je m’en foutais comme d’une guigne. Il ne me fallut pas longtemps avant de trouver celui que je cherchais, qui se trouvait un peu plus loin, parmi d’autres dealers, que j’ignorais royalement. Arrivé à sa hauteur, nous échangeâmes quelques mots avant d’arriver à la raison pour laquelle j’étais venu ici. Discrètement, il me tendit un petit sachet, contenant du sang de vampire, que je m’empressais de mettre dans ma poche, le plus discrètement possible, tout en notant mentalement ce qu’il m’avait demandé de faire en échange. La transaction ne dura pas plus que quelques secondes, mais pour faire bonne impression, nous parlâmes un petit moment, comme si j’étais venu ici pour le questionner sur un meurtre, datant d’une semaine.

Je me tournais, me dirigeant au bout de la rue, allant en sens inverse. Arrivé à la moitié du chemin, on me sauta littéralement dessus. Enfin, on m’agressa plutôt, me bousculant. Sous la force du choc, et de la surprise, je faillais basculer en avant, me retenant de justesse. « Putain. Pouvez pas faire gaffe nan ? Faites pas attention merde, vous n’êtes pas tout seul ! ». Je n’avais pas encore vu à qui j’avais à faire, et, tournant la tête en direction de la personne fautive, je restais stupéfait. Je me retrouvais devant Robin, mon ennemie jurée numéro un, en quelque sorte. « Toi ?! ». Je fis craquer les jointures de mes doigts, encore plus énervé. « Avoue que tu as fait exprès ? » Connasse. « Et dis-moi, qu’est-ce que tu fais à traîner par ici ? Ce n’est pas bien pour une petite fille sensible comme toi, on ne sait jamais ce qui pourrais t’arriver. Je m’inquiète pour toi moi ». Un sourire narquois naquit sur mes lèvres. L’énervement avait vite disparu, laissant place à du sarcasme. « Ah moins que … ton petit boulot de détective ne paie plus assez et la seule solution que tu as trouvée et de venir faire concurrence aux dealeurs déjà existants ? ». Je la toisais de la tête aux pieds. « Ou alors … Non rien, t’es trop habillée pour ça ». Pour la peine, je m’allumais une cigarette, je savais par expérience qu’elle n’allait pas me laisser partir de sitôt, autant me mettre à l’aise, tout en me préparant à recevoir son poing dans ma gueule.

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MessageSujet: Re: i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin}   i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin} EmptyLun 15 Fév - 17:05



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Eames& Robin

Première chose, qu’est-ce qu’il fout là, celui-là ? Qu’est-ce qu’il fabrique au milieu des dealers de V de la ville ? Dissimulée dans le coin, Robin fronce les sourcils. Elle n’a pas tellement envie qu’il la voit en train de l’espionner. Enfin, est-elle réellement en train de l’espionner ? Non, elle  se cache en attendant qu’il parte. En priant pour qu’il prenne une autre direction que celle par laquelle elle est arrivée. Sa « cachette » est bien trop exposée. S’il passe vers elle, il finira par la voir. Robin retient un juron entre ses dents. Toujours là quand il ne faut pas, celui-là.
Mais pour qui ce serait pire d’être vu ici ? Elle ou lui ? Elle est détective, donc c’est plutôt elle qui doit se taper les sales besognes dont la police ne veut pas. Et puis, elle se fiche bien de ce qu’Eames peut penser d’elle s’il la voit là. En revanche, lui, il n’a rien à faire là. Sauf s’il est sous couverture ou qu’il vient s’approvisionner. Elle penche plutôt pour la première solution.  Il doit avoir ses indics, lui aussi, comme elle.  M’enfin, ce n’est pas une raison. C’est SA zone à elle. Il sait combien de temps ça lui a pris pour tenir ces petits dealers et les obliger à cracher des infos ?  C’est un peu facile de se pointer là et de se servir chez les indics des autres. Non mais.

Elle inspire longuement. Maintenant, elle doit attendre. Attendre qu’Eames se barre et qu’elle puisse reprendre ce qu’elle était en train de faire avant de le voir. Elle le voit discuter avec le dealer avant de prendre quelque chose et de le mettre dans sa poche. Attendez… quoi ? Robin écarquille les yeux, toujours dissimulée.
Okay, rien à battre qu’il la voit. Elle va avoir des questions à lui poser. C’est quoi ce que vient de lui filer ce dealer ? Ce n’est certainement pas un Carambar. Une personne bien élevée et civilisée – ce que Robin n’est pas – se contenterait sûrement de faire comme si elle n’avait rien vu et peut-être même qu’elle aurait passé ce détail sous silence. On n’ose pas toujours demander aux gens pourquoi on les a surpris en train de parler à des dealers.

Eames se détourne enfin du type et avance dans sa direction, sans l’avoir vu. Parfait. Elle réfléchit à toutes vitesses, décidant d’y aller au feeling. Elle inspire longuement, calculant l’instant précis où elle va passer à l’action. Eames arrive à sa hauteur et c’est là que Robin intervient. Elle quitte sa cachette et d’un coup d’épaule à peine retenu, elle le bouscule assez brutalement. BIM. Même pas mal.  La réaction de la victime de l’agression ne se fait pas attendre et il lui gueule littéralement dessus avant de se tourner vers elle et de la reconnaitre. Robin lui adresse un sourire qui veut dire « Surpriiiiiise ! » en arquant un sourcil. Elle prend l’air faussement offusquée quand il l’accuse de l’avoir fait exprès. Bien sûr qu’elle l’a fait exprès, voyons ! Ce serait l’insulter que de penser qu’elle est du genre à bousculer les gens par maladresse.
Quel homme charmant, vraiment. Parfois, Robin se demande comment réagirait les gens qui la connaissent en apprenant qu’elle est capable de lire dans leur tête. Elle a de quoi monter des dossiers solides contre tout le monde, de cette façon. Elle laisse l’insulte couler sur elle comme l’eau sur les plumes d’un canard et croise les bras en le toisant. Voilà qu’il se permet de la traiter de petite fille sensible. Là, oui, elle va mal le prendre. Elle va lui en coller des « petites filles sensibles » s’il continue.  Histoire de lui faire ravaler son petit sourire narquois.
Elle lève les yeux au ciel quand il continue à lui lancer du sarcasme à la tête. Ouais, Eames est un homme charmant. En attendant, ce n’est pas elle qui vient de se faire griller en train de prendre quelque chose chez un dealer.
« Oh, tu me brises le cœur. Je pourrais te poser la même question,  tu sais ? T’es pas censé dresser des PV ? »
Mmm. Pas sa meilleure punchline. Mais ça va venir. Eames a ce talent fou pour la rendre créative.

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MessageSujet: Re: i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin}   i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin} EmptyJeu 18 Fév - 23:14



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Robin &Eames.

Je me tenais non loin d’elle, me maudissant d’être resté. J’aurais dû fermer ma gueule, et partir directement. Mais voilà, je ne pouvais tout simplement pas. Je n’étais pas un lâche, à fuir à la moindre petite pique. J’étais donc coincé, et d’expérience, je savais que je n’allais pas réussir à m’en sortir facilement. Pas avec elle. Soupirant, je n’arrivais pas à détacher mon regard du sien. C’en était presque envoûtant, si seulement c’était une autre personne qui se tenait là à sa place. J’avais vraiment le don de me mettre dans des situations de merde, avec des filles très compliquées. Et encore, ce mot n’était pas assez fort pour décrire Robin. Je levais les yeux au ciel. Décidément, cette soirée allait de surprise en surprise. Je lâchais un rire moqueur, avant de lui répondre, le plus sérieusement du monde. « Robin, Robin. Est-ce que tu te sens bien ? Je m’inquiète pour toi tu sais ». Un sourire moqueur ne put s’empêcher de se dessiner sur mes lèvres. « Il fut un temps,  tu étais bien meilleure. Te serais-tu adoucie, très chère ? ». Je tirais sur mon mégot, toujours en la regardant. Je tirais sur mon mégot, toujours en la regardant. « C’en est presque décevant. Moi qui pensait me divertir ce soir ». Je m’approchais un peu plus d’elle, réduisant l’espace entre nous deux. « Quoique, il y a d’autres moyens pour se divertir », continuais-je avec un clin d’œil. J’arrivais gentiment au bout de ma cigarette, et, juste avant de l’éteindre, une idée me vint en tête. Après tout, j’étais un sorcier, et même si je n’arrivais pas à maîtriser ma capacité à cent pour cent, je savais que la plupart du temps, elle marchait. En tout cas pour des petites choses. Je ne devais pas abuser non plus. Je pris un air sérieux, avant de tourner la cigarette à l’intérieur de ma main, comme si je la protégeais de la pluie. En moins de deux, le bout incandescent s’était écrasé sur ma paume, tout en pensant à elle. Je gardais un air sérieux, mais intérieurement, je souriais. Le point positif, c’est que je ne ressentais rien du tout, mais elle … c’était autre chose. Transfert de douleur en quelque sorte. Je n'en garderait qu'une infime trace pendant quelques heures, ou plus tard un jour. Poupée vaudou humaine. Juste après, comme si de rien n’était, je jetais mon mégot par terre, l’écrasant avec mon pied.

« Qu’est-ce que tu attends alors ? Vas-y, retourne-moi ta question. Je n’ai rien a caché ». Ou presque. Qu’elle me pose la question ou pas, dans tous les cas, la vérité, elle ne l’aura pas. Du moins, pas toute la vérité. Comme on dit, il y a toujours une part de vérité dans un mensonge, et pour cette histoire, j’allais tout simplement omettre que j’étais venu chercher un petit quelque chose, tout en profitant pour interrogeant le gus sur un meurtre, commis non loin de là. « Ou tu as besoin que je te rappelle que tu n’es pas la seule à traquer des criminels ? Quoique non. J’avais oublié, toi c’est plutôt les maris infidèles. Plutôt chiant comme boulot ». Quoique, peut-être, avec un peu de chance, je pouvais encore trouver cette soirée divertissante. Avec ou sans V. Il était hors de question que j’en prenne devant elle. J’espérais juste qu’elle n’ait rien vu, et à la limite, je m’en foutais. J’étais majeur et vacciné, et si j’avais envie d’en prendre, c’était mon choix, pas le sien. Et je n’étais définitivement pas le seul dans ce cas. Et que dire d’elle ? Elle pouvait bien parler. Je ne sais pas ce qui était mieux entre prendre du V, ou se bourrer la gueule tous les soirs. C’était du kiff kiff. « Faut te remettre un peu à la page. Tu n’étais pas encore née quand j’ai arrêté de faire des PV ». Je croisais les bras à mon tour. « Par contre, je peux toujours t’arrêter pour outrage aux forces de l’ordre et … pour avoir dépassé le couvre-feu. A moins que t’ai oublié qu’à partir de vingt-deux heures, une jeune fille de seize ans ne peut pas se balader sans ses parents ». Mon sourire se dessina à nouveau sur mes lèvres. Me préparant toujours à une contre-attaque, qui, assez étonnamment, n’étais pas encore venue. Je m’étais attendu à recevoir un coup de sa part tout à l’heure, mais rien n’était venu. Soudainement, sans vraiment m’en rendre compte moi-même, alors que je n’étais sous aucune substance illicite, la fatigue sûrement, je la pris par le bras. « Viens, j’te ramène ».


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MessageSujet: Re: i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin}   i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin} EmptyJeu 3 Mar - 16:12



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Elle croise les bras en levant les yeux au ciel. Elle a bien envie de lui faire ravaler son petit sourire moqueur insupportable mais on va encore dire qu’elle n’est pas capable de tenir une conversation sans en venir aux mains. Ce qui n’est pas entièrement faux. Mais quand même. En le voyant se rapprocher, Robin lève légèrement le menton vers lui. Il fait quoi ? Un centimètre de plus qu’elle ? Elle est relativement grande comparé aux autres femmes de sa connaissance. Manquerait plus qu’elle fasse moins d’un mètre soixante. Les gens ont du mal à penser qu’elle soit capable de leur latter la figure à coup de Doc Martens à cause de son apparence frêle, si en plus, elle est petite, elle perdrait encore plus de crédibilité.  
D’autres moyens de se divertir, il entend quoi par là ? Se travestir et chanter du Barbra Streisand dans un bar d’Edimbourg ? L’image étrange d’Eames dans cette situation vient s’installer dans l’esprit de Robin et elle regrette un instant d’avoir pensé à ça. Elle secoue légèrement la tête, se prépare à lancer une nouvelle pique bien sentie quand elle sent comme une brûlure sur sa paume. Elle lâche un petit cri de surprise et secoue légèrement sa main. Putain. C’est quoi ce délire ?
Elle fixe à nouveau Eames d’un air méfiant. C’est lui qui... ? Nan, ça ne tient pas debout. Elle le déteste mais ce n’est pas une raison pour en faire la source de tous ses problèmes. En quoi Eames pourrait être responsable d’une brûlure ? Peut-être qu’un bout de sa cigarette avait volé jusqu’à elle pour la brûler ? Son regard retourne sur sa paume. Bon, une brûlure de clope, ce n’est pas si grave. C’est quelque chose qui arrive. Oui, ça surprend et oui, ça fait mal.
Tout comme le pain qu’Eames va se manger dans la figure s’il continue à être aussi insultant. Traquer les criminels, ouais, entre deux donuts et trois tasses de cafés. Il peut dire ce qu’il veut sur son métier, mais n’empêche qu’ils sont bien contents, ces flics, quand ce sont les détectives privés qui s’occupent des fugues ou des trucs du même acabit. Elle leur allège littéralement leur charge de travail et ils viennent encore se plaindre. Jamais content, ceux-là.
Et allez, l’attaque sur son âge. Elle ne l’a pas du tout venue venir celle-là. Eames choisit la facilité ce soir. Elle a été habituée à mieux. Outrage à agent, mais bien sûr. Cette fois, Robin ne retient plus sa langue.
« Oui, t’as raison, papy. Bientôt la retraite, nan ? »

Robin n’est pas assez bourrée pour ces conneries. Encore moins pour supporter qu’Eames l’attrape par le bras. Elle se dégage doucement. Eh oh, elle a pas besoin qu’on la touche. Il est bien gentil, l’Inspecteur Derrick mais là, y’a des limites.
« J’ai des trucs à faire. Tu sais... traquer les maris infidèles, des trucs comme ça. »
Elle ajoute un sourire à ses paroles avant de soupirer et de fouiller dans sa poche, ses traits montrant une profonde lassitude. Elle n’a pas envie de jouer à qui a la plus grosse avec Eames. Pas ce soir. Puisqu’il est là, autant qu’il soit utile, tiens. Et vu qu’apparemment, il traîne dans le coin, il a peut-être des infos. Elle en extirpe une photo du gamin qu’elle doit retrouver et la montre à Eames, reprenant un air sérieux.
« Ce gosse s’est barré de chez lui et sa mère pense qu’il est en danger. Elle ne l’a pas signalé à la police pour des raisons sans doute débiles mais que j’ignore. Tu ne l’aurais pas vu, par hasard ? Je ne te demande pas de m’aider à le trouver, si ça peut te rassurer. Juste... vu qu’apparemment, tu traînes dans le coin et que tu as des contacts avec les dealers du quartier, si tu as des infos qui peuvent m’aider à retrouver ce gosse, je suis preneuse. »
Elle laisse à Eames le temps de regarder la photo et de la mémoriser avant de la reprendre et de la ranger avant de reporter son regard sur Eames.
« Personne ne l’a vu traîner dans les squats à junkie, je ne sais pas si c’est censé être rassurant ou non. »
Sa cliente ne va sans doute pas être contente de voir qu’elle en parle à un flic, mais il s’agit quand même de la vie d’un gosse. Et ça prime sur la fierté. Robin est bien placée pour le savoir, puisqu’elle est en train de demander de l’aide au flic qu’elle aime le moins. L’heure n’est pas à jouer aux fines bouches. Elle ajoute, se disant que ça peut toujours être utile à Eame de le savoir :
« Il s’appelle Arren, il a eu dix-huit ans il y a une semaine et il a disparu depuis. »


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MessageSujet: Re: i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin}   i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin} EmptyDim 6 Mar - 16:21



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Je n’eus aucune envie de répondre à ses remarques acerbes. Ce n’était plus de mon âge. Okay, j’avoue, c’est ce que je venais de faire il y a à peine cinq minutes, mais là, sans trop savoir pourquoi, je n’en avais plus envie. J’étais lassé de tout. Je voulais juste rentrer chez moi, poser les pieds sous la table du salon et rejoindre les bras de Morphée. Juste un petit passage à vide, que j’avais l’habitude de traverser depuis le temps. Mon corps me faisait clairement comprendre qu’à ce rythme-là, je n’allais pas pouvoir tenir encore longtemps. Mais voilà, j’étais coincé dans cette ruelle avec elle, et je n’étais pas sûr qu’elle me relaisse partir comme si de rien n’était. A la place, soupirant, j’allais juste m’appuyer contre le mur derrière moi, tournant la tête dans sa direction. Le regard vide.

Ne voyant rien venir de sa part, et n’ayant pas l’impression qu’elle allait relancer un quelconque sujet sur le tapis, je me détachais de la paroi, mettant les mains dans mes poches, prêt à partir. J’allais le lui faire savoir quand elle se planta devant moi, un air sérieux sur son visage. Et elle se mit à parler. Je du cacher un bâillement. Non pas que ce qu’elle me disait ne m’intéressais pas, pas du tout, mais juste que la fatigue se faisait réellement ressentir. Bon bah, j’étais bel et bien coincé ici, avec elle, en tête à tête, dans cette ruelle immonde. Je pris sur moi pour l’écouter. C’était la moindre des choses, et pour une fois qu’elle ne me crachait pas à la figure, autant en profiter. Et qui sait ? Peut-être que quelque chose de bien s’en sortirait ? Mon cul oui. Rêve toujours. Mon visage passa de la photo à son visage, pendant qu’elle me racontait son histoire, essayant de garder les yeux ouverts. Je me sentis obligé de m’appuyer à nouveau contre le mur, pour ne pas m’écrouler comme une merde par terre. Décidément, j’aurais mieux fait de rester chez moi et de venir un autre soir. Je ne l’interrompis pas, la laissant finir. Attends. Je n’avais pas rêvé là ? Elle me demandait mon aide ? L’aide d’un flic ? Je me mordis la lèvre pour ne pas éclater de rire devant elle. Déjà qu’elle avait fait l’effort d’être aimable et de demander de l’aide. Ce n’était pas tous les jours que Robin se comportait de cette façon. Soit elle devrait être dans la merde jusqu’au cou pour me demander quelque chose ou alors … aucune idée. Après tout, c’était une femme, et comme toutes les femmes, elle est surement imprévisible. Après tout le pourquoi du comment ne m’intéressais pas vraiment. Je portais une dernière fois attention à la photo avant qu’elle ne la range dans sa poche, me taisant, sentant qu’elle en avait pas fini. Je laissais passer un moment, avant de me rallumer une cigarette – fallait vraiment que j’arrête, mais pour l’instant, ça compensait le fait que je ne puisse pas consommer du V – et je plantais mon regard dans le sien.

J’hochais négativement la tête. « Je crois bien que je vais te décevoir », je tapotais sur mon mégot pour en faire tomber mes cendres, avant de poursuivre. « Déjà, je crois connaître la réponse que tu te poses. Pourquoi la famille n’a pas fait appel à la police. Si tu y réfléchis bien, tu vas la trouver par toi-même, mais je vais t’aider sur ce coup ». Sans trop savoir pourquoi, mon ton s’était adouci. Il n’y avait rien de méchant dans ce que je disais. « Comme tu l’as si bien dit, ton cher Arren, a dix-huit ans. Il est donc majeur. La police ne lance pas un avis de recherches au bout de 48h comme pour quelqu’un d’autre, sauf si c’est prouvé qu’il est en danger de mort. Ce n’est plus un enfant. Il a le droit de faire ce qu’il veut ». Je tirais sur ma cigarette, tournant la tête pour éviter que les volutes de fumées s’envolent vers la jeune femme. « Toi qui es si futée, tu n’as jamais pensé que, peut-être, il voulait tout simplement changer de vie ? Que tout n’était pas rose à la maison ? Ou que sais-je encore. A moins que tu ais d’autres informations à charge et que du coup, ça change la donne. Personnellement, avec ce que tu m’as dit là, il peut y avoir pleins de réponses, sans forcément penser qu’il lui est arrivé quelque chose de mal. Ce n’est pas parce que la mère dit qu’elle le pense en danger, qu’il est. Après tout, c’est sa mère, et tout ce qu’elle veut, c’est le revoir ». Je tirais sur ma cigarette une dernière fois avant de la jeter par terre. Je replongeais mon regard dans celui de la jeune femme. « Je ne vois pas vraiment en quoi tu as besoin de mon aide. T’es au même endroit que moi, les gens, tu peux tout autant les interroger non ? En tout cas je n’ai pu personne traîner par-ici, et encore, aujourd’hui je me trouve ici un peu par hasard ». Une idée me vint en tête, et je sortis aussi une photo de ma poche. Celle d’un cadavre d’homme par contre. « Ton gosse là, il est blond c’est bien ça ? » Je secouais la tête avant de ranger la photo. Ce n’était pas lui au moins. Le cadavre qu’on avait retrouvé non loin d’ici était brun. Au moins, jusqu’à présent, il devait être encore en vie, sauf preuve du contraire. « Ecoute », j’haussais les épaules, « je ne suis pas sûr d’avoir bien compris ce que tu veux de moi là. Et sans connaître toute l’histoire, je ne peux pas faire grand-chose ». Je me déplaçais légèrement, me dégourdissant les jambes. Je commençais à avoir des fourmis dans les pieds à force de ne pas les bouger. « Par contre, tout ce que je peux te proposer, c’est de me suivre jusqu’au commissariat. Oui je sais, ce n’est pas un lieu que tu portes dans ton cœur, tout comme moi, mais c’est tout ce que je peux te dire. Là-bas, tu pourras faire une recherche dans nos fichiers, voir si y a quelque chose qui va sortir de l’ordinaire concernant Arren. Avec un peu de chance, peut-être, tu trouveras quelque chose, surtout qu’on a accès à la base nationale ». J’haussais les épaules. « C’est comme tu veux, je ne t’oblige en rien ». Dans le cas où elle refusait, je gardais tout de même dans un coin de ma tête le nom du gamin. Il y avait quelque chose dans cette histoire qui me perturbait, et je n’arrivais pas à y mettre le doigt dessus. Comme si j’avais déjà entendu ce nom quelque part. J'avais failli lui demander si elle savait ce qu'il était réellement. Un simple humain ou autre, je me m'étais abstint. Je ne savais pas jusqu'au allaient ses connaissances du surnaturel, et dans ce genre de cas, il valait mieux se taire.

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Robin Clarkson
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MessageSujet: Re: i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin}   i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin} EmptyLun 14 Mar - 18:23



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Eames& Robin

Elle dissimule sa déception quant à la réponse d’Eames. Tant pis, elle aura essayé. Il y a néanmoins un truc qui cloche concernant le jeune Arren. En sondant l’esprit de sa mère, elle n’a rien trouvé de plus que ce que cette dernière lui avait dit, mais son instinct lui soufflait qu’il y avait autre chose. Elle en a vu, des jeunes qui s’éloignaient du domicile familial. Oh oui. Certains l’ont fait pour de bonnes raisons. Fuir une famille toxique, des parents qui ne devraient même pas être appelés parents. D’autres le font pour changer d’air, par amour, ou de tas de raisons diverses dont l’une qui revient assez souvent : emmerder les géniteurs.  Robin a déjà fugué quand elle était adolescente. Elle peut comprendre ce qui peut passer par la tête de certains jeunes, sans pour autant l’excuser quand ce sont pour des raisons débiles.
Mais là, avec Arren… Sa mère lui a dit. Jamais un mot plus haut que l’autre, des résultats scolaires brillants, en résumé, le gosse parfait. Et le pire, c’est que c’est vrai. Les recherches de Robin ont donné raison à sa cliente. Aucun problème, aucune histoire. Le gosse s’est juste volatilisé comme ça, au cours de sa soirée d’anniversaire. Ses amis ont pensé qu’il est simplement rentré chez lui sans prévenir mais Arren n’a jamais atteint le domicile familial.
Alors oui, il peut être parti pour des tas de raisons sans que sa vie soit en danger. C’est une hypothèse qu’il ne faut pas négliger. Mais pour quel motif ?
Elle place ses mains dans sa poche pendant qu’Eames lui conseille d’interroger les autres. Ce à quoi elle répond, calmement, sans la moindre once d’agressivité.
« C’était ce que je faisais en fait. Je fais le tour des dealers pour voir s’ils n’ont pas vu la tronche du gosse.  Il n’a aucun antécédent avec la drogue d’après sa mère, ou alors il a été assez malin pour ne pas se faire choper jusque là. »
Robin hausse un sourcil en entendant Eames demander la couleur de cheveux du gamin, craignant un instant qu’il ait découvert quelque chose de pas drôle du tout qu’elle devra alors annoncer à la mère, mais son expression la rassure.  

A sa proposition, Robin s’apprête tout d’abord à refuser.  Elle a déjà pris beaucoup sur elle en demandant des informations à Eames pour Arren.  Maintenant, mettre les pieds dans un commissariat, faut pas pousser mémé dans les orties non plus.  Elle est à deux doigts de refuser poliment son invitation en rangeant la photo. Mais d’un côté, elle n’avait pas accès à tous les dossiers concernant le gamin. Fouiller dans les bas-fonds d’Edimbourg, c’est bien chouette mais encore faut-il trouver quelqu’un qui accepte de parler. Et si on regarde de ce côté, Robin en a vite fait le tour. Et le contact qu’elle avait au poste de police avait été transféré dans une autre ville, donc au final…
Elle retient de justesse un soupir de défaite. Elle ne peut pas passer à côté d’une occasion pareille. Vraiment pas. Elle repousse une mèche de cheveux qui lui barre le visage en regardant à nouveau Eames. Pas la peine d’hésiter cent sept ans. Au pire, qu’est-ce qu’elle a à perdre ? Sa fierté ? Bwarf, ça fait un bail qu’elle en a plus. Nan, le plus gros problème, c’est qu’Eames n’est pas le seul flic qu’elle a emmerdé depuis le début de sa carrière. C’est le plus grognon, certes, mais ce n’est pas le plus méchant.  Elle a eu affaire à pire que lui et ça s’est mal passé. Au point qu’elle a passé une nuit en cellule pour outrage à agent. Mais l’autre connard l’a cherché aussi. Aucun regret. De ce qu’elle sait, il bosse toujours là-bas, même si ce n’est plus à la même place. Avec un peu de chance, elle ne restera pas assez longtemps pour le croiser.  Et puis vu l’heure qu’il est, elle ne devra pas croiser grand monde. Juste ceux qui n’ont pas envie de rentrer chez eux.
« Très bien. Je te suis. Et… »
Mince, comment on dit, déjà ? Ah oui.
« Merci. »
Et qu’on ne vienne pas dire qu’elle est mal élevée.

Arrivée devant le bâtiment, elle se demande encore ce qui lui a pris d’accepter. Eames a raison, ce n’est pas le genre d’endroit qu’elle porte dans son cœur. Mais c’était le meilleur moyen de trouver une piste pour Arren. Sans rien dire, elle suit Eames à l’intérieur.  A cette heure, les lieux sont déserts, ce qui l’arrange beaucoup. Seuls Eames et elle sont ici. Et ça restera sans doute entre eux. Déjà, parce qu’Eames ne sera pas du genre à hurler sur les toits qu’il a laissé quelqu’un qui n’est pas flic regarder dans les dossiers de la police. Et Robin n’a pas non plus envie qu’on pense qu’elle est de mèche avec les flics. Les mains dans ses poches, son regard balaye les lieux.
« Après toi. Pas besoin de me faire une visite guidée, je connais déjà les lieux, comme tu peux t’en douter. »

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Eames Montgomery
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MessageSujet: Re: i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin}   i am undercover, now, get out ! {Eames & Robin} EmptyJeu 17 Mar - 19:02



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Appuyé contre le mur derrière moi – il ne fallait pas que j’oublie de mettre au sale mes habits après coup – je l’écoutais. A part ce que je lui avais déjà dit, il n’y avait pas grand-chose d’autre à dire, malheureusement. Et c’est peut-être triste pour les parents de ce jeune garçon, mais on ne sait jamais ce qui leur passe par la tête et quelle est la vraie raison de son départ. Volontaire ? Involontaire ? A moins de le retrouver, vivant ou mort, on n’en saura pas plus. C’était donc tout naturellement que je lui avais proposé de venir au commissariat. D’un, il n’y avait plus personne à cette heure-ci, ou alors quelques collègues, mais, en principe, aucun dans ma section, et elle pourrait consulter comme elle le voudrait nos bases de données. Ce n’était pas dans l’optique de la maison de laisser la porte ouverte aux détectives privées. Au contraire. Je l’avais surtout proposé, car, la connaissant, je pensais qu’elle allait refuser, sauf que voilà, non. Elle acceptait ma proposition. Décidément, il fallait s’attendre à de la neige demain. Déjà qu’’il ne faisait pas chaud ni beau …

Sur le chemin qui nous menait au commissariat, à quelques rues de là, nous restâmes tous les deux silencieux. Il n’y avait rien à dire et je ne voulais pas la froisser davantage. Arrivé sur place, elle me précéda. Je levais les yeux au ciel. Elle se croyait ou là ? Malgré tout, je ne fis aucun commentaire. A son hauteur, je lui désignais l’ascenseur – ou les escaliers – c’était comme elle le voulait. « T’as vraiment cru que j’allais te faire une visite ? On n’est pas au musée là, et si on ne veut pas se faire surprendre, on n’a pas toute la journée devant nous. Ou la soirée pour ce qui nous concerne ». Je balayais juste la pièce vide du regard. Personne. Rassuré, je poursuivis. « C’est au deuxième. On sera mieux dans mon bureau, à l’abri des regards. Et si en cas de besoin, je trouverais bien une excuse ». M’ouais. Pas sûr. J’espérais plutôt que personne n’allait venir m’emmerder à cette heure-ci du soir.

Au deuxième, je sortis mes clés de ma poche et je me dirigeais vers mon bureau. Enfin. Celui qui je devais partager avec ma coéquipière. Qu’est-ce que j’étais mieux quand j’étais tout seul. Au fond du couloir, près d’une fontaine à eau, j’ouvris une porte et j’entrais dans la grande pièce, allumant la lumière au passage. Mon bureau se trouvait sur le côté gauche, près de la fenêtre qui donnait dehors, logique, et celui d’Adalyn, en toute logique aussi, à droite. Je grimaçais en voyant la pile de paperasse qui s’étalait des deux côtés. Si seulement on pouvait s’en débarrasser … Je m’approchais de mon poste de travail, allumais mon ordinateur, avant d’aller m’installer sur la chaise de ma collègue. Je me tournais vers Robin « Fais comme chez toi. Enfin … tu comprends quoi. Prend seulement ma place, ou cas où je devrais justifier mes recherches. On cas d’aide, tu sais où me trouver ». C’était étrange de lui dire ça. D’un, je ne pensais pas qu’elle allait accepter, et de deux, je ne pensais pas non plus qu’un jour je l’aiderais. Il y a des premières fois à tout. Au bout d’un moment, je me levai et me dirigeais vers la porte. « Vais me chercher un café, et heureusement pour nous, on a cotisé pour acheter une bonne machine. Les cafés au goût de chaussette sont dépassé chez nous ». Tais-toi Eames, elle s’en fou là. Tu causes pour rien dire. « Tu veux quelque chose ? De l’eau, du café, … ». Avant de sortir, attendant sa réponse, je retournais poser ma veste sur le dossier de la chaise, et je déboutonnais le premier bouton de ma chemise. Le chauffage tournait à fond dans le bureau.

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