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 SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy

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MessageSujet: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyLun 21 Sep - 2:59


   
       

   
Sÿnn Athenaÿs Di Bátorya

   
It’s a strange thing,
the first time you tear someone apart.

   

   Introduction aux ténèbres
   

   âge: Demander l'âge d'une jeune femme ne se fait pas, et il y a bien longtemps que Sÿnn a cessé d'avoir une pensée particulière pour le jour qui l'a vu naître, il y a 781 ans de cela. lieu de naissance et origines: Comme bien d'autres choses, la naissance et les origines de la vampire restent très secrètes, sûrement parce qu'elle ne s'épanche jamais réellement là-dessus. A peine sait-on qu'elle a vu le jour en Toscane, au sein d'une famille de gonfaloniers, en tant qu'enfant illégitime née d'une ancienne esclave des Balkans. statut civil: Plusieurs fois veuves, Sÿnn s'est à présent calmée. Côté mariage, s'entend. Et il va sans dire que, pour elle, le sexe exclusivement au sein des liens sacrés du mariage, c'est passé de mode depuis longtemps. profession: Si, dans les faits, la Vampire est Nettoyeuse pour la Camarilla, certaines mauvaises langues, vexées, frustrées ou coincées, qualifieraient plus volontiers ce poste de "Femme de ménage". Il va sans dire qu'on évite quand même publiquement ce genre de commentaires, si l'on tient à ses dents. Surtout que Sÿnn est très douée en ce domaine, et ce poste est la solution de facilité toute trouvée pour elle. Financièrement, Sÿnn n'a pas à s'en faire, ayant hériter de ses époux une fortune suffisante pour vivre de façon aisée. créateur: Sÿnn tient de son créateur son goût du mystère autour de ses origines initiales. Face à elle, il s'est toujours prétendu d'origine finno-ougrienne et issu du clan Báthory. Mais elle n'a jamais été dupe. Elle a fini par connaître son histoire européenne, et son créateur était bien plus âgé qu'il ne le faisait croire. Si leur relation a été plus que compliquée et ambiguë, elle a cependant choisi de prendre partiellement son nom, en le féminisant, juste après être devenue son infante. Un patronyme qu'elle arbore en l'honneur de celui qui lui a offert sa deuxième naissance, décédé au milieu du XVIe siècle. dons particuliers: Exemplaire parfait de la race des vampires, Sÿnn est également dotée d'une mémoire eidétique, qu'elle possédait déjà alors qu'elle n'était encore qu'humaine, ce qui lui est plus qu'utile, à bien des occasions. Capacité d'autant plus redoutable pour mener des traques, chaque être laissant des traces, vampire ou non. Comme le Fil d'Ariane, une fois l’extrémité attrapée, il lui suffit de suivre la voie. C'est également une experte pour insuffler des sentiments fantômes, tels que la douleur, à ceux qu'elle cible. méthode de chasse: Sÿnn est un être méticuleux, calculateur et vicieux, très vicieux. Il est toujours trop tard pour ses proies lorsqu'elles réalisent enfin ce qui les attend, et à qui elles ont affaire. La peur panique les envahit en un instant, injectant une bonne rasade d'adrénaline dans le sang juste avant que Sÿnn ne plante ses crocs pour se sustenter. Pour Sÿnn, se nourrir est tout un art. Elle ne laisse pas la moindre goutte perlée au sol, ou se répandre ailleurs que contre son palais, laissant derrière elle des poupées blafardes, quelque peu désarticulées, suite aux os qui sont progressivement déboités pour obtenir de nouveau des salves hormonales se répandant dans le sang. quelle est votre réputation à edimbourg: Bien que récemment de retour à Edimbourg, Sÿnn n'a pas vraiment à déployer beaucoup d'efforts pour être reconnue et respectée. Preuve en est, elle fait partie de la Camarilla depuis ses débuts, ou presque, changeant de "cellule" à chaque fois qu'elle se fixe ailleurs pour une période suffisante. Très efficace, elle n'a jamais failli à sa mission, et y prend même un certain plaisir malsain. Ne se reposant pas entièrement sur ce patronyme qui véhicule une bien sanglante légende, Sÿnn sait y faire pour déstabiliser et coller des frissons dans le dos en posant un simple regard sur votre personne. Sanglante et violente, elle sait où sont les limites, et les poussent à leur paroxysme, sans jamais vaciller. Inaccessible au premier abord, il suffit, en réalité, de simplement attirer son attention de façon pertinente. Si elle ne vous calcule pas, évitez cependant de venir trainer dans ses pattes. traits de caractère: méticuleuse ∞ sadique ∞ manipulatrice ∞ séductrice ∞ tactile ∞ possessive ∞ fière ∞ loyale ∞ intelligente ∞ stratège ∞ tacticienne ∞ rancunière ∞ violente ∞ impitoyable ∞ cynique ∞ entreprenante ∞ observatrice ∞ dotée d'un grand esprit de répartie ∞ égoïste ∞ machiavélique ∞ efficace ∞ aphrodisiaque ∞ joueuse. crédits: Lux Aeterna & Tumblr. groupe: Show me your teeth.

   

   

   Le monstre prend vie

   ✝️ 001. Elle ne parle jamais réellement des vingt-six premières années de sa vie, laissant volontairement planer le flou et le mystère sur celles-ci. ✝️ 002. Engendrée dans la violence, venue au monde dans la douleur et la mort, Sÿnn a grandi dans le secret, la honte, les tensions, la violence et la mort, au point d'en rester éternellement marquée. ✝️ 003. Initialement blonde vénitienne aux yeux bleus, Sÿnn change régulièrement de coupe et de couleur de cheveux, et il lui arrive de porter des lentilles colorées. ✝️ 004. Passionnée de littérature, d'art et d'histoire, elle est toujours restée suffisamment proche de ses origines toscanes pour posséder plusieurs propriétés en Italie, ainsi que des centaines d’œuvres d'art, majoritairement héritées de feux ses époux. Elle possède également des parts dans des sociétés, et d'autres pieds à terre dans le monde. ✝️ 005. Elle part du principe qu'elle est morte dès le 27 septembre 1260, et, d'une certaine façon, sans doute aurait-elle réellement dû mourir à cette date, et non quelques jours plus tard, son agonie ayant particulièrement été douloureuse. ✝️ 006. C'est une polyglotte reconnue, et rares sont les pays où elle n'a pas séjourné. Sans doute parce qu'il vaut toujours mieux ne plus s'éterniser là où vous avez déjà exsangué et tué des centaines de personnes. ✝️ 007. Les humains l'indiffèrent, mais elle a eu une réelle aversion pour eux pendant des siècles, et certains continuent parfois de ne pas échapper à la règle. N'oubliant pas ce qu'elle a dû enduré de son vivant, elle se dit qu'il faut arrêter de voir l'espèce humaine comme éternelle victime sans cesse innocente. ✝️ 008. Du temps de sa vie humaine, elle était mariée, et a eut des enfants. ✝️ 009. Elle a une relation ambiguë aux lycanthropes, qu'elle appelle "boule de poils". Disons qu'elle a connu autant de bonnes que de mauvaises expériences en leur compagnie. ✝️ 010. Si la Camarilla avait existé à une certaine époque, Sÿnn aurait dû l'affronter bien des fois, et sans doute aurait-elle même été condamnée à mort. ✝️ 011. Elle a une cave personnelle, constituée à mesure des siècles de "crus" humains, avec jolie étiquette, écriture calligraphiée, datation, mention de la provenance. Son groupe sanguin fétiche est l'AB- : on a des goûts de luxe ou pas. ✝️ 012. Très à cheval sur certaines règles prônées par la Camarilla, elle n'éprouve absolument aucune pitié à trainer par la peau du cul ceux qui les outrepassent. Elle est également responsable de la mort de plusieurs de ses congénères, toujours en état de légitime défense, ce qui fait que tous ne l'apprécient pas forcément. ✝️ 013. Elle n'oublie jamais rien, en plus d'être dotée d'une mémoire eidétique. Faîtes lui une crasse, elle vous la fera payer, dans cent ans s'il le faut. Tendez lui la main dans un mauvais critique et elle vous en sera éternellement reconnaissante. ✝️ 014. Elle a toujours eu un infant, depuis le milieu du XVIIe siècle. S'il meurt, elle en procréé un nouveau. ✝️ 015. S'il fallait vraiment qu'elle définisse son orientation sexuelle, elle serait volontiers plus pansexuelle qu'autre chose.

   

   

   Derrière l'écran
   
pseudo/prénom: What the Hale. âge: je suis née la même année que le premier lancement officiel du fameux "www"  SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 2727053455 pays: Actuellement, France. fréquence de passage: le plus souvent possible, 6j/7 on va dire personnage inventé ou scenarii: inventé. commentaires/avis: Encore une fois, superbe fo', j'en bave partout, du genre comme ça -> :nutella: sauf que je ne mange jamais de Nutella, ça tue les orangs-outans. Merci encore une fois, aussi, pour la rapidité et l'efficacité de vos réponses à mes questions, on est servis sur un plateau ici  SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 1460972920
(elle était facile celle-là SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 4183517653)  avatar: Olivia Wilde

   
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyLun 21 Sep - 3:00


 

 
You realize we are nothing but sacks of meat,
blood and some bone to keep it all standing.

 
Histoire

Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate

Dante Alighieri, Inferno, III, 9


Inferno sotterraneo, inferno in terra. Sans doute est-ce ainsi que l'on peut résumer les choses, concernant la vie de mortelle de Sÿnn qui, bien évidemment, ne se prénommait pas ainsi, à l'époque. Maudite chaque heure un peu plus, de sa conception jusqu'à l'instant de sa naissance, la belle toscane fit une entrée très remarquée dans ce monde, au milieu du sang, de la douleur et de la mort, létale, fatale. Août 1234, paroxysme de la lune dans un ciel étoilé. Une vie pour une vie. Encore eut-il fallu que celle qui mourut eut accepté bien volontiers ce sacrifice. A l'heure du choix, entre sauver la mère, ancienne esclave des Balkans aux origines métissées, et l'enfant, certes bâtard, mais engendré par un membre de l'élite toscane, le choix fut vite fait. Pour le grand-père, plus que pour le père, déjà passé à autre chose, et n'ayant cure de tout ça. Après tout, ce ne fut l'affaire que d'une nuit, impulsive, enflammée et désireuse d'explorer ces contrées quelque peu exotiques, quitte à faire fi des cris d'opposition d'une adolescente plus que réticente face à ces assauts impétueux et péremptoires. Un viol pour l'une, une nuit lascive emplie de résistances et de rebuffades feintes pour l'autre, jeune mariée et déjà père.

Un garçon. Un magnifique petit garçon, vaillant, combattif, hurlant déjà à plein poumons contre ce geste brusque asséné contre ses jolies petites fesses potelées. Un magnifique petit garçon, qui se rebelle déjà contre le monde entier. Un magnifique petit garçon, et une mère qui survit, avec grand peine, à cette mise au monde, pétrie de douleur et d'agonie. Un corps trop jeune, pas encore prêt à engendrer la vie. Pas encore prêt à s'adapter aux contraintes de la naissance. Du sang, tellement de sang. Trop de sang. Un dernier effort, et la flamme de la vie vacille. Transformant en tombeau ce corps qui, un instant auparavant, était encore doté de vie. Un tombeau emprisonnant en son sein cette autre vie qui commence elle aussi à vaciller, jusqu'à ce que l'antre ténébreuse soit éventrée avec brusquerie et sans réelle précaution. Sortir l'enfant. Sortir cette petite fille.

Sortir cette petite fille pour la livrer à une vie vécue dans l'ombre, loin de ce père que l'on envoie à Rome, auprès de ce Pape qu'en tant que Guelfes, on ne pouvait que soutenir dans sa volonté d'accession au trône du Saint-Empire. Sortir cette petite fille, si peu toscane, à l'exception de ce teint typiquement méditerranéen. Sortir cette petite fille, et la jeter à l’opprobre, au secret infini, à la solitude et au dépit immense dès qu'en grandissant, on la prive de ce soutien sans faille qu'était son frère jumeau, que l'on destine au métier des armes. L'enfant qu'était alors Sÿnn aurait sans doute pu être un temps soit peu heureux si et seulement si on lui avait clairement attribué une place. Mais, placée dans un éternel entre-deux, élevée au milieu des enfants de la domesticité tout en recevant quelques cours auprès des précepteurs de ses propres cousins, en se voyant refuser une parenté commune, ce fut comme laisser le soleil être seulement entrevue à travers des persiennes, entre ténèbres et lumière.

Grandir. Grandir en essayant de trouver ses marques, sans réellement y parvenir. Grandir en tentant désespérément de se trouver une place. Grandir et se rapprocher chaque instant un peu plus de l'âge adulte, en ignorant tout du futur qu'on lui réserve. Du futur qu'on lui destine. Un mariage, sans doute. Des enfants, probablement. Un veuf, à coup sûr, car nul n'apprécierait sûrement d'épouser en première noce une bâtarde, aussi prestigieuse, riche et puissante que puisse être sa famille paternelle. L'amour n'aura pas sa place, mais on peut vivre sans amour, sans doute, dès lors que l'on n'en a jamais reçu de vraiment légitime et sincère. Ces frères et sœurs adoptifs ne peuvent même pas se considérer comme faisant partie de la même fratrie recomposée. Car distance a toujours été maintenue entre eux et elle, ne serait-ce qu'un peu. Un soupçon, largement suffisant pour que la principale intéressée comprenne le message. Elle n'était pas comme eux et ne le serait jamais. Elle n'était comme personne, pas même comme ce frère jumeau que l'on arme depuis déjà longtemps pour porter et défendre publiquement, au plus haut, le prestige familial.

On finit par l'envoyer à l'âge de 16 ans auprès de cette demi-sœur qu'elle n'a jamais connu, en tant que servante attitrée, pour la préparer à ses noces qui approchent. Une sorte de présent, de la part d'un grand-père commun qui ne sait plus comment gérer cette enfant bâtarde qui ressemble tant aux leurs, mais qui ne supporte que difficilement la moindre bride passée autour de son cou. Cette enfant bâtarde qui vient de perdre un père qu'elle n'a jamais connu, qui ne l'a jamais reconnue et jamais aimée. 3 mois. C'est bien la seule éternité qui sépare les deux sœurs, la bâtarde étant la cadette là où la fille légitime est l'aînée. 3 mois, c'est aussi ce qu'il faut à la bâtarde pour obtenir une petite once de vengeance, en faisant tomber dans ses bras ce grand frère, devenu chef de sa famille, avec qui elle ne partage qu'un père. Ce grand frère, fierté paternelle, si parfait, si idéal, et qui reproduit le modèle de feu leur paternel. Jeune marié, jeune père, qui joue avec les domestiques comme on joue avec ses chiens : on leur lance un appât pour les voir ramper à nos pieds, et on les gratifie de caresses uniquement quand on en décide ainsi. 3 mois. Le temps nécessaire pour commettre l'impensable, et concevoir l'irréparable, un enfant. 3 mois. Le temps nécessaire pour être repoussée, destituée de ce que l'on avait perçu comme une avancée dans l'échelle sociale, comme une place plus respectable, et plus lumineuse. 3 mois, un enfant en prévision, et un mariage qui s'arrange à la va-vite, griffonné sur un bout de papier en deux temps trois mouvements, sans échappatoire possible de ce cercle familial si pesant et si tordu. Un enfant qui s'annonce, et que leur père a choisi de faire passer pour son cousin, en mariant la mère pécheresse avec l'un de ses propres oncles maternels.

26 ans. L'âge de la maturité, paraît-il. 26 ans, et 5 enfants plus tard. 26 ans, et une vie âpre et éprouvante. Son époux n'est pas foncièrement un mauvais bougre, mais il a 24 ans de plus qu'elle, soit pratiquement le double de son âge. Un époux porté sur la bouteille, possessif, jaloux au moindre regard de la gente masculine qui se pose sur les courbes de son épouse. Un époux plus qu'impliqué dans les affaires de la Cité, alors que grondent les hostilités florentines contre Sienne. Un époux qui a des pics de violence lorsque l'astre lunaire s'érige si haut dans le ciel. Un époux qui scrute le moindre geste de sa progéniture, comme pour s'assurer qu'elle reste dans le droit chemin, et qu'elle suive l'exemple paternel. Une épouse qui s'ennuie. Qui aimerait être libre. Qui aimerait pouvoir se déplacer sans escorte dans la ville. Qui aimerait pouvoir rendre visite à l'épouse de son frère, et à leurs enfants. Une épouse qui revoit régulièrement ce frère aîné qu'elle est si bien parvenue à piéger, alors qu'il n'apprenait que de sa propre bouche quel vilain petit cachottier était leur père, à enfanter des bâtards à chaque grossesse de son épouse. Un frère aîné comme incapable de rester éloigner d'elle trop longtemps. Un frère aîné qui est devenu chef de la lignée à la mort de son grand-père. A la mort de leur grand-père. Un frère aîné qui, lui aussi, par temps de pleine lune, devient si sauvage et animal. Florence, une cité au bord de la guerre.

Florence, une cité qui se prépare à combattre contre sa si proche voisine qui à une revanche à prendre depuis 1255. Florence, qui chute et trébuche le 4 septembre 1260 à Montaperti. Florence, qui est décapitée d'une partie de ses enfants, au milieu de cette dizaine de milliers de morts. Florence, qui voit le retour de ses enfants exilés, Gibelins de leur état. Des enfants terribles, qui se débarrassent de leurs principaux opposants, vainqueurs d'hier et perdants d'aujourd'hui. Des enfants terribles, avides de vengeance et de représailles. Des enfants terribles, qui, un instant, ferment les yeux sur les bassesses de certains d'entre eux, quand des enfants de traîtres sont arrachés aux bras de leur mère, quand des pères sont emprisonnés dans les plus rustres cachots, quand des mères sont souillées, battues, et jetées dans les eaux de l'Arno. Des eaux impitoyables, profondes et abyssales pour qui est déjà entre la vie et la mort. La Mort. Si proche et pourtant si loin. Un sursaut de vie, de survie, surgi d'on ne sait où et qui aurait mieux fait de rester là où d'où il venait, si cela n'avait été pour le rebond et la renaissance qu'il allait permettre, quelques jours plus tard ...
 


Poca favilla gran fiamma seconda

Dante Alighieri, Paradiso, I, 34


Chancelante et agonisante. Rescapée et ensanglantée. L'Arno aurait pu être son tombeau, et pourtant, pour la seconde fois de sa vie, elle réchappe à la Mort, s'en extraie péniblement, et avec difficulté. La corde était raide, un pas de côté et le néant l'aurait emporté. En cette société si croyante, elle en vient à douter de l'existence de Dieu, de l'existence d'un dieu. A moins qu'elle ne soit la somme d'une litanie de péchés, et que ce soit à elle de payer pour tous les autres. Elle ignore depuis combien de temps elle a dérivé, et combien de temps s'est écoulé depuis qu'on l'a balancée aux flots, en la passant déjà passée de l'autre côté. Cage thoracique écrasée, nez brisé, et tout un tas d'autres joyeusetés. Elle ignore comment elle a survécu. Elle aurait au minimum dû se noyer, et pourtant, c'est aux abords de la ville, sur l'une des rives, qu'elle a repris connaissance, comme après avoir été rejetée par les flots. Elle s'est relevée, et elle a marché, aussi bien que possible, se traînant lentement pendant des jours, en finissant son parcours par une errance dans des rues seulement illuminées par les torches disparates et par l'éclat lunaire de l'astre nocturne. Regagner son chez elle, ou fuir ? Mais fuir vers quoi, vers qui ? Elle n'avait eu aucune nouvelle des siens depuis des jours : ses frères, son époux, ses oncles ... Et pour retrouver quoi ? Une famille endeuillée, destituée de sa puissance ? Un foyer où elle n'est censée vivre que pour ses enfants, enfantés dans la douleur, et pour lesquels elle n'éprouve pas forcément cet immense amour maternel, à l'exception de son aîné, fils du péché ? Une vie morne, entravée ? Elle était restée de très longues minutes devant la porte d'une demeure qui n'était peut-être même plus sienne. Hésitant à entrer, à pousser la porte, à affronter la réalité.

Alors elle l'avait senti, s'approchant d'elle par derrière. Poser deux mains possessives sur ses hanches qui lui faisaient encore si mal, et qui n'étaient plus exactement dans l'axe. Altaïr. Sans un mot, il l'avait hissée dans ses bras, comme un époux hisse son épousée, avant de franchir le pas de la porte de leur chambre. Il l'avait hissée dans ses bras, et il s'en était allé. Ils s'en étaient allés, oui. Elle ne lui avait rien demandé. Il ne lui avait posé aucune question. Elle l'avait suivi, sans même y réfléchir. Tout, plutôt que de continuer de vivre ainsi. Ils avaient embarqué, vers l'Orient, comme l'avait fait sa mère, en sens inverse, trois décennies auparavant. Tout, plutôt que le Florence d'alors, en passe de changer de visage. On la croirait morte, et ce serait mieux ainsi. Il la conduisait vers une nouvelle vie. Il la conduisait vers Lui. Lui, dont elle ignorait tout, si ce n'était qu'il n'était pas comme son époux, ni comme son aîné. Comme si, à mesure du temps, elle avait fini par oublier que tout ceci tenait de l'anormalité, et non de la convenance sociale et majoritaire. Il n'était pas comme eux, et elle ne savait trop s'il fallait s'en réjouir ou non, comme si ses sens et son éthique avaient fichus le camp, en même temps que ces litres de sang dans l'Arno. Il lui avait assuré qu'ils avaient tout leur temps, qu'il serait patient, qu'à présent qu'il s'était trouvé un nouvel infant, il n'y avait plus d'urgence. Elle était redevenue belle, à force de soins, et de ces verres de vin, si particuliers. Elle l'avait compris plus tard, mais dès la première rasade, elle était devenue sienne. Il ne lui avait pas laissé le choix, doublement. Elle avait été prise au piège, avait été ferrée, comme un poisson.

Elle était morte, cette fois pour de bon. Elle avait souffert, de nouveau, mais sans crainte aucune, à présent. Elle lui faisait confiance. Elle leur faisait confiance. A Altaïr, son nouveau frère, et à Lui. Il lui offrait une renaissance, une seconde naissance, alors qu'elle s'éveillait en tant que Sÿnn Athenaÿs Di Báthorya, son Infante, à lui. Il lui ouvrait grand les portes d'une nouvelle existence, peuplée d'êtres comme eux, en naviguant au milieu de mille et une opportunités. Avec eux, elle renouait avec quelques mauvais travers qu'elle avait déjà enduré, mais il y avait un prix à payer pour tout, n'est-ce pas ? On ne peut espérer en réchapper sans sacrifier certaines choses. Possessif, Il la laissait sans doute plus libre qu'elle ne l'avait encore jamais été, tout en ne manquant pas de rappeler, à elle comme aux autres, qu'elle était sienne. Sa chose, sa créature. Elle était prometteuse, ils le lui avaient dit. Ils l'avaient repérée, il y avait déjà plusieurs années de cela, et ils l'auraient arrachée à sa condition bâtarde d'enfant illégitime mais possédée par sa lignée, si et seulement si elle n'avait pas eu la stupidité de forniquer avec ce lycanthrope qui se trouvait être son demi-frère aîné. Gène bestial auquel elle avait échappé, hérité de la lignée de cette femme qui avait été l'épouse légitime de son père. Lui en avait été dégoûté, de cette double souillure, suite à ce mariage non moins répugnant à ses yeux. Altaïr était moins extrême, mais partageait la même vision. Mais elle avait mis des années avant de comprendre que l'inceste ne lui posait aucun souci, et que le bas blessait donc surtout autour de cette engeance lupine. Il n'aimait pas les lycanthropes, il les abhorrait. Alors le moindre spécimen qui croisait leur route, à travers l'Europe et même au-delà, n'avait que peu de chance de pouvoir témoigner de la rencontre.

Avec eux, elle se révélait dans toute sa splendeur. Sous-exploitée, sa mémoire eidétique explosait avec panache et prestance, alors qu'à mesure des siècles, ses dons vampiriques venaient progressivement à éclore, l'un après l'autre. Elle était Sa chose, tout comme l'était Altaïr. Il faisait d'eux, d'elle et de lui, ce qu'il voulait, et, parfois, elle le laissait faire sans aucune retenue. Il la voulait rousse, puis de nouveau blonde, puis à la chevelure ténébreuse. Il la voulait rabatteuse, chasseuse, traqueuse. Il la voulait à lui et à lui seul, la partageant alors uniquement avec Altaïr, puis les transformait tous deux en argument de négociation, monnayant leurs nuits pour obtenir des profits. Elle le détestait, puis le vénérait. Se sentait si souvent pousser des ailes, avant de se sentir envahie d'une peur terrible de le perdre un jour et de devoir vivre sans lui, consciente que son frère ne lui suffirait pas. Ses années de mortelle lui avaient paru s’égrainer avec une lenteur désastreuse. Ses décennies auprès d'eux passaient si vite, sans qu'elle ne s'en lasse jamais. Elle avait cessé depuis longtemps de penser à sa vie d'avant, et n'hésitait pas à littéralement sortir les crocs dès lors que l'un de ses congénères se montrait trop curieux sur le sujet. Il lui apprenait si bien les choses, épaulé par Altaïr, qu'elle se sentait bien souvent supérieure et mieux formée par rapport à des vampires plus âgés qu'elle, et qui restaient tant dans le conventionnel. Elle se sentait libre, épanouie, destinée à devenir celle qu'elle était alors, non sans oublier à qui elle devait tout ça. Pour lui, pour eux, elle aurait donné sa vie, et faillit d'ailleurs bien la perdre, lorsqu'il leur fut arraché.

Milieu du XVIe siècle. Maudit. Condamné à mort par une sorcière dupée. Condamné à lentement se consumer, sous un soleil qui se levait progressivement, alors que, centimètre carré par centimètre carré, son épiderme de marbre était ravagé par un feu ardent. Sÿnn, condamnée à ne rien pouvoir faire, à assister au spectacle, prisonnière de son propre corps, protégée par une ombre faisant rempart. Altaïr, subissant le même sort, de l'autre côté de la place. Sans doute s'étaient-ils attaqués à la mauvaise communauté. Sans doute était-elle allée au delà de ses espérances, jusqu'à la tragédie et jusqu'au point de non-retour. Peut-être était-ce elle qu'on punissait, à moins que la sanction ne soit destinée aux deux infants. En ces temps là, la Camarilla n'existait pas encore, et chacun survivait encore selon ses propres règles. Une communauté entière, exsangue. Une jeune femme, épargnée. L'instant de pitié de trop. La bravade inutile et orgueilleuse, qui les sanctionnait si durement. Laissée vivante, à la frontière des abysses létaux, elle était destinée à témoigner, à faire vivre la légende, à faire frémir. Elle se révéla leur perte, quitte à lancer ses dernières forces dans la bataille, tenant malgré tout, jusqu'au bout. Jusqu'à ce que les cendres remplacent ce glorieux vampire, et qu'elle puisse se laisser aller et mourir en paix, vengée et vengeresse. Quelque chose se brisa éternellement en Sÿnn. Son créateur n'était plus, et la douleur l'envahit, de nouveau. Sombrant dans le sommeil, le jour se levant, elle s'était éveillée aux premières ténèbres nocturnes, pour découvrir des cendres entièrement disparues, balayées par le vent. Seule. Elle se réveillait seule. Abandonnée par Altaïr. Séparée pour toujours et à jamais de son créateur.
 


Qui si convien lasciare ogni sospetto,

ogni viltà convien che qui sia morta.

Dante Alighieri, Inferno, III, 14-15

Laisser la faiblesse, la lâcheté et les hésitations derrière. Aller de l'avant, avancer et ne pas se retourner. Plus facile à dire qu'à faire. En cette vie privée des rayons solaires, Il s'était substitué à l'Astre, pour guider sa vie et l'illuminer de mille feux. Il avait été tout pour elle, ennemi, amant, mentor, rival, père, confident, nemesis, protecteur, proxénète, tout ceci, et tant d'autres choses encore. Il avait été tout, et maintenant il n'était plus rien. Plus rien pour elle, et plus rien pour qui que ce soit d'autre. Sÿnn se retrouvait plongée dans le noir, sans réellement savoir où était la sortie. Tous les siens étaient à présent morts depuis des siècles maintenant, et son frère adoptif l'avait laissée en plan, sans qu'elle n'y comprenne quoi que ce soit. Elle était seule, sans savoir quoi faire. Sans savoir où aller. Sans savoir vers qui aller pour se sentir mieux. Pour chasser ce mal être persistant qui peuplent ses nuits depuis qu'Il n'est plus là. Sÿnn n'est pas au mieux de sa forme, elle le sait, et en comprend les raisons. Il le lui a expliqué, pour qu'elle ne tombe pas de sa tour d'airain s'Il venait à disparaître. Il le lui a expliqué, pour obtenir son éternelle dévotion, et son sacrifice programmé s'il lui était possible de donner sa vie pour celle de son créateur et permettre à ce dernier de survivre. Il lui a de nouveau donné le jour, la posséder corps et âme, et maintenant, il n'est plus là. Elle erre, souffle écourté, cœur éthéré. Elle erre, la faim aux crocs, des pulsions suicidaires et violentes chevillées au cœur. Elle voit rouge et perd pied face à la première rasade de sang venue. Elle attaque, laisse de côté ce rituel qu'Il lui avait appris à instaurer. Elle a faim, et seul importe, alors, ce besoin de se nourrir. Pour survivre. Pour chasser cet sorte de virus qui la ronge, qui grignote sa résistance, qui rogne sur son envie de survivre. Rien d'étranger dans son corps, cependant. Inutile, donc, d'essayer d'en extirper quoi que ce soit en se lacérant le corps, en s'auto-flagelant, en se maudissant de n'avoir rien pu faire pour empêcher l'irréparable. Mais perdue dans sa douleur, Sÿnn n'a que faire de la logique et de la rationalité. Elle en veut terriblement à son frère adoptif, tout en se traînant vers cet ami qu'Il leur a toujours conseillé d'aller voir, si un drame devait survenir. Et si Altaïr s'y trouve déjà ... Il y aura bain de sang, peut-être ...

Ou peut-être pas. Pendant quelques années, auprès de cet ami de son créateur, Sÿnn reprend pied, non sans quelques difficultés initiales. Il lui avait appris à se révéler, et elle doit désormais continuer de se déployer et de se façonner, sans lui. Sans lui pour la guider, sans lui pour la modeler telle qu'Il la voulait être. Et Sÿnn apprend peu à peu à se départir de ce besoin viscéral d'obtenir de l'approbation. Elle se défait de ce carcan directeur et tuteur, et réapprend à décider entièrement pour elle-même. Elle a les clefs de sa destinée en mains, et, désormais, elle est entièrement maîtresse d'elle-même. Apte à choisir, décider. Apte à être celle qu'elle veut être, à se donner un rôle, ou à se lancer à corps perdu vers cette créature qu'elle aura toujours souhaité pouvoir un jour devenir. Auprès de cet autre que Lui, elle apprend à oublier son frère adoptif, à avancer par elle-même, à se bâtir une carapace, à se lancer dans une existence qu'elle aura bâti d'elle-même. Elle apprend à canaliser ses désirs, à se créer une moralité, une ligne de conduire, un code d'honneur, influencés par les expériences qu'elle a déjà pu vivre, et par celles qu'elle ambitionne de conquérir. Auprès de cet autre que Lui, elle devient celle qu'elle ne cessera désormais d'être. Elle le quitte, une fois le besoin s'en faisant ressentir, tout en lui restant éternellement reconnaissante, et en se disant que chaque vampire est différent, qu'il y a à boire et à manger chez chacun d'entre eux. Qu'il ne suffit pas de ne vivre qu'à travers les yeux d'un seul pour pouvoir pleinement s'épanouir. Elle reprend son chemin, choisit par elle-même sa prochaine destination ... Il n'est plus l'heure, alors, d'être lâche, faible, et sentimentale. Elle n'hésite plus, elle ose, audacieuse et orgueilleuse, présomptive et conquérante ...

Perse, Suédois, Français, Polonais, Catalan, Écossais, Toscan, Sicilien, Danois, etc. Ses amants sont cosmopolites. Ses époux ne le sont pas moins. Sÿnn manœuvre, louvoie, charme et séduit pour obtenir ce qu'elle désire. La proximité avec la richesse, la puissance et le prestige. L'élite de l'élite, réputée être plus éclairée et visionnaire que le bas peuple. Les berner et leur soutirer tout ce qu'elle désire, comme s'ils n'étaient que de vulgaires jouets, est une satisfaction sans égale. Les manipuler, les duper, c'est leur mettre le nez dans leur incapacité à prendre réellement l'ascendant, et se parer d'atours vampiriques faisant d'elle un être plus intelligent, dominant. Face à ces mortels qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. A chaque fois, elle se pare d'une aura mystérieuse, ment de bout en bout sur son histoire. Se fait passer la bague aux doigts avant de très vite devenir héritière, alors que les fonds et les actes de propriétés sont rapidement mises à l'abri, lui assurant leur possession pour aujourd'hui jusqu'à la fin des temps. Elle devient créatrice, revêt les atours passés de son propre créateur. Fait de son infant sa possession, le lie à elle d'un serment éternel et inviolable de soumission et de dévotion. Elle traverse les siècles sans jamais commettre de réels faux pas. Est rapidement reconnue parmi ses pairs pour ses défauts comme pour ses qualités. Accepte d'intégrer les rangs de cette Camarilla qui s'érige, alors qu'elle est déjà multi-centenaires. Espionne. Nettoie. Devient lieutenant, puis brièvement conseillère. Passant de cellule à cellule. Sans réellement se fixer, mais en ayant toujours confiance de ses pairs de la Camarilla. Elle exulte, occupant enfin une place reconnue, alors que nul n'ose réellement remettre en cause sa légitimité, elle, initialement fille bâtarde toujours repoussée dans l'ombre à chaque tentative de s'élever à la position qu'elle mérite, de par son intellect et ses qualités.
 


Libertà va cercando, ch'è sì cara,

come sa chi per lei vita rifiuta.

Dante Alighieri, Purgatorio, I, 71-72

Édimbourg ... Édimbourg. La première fois qu'elle s'y était rendue, la ville avait tremblé, quelques jours plus tard, de la terrible soirée du Black Dinner. L’Écosse, riche de cette histoire mouvementée, de ces déchirements internes entre clans. L’Écosse, martyrisée et ravagée par l'Angleterre. L’Écosse ... Sÿnn s'était toujours tenue au fait de l'Histoire, à partir du moment où, vampire, elle avait eu l'opportunité d'aller là où elle le désirait, sans avoir à se tenir en retrait. L'Histoire, sanglante, brutale, meurtrière. Que l'on ne vienne pas lui dire, dès lors, qu'elle ne faisait partie que d'une espèce sanguinaire, meurtrière et monstrueuse, là où les mortels se saignaient les uns les autres depuis la nuit des temps, sans répit, pour des querelles intestines et des ambitions outrageuses. Pour des vengeances centenaires, pour des motifs puérils, pour des hégémonies de domination, de soumission, d'extermination. L’Écosse, et les nations celtes, plus généralement, étouffées et brimées par un envahisseur sudiste et oriental, qui ne souhaitait qu'une chose, faire taire les cultures et les identités nationales et régionales. Sans compatir entièrement avec les mortels, qu'elle avait fini par trouver si peu dignes d'être érigés en créatures vertueuses et encore moins mythiques, Sÿnn devait bien reconnaître qu'il y avait parfois un petit quelque chose chez certaines nations qui réveillaient en elle des inclinaisons communes. De plus, sans être un vautour, un fossoyeur ou un charognard, les champs de bataille représentaient une cave à ciel ouvert d’élixir sanguin pratiquement présenté sur un plateau pour qui désirait se sustenter. On pouvait se permettre de faire un choix, parmi tous les spécimens à disposition, si tant était qu'il ne fallait pas non plus être trop fine bouche s'il se trouvait que l'on abhorrait de se nourrir de tout ce qui ne portait pas titre de noblesse ou de propriété.

En revenant vivre en Écosse, Sÿnn n'exécutait pas exactement un retour de l'enfant prodigue au pays. Née loin des terres celtes, à une époque où on ne parlait que très peu de ces nations éloignées, si ce n'était pour souligner leur antagonisme grandissant avec leur voisin anglais, partagé avec ces Français qui commençaient à à se mêler des histoires de la péninsule italienne, la Vampire n'avait pas mis les pieds en Écosse avant la fameuse année 1440. Son créateur en avait voulu ainsi. Cependant, on ne pouvait pas non plus dire qu'elle était l'une de ces parfaites étrangères en ces lieux. Elle s'y était établie, à plusieurs reprises. Et elle y revenait, comme on revient régulièrement en certaines places. Comme la marée revient sur les rivages. Comme le cycle des saisons tourne et suit un cycle régulier, comme sa dénomination l'indique. Même si elle était vampire, Sÿnn restait sensible au rythme des saisons, et pour cause : quand la nuit s'allonge, il est nettement plus aisé pour elle de vivre et d'évoluer, en hiver, quand, en été, tout est nettement plus réduit, temporairement parlant. Elle revenait en Écosse comme elle aurait pu revenir vivre ailleurs. L’Écosse. Elle y avait, un jour, retrouvé Altaïr, pour le perdre quelques décennies plus tard, leur laissant le temps d'enterrer cette hache de guerre qu'elle avait érigée, entre eux, n'ayant pas compris pourquoi il l'avait abandonnée, alors qu'il avait simplement cru bon de s'éloigner d'elle, pour ne pas entretenir ensembles un désespoir suicidaire qui les aurait conduit à la tombe.

L’Écosse. Elle y avait laissé son infant, à sa place de nettoyeuse, pour aller arranger certaines affaires qui lui avaient pris un certain temps, plusieurs décennies, pour ainsi dire. Elle y était revenue suite à la mort de sa progéniture, laissant alors ses affaires en plan. Avant de repartir, quelques temps plus tard, jusqu'aux États-Unis, sa tâche pour l'une des cellules de la Camarilla américaine n'étant pas finie. Et on ne laisse jamais une mission en suspens lorsque l'on est méthodique, fiable et redoutable à son poste. Elle avait obtenu un sursis, il avait ensuite été temps pour elle de se montrer reconnaissante et polie en poursuivant sa tâche. Non sans lorgner sur la perspective d'engendrer un nouvel enfant, avec la bénédiction du régent local, bien évidemment. Un vieil ami, un très vieil ami, qu'elle n'avait pas forcément toujours connu revêtu de ses habits de dirigeant, d'ailleurs. Mais c'était une toute autre histoire. Son choix s'était porté, après réflexion et espionnage, sur un tout jeune homme. Du moins, bien plus jeune qu'elle, évidemment. Elle n'avait, bien sûr, pas eu à se justifier vis à vis de son choix, pas eu à expliquer pourquoi cela avait été lui et pas un autre. La Camarilla s'en fichait bien, tout ce qui lui importait était le respect de ses traditions, en n'ayant cure de qui, exactement, allait être contraint à les suivre.

Le petit polisson s'était montré espiègle, fier et présomptueux, alors Sÿnn lui avait donné une bonne leçon, comme elle savait si bien le faire, et comme son propre créateur le lui avait si bien appris. Multipliant les bévues, sa progéniture avait fini par être convoquée devant la Camarilla, qui lui avait bien remonté les bretelles, sans doute plus qu'il ne l'aurait fallu, Sÿnn ayant prêché auprès du régent une justice grandiloquente et quelque peu démesurée. Pour excellents services rendus, et proximité ancestrale non négligeable, il avait cédé à la demande, non sans être amusé, mais toujours très strict quant au respect des lois. Le tout dans le but d'effrayer quelque peu le nouveau-né, de lui faire passer le goût de ses bravades. Il était revenu quasiment ramper aux pieds de Sÿnn, qui avait pris la peine de jurer tout ce qu'elle en savait que, tel le corbeau, on ne l'y reprendrait plus, et qu'elle allait s'assurer qu'il saisisse bien la leçon. Avant de prendre la décision d'émigrer en Écosse, qu'il puisse lui prouver, sur un nouveau terrain vierge, qu'il avait parfait compris ce que l'on attendait de lui, et à quel point il devait obéissance et dévotion à sa créatrice. Elle était rentrée préparer le terrain, et endosser de nouveau des atours au sein de la Camarilla d’Édimbourg. Après s'être penchée sur ces fiers guerriers écossais à Culloden, exemple parmi tant d'autres, elle revenait se pencher sur les silhouettes de nombre de leurs descendants. Elle revenait en Écosse, renouait avec certaines amitiés, ainsi qu'avec certaines rivalités. Elle revenait en Écosse, alors que son infant ne tardait pas à l'y rejoindre. Elle revenait en Écosse, dans l'optique de ne pas en repartir immédiatement.

Elle revenait en Écosse, parce qu'il s'y trouvait, Lui. Un gouffre immense les séparait, gouffre quasiment abyssale. Il n'était pas de son espèce. Il était la preuve vivante, aussi, qu'un jour, elle avait enfanté. Qu'un jour, elle avait eu un frère jumeau. Qu'un jour, elle avait forniqué avec son propre demi-frère aîné, en toute connaissance de causes de son côté à elle. Qu'un jour, elle avait donné naissance à de futurs lycanthropes. Qu'un jour, elle avait aidé une lignée à se perpétuer bien au delà des simples préoccupations purement mortelles et humaines. Qu'un jour, elle avait aimé, chéri. Qu'un jour, elle avait eu un cœur qui battait. Lui, son descendant, de la lignée du péché. Mélange parfait entre le visage de ce frère jumeau qui s'était effacé de sa mémoire depuis si longtemps, et de son demi-frère, amant maudit et interdit. Lui, le lycanthrope. Elle, la vampire. Au milieu de cette foule mortelle, leur chemin se croiserait sûrement à nouveau, comme deux aimants incapables de rester éloignés l'un de l'autre pour leur propre bien. Au milieu de cette race humaine parfaitement ignorante de la réalité des choses. Au milieu de cette race humaine se croyait au sommet du monde, au sommet de la chaîne alimentaire. Au milieu de cette race humaine pourtant si inconsciente et si fragile, illustrant parfaitement la déception de Dante, compatriote originel de Sÿnn, qui effectuait ses premiers pas quand elle effectuait ses dernières errances mortelles. O gente umana, per volar sù nata, perché a poco vento così cadi ?
 
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Eames Montgomery
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyLun 21 Sep - 3:01

Bienvenue parmi nous SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 1402047909, avec la belle Olivia SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 4134243134
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyLun 21 Sep - 3:04

Merci beaucoup à toi SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 1075665306 SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 1075665306
Encore une fois, que de rapidité :ommg: :ommg:

Je continue demain, enfin, tout à l'heure, je dois quand même penser à aller dormir, après m'être arrachée les cheveux sur mon kit bounce
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyLun 21 Sep - 4:10

Je passe (je suis pas validée, jme suis inscrite juste avant tout, il est 4h du matin #YOLO)
Mais rien que pour le "femme de ménage de la Camarilla" je dirais que YOU, ME, we need un lien
*repart craquer psychologiquement plus loin*
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyLun 21 Sep - 6:36

OLIVIA bounce Joli choix de minois SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 600898554
Une nettoyeuse, on se fait envahir, mais on en a bien besoin :pineap: /viens nettoyer les Highlands :spacecowboy: /
Et ce pseudo de folie :nutella:
Mais wua, c'est quoi cette fiche /presque/ vide? SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 3347307478 J'en veux plus, allez hop :pumpkin:
Bienvenue SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 677671651 SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 2461908725
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyLun 21 Sep - 7:23

ELLE S'EST INSCRITE. o/ *musique, maestro* Ahn Sÿnn, je vais créer un fan club pour ton pseudo, et ce serait un plaisir si tu acceptais de passer l'aspirateur dans le Sud de la ville pour Saül. SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 723930611 Je plussoie mon amie fossile sinon, I WANT MORE. *o* Encore bienvenue chez toi en tous cas, tu connais déjà le chemin de la boîte à questions babe. :pineap:
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyLun 21 Sep - 8:41

TON CHOIX DE PSEUDO SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 885858953 J'espère qu'elle se coule des bains de sang, de vierges SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 864882755. C'est quoi ce vide là ? C'est FRUSTRANT bounce
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyLun 21 Sep - 10:17

Héhé Bienvenue ma belle :D

Hâte de lire ta fiche, je sens que je vais me régaler SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 1019302683

Bon courage d'ailleurs et encore merci de faire la créatrice d'Alex 😢
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyLun 21 Sep - 11:36

Alors ton pseudo + Olivia + ton métier = SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 2102488140
Bienvenue par ici, très bon courage pour la suite de ta fiche SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 4134243134
Merci de nous avoir rejoints et puis en cas de question tu sais où t'adresser SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 2529673570
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyLun 21 Sep - 13:10

Encore une vampire? mais il y a surpopulation là ?! Rien ne va plus !
Bon bienvenue, vous ça va encore, avec un joli nom et un si joli visage ;D
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyLun 21 Sep - 16:42

Merci vous tous SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 1075665306 SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 1075665306
Vous êtes des amours :!:

Je me mets à la rédaction, tout de suite :silent:
J'ai juste un chiot qui n'en fait qu'à sa tête, en mode "yolo je vais me promener dans les bois" Rolling Eyes
Du coup, j'ai pris du retard :P
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyLun 21 Sep - 18:46

OMG ces gif dans ton premier post *dead* :ommg: :ommg: :ommg: :ommg:
J'ai hâte d'en savoir plus sur la belle ! SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 600898554
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Aileen H. Livingston
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyMar 22 Sep - 0:40

Bienvenuuuue! Olivia la magnifique!! :silent:
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyMar 22 Sep - 2:16

Vous êtes tous trop beaux SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 1424121975 SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 1424121975 :nutella: :nutella:

J'avance j'avance, j'avais juste paumé mes bouquins d'histoire italienne, et ma Commedia, au fin fond d'un carton, du coup, j'ai tardé SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 1841821161 SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 1841821161
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyMar 22 Sep - 7:39

On fait des bébés ? drunken
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyMar 22 Sep - 18:48

Ce serait avec plaisir, mais je peux plus trop pondre de marmots moi SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 2727053455
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyMer 23 Sep - 7:53

Elle a une cave personnelle, constituée à mesure des siècles de "crus" humains, avec jolie étiquette, écriture calligraphiée, datation, mention de la provenance. Son groupe sanguin fétiche est l'AB- : on a des goûts de luxe ou pas.

Je vois totalement Saül se ramener chez Sÿnn pour prendre d'un verre en discutant des missions du moment. J'approuve MAIS tellement. SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 3995979106 D'ailleurs j'approuve toute ta fiche en fait, et surtout Sÿnn. Les ombres sur sa vie sont tellement géniales (ça m'a rappelée le Joker, quelque part), et son côté à la fois ultra-violent et méticuleux, et les références à la Divine Comédie.  SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 885858953  Merci pour cette fiche meuf, je ne peux que la valider. *o*


te voilà validée !

Sois la bienvenue à Edimbourg !

Toutes mes félicitations mon petit chou.   Avant que tu ne disparaisses dans la nuit noire, sache que ta personne est conviée à intégrer le rp commun de ton groupe. *o*

il est aussi de bon ton de te créer un carnet de relations, et de consulter le bottin immobilier ou celui de l'anpe. Tu peux aussi lancer des défis, participer aux rps communs, et même faire le fou ou la folle dans le flood !

N'oublie pas que tu peux rejoindre une association, une meute ou un coven, et supporter ton groupe.

N'hésite pas non plus à commenter la toute première version du forum. *o* Enfin, tu peux envoyer à  tout moment un message à ta dévouée dream team ! Ils aiment bien, ça leur passe le temps.  
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MessageSujet: Re: SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy   SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy EmptyMer 23 Sep - 18:15

Si tu as pris autant de plaisir à me lire que j'en ai eu à écrire, alors c'est le pied SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 885858953 SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 885858953

Je ne pouvais penser qu'à Dante pour illustrer de citations l'histoire de Sÿnn, j'en suis juste fana, et c'est juste mon compatriote de naissance SŸNN ∞ Fifty shades of vermilion, crimson, scarlet and burgundy 3227409250

En tout cas, merci beaucoup pour cette validation, et Saül peut se ramener quand il veut pour trinquer un coup :silent:
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