Gabriel ✞ You don't wanna know what's out there, trust me on this.

   âge: 40 ans. Elle est Bien loin la fougue des vingt ans. lieu de naissance et origines: Il n'en sait foutre rien. Puis ça lui est bien égal finalement. Il n'a jamais demandé à ses parents adoptifs d'où il venait. L'écosse c'est son pays, sa patrie et il connait les rues d’Édimbourg comme sa poche. Tout est écossais chez lui: son accent, son nom de famille, et même son goût prononcé pour le whisky. Seulement, il a les yeux plus bridés que la moyenne dirons nous. Il n'est même pas foutu de prononcer correctement le nom du patelin asiatique où il est né. Sans doute un petit village perdu en pleine campagne, avec des parents qui ne pouvaient pas assumer de nourrir une bouche en plus. Direction l'orphelinat chez les sœurs, et un gentil couple d'occidentaux catholiques qui vient vous adopter avant même que vous ne sachiez vous torcher le cul tout seul. statut civil: Il s'est marié à dix-huit ans, et a été veuf à vingt deux ans. Perdre sa femme à cause d'un cancer, faut avouer que même si on est un bon catholique ça met quelques doutes sur l’existence du bon dieu. Depuis, il n'a jamais vraiment refait sa vie et n'a eu que quelques femmes de passage dans ses draps. Sinon ses deux parents sont toujours en vie, bien qu'ils soient plutôt âgés maintenant. Il ne vit plus chez eux depuis bien longtemps, mais les macGregor passent toujours leur Dimanche après-midi en famille après la messe. profession: Chasseur depuis maintenant dix huit ans. Mais pour gagner son pain, il est également tatoueur. famille et/ou communauté religieuse: Baptisé, envoyé au catéchisme, enfant de chœur, communion... C'est un catholique. Pourtant, il ne suit pas forcément les préceptes de la bible à la lettre. Disons qu'il interprète le livre sacré à sa manière et qu'il s'en remet à dieu quand ça l'arrange ou qu'il n'a pas d'autre choix. Sinon, il a plutôt tendance à compter sur lui même plutôt que sur une aide divine. qu'est-ce que votre personnage sait/pense du surnaturel: Il en sait bien plus qu'il ne le voudrait. Avant, le surnaturel pour lui c'était des foutaises, ou alors c'était l'enfer et ses milles tourments qui attendait les hérétiques après leur mort. Mais finalement, par un fortuit hasard il a découvert par lui même que l'espèce humaine n'était pas la seule à arpenter les rues d’Édimbourg. Depuis, en dix huit ans, il a appris énormément de choses. Sur le terrain, mais aussi dans des bouquins pas forcément très catholiques. Il en est persuadé, dieu lui a confié une mission pour donner un sens à sa vie après la mort d'Elizabeth. Et cette mission, c'est buter tout ces fils de putes. méthode de chasse favorite: Mon poing dans ta gueule et la sainte bible dans tes dents. Bagues en argent, un neuf millimètre, des munitions, des armes blanches pourvues de lames en argent. S'il est plus à l'aise au corps à corps, il n'en reste pas moins un bon tireur si la proie cherche à fuir. Il a également assisté des prêtres lors d'exorcismes. En somme, le chasseur a l'estomac bien accroché et en dix huit ans, il en a vu bien plus que la plupart de ses collègues. Selon lui, c'est dieu en personne qui lui a confié cette mission : buter tout ces fils de pute. quelle est votre réputation à Édimbourg: Le bridé du coin. Celui qui n'a pas vraiment l'air écossais même si ses papiers disent le contraire. Celui qui a été adopté quand il était gamin. Le type qui a perdu sa femme quand il était jeune et qui depuis vit reclus dans son appartement tel un ours mal-léché. Le mec chelou qui s'habille toujours en noir, qui a beaucoup trop de tatouages pour avoir l'air honnête et pour qui un bad hair day semble être quotidien.  traits de caractère: taciturne + renfermé + violent + a un gout prononcé pour l'auto destruction + vulgaire + grognon + calme + réfléchi + curieux + capable d'aimer de manière inconditionnelle + protecteur + plutôt solitaire + je m'en foutiste + bordélique + maladroit + compréhensif crédits: tumblr + fanpop. groupe: blinded by the light.

   

   ✝ 001. Depuis le décès de sa femme il y a dix huit ans, Gabriel est un peu beaucoup porté sur la bouteille. Il s'est aussi mit à fumer comme un pompier à cette époque. Si le whisky reste son breuvage favori, tout y passe : bière, vodka, rhum, vin... Peut lui importe tant que c'est alcoolisé. Même s'il boit plus que l'écossais moyen, il tiens très mal l'alcool.  ✝ 002. Il joue de la guitare depuis qu'il a quinze ans. Si au début c'était juste pour faire chier ses parents pendant sa crise d'adolescence, il y a finalement pris goût. Il a même fait partie d'un groupe punk quand il était au lycée, mais sa carrière musicale s'est arrêtée au pub du coin. Plus jeune, il s'était même teints les cheveux dans des couleurs plutôt extravagantes. ✝ 003. Gabriel ne sait pas cuisiner. Il ne sait même pas faire cuire un œuf, ou des pâtes. S'il faut faire plus qu’appuyer sur les boutons du micro ondes pour cuire quelque chose, il est rapidement perdu et découragé. Alors généralement, il se fait livrer une pizza ou passe dans un snack pour se prendre un repas à emporter. Son frigo est désespérément vide, à l'exception du bac à légumes lui servant à stocker ses bières. ✝ 004. Il aime énormément ses tatouages. Il en est fier, même s'il ne les montre pas forcément à tout le monde, préférant les garder pour lui. Avant de devenir chasseur, il était étudiant en histoire de l'art.  ✝ 005. Il porte toujours son alliance au doigt et ne s'en sépare jamais, sous aucun prétexte. Il porte aussi toujours une croix ou un chapelet autour du cou, c'est selon l'humeur. Il a une véritable collection de crucifix et aime changer de temps à autre. Néanmoins, il ne sort jamais sans une croix. Sa favorite reste tout de même une simple petite croix de bois, qu'on lui avait donné à l'orphelinat. ✝ 006. Son nom complet est Gabriel Théophile Paul MacGregor. Il ne se sert jamais de ses autres prénoms, sauf pour les papiers où lors d'une filature. Dans ces cas là, il dit s’appeler Paul Leold, ce patronyme étant le nom de jeune fille de sa femme Elizabeth. ✝ 007. Il aurait voulu avoir des enfants, et aurait très certainement fait un père incroyable. Cependant même si sa femme lui a conjuré d'être heureux et de refaire sa vie, il n'a jamais pu s'y résoudre. S'il a des enfants, alors il ne les connaît pas et ils sont le résultat d'une aventure passagère avec une femme quelconque. ✝ 008. Même si Gabriel est Catholique pratiquant, il n'est pas forcément le plus extrémiste des membres de la Holy Trinity. Il n'a absolument rien contre les homosexuels, est pour l'égalité des sexes et respecte les gens qui ont d'autres croyances que les siennes ou qui sont carrément athées. Néanmoins, il est contre l'avortement en règle générale, contre le suicide et se rend à la messe tous les dimanches. Il va aussi se confesser très régulièrement au près d'un prêtre et tente de respecter les principes de la bible autant que possible. Il a aussi préféré attendre jusqu'au mariage pour connaître les joies du coït et n'as jamais utilisé le moindre moyen contraceptif, même en compagnie des femmes de passage dans sa vie pour une nuit ou plus. ✝ 009. On ne peut pas dire que le bridé soit la personne la plus avenante et sympathique au monde. Certains on même peur de lui. Il sourit très peu, ne parle pratiquement jamais et garde une expression sérieuse et renfermée la plupart du temps. Pourtant, si l'on sait l'apprivoiser et qu'il vous trouve sympathique, on découvre qu'en réalité il est bien moins effrayant et froid qu'il n'y paraît. Pour ses véritables amis, qui se comptent sur les doigts d'une main, il serait prêt à tout et se révèle être quelqu'un de blagueur et souriant. ✝ 010. Quand Elizabeth était encore vivante, ils avaient tous les deux pour rêve de s'acheter une petite maison à la compagne où ils pourraient finir leur vie paisiblement. Il continue donc de mettre de l'argent de coter régulièrement pour s'offrir une maisonnette sur l'ile de Skye quand il sera vieux.

   

   
Je n'ai pas vraiment de souvenirs de mon enfance. Je ne me rappelle pas de cet orphelinat merdique dans la campagne vietnamienne où j'ai passé les premiers mois de ma vie. Tout ce que je sais, ce sont mes parents qui me l'ont raconté et qui m'ont montrer quelques photos. Ils m'ont dit que l'une des sœurs qui s'occupait de l'orphelinat et qui s’appelait sœur Bérénice m'aimait beaucoup. Si bien qu'elle avait pleuré quand j'avais été adopté et qu'elle m'avait promis qu'elle aurait toujours une pensée pour moi dans ses prières le soir.

J'ai grandi à Édimbourg. Et je n'ai jamais très longtemps quitté cette ville. J'ai beau ne pas être né en écosse, je considère cet endroit comme mon chez moi. Quand j'étais petit, les autres gamins jouaient avec moi sans trop se poser de question, sans se rendre compte que j'étais différent. Et moi même, je n'en avait pas conscience. J'ai du attendre d'avoir huit ans pour commencer à avoir quelques doutes. Dans la cour de récréation, un autre enfant m'as pousser par terre en m'insultant de niakwé et de sale jaune. J'ai pas vraiment compris, et quand j'ai demandé à ma mère ce que ça voulait dire en rentrant le soir, elle m'a confirmé ce que je craignais : Peter avait dit de vilaines choses.

J'ai finit par plus ou moins comprendre tout seul que mes parents n'étaient pas mes parents biologiques. Je n'avais pas les yeux bleus de ma mère, ni le même nez que mon père. Nous ne nous ressemblions pas. Quand j'ai poser la question au curé durant le catéchisme car je n'osais pas directement en parler à mes parents, il m'as très simplement expliqué que j'étais un peu comme Jésus. Que j'étais le fils de quelqu'un d'autre, mais que Suzanne et Paul m'aimaient comme si j'étais leur enfant.

A la question inévitable qu'est "comment fait-on les enfants?" mes parents m'ont expliqué que les graines de papa ne poussaient pas de le ventre de maman et qu'ils m'avaient adopté. Si j'avais compris que je n'étais pas leur véritable fils, entendre le mot adopté pour un être humain m'a quelque peu choqué. Je savais que l'on pouvait adopter un chat ou un chien, mais un petit garçon ? Je me rappelle avoir pleuré très fort, pensant que mes parents étaient allés me chercher à la SPA du coin. J'ai appris ce jour-là que je venais d'un pays très lointain en Asie, qui s’appelait le Vietnam. Et que comme les graines de papa ne pouvaient pas se transformer en bébé, ils étaient allés me chercher là-bas. J'ai trouvé ça terrible, qu'on puisse abandonner un bébé. J'en ai beaucoup voulu à mes parents biologiques de ne pas m'avoir gardé, mais d'un côté, j'étais heureux de grandir dans une famille aimante. Avec un papa et une maman qui, même s'ils ne me ressemblaient pas, m'aimaient très fort.

Je n'ai jamais manquer de rien. J'ai été envoyé dans des écoles privées catholiques, j'avais de bons résultats scolaires et le samedi après midi je jouais au foot avec les autres enfants de mon âge. Le dimanche, nous allions à la messe tous les trois puis nous déjeunions en famille avant de passer l'après midi à jouer à des jeux de société où dehors si le temps le permettais. Pourtant, j'ai surement été le pire des adolescents. A quinze ans, j'ai voulu commencer à jouer de la guitare électrique. Dès que j'ai su aligner trois accords, j'ai rejoint un groupe de musique punk et je me suis teint les cheveux en rose vif. J'ai commencer à sortir, à boire et à fumer un peu de tout, pas seulement des cigarettes. Mes notes étaient catastrophiques et j'ai été renvoyé du privé, pour finir dans un établissement publique de la ville. Et vous savez quoi ? C'est la meilleure chose qui me soit arrivée.

En arrivant dans ce nouveau lycée, j'ai rencontré la femme de ma vie. Mes potes de l'époque changeaient régulièrement de copine, et s'en tapaient une différente tous les soirs. Mais Elizabeth? Non, elle n'était pas une traînée contrairement aux autres. On a attendu d'avoir tous les deux dix huit ans, puis on s'est mariés, un peu contre l'avis de nos parents. On est allés à la fac ensemble, on s'est pris un petit studio pour pouvoir vivre tous les deux. On était pauvres, on survivait grâce à nos jobs d'étudiants et par fierté on a toujours refuser l'aide financière de nos parents. A deux, on pensait pouvoir tout surmonter. On avait envie de fonder une famille, de s'aimer inconditionnellement et de vieillir ensemble.

Seulement, il y a une chose que notre amour ne pourrait pas surmonter, et c'était cette foutue maladie.


Nous avions vingt deux ans. Nous étions mariés depuis seulement quatre ans et demi. Tout est allé très vite, et seulement cinq mois après que le verdict des médecins soit tombé, Elizabeth est partie. Cinq mois, ce n'est pas très long dans une existence. Et pourtant, ils ont été les pires mois de ma vie. Voir la personne qu'on aime le plus au monde mourir à petit feu sous ses yeux, se sentir impuissant et ne rien pouvoir y faire, je ne le souhaite à personne même pas à mon pire ennemi. J'ai quitter la fac, pour rester avec elle pleinement, sachant très bien tout au fond de moi que ces quelques mois seraient les derniers que je passerait à ses côtés. J'ai prié, pour demander de l'aide à dieu, pour lui demander de guérir ma femme, pour que nous puissions continuer à être heureux. Nous nous imaginions déjà vieux, tous les deux, à nous balancer sur des rockingchair chairs côte à côte dans une petite maison à la campagne, pourquoi pas sur l'île de Skye.

Elle a perdu ses boucles brunes que j'aimais tant, est devenue faible à cause de cette putain de chimio. Elle n'arrivait plus à manger correctement, devait être nourrie avec une perfusion. Elle savait, qu'elle allait mourir. Qu'elle allait me laisser. Je l'aie suppliée égoïstement de se battre, de rester, de ne pas m'abandonner. Je me rappelle qu'elle avait sourit, et m'avait demandé d'être heureux quand elle serait partie. De refaire ma vie, de me trouver une fille bien avec qui j'aurais de beaux enfants à qui je pourrais donner tout mon amour. Seulement, ce n'est jamais arrivé. Et je ne pense pas que ça arrivera un jour. Je suis incapable d'aimer une femme comme j'ai pu l'aimer elle.

J'ai détesté son enterrement. Au début, je n'avais même pas envie d'y aller, ce sont mes parents et tout particulièrement ma mère qui m'ont forcé, en me disant qu'ainsi je pourrais lui dire au revoir. Le prêtre me voyant particulièrement déprimé m'as dit qu'elle était entre les mains de notre seigneur, et qu'elle ne souffrait plus. Qu'elle allait veiller sur moi depuis le ciel. J'étais ivre, lors des funérailles. C'est au moment de sa mort que j'ai commencer à boire. Je crois bien que je l'ai insulter, avant de fondre en larmes sur le caveau en hurlant toute ma rage et toute ma peine. Je ne m'en souviens plus très bien, mon esprit a sans doute préféré effacer ce souvenir à la fois humiliant et terriblement douloureux.

Quand on perd l'amour de sa vie, on n'est plus jamais la même personne. Elizabeth avait su faire ressortir ce qu'il y avait de meilleur en moi. Depuis qu'elle n'est plus là, je vit dans son souvenir, attendant avec plus ou moins d'impatience de pouvoir la retrouver dans l'autre monde, pour que nous puissions tous les deux enfin passer l'éternité l'un avec l'autre. J'ai connu d'autres femmes, j'ai essayer d'être heureux, j'ai essayer d'aimer à nouveau. Elles sont toutes parties au bout d'un moment, et je n'ai pas su ressentir quoi que ce soit pour elles. Faut dire que je suis pas facile à vivre, depuis qu'elle n'est plus là. J'ai pris la mauvaise habitude de noyer mon chagrin dans l'alcool, puis de me battre pour un oui ou pour un non avec des types louches dans ds pub.

Je croyais qu'après sa mort, ma vie n'aurait plus le moindre sens, que dieu m'avait abandonné et que la bible et tout le reste c'était qu'une vaste mascarade. Et pourtant...


Un mardi soir comme les autres. Elizabeth n'était plus là depuis trois mois et j'étais la pire des épaves dans ce bas monde. Ivre presque en permanence, broyant du noir et détestant absolument tout et tout le monde. Je détestais même ma propre existence. J'avais pensé au suicide, sans pour autant réussir à m'y résoudra sachant bien que si je m’ôtais la vie je n'avais plus la moindre chance de la retrouver si le paradis existait bel et bien. Alors, inconsciemment, je provoquais la mort en cherchant les bagarres dans les pubs, traversant sans regarder la route, buvant plus que de raison.

Le pub venait de fermer. Le quartier était mal famé, alors j'ai pas été plus surpris que ça quand un type pâle comme la mort est venu m'agresser dans une ruelle. Je me suis battu, j'ai espérer qu'il sorte un couteau ou quelque chose du genre, qu'il me le plante dans le ventre pour me voler mon porte monnaie désespérément vide. J'espérais qu'il allait me tuer, ou me blesser gravement, pour que je puisse me vider de mon sang au milieu de cette ruelle aux odeurs acres de pisse, contre les sacs poubelles en attente de ramassage. Seulement, ce n'est pas un couteau qu'il a sorti dans l'espoir de me tuer mais bel et bien deux canines blanches, coupantes comme des lames de rasoir. Même en étant saoul, j'ai compris que cette chose n'était pas humaine. Que s'il y avait le mal, il y avait forcément le bien. Pas d'ombre sans lumière, comme on le dit si bien. J'aurais pu mourir cette nuit là. Et face à l'évidence j'ai eu envie de vivre.

Je me suis battu contre cette chose. J'ai lutté, pendant ce qui m'as semblé être des heures. J'ai eu une chance inouïe que ce vampire soit très jeune. Une créature plus âgée ne m'aurait pas laisser la moindre chance. J'ai combattu, le plus bravement possible malgré la peur qui m'avait saisit au plus profond de mon être. Je me suis débattu, jusqu'à ce que j'entende un coup de feu retentir dans la ruelle. J'ai cru un instant que j'étais mort. Puis un type d'une cinquantaines d'années s'est approché, en me relevant par le col pour s'assurer que j'allais bien.

C'est ce jour-là, que j'ai fait connaissance avec la Holy Trinity Congregation. J'ai été soigné, j'ai décuvé dans un lit de l'infirmerie, puis ils m'ont tout expliqué à mon réveil. Je me suis engager, après avoir réfléchi une petite heure aux conséquences que ce choix aurait sur ma vie. Si je mourrais, je ne manquerai pas à grand monde, sauf à mes parents. Je n'allais pas laisser une femme et des enfants derrière moi. Et puis, c'était un peu un signe que dieu m'envoyait, non? Il me prouvait que si de tels monstres existaient réellement, c'est qu'il y avait un diable. Et si le diable existe, le seigneur existe lui aussi.