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 there was crowd too +heathcliff

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MessageSujet: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyVen 25 Sep - 16:56


   

Heathcliff Sheffield

there was a crowd too?


Introduction aux ténèbres

âge: Passé un certain âge, on préfèrerait ne pas se rappeler que les années continuent de défiler et qu'elles nous mènent inexorablement vers notre fin. Mais Heathcliff ne pense pas à tout ça, il a beau avoir 54 ans, il s'est toujours dis qu'on peut partir à n'importe quel moment, jeune ou vieux, donc qu'importent au final les années si ce n'est d'avoir la chance de vivre encore un peu plus d'expérience, année après année, en toute modestie. lieu de naissance et origines: Il ne sait pas bien où il est né, quelque part sur la route entre Cambridge et Chelmsford, en Angleterre, d'après son oncle. Sa mère ne se souvient que du faussé dans lequel la voiture avait terminé et qui avait causé un accouchement précoce. Du reste, il est clairement écossais, il n'y a qu'à entendre son accent pour en être assuré. statut civil: Les différents statuts civils n'ont jamais été son fort, il n'a jamais été réellement célibataire, de son point de vue, aimant à tord et à travers, mais il n'a jamais non plus vraiment été en couple, du moins, pas dans le sens traditionnel du terme. Mais il fréquente bien quelqu'un depuis quelque temps, si ça fait de lui quelqu'un de plus en couple que célibataire, alors soit, il est en couple. profession: Il est entré en possession du Gladstone Pub, il y a quatre ans et en est donc le propriétaire actuel. famille et/ou communauté: Il fait partie de cette grande masse informe que sont les humains sans intérêt particulier. qu'est-ce que votre personnage sait/pense du surnaturel: Il en sait très peu de choses, il a passé la majorité de sa vie à ignorer son existence et n'a connaissance désormais que de ce que sa sorcière de compagne veut bien lui dire. quelle est sa réputation à edimbourg: Celui d'un excentrique, agaçant et alcoolique notoire, qui devrait probablement aller consulter un spécialiste pour qu'on vérifie s'il n'aurait pas une quelconque pathologie psychologique, voire psychiatrique. Depuis peu, on lui attribue une réputation de perversion et de vice qu'il ne pensait pas avoir à affronter un jour. traits de caractère: Heathcliff est un homme fantasque, plein d'imagination, qui aime raconter des histoires et n'arrête pas de changer de version dès qu'il en a l'occasion sur plusieurs événements de sa vie. Ce n'est pas tant qu'il aime mentir, plus qu'il ne voit pas l'intérêt d'avoir le véritable récit de plusieurs passages de sa vie et qu'il aime bien romancer un peu. Il n'a jamais fais d'études, mais n'a pas arrêté de se former tout au long de sa vie. Les livres sont parmi ses amis les plus fidèles, mais ont vite été suivis par les films, puis désormais les séries, car avec toutes ces nouvelles technologies, ce sont autant de mondes imaginaires qui se sont ouverts à lui et il ne peut que s'en réjouir. Tout sujet peut potentiellement l'intéresser, il suffit qu'il trouve un angle d'attaque qui le passionne, qu'il rencontre quelqu'un qui l'initie et l'intrigue et il passera des heures à se renseigner sur le domaine. Plus jeune, il passait son temps à parcourir les villes et les campagnes pour observer ce qu'il y a avait à observer : architecture, passants, habitants, flore, faune... tout méritait, à ses yeux, d'être noté. La flemme s'est emparée de lui à l'orée de ses quarante ans et depuis il aime observer les gens d'un coin tranquille, à l'abri derrière le comptoir d'un bar. Il s'emporte très facilement, provocateur dans l'âme, il a toujours un mot cynique, dérangeant et ose dire tout ce qui lui passe par la tête à n'importe qui. Parfois, il ne comprend pas que ses réflexions peuvent faire souffrir autrui, mais, même quand il finit par le comprendre, il ne s'excuse que rarement. C'est quelqu'un qui a un besoin d'affection expansif qu'il a bien du mal à satisfaire, mais qui ne sait pas bien comment montrer son affection en retour, au début d'une relation du moins... et son asexualité ne l'aide franchement pas à tisser plus facilement des liens dans le domaine amoureux. Il n'était pas si excentrique que ça, au début, mais il a grossi les traits de sa personnalité jusqu'à devenir, assez souvent, une parodie de lui-même. crédits: tumblr. groupe: beating hearts.



Le monstre prend vie

001. il commence et termine sa journée par un verre de muscat. Il n'est pas alcoolique pour autant, du moins, c'est ce qu'il dit, mais lorsque l'on voit l'alcool qu'il peut ingurgiter lorsqu'il travaille à son pub, il y a de quoi se poser des questions. 002. il déteste vivre au rez-de-chaussée d'un immeuble, préférant un appartement dans les étages les plus élevés. Non seulement la vue y est plus agréable, pour peu qu'on est la chance d'être suffisamment haut pour ne pas avoir de vis à vis et pouvoir observer les toits des autres, mais en plus, on est moins embêté par les passants sous ses fenêtres... 003. on l'a demandé en mariage, un jour. Il a fait une tentative de suicide parce qu'il aimait la personne, mais la perspective d'un engagement aussi traditionnel le rendait malade et que l'indécision face à cette demande l'avait complètement déboussolé. 004. il déteste les enfants. Il n'a pas vraiment quelque chose contre eux, individuellement, mais il préfèrent quand ils ne sont pas dans ses pattes et n'aime pas plus que ça entendre les parents parler de leur progéniture. 005. c'est l'ancien leader, guitariste et chanteur, d'un groupe de punk qu'il a quitté lorsqu'il avait 32 ans, après plus de dix ans d'activité. 006. il est possible de lui acheter quelques drogues, mais il faut soit être un habitué du pub, soit une connaissance, voire un ami, car il n'est pas non plus vendeur, ce n'est que pour dépanner certaines personnes et arrondir ses fins de mois. 007. il fréquente une jeune barmaid de vingt-trois ans de moins que lui. Il reconnait qu'elle lui a plu, au début, parce qu'elle représentait plus ou moins l'interdit, tant à cause de son âge qu'à cause des circonstances de leur rencontre. Il ne l'en respecte pas moins depuis le début, ayant toujours tenu en estime l'indépendance et l'assurance de la jeune femme. 008. il n'a aucun mal à la laisser aller voir ailleurs, n'ayant jamais attaché les relations sexuelles à un quelconque engagement réel au niveau des sentiments, quoi qu'il ne sache pas vraiment ce qu'il ressent à l'égard de cette femme. 009. il n'a compris que tard qu'il était asexuel et qu'il n'était pas obligé de se forcer à avoir des relations sexuelles pour faire comme tout le monde, ce fut un réel soulagement. Le sexe ne l'a jamais dégoûté, c'est juste quelque chose dont il n'a pas envie, un peu comme quelqu'un qui n'est pas dégoûté par l'athlétisme, mais qui n'éprouve pas l'envie de pratiquer. Cependant, il apprécie baisers et caresses. La tendresse l'attire quand la luxure le dépasse. 010. il a acheté le pub, plus parce qu'il sait qu'avec son expérience professionnelle, il n'aura pas de quoi vivre décemment pendant ses vieux jours et qu'il s'est dit que s'il lui restait encore quelques temps sur cette terre (ce qui reste à confirmer), il pouvait bien les passer derrière un comptoir à procurer de l'ivresse à ceux qui le désirent et en tirer de quoi vivre jusqu'à sa mort. 011. ça fait un an seulement qu'il est au courant de tout ce qui concerne le surnaturel. C'est une découverte qui l'a effrayé au premier contact, mais qui maintenant le rend de plus en plus curieux, d'une curiosité limite malsaine. 012. il a vécu dans sa voiture pendant quatre ans, voiture qu'il ne pouvait pas conduire la plupart du temps, vu qu'il n'avait pas assez de sous pour payer l'essence. 013. il n'a plus de voiture et de toutes manières n'a plus de permis, l'ayant perdu après plusieurs conduites en état d'ivresse. Il n'a pas désiré le repasser depuis, se considérant comme un danger public lorsqu'il est question de conduite. Il n'a jamais renversé quiconque, mais il a repris ses esprits, une fois, sans avoir idée de comment il avait pu conduire jusque là, ni du pourquoi un policier lui demandait ses papiers. C'est là qu'il a compris qu'il valait mieux pour lui ne jamais reprendre le volant. 014. il cuisine trois à quatre fois par semaine pour sa compagne, étant très bon cuisinier et cette dernière détestant cette tâche. Bien entendu, elle le paye pour les ingrédients qu'il utilise, et il n'a aucun mal avec cette transaction d'argent, malgré leur relation. 015. on lui a conseillé plusieurs fois, depuis l'enfance, d'aller voir un psychiatre, mais il n'a jamais voulu le faire : il se sait différent, mais ne voit pas l'utilité de mettre un mot sur sa différence... il sait déjà, après un passage auprès d'un psychologue, qu'il est très haut quotient intellectuel, ça lui donne une excuse pour une bonne partie de sa différence, il ne faut pas l'embêter avec le reste. 016. est un pyromane refoulé, il contrôle ses pulsions en allumant très régulièrement des cigarettes, sans pour autant les fumer ou en les fumant en plusieurs fois, ou en allumant des bougies. Il lui arrive aussi de trier ses papiers afin d'en brûler plusieurs tas. Il a mis le feu à sa dernière voiture. 016. N'a plus de famille, à l'exception d'une nièce qu'il n'aime pas beaucoup. Ils s'appellent à leurs anniversaires, à Noël et au Nouvel An, mais ne se voient plus depuis la mort du frère d'Heathcliff. 017. ancien accro aux antidépresseurs, il a désormais arrêté cette consommation pour se reporter sur celle de cocaïne, sans pour autant être accro. Il surveille de près sa consommation, histoire de pouvoir en profiter, sans tomber à nouveau dans ce cercle vicieux. 018. a peur des horloges. Ce n'est pas le temps qui passe qui le dérange, au contraire, ce sont les échéances et les horaires fixes. Il n'a pas d'horloge, ni de montre et son téléphone n'est jamais à l'heure, si bien qu'il finit toujours par être soit en retard, soit en avance. 019. est le dessinateur d'une série de comics de science-fiction, avec quelques pages érotiques, mais n'a pas continué l'aventure, malgré un trait de crayon fort apprécié. Il ne donne jamais les mêmes raisons pour l'arrêt de sa carrière dans le milieu, si bien qu'on ne sait pas pourquoi il a arrêté du jour au lendemain. Si ça se trouve, il ne le sait plus lui-même. 020. écoute de la musique du réveil au sommeil et ne peut s'empêcher de fredonner ou chantonner lorsqu'il entend des morceaux qu'il connait.




Derrière l'écran
pseudo/prénom: ade. âge: 22 ans. pays: france. fréquence de passage: deux à trois fois par semaine. personnage inventé ou scénarii: inventé. commentaires/avis: allons-y pour une expérience qui me fait sourire d'avance ! avatar: peter fuckin' handsome capaldi.

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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyVen 25 Sep - 16:57



et dieu créa la flemme

Histoire

– Heathcliff's letters.
Scalpay, Scotland, September 21st 1977.


Dad, mum,

La vie me déçoit. Vous n’avez eu de cesse de me dire que je regretterai cette douce période qu’est l’enfance, ou même encore cette période de rébellion qu’est censée être l’adolescence ; que viennent après des années de travail et de responsabilités. Mais tout ce que j’ai pu expérimenter jusqu’ici, c’est l’horreur d’une vie dictée par vous-même, aidés de tous mes aînés ; l’insipidité d’un chemin déjà tout tracé ; l’insurmontable et inéluctable cercle vicieux d’un train de vie déprimant. Enfant, on te dit quoi penser, que faire et quand le faire. Adolescent, on critique les premières apparitions de ta pensée propre. L’éducation, pas seulement la vôtre, est un long processus visant à étouffer l’individu tout puissant qui sommeille en nous. Si la vie me déçoit tant aujourd’hui, c’est que je n’ai pas encore eu l’occasion d’exprimer ma personnalité… j’ai dû suivre, sans broncher, ou si peu (si conventionnellement, comme tout adolescent, devrai-je dire), les chemins sous-entendus par vous, le reste de notre famille, mes enseignants, en définitive : par toute cette société stérile et linéaire. On me sait des capacités dans un nombre relativement important de domaines, mais on voudrait borner ces facilités, en faire ce qui me définit, les inscrire dans une logique productiviste, utilitaire et marchande. On voulait ma réussite sociale, quand je ne désire que mon épanouissement individuel. On veut pour moi une réussite dont je n’ai aucun désir, car elle ne repose que sur l’appréciation pratique de mes pairs. Mon frère vous est une source de tracas bien moins grande. Il n’est pas un élève remarquable, mais il ne remet pas en question l’équilibre même de la société, chaque injonction sociale. Il n’a pas d’idée précise de sa vie, mais il se fondra bien dans ce modèle commun : famille, enfants, métier, quelques amis, une vie bien rangée, avec quelques distractions, juste de quoi endormir notre révolte.

Vous m’avez offert une éducation banale, avez eu un comportement tout ce qu’il y a de plus respectable, avez fait en sorte que je ne décroche pas en classe lorsque mon esprit ne cherchait qu’à vagabonder. Je n’ai rien à vous reprocher, si ce n’est d’être pas assez… pas assez ouverts d’esprit, pas assez innovants. Trop peut-être aussi : trop conformistes, ou trop normaux, quoi que soit la normalité. Vous m’avez fait, puis Duncan, parce que c’est ainsi qu’on est censé dérouler sa vie, que vous ne pouviez imaginer une vie sans enfant, que toi, maman, tu n’aurais pas été une femme accomplie sans ça… et selon toi. Vous nous avez aimé, parce qu’il en va ainsi. Vous nous aimé toujours, même si vous ne nous comprenez pas bien. Je n’ai pas d’estime particulière pour vous, car vous ne m’avez pas eu que pour vous et pour la société et vous n’avez fait qu’assumer ce choix par la suite. Ce n’est pas exceptionnel, c’est ainsi. Après tant d’années passées à respirer l’air de cette bourgade sans grand intérêt, je ne peux plus… j’étouffe et il me faut m’en aller.

Je vous quitte et ne sais pas quand je vous reviendrai. Je ne prendrai pas la peine de m’inquiéter pour vous, alors tâchez d’en faire de même et ne prenez pas ombrage de mon départ. J’aimerai vous dire que vous allez me manquer, mais la réalité est toute autre et quand l’affection que vous m’octroyez pourra me manquer de temps à autre, l’absence d’un quotidien en votre compagnie me fera le plus grand bien. Je fête aujourd’hui mes seize ans et je ne les fêterai pas en votre compagnie. Je ne sais pas quand, ni même si, je vous reviendrais. Aussi, je préfère vous souhaiter dans la foulée, une agréable vie.

My Duncan,

Je te laisse et ça m’attriste. Je vais découvrir ce qu’il m’est possible de découvrir, essayer d’être enfin moi-même et le gueuler à la face du monde. Lui renvoyer sans ménagement toute l’oppression qu’il nous inflige. Je t’aime et te souhaite de réussir, quelle que soit la réussite que tu désires.

Best of luck, Heath.



– First relative's letter.
Scalpay, Scotland, December 17th 1981.


Dear Lizzie and Maxwell,

J’ai croisé la route de votre aîné, Heathcliff, il y a quelques jours, et je pensais que seriez heureux d’avoir un peu de ses nouvelles, puisque vous me disiez, la dernière fois, ne pas en avoir eu depuis son départ. Je ne voudrais vous alarmer, mais j’ai quelques doutes quant à la vie que mène mon filleul. Je l’ai croisé en compagnie d’un groupe de jeunes, d’aspect peu avenant, je pense qu’ils ne sont pas une fréquentation très recommandable. Ils se trouvaient dans un quartier que j’essaye habituellement de ne pas traverser, bien qu’il m’arrive de ne pas pouvoir l’éviter à cause du boulot. Il joue demain dans un bar underground. Si j’ai bien compris, il chante et joue de la guitare, peut-être, dans un de ses groupes à tendance violente, qui hurlent plus que ne chantent et qui agressent vos oreilles à coup d’accords dissonants grattés sur une guitare aux sonorités trop fortes.

Il m’a dit qu’ils arrivaient tout droit d’Irlande où ils ont passé trois ans, en tournée, à essayer de se faire un nom. Il a été assez évasif lorsque je lui ai demandé où il logeait. Ça ne m’étonnerait pas qu’il fasse partie de ces jeunes qui squattent ses vieux bâtiments laissés à l’abandon. Il était en train de fumer, God only knows what, lorsque je l’ai aperçu à l’autre bout de la rue… Je ne voudrai pas trop vous en dire, car j’ai peur qu’une inquiétude difficile à supporter ne pointe son nez en votre cœur, mais sachez que cette même inquiétude s’est immiscée en moi. Sa vie ne semble pas être des plus stables, c’est même bien le contraire. Je suis désolée de vous apporter de telles nouvelles, mais je me suis dit que vous seriez tout de même soulagés de savoir qu’il était en vie.

Love, Charles.



– First scene of Heathcliff's life.
London, England, March 1st 1993.


Dans un coin de la salle, deux filles au sol. Dans les cheveux de l’une d’elles se mêle le vomi de l’autre. Une scène assez courante tant les soirées s’enchaînent dans ce lieu de débauche assumée. À quelques pas seulement, un groupe de jeunes se demandent s’ils doivent raccompagner un ami mal en point ou s’ils le laissent se débrouiller. Leur égoïsme et leur irresponsabilité prendra le dessus et ils finiront par le laisser en plan pour aller prendre un ou deux rails de cokes. Plus en avant, les gens se bousculent, se fonçant les uns sur les autres, sans ménagement, s’écrasant contre la scène de vieilles planches les surplombant, hurlant à l’intention du groupe qui jouait pour eux. L’ambiance pouvait sembler agressive à n’importe quel néophyte, mais ce n’était rien d’autre qu’une grande famille de pommés qui profitaient de ces moments de liberté, appréciant la spontanéité des accords, des paroles et des rythmes de leurs musiciens, appréciant d’être enfin parmi tant de personnes les comprenant… appréciant, tout simplement, de ne plus se sentir seuls.

Heathcliff s’était usé la voix la veille et essayait d’y faire attention, un peu, si bien que sa prestation ne lui semblait pas à la hauteur de ce qu’il avait l’habitude de produire. En sueur, il finit de balancer les dernières paroles du dernier morceau, puis ce furent les derniers accords et l’on se réjouit, on hurla, on se retrouva hors de la scène pour continuer la soirée en profitant de l’alcool gratuit offert par les propriétaires du bar. Mais Heathcliff n’était pas vraiment à la fête. Cela faisait bien six ou sept concerts qu’il n’était plus vraiment à l’ambiance. Ses compagnons commençaient à avoir des envies marchandes. Il est vrai qu’ils s’étaient fait un nom, en dix ans. Ils étaient devenus très demandés, et pas uniquement sur les îles britanniques et irlandaises. Ils avaient pu jouer dans les pays scandinaves, profiter de l’hospitalité ritale ou hispanique, déverser leur rage sur les scènes françaises, parcourir les villes allemandes, user les pavés belges et hollandais… bref, voir du pays. Mais cette chance, celle de pouvoir se produire sur tant de scènes qu’ils devaient parfois refuser pour profiter d’une soirée hauts perchés dans un canapé à observer les nuages de leur imagination… cette chance ne leur suffisait plus. Les cachets avaient beau leur suffire pour vivre convenablement, ils voulaient maintenant faire du profit. Cette idée travaillait l’écossais depuis qu’elle était venue dans la discussion, si bien qu’il n’entendit pas la question que venait de lui poser le bassiste, un dénommé Thomas.

“Why d’you think we shouldn’t get into business?” Le regard exorbité par trop d’alcool, il venait de répéter sa question, attendant une réponse. La question pouvait sembler abrupte, mais elle devait résulter d’une conversation qu’Heathcliff n’avait pas suivie. Il préféra l’ignorer, il savait qu’il finirait par être de mauvaise humeur s’il participait à de telles délibérations… puis il était en pleine descente, ce n’était jamais un bon moment pour débattre. Il s’éclipsa dans les loges, mais la conversation ne tarda pas à revenir sur le tapis et la dispute éclata. “God sake, you’re disgustin’! all of u! why d’you want to do such a thing? It’s like goin’ down wit’ the system… I don’t want to be part of this nonsense, fuck u all!”. L’amertume inondant ses sens, il n’arrivait pas à se contenir. Son visage était passé de l’air lugubre d’un homme déçu par la vie à l’air fou d’un homme qui lui en voulait. La déception avait fait place à une colère sourde et il avait bien du mal à ne pas la retourner directement contre ses comparses. Pourtant, son visage était relativement statique, si ce n’étaient ses sourcils qui dardaient sur ses compagnons un regard accusateur. La bouteille qu’il tenait quelques instants plus tôt à la main siffla à l’oreille du batteur qui venait d’entrer dans la pièce. “Get out of here! I don’t want t’see any of you bastards”. On quitta la pièce, laissant le bougon dans son coin, pour le voir prendre la porte et partir sans un mot quelques minutes plus tard. Et, lorsque l’on s’en retourna à la loge, on découvrit, inscrit sur le miroir à l’aide du rouge à lèvre de la seconde guitariste, un mot acerbe : Go fuck an other singer, i’ll go my way.



– Poster of The Drunken Lullarby, Underground bar.
Galway, Ireland, January 26th 1995.


The Red Rabbit en concert au The Drunk Lullaby. Kathy et Robert laissent le bar à leur barman, Heathcliff, le temps de la soirée, ne demandez pas trop de coktails, ayez des couilles ou des ovaires et foncez droit vers les whiskies : c’est son domaine de prédilection.



– Second scene of Heathcliff’s life.
Dublin, Ireland, December 19th 2004.


Le froid mordant agressait ses orteils. Heathcliff se retourna sur sa banquette arrière, essayant de s’emmitoufler plus encore dans son duvet et sous cette épaisse couverture, mais le froid avait pris le dessus et il ne lui semblait plus possible de se réchauffer. Il leva le bras, lentement, vers le siège avant, attrapant une bouteille de rhum. Quelques gorgées lui suffirent à ne plus penser à la torpeur qui s’emparait petit à petit de son corps et il finit par s’endormir. Il n’avait pas de mal à vivre dans sa voiture, mais depuis qu’il n’avait souvent plus assez d’argent pour faire le plein, l’hiver n’était plus aussi facile à supporter. Demain, il se levait tôt… il travaillait à quelques pas de son emplacement, dans un petit restaurant. Mais il devait d’abord passer chez un ami, afin de se rafraîchir et de récupérer des vêtements propres. Cela faisait un an que ça durait et contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’était bien plus par choix que par dépit. Comme souvent, il avait d’un coup claqué la porte de sa vie, de ses responsabilités… pour essayer de retrouver ce vent de liberté. Loin des obligations sociales, loin des obligations économiques, loin de tout ce qui finissait toujours par le dégoûter. Alors que sa carrière de dessinateur semblait lancée, que les projets s’amoncelaient sur son canapé de petit studio, il était parti, sans prévenir. Il avait rendu sa démission, ses clés d’appartement, pour la rue, ou plus précisément, sa voiture. Et il ne comptait pas retourner de si tôt dans un logement plus traditionnel.



– Dublin incident daily, a local newspaper.
Dublin, Ireland, August 23th 2007.


C’est un fait bien surprenant que nous vous rapportons dans notre petit journal, en cette fin d’Août. Une voiture a été incendiée dans le sud de Dublin… par son propriétaire. Ce sont des voisins de ce personnage un peu particulier qui ont signalé l’incendie à la police. Il n’était que trois heures de l’après-midi et un habitant qui passait la tondeuse a cru, à juste titre, reconnaître une odeur de métal brûlé, puis l’essence. C’en suivit une explosion. Le temps que les autorités arrivent sur le lieu du sinistre, le véhicule n’était plus qu’une carcasse de ferraille carbonisée. Une enquête de routine, vouée principalement à s’assurer du caractère anecdotique de l’incident, afin de vérifier la sécurité du quartier, débuta. Mais une heure plus tard seulement, un homme se présenta, se demandant ce qu’on faisait autour de sa possession. Il se trouva qu’il avait déclenché l’incendie afin d’en « finir avec ce pan de sa vie », selon ses dires. L’homme paya les quelques dégâts matériaux causés par la propagation, très limitée, de son feu, ainsi que le déplacement de son véhicule jusqu’à une décharge, pour ne plus donner de nouvelles. Espérons qu’il ne réitère pas l’expérience dans chacun des quartiers de Dublin, mais, s’il s’en est sorti avec un avertissement de la police pour cette fois-ci, pas sûre qu’il évite une amende conséquente, ou une condamnation symbolique, la prochaine fois que de telles envies le prennent.



– Second relative’s letter.
Kiel, Germany, November 6th 2010.


Heath,

Tu me connais, je n’aime pas tourner autour du pot et je pense qu’il est mieux de se le dire maintenant, clairement, et de l’inscrire noir sur blanc : nous ne continuerons pas notre route ensemble ; et c’est sans doute bien mieux ainsi. Tu m’as apporté toute l’affection et l’attention dont j’avais besoin, je t’ai aimé, plus que bien d’autres, et je continuerais à penser que tu es l’une des rencontres les plus enrichissantes que j’ai pu faire. Je sais que tu comprendras, autant ma décision que ma crainte de te l’annoncer en face. Bientôt cinq ans, cinq ans que nous nous fréquentons et pendant ses cinq années, tu m’as laissé une liberté que peu de partenaire m’ont laissé, tu m’as déboussolé. Je ne pensais pas être capable d’avoir une telle relation avec un homme, mais tu as changé ma vision des choses. Il ne faut présumer de rien, car la vie continuera de nous surprendre et dans tous les cas, j’espère que tu resteras dans la mienne.

All my love, Bartholomew.



– Third scene of Heathcliff’s life.
Edinburgh, Scotland, November 17th 2014.


Bartholomew avait retrouvé l’amour dans les bras d’une jeune femme dont Heathcliff n’avait entendu que du bien, jusqu’à ce qu’il la rencontre. Il avait alors pu voir confirmer tous les bons mots qu’on lui avait transmis à son égard. Il avait mis un moment à la rencontrer, elle n’assistait pas vraiment aux soirées de son partenaire. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, l’alcool lui avait fait penser une chose bien surprenante et il n’arrivait pas à comprendre pourquoi une telle idée avait bien pu faire son apparition. Il s’était dit, l’air de rien, qu’elle serait peut-être mieux à ses côtés qu’aux côtés de son ex et ami de longue date. Et aujourd’hui qu’il se trouvait dans son pub, sans y travailler, juste pour profiter d’un concert qui s’y déroulait, il la voyait débarquer, plus que charmante dans son chemisier blanc et son jean mal coupé. Elle arrivait à un moment où les idées du cinquantenaire n’étaient déjà plus très claires. Il ne sait pas très bien pourquoi, mais lorsqu’ils s’enlacèrent pour se saluer, la sensation ne fut pas la même que lors de leur précédentes rencontres. Le jeu continua toute la soirée durant. Afin d’endiguer ce qu’il sentait arriver, Heathcliff jeta son dévolu sur une autre femme de l’assistance, mais mine de rien, son regard finissait toujours par retomber sur Ellen. Les deux finirent par s’embrasser et rentrèrent dormir ensemble. C’en suivirent quatre mois de mensonge, à se croiser comme deux amis en public pour se retrouver à dormir dans les bras l’un de l’autre ensuite ; à se dire que rien ne ressortirait de cette relation, pour finir par réellement se fréquenter ; à nier ses sentiments et annoncer la fin de cette relation, alors que le regard contredisait sans l’ombre d’un doute de telles déclarations.



– One night at the Gadstone Pub.
Edinburgh, Scotland, September 4th 2015.


Un couple parlait à une table. L’homme, assis de côté, négligemment accoudé, essayait de tenir un discours un minimum construit, mais l’alcool commençait à saper son élocution. La femme, en face de lui, réussissait tant bien que mal à faire abstraction du brouhaha environnant pour suivre les phrases décousues de son partenaire. Si on les observait attentivement, on finissait par comprendre que les deux individus ne se connaissaient pas et s’étaient laissés tenter par le jeu de la séduction sous l’effet de l’alcool. Un groupe d’amis, tous dans leur trentaine, s’exprimaient à grand coup d’exclamations, coupant parfois, par leurs éclats de rire, les conversations des clients alentours. Au bar, les habitués échangeaient des propos plus ou moins intéressés, saluant les quelques nouveaux arrivants solitaires qui passaient de temps en temps la porte. La soirée ne faisait que commencer, le soleil n’était pas encore tout à fait couché, sa lumière illuminait le ciel, sans pour autant que l’on puisse le trouver dans cette étendue d’un bleu tirant sur un violet minéral et qui s’assombrissait petit à petit. Sur le retour de leur chorale, deux dames, la cinquantaine passée, pénétrèrent dans le pub. Elles commandèrent deux petits ballons de vin rouge et allèrent s’installer à une table, près des fenêtres. La première portait un rouge à lèvre vif, quand l’autre était d’un naturel frappant, même ses cheveux semblaient ne pas avoir été brossés depuis un moment. En prêtant l’oreille à leur blablah, voici ce qu’on pouvait entendre : “Did you here that disgusting news?” demandait la première, fronçant les sourcils pour appuyer ses propos. “About the bartender? Yes, dear. But I don’t think that’s true”, répondit la seconde, secouant la tête, comme pour se convaincre elle-même. “Well, you better do so, because I saw it with my own eyes, he’s screwing that young lad from the Gravity Bar.” L’air choqué, surjouant l’émotion sans rougir, son amie semblait tout de même sincèrement étonnée, avant de prendre un air entendu. “I heard she’s a loose woman…” Un rire gras sorti de la gorge de la blonde, qui n’hésita pas à user de termes plus crus. “She’s a real slut, you mean” Tournant la tête vers Heathcliff, assis tranquillement derrière son bar, elle ajouta : “And he must be a true perv’, that’s gross.” La suite de la conversation dévia sur tout ce que les deux femmes désapprouvaient et elles ne purent s’empêcher d’imaginer les détails de la relation dont elles venaient de parler, bien que ça ne les regarda pas le moins du monde.


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Lysandra Montgomery
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyVen 25 Sep - 16:59

Bienvenue à toi ! o/
Je te l'ai déjà dit... mais j'a-do-re ton prénom ! there was crowd too +heathcliff 885858953
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Eames Montgomery
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyVen 25 Sep - 17:01

Bienvenue parmi nous there was crowd too +heathcliff 1402047909
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyVen 25 Sep - 17:02

Merci vous deux there was crowd too +heathcliff 3227409250
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyVen 25 Sep - 17:07

Bienvenue parmi nous très cher :)
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyVen 25 Sep - 17:08

ROSE MCIVER ! ROSE MCIVER ! IZOMBIE 🌈 there was crowd too +heathcliff 3210273505 there was crowd too +heathcliff 3995979106
Hm. Merci there was crowd too +heathcliff 885858953
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyVen 25 Sep - 17:48

LE DOCTEUR, avec un prénom tout droit sorti des Hauts de Hurlevent. *o* Moi je dis oui ! Bienvenue à la maison Heathcliff, vivement la suite de ta petite fiche. Si tu as la moindre question crie au loup on débarque. there was crowd too +heathcliff 3995979106
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyVen 25 Sep - 21:02

Ben Whishaw there was crowd too +heathcliff 885858953 there was crowd too +heathcliff 885858953 there was crowd too +heathcliff 885858953 MERLIN, que des beaux gosses et des belles gosses sur ce forum there was crowd too +heathcliff 4106328737

Je crierai au moindre problème avec des admis qui ont de telles têtes :ommg:

Merci there was crowd too +heathcliff 926464853
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyVen 25 Sep - 21:07

Hoooou le docteur est là there was crowd too +heathcliff 1424121975 there was crowd too +heathcliff 1424121975 there was crowd too +heathcliff 1424121975 Bienvenue !
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyVen 25 Sep - 21:48

En voilà un personnage intéressant 🌈

Bienvenue chez les fous there was crowd too +heathcliff 4106328737
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptySam 26 Sep - 12:08

Bienvenue there was crowd too +heathcliff 1424121975 Ce prénom, HEATH there was crowd too +heathcliff 600898554. Et voila, tu vends un personnage un peu dingue, j'aime beaucoup there was crowd too +heathcliff 1402047909. Voir Capaldi, ça pourrait me réconcilier avec Doctor Who there was crowd too +heathcliff 1079258459 (parce que je n'arrive pas à apprécier Clara, voila, c'est dit)
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptySam 26 Sep - 13:00

Welcome sur le forum there was crowd too +heathcliff 1974782251
Merci de nous avoir rejoints, bon courage pour la suite de ta fiche :unedent:
En cas de question, hésite pas there was crowd too +heathcliff 2461908725
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptySam 26 Sep - 14:53

Quelqu'un qui choisit Heathcliff en pseudo, j'approuve forcément. Bienvenue ! ** asexuel, c'est rare =)
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyMer 30 Sep - 11:13

Bienvenue, Docteur. :pumpkin:
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyVen 2 Oct - 21:35

Merci à tous there was crowd too +heathcliff 3995979106 there was crowd too +heathcliff 3210273505

J'ai pris mon temps, tout juste mon délai quoi, mais j'ai finis par réussir : ma fiche est enfin complète 🌈 Je n'en suis pas satisfaite du tout, mais au moins, c'est fait there was crowd too +heathcliff 3147646729
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyVen 2 Oct - 22:26

PETER there was crowd too +heathcliff 1079258459
Bienvenue par ici ! un peu en retard j'avoue, oups. Puis le prénom, Heathcliff. there was crowd too +heathcliff 345634858 :coeur:
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptySam 3 Oct - 2:34

Ta fiche est absolument parfaite, Heathcliff (à part les fautes d'anglais haha, mais j'ai la flemme de les pointer). Je trouve aussi ton personnage super touchant, et puis sa relation avec Ellen, j'ai hâte de voir vos rps quoi, je vous ship trop. there was crowd too +heathcliff 2727053455 Je te valide avec grand plaisir, amuse-toi bien parmi nous. there was crowd too +heathcliff 3512044618


te voilà validé !

Sois le bienvenu à Edimbourg !

Toutes mes félicitations mon petit chou.   Avant que tu ne disparaisses dans la nuit noire, sache que ta personne est conviée à intégrer le rp commun de ton groupe. *o*

il est aussi de bon ton de te créer un carnet de relations, et de consulter le bottin immobilier ou celui de l'anpe. Tu peux aussi lancer des défis, participer aux rps communs, et même faire le fou ou la folle dans le flood !

N'oublie pas que tu peux rejoindre une association, une meute ou un coven, et supporter ton groupe.

N'hésite pas non plus à commenter la toute première version du forum. *o* Enfin, tu peux envoyer à  tout moment un message à ta dévouée dream team ! Ils aiment bien, ça leur passe le temps.  
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff EmptyDim 4 Oct - 18:41

Merci Saül there was crowd too +heathcliff 3227409250

Je vais vérifier l'anglais... plus tard XD Mais ça ne m'étonne pas, j'avais déjà trois ou quatre verres dans le sang quand j'ai écris l'histoire there was crowd too +heathcliff 4183517653
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MessageSujet: Re: there was crowd too +heathcliff   there was crowd too +heathcliff Empty

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