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 You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )

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MessageSujet: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptySam 3 Oct - 0:53

You could come and save me and
try to chase the crazy right
out of my head
Dès que je ferme les yeux je les vois. Dès que je tente de dormir, il n'y a plus que ça qui m'obsède. Je me tourne et retourne, je tente de penser à autre chose mais, son regard reste trop puissant. Je suis toujours sa victime et je n'arrive pas à avancer, je reste figée et cette fois il m'attrape et c'est comme mourir dans un rêve. Je me réveille en criant, de la sueur sur mon front, dans mon dos, mes draps totalement défaits et je tâte partout pour trouver la lumière. J'ai besoin de lumière à ce moment précis. Parfois c'est Cina qui me réveille avant qu'il ne m'attrape dans mon rêve, le monstre. Il m'entend de sa chambre gémir, cauchemarder et il estime qu'il vaut mieux cesser la torture et je ne peux que l'en remercier à chaque fois. Il m'arrive parfois de me glisser dans son lit, de me blottir contre lui, ses bras ont toujours été mon meilleur réconfort, son odeur aussi, sentir qu'il me serre contre lui pour me protéger. Je me sens mieux dans les minutes qui suivent, cela a toujours été ainsi, il a toujours fait ça, me protéger. Il a toujours voulu le faire, je n'ai jamais eu besoin de lui demander, il était là quand j'en avais besoin sans que je ne lui dise aucun un mot. Je devrais lui en parler, lui dire que je suis différente de lui, ok on le savait déjà, on ne partage pas le même sang mais, ce n'est pas de cela que je veux parler, Cina et moi, on est différent dans les gènes, je ne suis pas humaine et je n'ai toujours pas trouvé ce que je pouvais être. J'ai peur, peur de le perdre, qu'il me regarde différemment ou que son comportement ne change. Je ne supporterais pas qu'il ne soit plus le même avec moi. J'ai peur qu'on me voit plus comme un monstre que comme une évolution. Je ne suis sûrement pas le genre X-MEN, sinon je crois que je ne serais pas la seule et qu'on pourrait trouver des traces de cette mutation, non, je ne suis pas une nouvelle génération d'humain, je suis juste l'erreur qui n'aurait pas dû vivre et parfois c'est difficile à encaisser, je me pose trop de questions et cela m'empêche d'avancer correctement. Je reste bloquée sur ça, je fais des recherches qui ne mènent à rien. J'ai l'impression qu'on me cache des choses, lorsque je veux des réponses sur mon enfance, lorsque je demande à ma mère ou à Cina, je n'ai que des réponses à côté qui ne me suffisent plus, je n'en peux plus de ne pas savoir, de ne pas comprendre, je déteste ça. Je me sens étrangère à ce monde, peut-être que c'est vraiment parce que je n'aurais pas dû naître ou vivre. Et puis il faut vraiment que j'arrive à remonter jusqu'à ma véritable famille, qui ils sont, sont-ils morts ? Pourquoi m'ont-ils abandonnés ? Peut-être que j'étais déjà trop bizarre pour eux, je sais que j'ai été adoptée à l'âge de trois ans, peut-être que j'ai fait des crises comme j'en fais toujours, que ma peau a cicatrisé d'un truc grave et qu'ils ont eu peur, le rejet... Je fais des hypothèses de ma vie mais, aucune ne parvient à me rassurer, toutes me font plus peur les unes que les autres. J'ai envie de hurler. Pourquoi je ne le fais pas ? Bah je vais éviter, je suis relativement vue comme une tarée je crois sur le campus alors je vais juste me contenter d'entrer chez moi. Je veux tout de même terminer ce que je suis en train de faire, quelques recherches sur une légende que je dois présenter à un groupe de doctorants, bien sûr cela sera noté. Ce que je n'avais pas prévu c'est que mon ordinateur lâche. Écran bleu, noir et plus rien. Je m'excite sur la touche on/off, je retire et remets la batterie, seulement il n'y a plus rien, noooon ! Impossible, il ne peut pas me faire, il n'a pas le droit, pas maintenant, ok il montrait des faiblesses ces temps-ci mais, je ne pensais pas qu'il était sur le point de me lâcher. Je commence à sentir mon cœur battre plus fort, la panique et je connais que trop bien cela. Je déglutis, je me sens seule face à cet écran noir. Fumier !

Je referme l'ordinateur, cela ne sert à rien que je continue de tenter quelque chose, j'enverrais un mail à mon professeur pour lui expliquer de l'ordinateur de mon frère, je ne me fais pas trop de soucis pour cela, c'est juste que tous mes cours, le début de ma thèse et un tas de photos souvenirs sont dedans et je ne veux rien perdre, je ne peux rien perdre, je n'ai pas assez d'amis dans ma filière pour arriver à récupérer tous les cours, personne ne voudra m'aider, je suis trop la fille bizarre, on n'aide jamais ce genre de fille dans les séries ou les films, elle est toujours rejetée et on en revient au même point, je me sens déjà assez seule, je crois que je n'ai pas besoin de m'en rajouter une couche. Je rage, je rentre rapidement à la maison, je ressors mon ordinateur, je m'installe devant sur la grande table sur salon et je l'allume à nouveau sur le bouton on. Oh il s'allume, il semble même se lancer... je prie, je prie... tous les dieux y passent. Apparemment cela n'est pas suffisant. Je n'ai pas le temps d'y mettre mon mot de passe qu'il me refait écran bleu et plus rien. RAH, ce n'est pas possible, j'ai envie de pleurer. Je vais pleurer, je dois me calmer, parce que je vais partir en crise d'angoisse et Cina n'est pas là, je ne peux tout de même pas l'appeler pour lui demander de venir, pas encore. J'inspire et je déglutis, je rage vraiment, je stresse aussi et il faut que je trouve une solution. Oh ! Je me lève en furie pour aller jusqu'à mon sac que j'ai laissé dans l'entrée. Je fouille dedans, je sais qu'elle est là, bon sang ! Une petite carte en papier glacé avec le nom d'une entreprise d'informaticiens. J'avais trouvé cela à la FAC en regardant les affichages voyant que mon ordinateur commençait à déconner, voilà qui était finalement une bonne idée. Je compose le numéro sans attendre et je tombe vite sur une personne. Je lui explique mon soucis, mais surtout que je veux une personne dans l'heure si possible, j'aimerais pouvoir être sûre de récupérer mes cours rapidement, je dois les bosser et j'ai cet exposé que je vais sûrement devoir réécrire. Il me faut mon ordinateur le plus tôt possible, je suis prête à payer et je le fais bien comprendre. Dans l'heure une personne chez moi ? Parfait ! Mon stresse retombe mais, il ne tarde pas à remonter. Je suis incapable de me gérer c'est juste infernal. Je suis à deux doigts d'avoir besoin de la voix de mon frère, je prends sur moi le plus possible. Je fouille à nouveau dans mon sac et j'en sors un lecteur IPOD, je trouve le bon album et avec des écouteurs je me retrouve dans mon monde. La musique celtique retentit dans ma tête et me fait directement l'effet d'une drogue. Je ferme les yeux et je ne vois pas le regard doré, je ne vois que la falaise non loin d'Édimbourg que j'aime tant, j'en sentirais presque l'herbe fraîche et l'air iodé. Je crois que je me perds dans les contrées lointaines celtiques. La musique couvre tout et ça me fait un bien fou et je crois que je m'endors légèrement même. J'en avais besoin, les semaines sont compliquées en ce moment, les dix ans de la mort de papa, il y a presque un an jours pour jours le monstre et ce monstre me hante, hante beaucoup trop. J'entends alors une sonnerie doucement recouvrir ma musique et cela me fait sursauter. Je reconnais immédiatement la sonnerie de l'appartement. Je retire, non j'arrache les écouteurs de mes oreilles pour aller ouvrir en courant, j'espère que cela ne fait pas trop longtemps que l'informaticien s'acharne. J'ouvre la porte à la volée, je suis persuadée de rencontrer un type ayant la quarantaine un peu ringard ou vieux garçon, je suis assez surprise devant le garçon qui se trouve en face de moi. Il est plus jeune que ce que j'imaginais, pas loin de moi je pense. Et d'un coup j'ai l'impression d'être totalement pas présentable, je dois être toute décoiffée. Je tente de mettre les mèches qui rebiquent de ma queue de cheval pour faire meilleure impression. « Oh Bonjour ! Pardon, j'espère que je ne vous ai pas trop fait attendre... Je.. entrez ... » J'ouvre un peu plus la porte pour qu'il puisse pénétrer dans la maison et je me lance immédiatement. Je ne suis vraiment pas douée pour les relations normales. Pour les dialogues avec les garçons surtout. « J'ai un gros soucis avec mon ordinateur, on a dû vous le dire... tous mes cours sont dedans, je dois absolument les récupérer le plus vite possible, il s'allume puis écran bleu et plus rien » j'ai l'impression d'être totalement désespérée devant lui. Je dois faire pitié bon sang. « dîtes-moi que vous pouvez faire un truc, s'il vous plaît » je suis nulle, je dois être tellement mal polie, je ne sais même pas comment faire pour être à l'aise, je tente juste de faire comme si j'étais normale et pas un peu dérangée. Mais le mot normal chez moi n'existe pas. Je me pince les lèvres face à lui, je me trouve stupide, je suis sûre que je rougis. « désolée vous devez me trouver un peu brusque, vous voulez boire quelque chose ? Vous avez besoin d'un truc ? », je crois que c'est comme ça que l'on fait, c'est comme ça qu'aurait fait mon frère, je crois que c'est pas mal.
 
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Salem H. Donovan
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptySam 3 Oct - 11:03


Some legends are told.  Some turn to dust or to gold. But you will remember me, remember me, for centuries. And just one mistake, Is all it will take, We'll go down in history. Remember me for centuries. No, it's nothing wrong with me. The kids are all wrong. The story's all off


Les alentours du campus d'Edimburg était plein à craquer de jeunes gens colorés. Salem observait avec curiosité, tout en continuant de marcher de son pas vif. Son ordinateur en bandoulière, de quoi dépanner une pauvre demoiselle qui en avait grandement besoin, d'après ce qu'on lui avait rapporté. Michelle, qui s'occupait de l'accueil de la boîte de réseau, de sécurité ainsi que de dépannage, où travaillait Salem, lui avait tout de suite donné cette affaire. Non parce que Salem était un héros sauvant les damoiselles en détresse, mais parce qu'il était sûrement l'un des meilleurs éléments. La quadragénaire lui avait souri alors qu'il préparait de quoi s'occuper du dépannage. « Madame McIntire, voici l'adresse. Elle avait l'air un peu paniquée, je compte sur toi pour la mettre à l'aise, d'accord ? Salem était sorti, et à cet instant, il avait permis à son coeur de s'emballer. McIntire. Le nom était familier, et que les dieux le veulent, il semblait que le destin était mis à contribution pour qu'il répare ses erreurs. En fermant les yeux, il pouvait s'imaginer ce que la pauvre femme avait dû subir - il était jeune, un jeune loup à peine intégré dans le clan. Il avait été emporté par la fureur et la liberté. Et il l'avait attaquée. Il en rêvait parfois, au point que le visage de la demoiselle le hantait lors de ses réveils brusques, quand il sentait encore son odeur sur sa langue. Salem se dégoûtait tant en cet instant qu'il aurait pu vomir. La saveur âcre de sang sur ses lèvres n'était qu'imaginaire, mais elle lui suffisait pour lui donner des hauts-le-coeur. Il avait soupiré et prit la voiture, avant de se garer dans les environs du campus et de trouver l'adresse. Il avait sonné, deux ou trois fois puis on était venu lui ouvrir.

Si la jeune femme, dans l'entrebâillement de la porte, semblait gênée, sans que Salem puisse dire pourquoi, il fut heureux qu'elle ne sache pas entendre ou comprendre la gestuelle du jeune homme. Il retint un mouvement de recul, quand les odeurs féminines lui parvinrent au nez. Des flashs brillants de la bête lui revenaient. Elle gronda même dans son ventre, dans son crâne, sous ses cheveux en bataille ; elle grognait contre cette ancienne proie, mais Salem la fit taire, et osa enfin un petit sourire. Dire qu'il se sentait penaud aurait été peu dire : il était face à la seule humaine qu'il avait jamais attaquée, de ce qu'il savait. Il était jeune, quand il avait fait subir ce traumatisme, mais cela n'était pas une excuse. Si il l'avait pu, il se serait mis à genoux et imploré son pardon. Mais il ne pouvait pas. Par contre, il pouvait faire autre chose.

« Bonjour, madame. Non, ne vous inquiétez pas, je n'ai pas trop attendu déclara t-il d'une voix profonde et grave en entrant. Il retira par réflexe sa veste et son écharpe, et se permit de les poser près de la table basse, où il examina la console qui avait lâchement abandonné sa propriétaire. Il sortit ses lunettes d'une poche intérieure à son sweat violet et les chaussa sur son nez. Il eut un nouveau sourire envers la jolie blonde. « Je peux faire un truc, je vous assure. Si quelqu'un pouvait bien l'aider, c'était lui. Il se savait même capable de hacker les serveurs et les machines de tout le secteur, chose qu'il ne ferait pas bien entendu. Une simple machine qui ne répondait plus n'était rien pour lui. Il s'était assis à même le sol, les jambes repliées, le dos droit, et avait sorti sa propre machine et quelques câbles, ainsi que deux tournevis délicats. Les prunelles sombres de Salem remontèrent jusqu'à la jeune femme. Dès que ses yeux se posaient sur elle, il entendait la bête en lui, plus fortement présente, et ses sens s'aiguisaient, presque douloureusement, sous sa culpabilité grandissante. Il était la bête dans la bergerie. Il s'en voulait si fort, qu'il en avait mal au ventre. Ses doigts tremblaient légèrement et il serra plus fort ses doigts sur son jean et de l'autre main le tournevis. Le fait que Miss McIntire rougisse ne l'aidait pas exactement, parce que cela lui donnait un air innocent. Un air pur. Il sauta sur l'occasion qu'elle lui présenta. « Hem, oui, pourquoi pas ? Si ça ne vous gêne pas. Servez-moi ce que vous voulez : de l'eau, du jus de fruit, peu importe. Merci beaucoup bredouilla t-il.

Il s'était mis à l'oeuvre. Il avait éteint la machine, ouvert le capot d'une secousse et observé les éléments. Rien de bien méchant au niveau physique. Il fallait donc voir au niveau au-dessus. Il fit aller son tournevis, et quelques seconds plus tard, ses instruments délaissés, il allumait l'ordinateur. Il observa l'écran bleu, puis pianota quelques instructions au clavier, ce qui ouvrit une nouvelle fenêtre avec du texte. Il pianota encore. « Réparer votre machine ne va pas être compliqué, mais si je puis vous donner un conseil, faites toujours une sauvegarde de vos données dans une mémoire externe, comme un disque dur. Aussitôt dit, aussitôt fait : il sortit un disque dur rouge et noir de son sac d'ordinateur et sourit encore à la demoiselle, sans trop oser croiser ses yeux. Il sentait encore la bête tapie, prête à rugir, à gronder, à vociférer. Il n'était pas encore capable de se changer en bête à volonté, et encore heureux. Il était si fébrile en cet instant, qu'il n'aurait pas été capable de se contrôler. Salem ne savait pas ce qu'il aurait été capable de faire. « Vous pouvez me tutoyer au fait. Je ne dois pas être beaucoup plus âgé que vous, et le vouvoiement, c'est plutôt mes collègues qui me le donne. Moi c'est Salem se présenta t-il avec un clin d'oeil malicieux. Devant lui, des lignes de commandes allaient et venaient, alors qu'il pianotait toujours, ordonnant diverses choses à la machine, ses doigts allant et venant, très rapidement.



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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptySam 3 Oct - 21:06

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try to chase the crazy right
out of my head
Dans ma tête c'est un bordel monstre. Je ne sais pas du tout comment gérer tout cela, c'est beaucoup trop, c'est compliqué et je ne peux pas réussir à m'en sortir, je vais finir par me tirer une balle dans la tête pour éviter de penser. Au moins, je serais dans un état végétatif dans le pire des cas, mais je ne pourrais plus penser, pas penser me torturer. Quoique je serais encore capable de guérir trop vite, comme j'aurais dû mourir cette fameuse nuit où ce monstre a tenté de me bouffer. Mon corps en a décidé autrement et j'ai pu courir alors que je devais avoir bien la moitié du dos explosé. Pourquoi je ne peux pas assurer ce pouvoir, décider lorsque je veux qu'il se manifeste ou pas ? Comme ça je lutterais contre ma propre nature pour arriver à ne plus guérir, j'aurais peut-être dû mourir ce soir-là, ma vie ne serait pas le cauchemar qu'elle devient. On s'amuse avec moi, on me fait souffrir et quelqu'un doit s'éclater avec les fils de mon destin qui me rendent esclave de ma propre vie. Je ne peux rien faire sans que cela tourne mal, cette soirée sur le campus, elle aurait dû être bien, elle a fini en fiasco. Cela va faire un an, un an que le regard de la bête me hante dès que la pénombre arrive ou que je me retrouve dans le noir. J'ai comme l'impression qu'il est tout près. Je revis la scène encore et encore dans mes rêves. Parfois mon frère est obligé de me réveiller pour éviter que je subisse mon supplice encore et encore. Il ignore que je vois des images aussi horribles, il ne sait pas ce qui s'est passé et je ne sais pas si je peux le lui dire, parce que je devrais être morte, sa petite sœur ne devrait pas avoir survécu à une attaque de monstre loup ou je ne sais pas trop quoi dans un parc en plein milieu de la nuit. J'aurais pu être reconnue enfin, à ma juste valeur, une tarée qui meurt dans des circonstances étranges et dégoûtantes. Cela aurait été sûrement parfait pour moi mais pas pour mes proches, je n'imagine pas l'état dans lequel se trouverait mon frère. Je crois qu'il n'accepterait pas ma mort, dans le sens qu'il me protège et qu'il n'aurait pas réussi à remplir sa mission. La mission qui compte le plus pour lui. Je sais que je donnerais ma vie pour lui et qu'il en ferait tout autant. Je suis dingue de mon frère, je l'aime plus que tout, c'est l'homme de ma vie, le seul homme qui n'a jamais su conquérir mon cœur et qui l'aura à tout jamais. Sans jeu d'ambiguïté, je l'aime, c'est comme s'il était mon âme sœur et que je devais vivre avec lui, à ses côtés, que c'était une évidence, écrit quelque part. Oui, je crois aussi aux âmes-sœurs et pour moi on n'a pas qu'une âmes-sœurs, on peut en avoir plusieurs parce qu'on a vécu avec plusieurs personnes dans nos vies antérieures et que celles-ci peuvent vraiment se réincarner pour mieux nous retrouver à un moment. Alors, mon frère a peut-être été mon vrai frère dans une vie antérieure, liés par le sang alors que là nous sommes liés par un formulaire qui ne fait que confirmer que je suis la fille de M et Mme McIntyre. Enfin bref, je ne vais pas épiloguer sur toute ma vie avec mon frère. C 'était juste pour expliquer le bordel que c'est dans ma tête et que je ne sais pas comment je dois faire pour m'en sortir, peut-être engager une femme de ménage, une fée du logis qui en un coup de baguette magique elle pourrait arranger mes soucis mentaux. J'ai ce désir d'être normale, mais je crois que cela ne sera jamais possible. J'aurais toujours une différence majeure dans ma tête et je ne sais même pas comment je vais faire pour le cacher toute ma vie, je ne me supporte déjà plus dans mon mensonge qui dure depuis 10 ans.

Alors, cette journée s'annonce la pire de toute ma vie. Enfin non, mais c'est une façon de parler. C'est juste la goutte d'eau qui fait déborder la piscine de mes émotions. Je craque et je veux récupérer mon ordinateur, pas que je sois une accroc du net, ce n'est pas vraiment ça, mais j'ai besoin d'avancer dans mes cours, de garder mon niveau et si je perds tout, je suis dans la merde, comment je pourrais faire ? Je panique d'avance, mon cœur bat trop fort, j'ai des palpitations dans le ventre, je suis tendue, je le sens et je suis à deux doigts de faire une crise de stresse. La musique celtique semble être mon meilleur recourt. Je m'endors, signe qu'elle a fait son boulot d'anti-stresse. Seulement je manque de louper l'informaticien qu'on m'a envoyé rapidement, c'est juste génial cette entreprise, je suis tellement ravie de le voir, tellement pressée, tellement mal polie aussi je crois. Je ne sais plus comment on entretient une conversation avec un garçon maintenant, à part on frère, Jed ou des professeurs, je ne parle plus aux garçons, ils m'évitent, on ne veut pas s'encombrer d'un cas complexe comme moi, ce que je comprends, je crois que je ferais la même chose. Je suis bien trop compliquée et frustrante comme fille, je ne peux pas être la fille que tous les garçons désirent. Je ne le serais jamais, je n'ai aucune confiance en moi et je crois que les hommes s'en rendent compte, cela ne doit pas donner envie d'aller vers moi. J'ai cette pancarte figée sur mon front qui les repousse et qui leur fait comprendre que ce n'est pas la peine de tenter quoique se soit. J'aimerais plaire, j'aimerais que les garçons me regardent autrement, je suppose que cela me ferait du bien de savoir ça, que je suis désirable, je ne suis pas sûre de l'être, plusieurs garçons ont profité de mes faiblesses, je suis naïve lorsqu'il s'agit de sentiments, j'y crois et je me fais avoir, Cina en a frappé plus d'un pour les remettre à leur place. Mais bref.

Je le fais entrer à l'intérieur et rapidement le jeune homme se met devant l'engin qui m'a lâché précédemment. Il faut qu'il arrive à le réparer, il faut qu'il y arrive, je crois que si c'est le cas, je suis capable de vénérer ce garçon. Je ne m'attendais pas à tomber sur un jeune homme qui a presque mon âge, il est peut-être un peu plus vieux, je ne sais pas, on m'a toujours dit que je faisais plus jeune que mon âge alors j'ai du mal à évaluer l'âge d'une personne enfin, on s'en fout royalement. Je m'égare. Je le regarde s'installer derrière l'écran qui ne fonctionne plus. Il le fait correctement, il semble à l'aise et habitué, je lui fais confiance, il va y arriver et il semble même presque sûr de lui. Parfait. Il m'assure qu'il peut y le faire alors oui, je le crois. Je souris, je ne sais pas si mon sourire ressemble à une grimace crispée ou pas mais, je tente d'être agréable, d'être polie, je ne sais plus tenir une conversation, comment je dois recevoir les inconnus, surtout que je suis perturbée pour le coup, ce garçon, il est mignon non ? J'ai le droit de le trouver beau ? Non, je n'ai pas le droit, rah, pourquoi pas ? Allez décontracte toi Maisy, tu peux le faire. Je lui demande s'il veut boire un truc, je ne sais pas ce qu'on a à l'appartement mais au moins je fais plus cliente agréable. « ça marche je vais vous trouver de quoi boire » je le regarde s'affairer sur l'appareil défectueux. Il s'y connaît c'est obligé, je ne sais pas faire le tiers de ce qu'il est en train de faire, il manipule tout ça avec une certaine précision que je trouve admirable. Je me pince les lèvres et je me reprends, je sens mes joues bouillir, est-ce que c'est ce jeune homme qui me fait cet effet ? Oh il ne faut pas que je dérape. Juste avant que je file dans la partie cuisine il me lance que je peux le tutoyer. Ne sois pas perturbée Maisy, sois normale, cool ! Je souris, je crois que cette fois cela ressemble plus à un sourire, pourtant je suis stressée, j'ai peur qu'il n'y arrive finalement pas. Il me donne son prénom, Salem, ce que je trouve original j'aime bien, il le porte bien. Son clin d'oeil est un peu ambiguë et je ne sais pas comment je dois le prendre mais, je ne me fais pas de films... mes sentiments ne pourraient supporter une déception de plus dans ma vie, je me déçois déjà assez chaque fois qu'à une coupure je cicatrise instantanément. « Salem, d'accord, enchantée, moi c'est Mairead, généralement on m'appelle Maisy, vous.. enfin tu peux m'appeler Maisy, je préfère » Je file directement après vers la partie cuisine et j'ouvre le placard pour en sortir deux verres. J'attrape dans le frigidaire une bouteille de jus de fruits et j'apporte le tout sur la table basse. Je m'installe à genoux sur le tapis en face de lui et je lui serre un verre avant de le pousser dans sa direction. « vous devez vous dire que je ne suis qu'une gamine capricieuse qui exige avoir son ordinateur dans l'heure, enfin tu dois penser.. » je dois vraiment passer pour cela. « c'est juste que mes études comptent beaucoup pour moi, je ne veux pas perdre ma place de première de promo, ça aussi ça doit paraître étrange. Je penserais à acheter un disque dur externe, j'aurais dû le faire depuis longtemps, je ne prends pas beaucoup le temps de vivre enfaîte, je bosse trop, mon frère ne cesse de me le dire. » Je fais un petit sourire, pourquoi je lui dis tout ça ? « désolée je suis nerveuse, je tente de gérer comme je peux, généralement je deviens hystérique et je fais fuir les gens, je vais tenter de ne pas vous faire fuir, je crois que j'ai trop besoin de vous, rah de toi ! Désolée ! » je me cache derrière mon verre de jus de fruits en buvant une gorgée, je le regarde pourtant. Cina m'a toujours appris à regarder les personnes dans les yeux lorsque je leur parle, chose que j'ai du mal à faire quand je ne connais pas mais, il y a presque quelque chose de familier avec Salem.
 
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Salem H. Donovan
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptySam 3 Oct - 21:47


Some legends are told.  Some turn to dust or to gold. But you will remember me, remember me, for centuries. And just one mistake, Is all it will take, We'll go down in history. Remember me for centuries. No, it's nothing wrong with me. The kids are all wrong. The story's all off


Parfois, Salem réalisait que sans la meute, il serait encore dans sa famille. Non pas que ce soit une mauvaise chose, mais son clan, Lachlan et les autres, l'avaient littéralement sauvé de ce qu'il aurait pu être. Combien de lycans se laissaient aller, seuls et dangereux, bêtes sauvages et féroces, qui parfois perdaient l'humain, s'abîmaient dans le fauve ? Trop, trop pour le jeune homme. Et il n'aurait jamais voulu devenir ainsi ; plutôt mourir. Sa cousine avait été une instructrice patiente et pédagogue, mais il avait trouvé l'écho de ce qu'il était dans ses amis et ses frères, ses soeurs. Parmi tous, il tenait particulièrement à son alpha, à quelques uns des lycans, et à Azelÿah, sa douce et assassine louve. La dévotion qu'elle avait envers les siens était admirable, et au-delà de ça, Salem l'appréciait comme une soeur. Il remerciait encore tous les dieux d'avoir su les trouver. Et si il avait fait une erreur, grâce à eux, il s'était assagi, il avait grandi, il avait appris à contrôler la bête. Si il vivait seul dans son appartement, il ne se sentait jamais seul.

Même ici, il savait que Azelÿah lui en voudrait de se ronger de culpabilité. Il n'avait pas tué la demoiselle - la preuve, elle se tenait devant lui. Il secoua la tête, les mains sur le clavier. Malgré lui, il sentait la tension et la nervosité, et cela le contaminait, se mélangeait à sa culpabilité. Salem ne savait pas trop comment réagir, et il essayait de faire comme d'habitude : mettre la cliente en confiance. Et ça n'avait pas vraiment l'air de marcher.  « Enchanté, Maiy, si je peux me permettre déclara t-il en essayant d'enlever l'embarras du timbre de sa voix. Se concentrer sur ce qu'il faisait était bien plus facile ; bien plus facile que d'écouter les battements féminins de l'organe vital de la jeune femme, ou que sentir les effluves de son parfum, ou de son shampoing, Salem ne savait pas trop. Il continuait de pénétrer dans le disque dur et les diverses mémoires afin de récupérer les éléments. Tout en continuant de discuter, il alluma son propre ordinateur personnel dont le clavier s'alluma, de rouge et de noir, comme le disque dur qu'il utilisait pour transférer les données à récupérer. La présence toute proche était comme un brandon, des braises, chaude et charismatique. Salem prit le verre et but une gorgée alors que son ordinateur s'allumait et présentait un fond d'écran noir avec une silhouette de loup, à la manière d'un logo de club de sport, ou de gang, ou d'un jeu vidéo. Il écouta d'une oreille attentive les propos de Maisy, fronça les sourcils un instant mais pas à cause de sa réparation - parce que ce qu'il entendait était presque triste.

« Première de promo ? Félicitations. Vous êtes en quel domaine, si ce n'est pas indiscret ? Questionner le client permettait d'aplanir les relations, de calmer les intentions. « C'est normal de désirer ne pas perdre ses données. Vous n'êtes pas plus exigeante qu'une autre. Surtout si votre ordinateur vous est utile comme outils pour vos cours. Lui-même n'aurait guère survécut sans ses machines. D'un autre côté, il avait fait de telles installations chez lui qu'il était difficile d'être sans ordinateur. Il avait son propre serveur, une bonne dizaine de machines très puissantes, afin de faire tourner ses hologrammes, ses projets de réalité virtuelle et ses hackages réguliers. « Je ne me permettrais jamais de penser cela de vous. Vous n'êtes pas capricieuse. Ne vous dévalorisez pas ainsi fit-il doucement, d"une voix caressante. Qu'elle se dévoile comme ça, autour d'un verre de jus d'orange, cela montrait-il qu'elle se sentait seule ? Peut-être. Sûrement. L'intelligence mettait souvent à part ; si elle était majeure de sa promotion, beaucoup devaient sûrement dire qu'elle n'était qu'une intello. Salem avait lui aussi vécu cela, mais il s'en fichait. Parce qu'il n'était pas seul - il avait eu sa meute, ses nuits de pleine lune, et la bête, toujours et entière, féroce et impliquée dans ses moindres faits et gestes. Salem a un petit sourire, mi-gêné mi-amusé. « J'espère que ce n'est pas moi qui vous rend aussi nerveuse plaisanta t-il sans trop savoir où il mettait les pieds.

Dans un léger bip, les machines le tirèrent de sa conversation. Il décrocha le disque dur et le posa sur la table basse, puis il ralluma l'ordinateur de Maisy, tout en expliquant ce qu'il faisait. « Vos données se trouvent sur ce disque dur. Quoi qu'il arrive, vous ne perdrez pas ce qui se trouvait dessus. Voyons voir ... Il se passa la langue sur les lèvres, dans un geste foncièrement animal ; es lunettes tombaient sur le bout de son nez, sous ses prunelles sombres pailletées d'or, fixées sur l'écran bleu, qui ouvrit de nouveaux plusieurs fenêtres. Il pianota encore, plusieurs minutes durant, tout en parlant, pour éviter d'installer un silence pesant. « Vous habitez seule ? Désolé, je suis curieux. Ce n'est peut-être pas très professionnel. Il haussa une épaule, embarrassé. Se retrouver devant elle était définitivement gênant. Il sentait le loup hurler, le cri résonnant intérieurement. Il détourna de nouveau les yeux, incapable de soutenir sa vision. Il songea à sa meute, à Azelÿah, et inspira. Puis il posa l'ordinateur sur la table basse, après avoir saisi avec agilité son verre. « Voilà, réparé déclara t-il en tournant le bureau qui s'était enfin affiché, comme neuf. « Vous vous voulez que je vois si je peux améliorer votre configuration, ou vous avez besoin de données ? Tant que je suis ici ...

C'était plus facile de dire ça, plutôt que j'ai envie de rester, j'ai envie de vous voir vivre, vivante, d'entendre votre respiration, et de me rassurer, de me dire que je ne vous ai pas tué, que les blessures que je vous ai infligées se sont résorbées, atténuées, ont disparues. Bien plus facile oui. Salem avait posé à côté de lui son propre ordinateur, son outils de hackage, et il était capable de beaucoup. Certains fichiers qu'il possédait auraient pu faire tomber de hautes personnalités. Internet était une source intarissable.



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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptySam 3 Oct - 23:22

You could come and save me and
try to chase the crazy right
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Est-ce que c'est possible d'avoir l'impression de connaître une personne alors que c'est la première fois que l'on voit justement cette personne ? Non, ce n'est pas logique, ce n'est pas normal mais bizarrement même si je suis nerveuse à l'idée de perdre mes données d'ordinateur, je ne suis pas vraiment nerveuse en face de Salem. Enfin si, parce qu'il est mignon et que je n'ai plus l'habitude de parler à des garçons qui me plaisent physiquement. Dans mon groupe la plupart des garçons sont gays ou dans le style  un peu bobo qui viennent d'une famille riche et qui vous le font bien comprendre. Si je venais d'une famille encore un peu à l'ancienne je sus sûre qu'on m'aurait forcé à épouser ou à me fiancer en tout cas à ce genre de mec, le genre insupportable qui flippe en voyant une araignée. Ok, je déteste les araignées moi aussi mais je ne peux pas trouver ça anormal, toutes les filles sont comme ça, elles ont toujours peur des insectes, c'est assez reconnu dans le monde entier. Un fait avéré même, enfin bon on ne parle pas de ce genre de mec là. Salem il a un truc différent, il a l'air gentil et il ne connaît pas mon passé de tarée, peut-être qu'il pourrait me voir autrement que comme les gens pensent que je suis. Je ne sais pas, je me rends compte que je lui parle pas mal, que je lui dis des ressentis que je ne dis pas à grand monde.  Je manque cruellement de confiance en moi, je le sais, la moindre opportunité que j'ai pour me dénigrer je la prends parce que j'ai appris à ne pas être comme toutes les autres qui semblent si sûres d'elles, si belles, la perfection ne m'a jamais intéressée, j'ai toujours voulu être moi-même mais la personne que je suis n'est pas non plus celle que j'aurais voulu. Parfois on désire des choses et lorsqu'on est obtient d'une manière différente ( toujours ce mot qui ressort ) on ne se rend plus compte de la chance que l'on a. C'est stupide mais, lorsque je me regarde dans le miroir, je ne vois qu'une fille pas très grande, pâle, blonde et maigre, je pourrais avoir un peu plus de seins, de fesses aussi, je trouve que mes pieds sont trop grands également, ma mère pense que c'est à cause de cours de danse classique que j'ai pris jusqu'à l'âge de 12 ans, il paraît que les danseuses ont de grands pieds fins, c'est typiquement mes pieds, ils sont trop grands pour ma taille, je ne dépasse pas le 1 mètre 65 et je fais du 39, c'est beaucoup trop  grand, parfois lorsque je mets certaines chaussures j'ai l'impression d'avoir des palmes et pas des pieds. Un détail je sais. La seule chose que j'aime chez moi ce sont mes yeux, on m'en a toujours fait des compliqués, j'aimerais savoir de qui ils me viennent pour pouvoir le dire lorsqu'on me sort que j'ai un beau regard. Peut-être que c'est ma mère biologique, peut-être mon père, un mélange des deux qui m'ont fait pour m'abandonner, encore une fois, je me demande le pourquoi du comment ? Comment avoir confiance en soi lorsqu'on part avec un désavantage. L'abandon dès mon plus jeune âge. J'étais déjà défaillante et on m'a laissé grandir sans ceux qui m'ont fait, ils ne voulaient sûrement pas d'une personne comme moi, la différence et l'inconnu fait peur j'imagine. L'homme est capable de guerre lorsqu'il a peur, on pourrait me mettre sur une table de dissection pour comprendre comment je fonctionne.  Enfin je m'égare encore, je pars toujours trop loin dans mes réflexions et je ne sais pas comment je fais pour revenir à la réalité comme si de rien n'était, enfin j'espère.

J'ai tenté d'expliquer ce que j'étais, ce que je suis, pas une fille capricieuse, juste une étudiante modèle qui tient à ce qu'elle entreprend. Je dois vraiment paraître tarée, je dis des choses qui ne semblent pas du tout crédibles et qui ne m'aident pas dans la situation. Je sens mes joues qui chauffent et je ne sais pas si c'est l'effet du garçon dans mon salon où parce que je me sens bête, oh je crois enfaîte que c'est un peu les deux. Il ne semble pas du tout me sujet lorsque je lui explique que je ne veux pas perdre ma place de première de promo et que c'est important pour moi. Il me félicite même et je ne sais pas pourquoi, je suis contente que ce soit le cas, qu'il ne me taquine pas, enfin je ne le connais pas, peut-être qu'il va le faire dans la suite. Je ne suis jamais assez prudente, j'aimerais faire confiance aux gens, mais c'est en moi que je n'ai pas confiance, plus j'ai de proches plus j'ai de chance que l'un d'eux ne découvre ce que je suis accidentellement c'est aussi pour cela que je suis relativement renfermée sur moi-même, c'est un choix, je préfère les faire fuir plutôt que je sois totalement rejetée, bon je ne suis pas la fille la plus intégrée qu'il soit mais le minimum me suffit. Je n'imaginais pas ma vie devenir ça, je ne pensais pas que j'aurais un peu cette vie de paria. Je dois mentir, tricher sur ce que je suis, c'est tout ce que je voulais éviter, j'étais la fille qui prônait l’honnêteté et non les cachotteries, après tout j'ai aussi appris à bonne école, je crois qu'on est les champions dans ma famille, on me cache un tas de trucs et j'espère juste que cela n'a rien à voir avec moi, j'aimerais croire que c'est juste pour mon bien mais plus ça va, plus j'ai des doutes malheureusement. J'adore mon frère mais s'il ne me fait pas confiance pour m'expliquer quelques choses d'important, comment je peux faire pour me confier à lui aussi ? Je dois pouvoir être sûre qu'il ne me trahira pas, oh ça je le sais enfaîte mais j'aimerais qu'il se confie, je remarque que c'est souvent moi qui parle et lui qui agit, moi qui me confie lui qui me console et cela n'a presque jamais été l'inverse, je commence tout juste à me poser des questions, n'est-ce pas légitime ? On s'en fout. Il faut que je me concentre sur Salem et que je prie pour qu'il ne me prenne pas pour une folle, j'aimerais pouvoir être une fille normale pour une fois, oublier ce que je suis, ce qui peut ou pas m'entourer et imaginer que je suis juste une fille qui rencontre un garçon qui ne la laisse pas indifférente. Juste quelques instants pour oublier, cela ne sera jamais assez je le sais mais c'est comme ça, je fais comme je peux pour oublier ce pouvoir mystique qui m'habite. Je le regarde après avoir reposer mon verre. J'ai cette impression encore de l'avoir déjà vu, comme si quelque chose m'était familier, je ne sais pas pourquoi, je l'ai peut-être déjà croisé ? Allez savoir, Edimbourg ce n'est pas si grand que cela, on peut s'être croisé dans la rue ? « je suis en doctorat d'histoire de l'art, spécialité culture celte, j'aimerais connaître les légendes qui ont fait ce qu'on est aujourd'hui, des celtes modernes avec un tas d'histoires qui m'ont toujours plus ou moins faites rêver. » je ne sais pas si j'en dis trop mais je lui explique mon projet, au moins je pose les bases d'un planning que j'ai pour moi, pour mon futur, je veux étudier et comparer, pourquoi on racontait telle ou telle histoire, d'où elles viennent, on sait tous qu'une légende vient d'une histoire que l'on a tenté d'améliorer, parfois elle est vraie, parfois ce sont juste des histoires qui s'entendent et ne se perdent pas.   «  du coup mon ordinateur est juste mon seul ami dans cette quête de la thèse en histoire de l'art celte » mon meilleur ami, enfin j'ai Jamie mais elle ne m'aide pas vraiment pour mes cours, elle n'est pas branchée études, elle a travaillé bien plus tôt que moi. Elle est active et je suis plutôt passive. Elle me complète à la perfection finalement. On n'est pas meilleure amie pour rien. Elle saurait dans quel état me mets ce garçon, elle serait jamais en train de tenter de trouver sa trace sur FB, elle est parfois un peu trop fofolle et j'ai du mal à la suivre mais elle me fait toujours penser à autre chose, elle a toujours été présente même quand d'autres m'ont tournés le dos alors je ne pourrais jamais la rejeter, elle compte bien trop.   Un de ses commentaires me met un peu mal à l'aise et j'en baisse la tête, pourquoi je me dénigre ainsi ? Je ne vais pas le répéter tout le monde le sait maintenant et je ne veux pas qu'on puisse penser qu'en plus de tous les soucis que j'ai, je radote.   « il paraît que je manque cruellement de confiance en moi, c'est presque naturelle de me dévaloriser et peu de personnes me contredisent d'habitude. » et ça fait plaisir qu'un inconnu le face, mais comme je viens de le dire, c'est un inconnu, il ne me connaît pas et il tente d'être gentil parce que peut-être il sent que je suis nerveuse.  Il tente juste d'être gentil, pourquoi j'imaginerais autre chose, il veut me mettre dans sa poche pour que je l'appelle de nouveau pour un soucis avec mon ordinateur, il est malin et aussi très commercial, je pense qu'il a appris à le faire. Je me pince les lèvres à son insinuation. Il se rend alors compte que je suis nerveuse, je me redresse instinctivement pour paraître moins épuisée par la vie.      « Oh.. Euh, disons, que la situation me rend nerveuse et que les inconnus aussi, enfin je suis une grande nerveuse, n'importe qui me rendrait nerveuse » je dois le tutoyer et pas le vouvoyer, je tente de faire des efforts mais c'est compliqué parce qu'un inconnu pour moi cela se vouvoie, j'ai toujours appris de cette manière. «  désolée si je parais un peu trop... fermée ou je ne sais pas, ce n'est vraiment pas de votre, pardon de ta faute, je n'ai plus l'habitude que les gens s'intéressent un peu à moi » je tente d'elle d'être invisible que je le deviens de plus en plus.

Je le regarde faire en même temps que nous commençons à discuter. Je crois que j'apprécie cela, avoir une personne avec qui je peux échanger. Une personne qui ne semble pas me juger au premier regard à mon style un peu intello de la jupe plissée et de la chemise, je ne suis pas ringarde, j'aime la mode mais j'aime le coté old school qui me donne cette impression que je n'aime que travailler sur mes études, bon c'est légèrement vrai. Lorsqu'il m'annonce qu'il a récupéré mes donné sur un disque du externe, des papillons volent dans tous les sens dans mon ventre parce que je suis soulagée. «  Je ne sais même pas comment te remercier... » j'ai l'impression qu'il est à nouveau à fond dans son travail, il doit aimer ce qu'il fait, il semble passionner, il n'irait pas aussi vite et ne comprendrait pas aussi bien les machines. Je ne peux pas m'empêcher de le regarder faire, il est mignon avec ses lunettes, cela me fait penser que les miennes sont dans le même style lorsque je reste une journée à taper devant mon écran, elles sont mes meilleures amies. « Non, je vis avec mon frère aîné, l'appartement est tellement grand qu'on ne se marche pas sur les pieds, je suppose que ce soir il fait des heures supplémentaires, je ne sais pas comment il fait pour supporter une fille comme moi parfois, je me trouve un peu désespérante. » vas-y Maisy, continue, fait le fuir, c'est n'importe quoi. Il semblait gêné d'avoir posé la question et c'est à moi de m'amuser un peu de la situation. « et là c'est moi qui te gène ? Tes questions ne me dérangent pas au contraire, je crois que cela faisait trop longtemps que je n'avais pas eu une vrai discutions avec une personne ordinaire qui ne me juge pas au premier regard, tu vois ? », ça me fait tellement du bien que je ne veux pas qu'il parte, c'est peut-être ça aussi ce sentiment familier, je ne sais pas d'où est-ce qu'il peut venir mais pour une fois je vais tenter de m'en contenir. Je fais tourner mon verre vide entre mes mains en l'admirant faire son boulot jusqu'à ce qu'il me tourne l'écran face à moi, un interface impeccable... il marche ! «  bon sang tu sais que tu es un génie ? » Je suis ravie ! Il me ose une dernière question mais n'étant pas une pro de l'informatique, je ne sais pas vraiment de quoi il veut partir. « euh c'est à dire ? Je crois que je vais te laisser faire ce que tu veux si tu estimes que c'est mieux pour mon ordinateur » Comme il dit autant qu'il profite pendant qu'il est là, comment je fais pour qu'il reste un peu plus ? « et ça marche bien le boulot d'informaticien ? Vous, rah, tu as beaucoup de clients ? Je dois être la dernière de la journée, enfin j'espère pour toi » Je souris et instinctivement je me mords la lèvre, une manie que j'ai lorsque je suis intimidée un peu. « comment je peux te remercier, tu as été génial, je dois payer ton entreprise mais toi, j'aimerais faire quelque chose pour toi, dis moi ce que tu veux et je le fais, tu viens de me sauver la vie, tu n'imagines même pas je crois ! » je sens qu'il va falloir que j'improvise et je ne suis pas trop douée pour cela, on verra bien, il n'a pas dit qu'il acceptait ce que je lui proposais, un moyen de le remercier. Il semble si simple et humble, j'aime déjà sa personnalité. « encore merci » c'est tellement plus que cela, il pourrait me voir à genoux devant lui, je trouverais cela normal, enfin presque.      
 
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Salem H. Donovan
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptyDim 4 Oct - 0:01


Some legends are told.  Some turn to dust or to gold. But you will remember me, remember me, for centuries. And just one mistake, Is all it will take, We'll go down in history. Remember me for centuries. No, it's nothing wrong with me. The kids are all wrong. The story's all off


La notion de jugement nous vient de nous-même avant des autres. C'est la manière dont on se voit qui est reflétée chez les autres. Salem avait depuis longtemps assimilé cette information simple : accepte-toi, et les autres t'accepteront. Le loup l'avait aidé dans cette tâche : faire un avec son côté bestial et la bête tapie dans sa conscience avait considérablement amélioré la vision qu'il avait de lui-même. La liberté lors des pleines lunes, la meute qui le voyait comme un bras-droit convenable, l'amitié et l'amour simples et sans animosité des siens. Tout cela avait façonné l'être sûr de lui et calme qu'était Salem. Aussi, quand il se retrouvait face à des gens aussi nerveux que Maisy, qui avaient tendance à se rabaisser, il comprenait facilement et essayait de les tirer vers le haut ; leur faire comprendre qu'ils ne valaient ni plus ni moins que les autres était important. Chaque créature avait sa place, il ne servait à rien de se construire au jugement des autres, quels qu'ils soient, aimés ou haïs.

C'était aussi dans la technologie et son génie de l'informatique que Salem s'était trouvé. L'étrange alliance de la sauvagerie du loup et de la créativité inventive de l'homme. La bête qui court les nuits lorsque la lune danse dans le ciel, pleine et laiteuse ; l'homme qui joue d'hologrammes et de réalités virtuelles, qui se fait espion des mondes technologiques et inventeur de bijoux de mécanique. Tout cela était complémentaire, deux mondes parallèles qui se frôlent sans se heurter. Salem avait bien réussi à faire la part des choses, et sa vie lui semblait merveilleuse. Il n'aurait jamais voulu en changer, même si on lui avait proposé un meilleur salaire, un meilleur appartement, ou une place d'alpha. Il était heureux, parce qu'il avait trouvé sa place.

Salem cligne de ses iris noirs et sourit calmement, garde ses traits tirés en un air à la fois malicieux et gentil. Il ressemblerait plus à un chien qu'à un loup, en cet instant. « Histoire de l'art ? Ca m'a l'air bien plus compliqué que mes machines » rit-il en grattant sa joue de ses doigts recourbés. « Mais c'est vrai que les mythes et les légendes ont toujours été la base de nos sociétés, je pense. L'homme a besoin de croire en quelque chose, que ce soit des divinités ou des monstres cachés sous son lit. Et il veut comprendre aussi. Je serais curieux de connaître votre thèse. Si j'en ai la possibilité, peut-être que je viendrais vous voir lorsque vous passerez votre concours » proposa t-il sans arrière-pensée. La curiosité l'animait, comme certains se mouvaient et vivaient grâce à la joie, l'amour, les médicaments, la vitamine. « Je comprend. Je suis très proche de mes machines aussi. Chacune de mes consoles a un prénom. Mon appartement ressemble à un serveur d'aéroport » rit-il encore. Il pose une main sur le dessus de son ordinateur portable avec un mouvement affectueux. Un ordinateur ne fait qu'obéir, il ne trahit pas et ne ment pas. Ce qu'il révèle n'est que vérité pure. Seul l'homme a la possibilité de falsifier tout cela. Salem apprécie la façon dont la conversation a dévié, et les sujets abordés sont somme toute relativement peu dangereux. Il aime la façon dont cette demoiselle semble être timide mais intelligente. « Il faut savoir s'apprécier comme l'on est. Ce serait dommage de laisser aux autres le soin d'apporter ce qui nous manque, alors qu'on peut s'en charger, non ? Vous n'êtes pas moins bonne, moins intelligente ou moins intéressante que d'autres. Je dirai même le contraire. » Il assène ce jugement docilement, comme on glisse un ruban soyeux entre ses doigts. Mais il sent qu'il dévie. Que le professionnalisme s'éloigne à grands pas. Alors il baisse les yeux de sous ses longs cils, et toussote. Un raclement de gorge, discret. Il renifle, touche son visage, frotte son nez, pour cacher sa propre nervosité. Est-ce que tu n'es pas toi-même en train de lui mentir, espèce d'humain ? Tu l'as attaqué. Tu l'as blessé. Et te voilà en train de faire ami-ami avec elle. Tu es le pire être humain qui existe. Hypocrite. Ces pensées traversent son esprit ; y laissent un goût âcre, une couleur noire, une sensation écoeurante.

Le soulagement qu'il lit sur ses jolis traits forme une épine dans son coeur. Comme un coup de poignard douloureux qui le lance jusque dans ses côtes. Il inspire et serre les dents. Je ne sais pas comment te remercier. Il en aurait rêvé, de tels mots. Il aurait aimé qu'ils soient prononcé dans une autre situation. Il voudrait lui demander pardon, s'excuser de façon digne. Il remet ses lunettes en place. Tout ce qu'il fait, c'est presque de la poudre aux yeux : ce n'est que quelques configurations simples. Elle touche une corde sensible, et c'est au tour du jeune homme de rougir comme un adolescent. Il tousse de nouveau, en se mordillant la lèvre, en faisant semblant de s'intéresser très fort à son écran. « Oui, je vois » bégaye t-il en passant une main dans ses cheveux, repoussant les mèches folles en arrière. Elle était donc tant que cela jugée par les autres, pour avoir peur du moindre regard porté vers elle ? Une pensée soudaine, froide, glaciale et terrorisante, s'insinua en lui.

Et si, tout cela, tout ce manque de confiance, c'était à cause de son attaque, de sa violence lupine, des blessures, de la peur infligée ? A cette pensée, Salem se figea totalement, ses doigts cessant de pianoter ; le bruit discret de ses doigts sur les touches se stoppa, rompant le bruit de fond. « Je ne suis pas un génie, non. Ce n'est pas si compliqué que ça. Je pourrais t'expliquer si tu veux. » Involontairement, le tutoiement qu'il avait proposé s'était instauré dans son propre langage. Il n'avait pas cette habitude ; il faisait très attention normalement. Mais sous la tension qui régnait ici, il n'était plus tout à fait maître de lui-même. Pour être honnête, il était très compétent dans ce qu'il faisait, frôlant le réel génie, notamment pour le hack et ses inventions. Mais il était humble, et il savait que des gens chaque jours créaient des choses bien meilleurs que ce qu'il ferait jamais.

Autorisé à configurer, Salem tourna l'ordinateur vers lui et se remit à pianoter, tantôt sur le clavier de l'ordinateur de Maisy, tantôt sur le sien. Parfois, il utilisait une main sur chaque, comme si il allait se diviser en deux entités pour mieux travailler. Les questions de la blonde le prirent au dépourvu, mais il répondit instinctivement avant d'avoir le temps de réfléchir à si c'était professionnel que de répondre. « Je fais ça en temps partiel. Travailler dans une entreprise, c'est sympa, mais j'ai d'autres activités, en rapport avec la mécanique et l'informatique, à côté. Et oui, tu es ma dernière cliente. » Il sourit poliment. Elle est sûrement la dernière personne sur laquelle il aurait cru tomber. Salem regarde ses dents mordiller sa lèvre inférieure ; tic qu'il possède aussi, et cet écho agrandit son sourire amusé. « Ce n'était vraiment pas grand chose. Tu n'es pas obligée de payer. Je suis vraiment content d'avoir pu t'aider. » Il devinait qu'elle n'accepterait pas son offre, alors il la devança : « On fait comme ça : tu ne payes pas, si tu as un souci, tu me rappelles. Et quand tu auras fini ta thèse, je suis le premier à avoir l'avantage, que dis-je, l'honneur de t'entendre ? » Il avait prononcé tout ça de façon un peu drôle et théâtrale. Il éclata de son rire habituel, normal, et ce simple geste, si familier, abaissa totalement sa tension. Il n'avait pas à se sentir horrible - et il allait se racheter aux yeux de la demoiselle. Elle ne saurait jamais - il y tenait ! - mais il allait lui faciliter la vie, il allait devenir son gardien, faute d'avoir su résister à sa nature sauvage, une fois. Il finit son verre de jus d'orange et continua de travailler quelques minutes sur l'ordinateur. « J'ai fait en sorte qu'il soit plus rapide, et qu'internet facilite tes recherches. J'ai fait un peu le ménage dans le disque dure, j'ai viré les possibles virus et autres saletés. Tout fonctionne parfaitement, madame, votre bébé va bien » déclare Salem, faussement sérieux, en tirant sur le col de sa chemise, comme pourrait le faire un médecin avant de sourire d'un air idiot. C'est un peu sa panoplie, ça : faire le bêta. Azelÿah, ça l'agace parfois pense t-il, mais il est comme ça. On pense que c'est une façade, que le bras droit d'une meute doit être un gros bras. Mais Salem est ainsi ; un petit génie malicieux et taquin, mais fichtrement intelligent et qui sait mettre les gens à l'aise. Et il aurait bien besoin de ses supers pouvoirs habituels, là maintenant !



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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptyDim 4 Oct - 15:16

You could come and save me and
try to chase the crazy right
out of my head
Je ne sais pas comment pourrait réagir mon frère s'il me trouvait avec un inconnu ici. Je ne sais déjà pas comment il réagirait s'il apprenait que j'avais eu une relation avec Jed, son meilleur ami. J'étais tellement persuadée qu'il ne se passerait rien entre nous d'ailleurs que je n'ai rien vu venir. Je m'en veux un peu parce que c'est juste un mensonge de plus et cela me met un peu mal à l'aise mais, je ne voudrais pas qu'il se fâche avec son meilleur ami alors que je n'ai aucunement l'intention de former une couple avec Jed, je l'apprécie beaucoup, on est bien lorsqu'on est tous les deux mais, je ne peux pas m'imaginer en couple avec Jed, c'est compliqué comme relation, il pourrait parfaitement remplir le rôle de grand frère mais il y a un truc différent. Je ne sais pas comment l'expliquer, en tout cas tout ce que je sais c'est que c'est bien mieux que Cina ne soit pas au courant pour cette relation, en plus je crois qu'on avait bien trop bu à ce moment_là, le vin ce n'est pas une bonne idée, pourquoi on a décidé d'ouvrir cette bouteille aussi ? Ce soir pas de vin. Enfin je ne me vois pas me jeter à cœur perdu sur l'inconnu qui répare mon ordinateur. Même si je dois dire qu'il ne me laisse pas totalement indifférente. Il est un peu mon sauveur de la soirée, je pense que cela ne m'aide pas à y voir clair dans cette nouvelle situation. Et puis, je ne comprends pas pourquoi je me sens à l'aise avec lui, comme si je pouvais me confier sans qu'il ne me juge, peut-être parce que j'imagine qu'il ne me connaît pas et que je ne le reverrais plus après ça. Pourquoi cette idée me contrarie au fond ? L'idée de ne plus le revoir ? C'est n'importe quoi et je ne devrais pas penser à ce genre de choses, je m'interdis depuis presque dix ans ce genre de pensées et lui en vingt minutes il arrive à me perturber comme ça, il y a forcément quelque chose. Plus je le regarde plus j'ai l'impression qu'il me dit quelque chose, je ne crois pas l'avoir vu pourtant quelque part, je sais qu'il n'est jamais venu m'aider avec mon ordinateur, c'est bien la première fois aujourd'hui. Je ne sais pas, j'avoue que cela me perturbe mais, je trouverais, je sais que cela me reviendra lorsque j'arrêterais de me prendre la tête avec ça. Je réfléchis bien trop il est aussi là mon problème. Je devrais vraiment arrêter ça, mais cela a toujours été plus fort que moi. Je n'arrive pas à improviser. J'en suis incapable, j'ai besoin d'avancer en sachant où je mets les pieds. J'ai tellement peur de remonter nez à nez avec le regard doré. Enfin il n'y a pas que cela, j'étais une fille comme ça avant, j'étais une fille normale, j'aimais sortir mes amis et j'en avais quand même plus qu'aujourd'hui. Je me souviens tellement aussi du jour où ma mère est venu me chercher pour m'annoncer la mort de papa. C'est aussi ce qui m'a perturbée je crois et j'ai l'impression que c'est tout ce qui a déclenché aussi ce que je suis. Enfin je ne sais pas et je ne vais pas commencer à me prendre la tête, il faut que j'avance et que je tente de paraître le plus normale possible. Pourquoi je ne peux pas m'imaginer que Salem puisse me voir comme une tarée ? Je ne peux pourtant pas le lui cacher, il finira par s'en rendre compte que je ne suis pas la fille la plus saine d'esprit, trop torturée pour avancer dans une vie correcte. Allez reprend-toi ma belle.

On a commencé à discuter et j'avoue que j'aime bien ce qui se passe, c'est naturel et cela vient presque spontanément, comme avant pour moi, je ne m'angoisse pas autant que j'aurais pu l'imaginer. Je ne sais pas pourquoi mais, le voir faire avec autant d'assurance me rassure aussi. Je me rends compte que mes cours, mon avenir, tout est entre de bonnes mains alors je profite et j'apprécie, c'est bien, je suis ravie d'avoir eu l'idée de téléphoner à cette entreprise. Je ne sais même pas comment je vais faire pour le remercier, parce que je n'ai pas l'impression qu'il ne fasse que réparer mon ordinateur, il tente de me faire comprendre certaines choses comme la confiance. Comme un ange qu'on envoie pour vous aider indirectement, Salem doit être ce genre de personne. Il s'intéresse à moi et je sais que c'est juste de la politesse mais, pour une fois que l'on fait attention à moi, je ne vais pas m'en priver. « c'est totalement le sujet de ma thèse à vrai dire, les légendes et les croyances, après la plupart sont inventées... Je crois.. » pourquoi je ne termine pas ma phrase ? Il y a des légendes qui sont réelles, je pense à ce monstre qui m'a attaqué, cela pourrait parfaitement être un loup-garou, ce qui expliquerait ce regard mais, surtout sa taille et sa férocité. On ne trouve pas de loups dans les rues d'Edimbourg. Je ne vois pas d'autres explications mais, comment je peux prouver ce genre de choses ? Sans paraître encore plus folle ou obsédée par ses études ? Les gens pourraient me rire au nez. Je ne veux pas que cela arrive, j'ai des hypothèses sur ce monstre qui paraissent toutes aussi folles les unes que les autres. Cela ne semble pas fou d'imaginer que les loups-garous puissent exister ? Si totalement parce qu'on ne se trouve pas dans un film à la Twilight, je ne vais pas trouver un vampire parfait et amoureux de moi et je ne suis pas non plus l'objet de fantasme d'un loup-garou indien. Je regarde d'un coup Salem d'un air soupçonneux. Mais non n'importe quoi, ce n'est sûrement pas un vampire ou une bête, il semble trop innocent en train de taper sur les touches des ordinateurs. Je pense à des choses bien trop complexes il faut que j'arrête de me torturer l'esprit avec toutes les questions qui n'ont pas encore trouvé de réponses. « tu viendrais vraiment me voir expliquer ma thèse ? Je ne suis pas sûre que le spectacle soit à la hauteur de tes attentes mais, pourquoi pas ? Cela pourrait remplir un peu plus l'auditorium et ça me ferait plaisir je crois » plaisir qu'une personne s'intéresse réellement à moi et ne soit pas là par obligation. Je souris, pour lui aussi les machines sont des amis, je ne suis pas une geek comme lui mais, je tiens un peu trop à mon portable et mon ordinateur, je me sens perdue si je n'ai pas la technologie avec moi. Internet reste sûrement mon meilleur ami et c'est une honte, enfin j'ai de vrais amis mais, je crois que bêtement je me sens moins perdue sans lui. C'est une honte de penser cela, pourquoi je n'arrive pas à me socialiser plus que ça, pourquoi mentir aux gens qui m'entourent me pose autant de problèmes ? Certains n'ont pas autant de morale que moi et le vivent parfaitement bien. Comment font-ils ? « Vo..Ton appartement doit être à ton image je suppose » Il me fait sourire en caressant de cette manière son ordinateur, on n'est sûrement jamais trop déçu par la technologie.

Je finis mon verre de jus de fruits et je m'en resserre un nouveau, c'est affreux ce qui se passe avec ce genre de boisson, c'est tellement bon qu'on ne cesserait d'en boire, ils doivent mettre des trucs dedans pour que l'on consomme toujours plus. C'est obligé. Je baisse les yeux sur mon verre rempli à nouveau pendant qu'il tente de me faire comprendre que le jugement et la confiance cela vient de nous. Il a raison, on ne devrait pas permettre aux gens de prendre autant de pouvoir sur nous. Je ne sais même pas comment je pourrais y arriver maintenant. Les gens qui me connaissent me voit comme une fille qui ne contrôle pas ses émotions, l'équivalent d'une folle, je le vois, les regards de pitié qu'on me lance. Je ne voudrais pas en voir un dans le regard de Salem, je ne voudrais pas qu'une nouvelle personne puisse avoir pitié encore. Je suis sûre que je peux faire des progrès, il n'en fallait pas plus, une nouvelle rencontre pour tenter de retrouver un peu plus de convictions et de vivacité. « Tu dis ça parce que tu ne me connais pas vraiment, c'est facile pour toi de me complimenter une fille qui a des soucis avec son ordinateur, au moins tu es sûr de te faire une certaine clientèle » , je ne le dis pas de manière agressive ou méchante, c'est un constat, je suppose qu'il a l'habitude de faire cela. « et tu dois me tutoyer je te rappelle ! » un peu petit constat, un rappel non méchant parce que je me rends compte que depuis tout à l'heure il ne fait que me vouvoyer. Je suis plus jeune que lui alors ça me perturbe un peu. Je voudrais bien qu'il fasse l'effort comme moi, surtout que l'idée vient de lui. Enfin vient la bonne nouvelle, il a réussi à récupérer mes données et je crois que c'est tout ce que je voulais entendre ce soir. Je ne sais pas comment je dois le remercier, un chèque pour sa prestation ne me semble même pas assez, il donne plus que de son temps c'est plus que ça j'ai l'impression. Je ne veux pas me faire des films mais j'ai l'impression que le courant passe bien entre nous, je ne sais pas pourquoi lui, cet inconnu qui a simplement répondu à la demande d'aide que j'ai lancé. Comme je le disais, il est sûrement devenu mon héros. Le héros de la semaine ou je ne sais pas, je crois que je ne suis pas prête d'en trouver un nouveau d'aussi tôt. Je lui explique que je partage cet appartement immense avec mon frère. J'ai l'impression d'en dire un peu trop et je le vois comme un petit génie. Je crois que cette idée le gène un peu, c'est à moi de lui retourner la question finalement, je ris un peu, je me décontracte presque. « pour moi, tu es génie, je t'assure, tu pourrais toujours m'apprendre, je ne suis pas sûre d'y arriver » Je lui demande s'il fait ça à plein temps et j'espère pour lui qu'il n'a pas de clients juste après moi car à travers le fenêtre je vois qu'il fait presque nuit, la nuit arrive plus tôt lorsque l'hiver arrive. Et puis s'il n'a pas de clients peut-être qu'on pourra toujours tenter de discuter encore ensemble, j'aime bien notre conversation. Mais je me redresse un peu vivement lorsqu'il me parle que je ne suis pas obligée de le payer, comment ça ? Je paye mes dettes, toujours ! Et je lui en dois une sacrée. « je te paye ce que je te dois ne discute pas, tu fais un super boulot et tout bon travail mérite salaire » Enfin lui semble avoir une autre proposition à faire. Je pouffe et je me sens même rougir, il tient vraiment à m'entendre pour ma thèse. Je ne sais pas quoi faire, je ne peux pas le laisser faire, ce n'est pas vraiment juste et ça me gène beaucoup trop. « je veux bien te lire en avant première ma thèse, mais je tiens quand même à te remercier pour ce soir, tu es un peu le héro du jour alors tu ne vas pas t'en tirer si facilement » Je le regarde terminer sa tâche sur mon ordinateur qui semble refonctionner, je ne sais même pas comment il a pu réaliser un tel miracle, c'est dingue. Je dois trouver quelque chose pour le remercier. Malheureusement je ne peux rien lui cuisiner, cela ne serait pas le remercier mais, vouloir commettre un meurtre, alors je peux parfaitement l'inviter à dîner ? Je connais un bon restaurant italien dans la rue, alors on peut parfaitement y aller, mais je suis sûre qu'il ne voudra même pas. Je peux comprendre en même temps, je suis une inconnue pour lui et je ne voudrais pas le gêner. « Puisque tu fais tant de miracles, tu ne vas pas avoir le choix que d'accepter mon invitation à dîner » On peut cuisiner un truc, je ne sais pas s'il est meilleur que moi en cuisine, soit on fait ça soit on va au restaurant. Je me demande ce qui serait le mieux. « par contre il faut savoir que si tu acceptes mon invitation à dîner que je suis une calamité en cuisine » je me pince les lèvres malicieusement, j'aimerais vraiment qu'il accepte. « tu me dois bien ça, tu n'as pas le choix, tu ne vas pas prendre le risque de me contrarier ? » je le taquine, je lui fais une petite tête de chien battue, pourquoi je lui fais ça, moi ? Pourquoi je me comporte avec lui comme si c'était mon nouveau meilleur ami, je ne le connais pas. « désolée si je te brusque un peu, enfaîte ça serait plus logique que tu me dises non » je ne sais pas pourquoi je m'emballe, je sais que j'ai toujours eu tendance à m'emballer pour rien mais, jene veux faire peur à Salem qui semble être la personne la plus normale que j'ai rencontré depuis un moment. « En tout cas je ne te le dirais pas assez mais, merci pour l'ordinateur, tu sauves une étudiante en détresse et un sujet de thèse là, je ne sais pas si tu t'en rends compte » je ne sais pas si c'est important pour lui, bon je le dis sur le ton de la plaisanterie. Je referme mon ordinateur et je me relève. « combien je te dois, ça me paraît logique que je te doive quelque chose »
 
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Salem H. Donovan
Salem H. Donovan
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptyDim 4 Oct - 17:31


Some legends are told.  Some turn to dust or to gold. But you will remember me, remember me, for centuries. And just one mistake, Is all it will take, We'll go down in history. Remember me for centuries. No, it's nothing wrong with me. The kids are all wrong. The story's all off


Salem aurait pu vouloir rentrer chez lui et travailler sur son projet. Il imaginait déjà cette soirée, comme les autres soirées : assis sur son tapis, par terre, devant sa table basse, un peu comme il était installé ici en fait, et armé de ses tournevis, de ses mécanismes précis, de ses plans. En train de chercher à améliorer sa montre holographique. C'était un sujet et un projet qui lui tenaient à coeur. Le jeune homme dormait peu ; la bête en lui aimait la nuit et le soir. Et il avait trop de travail, trop de désirs de faire autre chose que dormir qui le tenaient éveillé. C'était la raison de ses cernes, de son air parfois fatigué, mais malgré tout il gardait le sourire et si il était parfois ailleurs, il n'en montrait rien. Et si il adorait se pencher sur ses plans et rectifier des erreurs, en ce moment même, il n'aurait voulu être nulle part ailleurs.  

Je crois. Voilà une phrase qui le fait frissonner. Ses propres yeux se perdent dans le vague. Si elle savait. Sûrement souhaite t-elle que les contes de fée existent. Peut-être se doute t-elle que ce qui s'est passé il y a environ un an n'est pas tout à fait réel, un pied dans le surnaturel. « Qui peut le dire ? » murmura t-il, sans vraiment se mouiller. Les bêtes et les créatures qui n'étaient pas totalement humaines se faufilaient dans le monde. Les monstres n'étaient pas que des cauchemars, des brouillards sombres qui s'évaporaient à la lumière du matin. Certains s'inséraient dans les esprits, vous vidaient de votre énergie, de votre sang, de votre vie. Lycans, sorciers, vampires, et bien plus encore - tout cela peuplait les contes, et il était effrayant de voir combien, malgré la diversité des peuplades dans le monde, les mythes se ressemblaient quand on creusait assez. Alors, oui : Salem était bien curieux de savoir ce qu'avait pu trouver Miss Maisy sur tout cela. C'était peut-être une curiosité intéressée, parce qu'il faisait intrinsèquement partie de ces mythes, mais il était honnêtement intéressé. Salem rendit son regard à Mairead, soutint ses jolis yeux, se demandant ce qu'elle pouvait penser. Il ne sentait plus les effluves de nervosité. Il n'était pas capable de lire dans les esprits. Et il n'aurait pas voulu le faire ; il n'aurait pas voulu y voir les souvenirs, cachés ou non, de son propre loup lui sautant dessus.

« Oui, bien sûr, je viendrais te voir avec plaisir. » Une seconde après, il se reprit, en essayant de ne pas être gêné.  « Enfin, pour la thèse. » Et il s'en voulut d'avoir dis ça. Parce que ce n'était pas vrai.  « Enfin ... Pas que, mais ... Rah, oubliez. » C'était un grognement frustré, semblable à celui d'une bête à qui une proie échappe. C'était le grondement de gorge déçu d'un homme incapable de savoir ce qui était bon ou non, pour lui, pour les autres. Devait-il réellement s'immiscer dans la vie de la femme qu'il avait attaqué ? Tout était trop compliqué, tout allait trop vite. Salem passa sa main dans ses cheveux, puis croisa les mains devant lui, faisant se cogner doucement ses pouces l'un contre l'autre, nerveusement. « Je suppose. Totalement en désordre. » Et sentant le chien mouillé. Il se pencha en arrière, le dos droit, le visage relevé. « Peut-être que nos appartements reflètent vraiment qui l'on est ? » déclara t-il avec un sourire en jetant un coup d'oeil autour de lui. C'était confortable, mignon comme appartement. Comme sa propriétaire. Le regard qui glisse sur les écrans, toujours - comme un geste régulier. Une surveillance constante. Il était toujours conscient des machines, parce qu'elles faisaient partie de sa vie. Son visage prit soudain une teinte surprise. Il écarquilla les yeux et mit quelques instants à répondre. « Mais. Non, ce n'est pas du tout commercial. Je ... Je n'ai jamais été très vendeur. Je ne fais pas ça pour fidéliser ou quoi que ce soit ... » Ca ressemblait à une mauvaise excuse, mais c'était vrai. Honnête et simple. Il n'aidait pas les gens pour les faire payer. L'argent ne l'intéressait pas. Oh, bien sûr, il vivait comme tout le monde, mais si il hackait, si il revendait les informations de ces enfoirés qu'il piratait, c'était parce qu'il avait besoin de se sentir comme un héros. C'était ridicule, mais ce n'était pas sa faute - il avait besoin de cette émotion de puissance, de se sentir comme un chevalier.

Il secoue la tête. Il est certain que les gens peuvent réussir, si ils se donnent la peine d'y croire. Mairead pourrait y arriver. Maisy pourrait comprendre tout ce qu'elle souhaite, parce qu'elle a l'air intelligente et instinctive. Gentille, et douce aussi. Ses paroles font se serrer son coeur - un héros. « Je ne suis pas un héros. Si tu savais, tu ne m'appellerais pas comme ça. Je suis loin d'être un héros. » Sa main caresse le clavier, sans pianoter quoi que ce soit. Comme on pourrait caresser la fourrure d'un chat pour se détendre. C'était exactement les mots qu'il désirait, mais de sa part à elle, c'était involontairement cruel. Que sa victime le traite en héros, c'était le pire des retournements. Alors quand elle lui proposa de manger, il se sentit surpris de nouveau. Décidément, il allait d'étonnement en étonnement. « Tu ... Quoi ? » Il s'était finalement redressé et marchait de long en large, devant son ordinateur, faisant les cent pas comme un lion. Pendant une fraction, une minuscule fraction de seconde, l'enchaînement d'ahurissement avait voilé ses prunelles sombres d'une teinte dorée. « Je ne suis pas très sûr ... La politique de l'entreprise voudrait que je refuse. » Mais et toi, qu'est-ce que tu veux ? Il regardait le visage de la demoiselle, tiré en une moue à la fois boudeuse et suppliante. Mais ce n'était pas à cause de ses grands yeux qu'il allait accepter. C'était parce qu'en sa présence, il se sentait incroyablement bien. Il avait l'impression de réparer son erreur.

« Ce que je cuisine a tendance à se transformer en charbon, en fait. Mieux vaudrait éviter que je te fasse à manger. Mais ... pourquoi pas ? » Il aurait pu avoir l'air plus enthousiaste, mais il ne voulait pas non plus en rajouter. Il ne voulait pas donner des espoirs étranges à la demoiselle. Il se sentait étrangement bien. Il ne savait pas quoi faire face au panel d'émotions qui prenaient le dessus sur sa raison et sa logique habituelles. « Arrêtes de me remercier » fit-il d'une voix basse, « ça me gêne, quand on me remercie trop. » Il gardait un rouge éclatant sur ses joues pâles. Il s'approcha d'une fenêtre, et la main sur une poignée, il demanda avant d'ouvrir : « Désolé, j'ouvre une fenêtre, j'ai chaud. » Le loup hurlait, rôdait sous sa peau, sauvagerie sous-cutanée. Il retira son sweat, préférant rester en t-shirt sous le vent du soir. La fraîcheur lui fit du bien. Il n'aurait pas dit non à une cigarette, mais si Aze l'apprenait ... « Tu vis avec ton frère, c'est ça ? Ce n'est pas trop difficile de partager la vie de quelqu'un ? Enfin, l'appartement, je veux dire. » Lui-même n'ayant pas ce souci, étant fils unique, orphelin et célibataire, sa propre vie et ses propres faits et gestes n'appartenaient qu'à lui. Les mains posées sur le rebord, le corps courbé en arrière, il jeta un regard attendri vers le ciel nocturne. La lumière discrète de la lune lui fit du bien, l'apaisa. « En dehors de l'art celtique, tu as d'autres hobbies, d'autres passions ? » Banale mais régulière question, une juste curiosité, alors qu'il fermait les yeux et retirait ses lunettes, s'offrant aux lumières du dehors, le dos tourné à l'appartement. Il aimait la sensation nocturne. C'était sa mère astrale. C'était comme une caresse sur une fourrure hirsute.



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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptyLun 5 Oct - 0:40

You could come and save me and
try to chase the crazy right
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C'est assez insensé cette impression de l'avoir déjà croisé. Cela n'a absolument pas le moindre sens, je ne sais pas pourquoi je ressens un sentiment de familiarité avec lui. Je me sens bien lorsqu'il est là, et pourtant il n'est ici que depuis moins d'une heure. Pourquoi un contact aussi fort comme ça d'un coup ? Ce n'est pas seulement parce que c'est mon héros de la soirée, c'est peut-être parce que lorsque je lui parle, je n'ai pas l'impression de passer pour une folle. Folle que je dois bien être au près de mes camarades de la Faculté, je ne suis pas sûre qu'on me prenne réellement au sérieux, pour quoique se soit hormis les études. Dans ce domaine je peux être sûre d'être plutôt désirée, on veut être avec moi parce que j'ai de bons résultats mais je crois qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. J'ai compris cela au lycée lorsque je m'étais mise avec une fille plus intéressée par mes connaissances que par ma sympathie et lorsqu'elle a obtenu cette bonne note qu'elle désirait tant elle n'a plus daigné m'adresser la parole alors pas question de refaire les mêmes erreurs. Je me trompe peut-être sur la plupart des gens qui m'entourent, je ne vois pas toujours clair dans les personnes, pourtant il me semblait être perspicace. Je sais comprendre les choses, je peux les entendre Jamie qui est ma meilleure amie a pu me parler et me montrer qu'elle était elle aussi différente et qu'elle n'avait pas peur de me montrer ce qu'elle était. Cela m'a fait du bien, qu'elle ne me mente pas, parce que dans ma famille, même si je les aime, je les soupçonne de me cacher bien trop de choses que pour ce soit normal. Je ne voudrais pas être mise à l'écart d'une affaire qui pourrait leur faire du tort. Je ne supporterais pas l'idée que mon frère puisse me cacher quelque chose. Je ne voudrais qu'on se dispute pour ce genre de chose, mais je crois en lui. Il sait que je n'aime pas ça, après ce n'est pas pour autant qu'il répond à mes questions. J'ai l'impression qu'il ne veut pas que j'avance comme s'il savait des choses que moi je ne devrais pas savoir. Cela me donne encore plus envie de savoir ce que c'est. Et malheureusement si je découvre ce qu'il ne veut pas me dire avant qu'il ne se décide je crains de devoir m'éloigner de lui. Bien sûr cela dépendra de ce que j'apprends, je ne veux pas le perdre mais si la vérité implique un mensonge trop dur, je prendrais mes distances avec la personne que j'affectionne le plus sur cette terre. Je sais que je lui fais la même chose, mais je le sais parce que je ne sais rien et que je suis morte de peur, je n'ai pas l'impression qu'il soit sous pression ou quoique se soit. Mais je finirais pas découvrir, j'avancerais toute seule s'il le faut, je ne peux pas faire confiance aux gens qui m'entourent, j'ai trop peur de ce qui pourrait penser de moi, de ce qui pourrait arriver, de découvrir que j'ai été trahie aussi. Je n'ai pas la force d'admettre pas mal de chose, je ferme les yeux pourtant un jour je vais bien devoir les ouvrir et comprendre la situation. Je ne suis plus une enfant, je fais cela depuis la mort de papa, comme si je voulais me protéger. Cela ne fait que retarder l'inévitable au final. Il faut que je me fasse à cette idée que lorsque je découvrirais la vérité, je ne me ferais pas que des amis. Je sais que je peux compter sur Jamie, je pense qu'elle se doute de quelque chose, mais je ne suis pas prête à lui confier quelque chose, tant que je ne sais pas ce que je suis, je préfère bêtement le garder pour moi. Je dois avancer pas à pas, ne pas m'éparpiller. Je suis parfois trop perfectionniste, je le sais mais c'est mieux dans ce genre de projets. Je ne pourrais pas en parler, pas même de cette attaque tant que je n'aurais pas de preuves de ce que j'atteste. Il faudrait que je puisse prouver que ce que j'ai vu n'était pas juste un délire. Qui pourrait me croire ? Pas une seule cicatrices, pas même une marque qui pourrait attester de ça. Non je ne sais pas comment les gens pourraient me croire et je ne veux pas finir dans un asile parce que je tiens une théorie totalement délurée sur des légendes qu'on a écrit il y a bien longtemps. Je sus morte de peur à l'idée de savoir si vraiment ce monstre était un loup-garou ou un truc dans ce genre, j'ai du mal à y croire, j'aimerais comprendre, qu'on m'explique qu'on me donne quelque chose de logique que je puisse emmagasiner sans défaillir et perdre littéralement l'esprit après cela. Parce que ce monde me rend folle jours après jour. Je ne sais pas comment je fais pour ne pas me prendre moi-même pour une tarée. Je suis sûre de ce que j'ai vu de toute façon. J'ai ressenti la douleur lorsque les griffes de la bête m'ont entaillées la peau dans le dos, j'ai ressenti mon menton s'éclater sur le goudron du chemin qui m'a mené jusqu'à la sortie, jusqu'à la vie. Mes genoux étaient en sang, j'étais paralysée par la peur et je ne sais toujours pas comment j'ai réussi à m'en sortir. L'instinct de survie nous fait faire des choses incroyables. Si je n'avais pas trouvé cette branche cassée près du banc qui longeait le chemin je serais probablement morte. Vidée de mon sang, dévorée, j'en sais rien et cela me fait froid dans le dos d'imaginer ce qui aurait pu m'arriver. Mon corps m'a surprise ce soir-là. J'aurais dû mourir de ce qu'il m'avait fait mais j'ai vu mes plaies se refermer d'elles-mêmes. C'était totalement invraisemblable.

Enfin revenons à nos moutons. Salem est un inconnu, un inconnu dont je devrais me méfier un peu mais je ne sais pas pourquoi, je n'y arrive pas vraiment. J'ai envie d'en savoir plus sur lui, toujours plus, il me fait rire, je ne me sens pas nerveuse en sa présence. La crise de nerf qui se profilait à son arrivée n'est qu'un souvenir lointain et peu de personnes ont ce pouvoir-là de me calmer comme il l'a fait. Je ne pense pas qu'il puisse en être conscient et je vais sûrement trop vite dans tout ce que j'entreprends mais je risquerais de lui dire adieu s'il part trop précipitamment. Parfois les au revoir sont ambiguës et les adieux n'en sont pas. Je le sais parfaitement, le jour de la mort de mon père il m'a dit au revoir, m'a embrassé sur le front alors que j'étais en train de vider un verre de lait et il est parti comme tous les matins travailler. Seulement il n'est jamais revenu et je n'ai jamais pu lui dire adieu et cette idée-là, elle est dans ma tête, elle bloque, elle ne veut pas partir, j'aurais dû lui dire au revoir au moins mais je prenais mon petit dej. J'étais une adolescente qui ne pensait pas perdre son papa, je pensais juste qu'il rentrerait un peu tard le soir comme toujours qu'on dînerait tous ensemble et que moi je lui embrasserais le front alors qu'il serait en train de lire le journal pour lui dire bonne nuit. Je n'ai pas pu le faire, je ne l'ai plus revu. On n'a pas vraiment pu voir son corps et le cercueil était fermé, je crois que je préfère garder une image de lui vivante que morte, mais j'aurais voulu lui rendre ce baiser aussi doux qu'il pouvait les rendre. Je l'aimais tellement. Je ne veux pas prendre le risque de louper quelque chose avec Salem. Je ne me fais pas de films mais j'ai l'impression qu'on est à l'aise tous les deux, qu'on pourrait juste devenir amis par exemple non ? Pourquoi pas ? J'aimerais en avoir des amis, je me l'interdis alors pourquoi avec Salem c'est différent ? J'en sais rien. Je ne pourrais même pas l'expliquer je dois avouer. Je ne sais pas vraiment ce que je suis en train de faire, n'importe quoi, parce que lorsque je ne contrôle rien c'est souvent ce qui se produit, n'importe quoi. Qui sait ce gros bordel pourrait s'organiser non ? Je le saurais que si je tente. J'ai écouté ses propos précédent, qu'il ne veut pas sembler commercial, qu'il ne fait pas cela pour que je le rappelle et qu'il me soutire de l'argent. Ce n'était pas méchant, je le taquinais un peu je pense. Mais sa réaction me fait sourire il s'embrouille tout seul, comme lorsqu'il tente de se défendre pour sa venue pour ma thèse. J'en rougis un peu, parce que cela veut bien dire que je ne me trompe pas, je dois continuer comme ça, je peux m'en sortir, je peux arriver à me lier avec lui, je sais ça fait très vicieux dit comme ça, mais je me répète, il y a un truc étonnant avec Salem, comme s'il avait un effet secondaire sur moi, un effet secondaire qui soit plutôt agréable. Ce qui m'étonne de lui c'est qu'il ne semble pas avoir confiance en lui. Pourquoi n'accepterait-il pas d'être un héros, cela n'implique rien et c'est plutôt flatteur ? Pourquoi alors que tout allait bien cette impression qui est la même qu'avec mon frère, qu'on ne me dit pas tout, resurgit. Je passe ma langue sur mes lèvres et je déglutis. « je ne vois pas pourquoi tu dis ça, tu as fait du très bon travail » Mais je ne vais pas épiloguer, je ne vais pas dire qu'il faudrait qu'il me fasse confiance, je ne lui ferais pas confiance moi non plus, je trouverais cela peut-être louche j'en sais rien. Je fais bizarre là ? J'en sais rien. Je dois avouer que je ne peux pas en être sûre. Je le fais quand même, cette envie que j'ai pour qu'il reste... je le fais, je lui propose de rester dîner, je trouve ça logique, il ne veut pas que je le paye, il veut venir me voir à ma thèse... non vraiment ce n'est pas non plus comme si je voulais qu'on couche ensemble et que je lui demandais comme ça cash. Pourtant cela semble lui faire le même effet et j'avoue que je ne comprends pas vraiment. Alors que je le regardais... il m'a semblé voir quelque chose, tout mon corps pense l'avoir vu. J'en ai frémi même. Cette teinte dorée dans ses yeux, je me fige un moment, je le regarde bouger tout seul, se diriger vers ma fenêtre parler. Il parle un peu mais je ne suis plus là. Mon cœur bat tellement fort que j'en ai la nausée. Je ne peux pas avoir vu ça, je le sentirais si c'était un … monstre ? Je ne veux pas penser à ça, pas alors que je pensais trouver une personne différente... Oui bel et bien différente... comme moi ? Non, je ne peux pas commencer à faire des hypothèses qui ne tiennent pas debout, je ne vais jamais y arriver sinon. Je retrouve quelques mots polis mais je ne suis plus moi-même. Je le regarde se diriger vers la fenêtre, pourquoi est-ce que mon invitation le met dans un tel état ? Maisy arrête ! Je me reprends, alors que mes yeux se remplissaient de larmes en repensant à cette attaque, je me reprends. Je détourne mon regard et je renifle légèrement. Je souffle doucement aussi pour me calmer. Je me reprends allez ! «  fais comme chez toi... » c'est presque un murmure. Je me pince les lèvres. J'assimile alors qu'il ne sait pas non plus cuisiner. Je vais commander quelque chose, c'est ma spécialité, j'ai un tiroir rempli d'adresse et on est parfaitement dans les temps. Je me relève donc du sol où j'étais assise. Il me parle et je me dirige vers mon sac. Resaisis toi, il va se rendre compte d'un truc. En plus il n'y a rien, c'est dans ta tête Maisy, finalement tu es sûrement une pauvre folle. Il voit le mal partout, jusque dans ton frère. Je le regarde pour lui répondre. « Non, Cina est facile à vivre et puis c'est tellement grand que j'ai largement de quoi avoir mon intimité, puis comme tu le vois Cina ne rentre pas super tôt, il bosse beaucoup, je suis souvent seule, ce qui m'avantage pour bosser. » Toujours travailler et je vais m'y remettre après cette soirée. Je n'ai pas encore composé le numéro, je ne sais pas quoi commander encore, je dois lui en parler. « mes hobbies ? Euh en tout cas tu sais que je ne cuisine pas, j'aime les études, j'aime allé courir pour me défouler, je... j'aime les massages aux pieds... je sais c'est bête mais je crois que c'est ma passion... » je me reprends bien là je crois. Je pense à autre chose. « je mets trop de talons et souvent je supplie mon frère de m'en faire pour soulager mes orteils, j'y ai vraiment pris goût je crois. «  Je pouffe. Je me sens bête mais c'était la seule solution pour détendre l'atmosphère. « sinon je dessine un peu, je trouve du réconfort auprès des animaux des refuges, je tente de les aider, avec Cina on est toujours en vadrouille pour avoir un chien ou un chat ce n'est pas pratique pourtant j'adorerais pouvoir avoir une petite boule de poile ici et après je ne vais pas tout te raconter sur moi, ça serait un peu trop facile, d'ailleurs c'est à ton tour de répondre aux questions » je le regarde, lui pas, comme absorbé par mieux, par le dehors, la nuit. «  Au passage tu préfères manger chinois ou italien ? Je connais deux bons traiteurs qui ne nous empoissonnerons pas » Je vois qu'il regarde toujours dehors et ça me perturbe un peu Je frissonne à cause d'un courant d'air. Peu importe. « qu'est ce qu'il peut y avoir de si passionnant dehors dis moi ? » Je m'avance vers lui doucement, d'ailleurs mes talons claquent au sol. Je me pose à coté de lui frissonnante « tu es sûr que ça va ? »

 
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Salem H. Donovan
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptyLun 5 Oct - 19:08


Some legends are told.  Some turn to dust or to gold. But you will remember me, remember me, for centuries. And just one mistake, Is all it will take, We'll go down in history. Remember me for centuries. No, it's nothing wrong with me. The kids are all wrong. The story's all off


Parfois, Salem se perd dans la nuit. Quand le sommeil le fuit, qu'il est trop nerveux ou agacé parce qu'il ne réussit pas là où il devrait, il a besoin de marcher. Alors il va se dégourdir les jambes dans les rues. En tee-shirt, ou avec un léger sweat, parce que le vent froid nocturne ne l'atteint pas, il flâne le nez en l'air. Il a souvent l'envie de courir, de se lâcher, de grimper sur les toits et de crier, de hurler, de laisser la bête se libérer. Bien entendu, il ne le pouvait pas - et si il le pouvait, il ne l'aurait pas vraiment fait. Ce n'était pas une très bonne idée. Mais cette soif de liberté et de grandeur, elle était profondément ancrée en lui. Chaque nuit, il levait les yeux vers la lune. L'astre pâle, presque timide, semblait lui sourire ; il fermait les yeux et laissait son visage, ses épaules, son être tout entier se gorger de cette lumière cristalline. Au moment même où il était dans ce salon inconnu, il y avait une partie de lui qui ne désirait qu'une chose - être un loup, être un énorme loup noir et gris, et galoper à travers les forêts du coin. Mais, d'un autre côté, il était agréable, cette soirée, d'être en compagnie de quelqu'un de nouveau. Même si la nouveauté ici était relative - je l'ai attaqué, putain. Cette pensée tournait en boucle, comme une ribambelle de mots de verre, crissant et dangereux, coupant et douloureux. Et Salem remerciait tout ce qui existait de ne plus être totalement conscient de ce qui s'était passé.

Salem eut un petit sourire, comme pour remercier la reconnaissance de la demoiselle. Mais Maisy ne savait pas. Elle ne se doutait sûrement même pas. La nervosité crépitait presque autour du corps de Salem. Il bougeait, ne pouvait rester en place. Puis, il sentit la peur. Les animaux peuvent la sentir, et le loup eut un rugissement de triomphe animal en reniflant les effluves d'une terreur ancestrale. Le pirate informatique serra son verre dans ses doigts, le regard durement rivé au vide qui comblait son contenant. Puis il va vers la fenêtre. Il veut s'éloigner d'elle et du sentiment qui reflue vers lui, comme des ondes noires. Qu'est-ce qui l'a .... Merde. Est-ce qu'il a bel et bien laissé entrevoir la bête ? Est-ce qu'elle a vu ... Non, non, non, merde ! La terreur reflue, se dissipe, sous-jacente, comme en fond. Il parle, il veut comprendre, il veut savoir, ou peut-être parle t-il pour combler tout ça, le vide, l'espace entre eux. Sa voix est douce, et ne laisse rien paraître de la peur ou de l'angoisse qu'elle a pu ressentir. Elle semble encore un peu nerveuse, mais beaucoup moins. Sûrement croit-elle avoir rêvé. Si seulement ...

Le soudain intérêt pour ses paroles lui fait hausser les sourcils. Les massages des pieds ?! Il éclate d'un rire qui pourrait ressembler à un aboiement, si l'on y faisait attention, si l'on y prêtait l'oreille. « Les massages, une passion ? Après tout, il n'y a pas de hobby bête, je crois » continue t-il en riant. Il s'était attendu à la lecture, à la danse peut-être, mais pas aux massages des pieds ! Sans le faire exprès, il jette un coup d'oeil discret aux pieds de la demoiselle. De là où il est, ils lui semblent petits, adorables, comme de petites pattes de chat. Puis s'enchaînent les passions plus communes. Salem hoche la tête, se penchant de nouveau en arrière. Un chat ou un chien ? Heureusement qu'ils n'en ont pas. La plupart des animaux détestent Salem - il n'a jamais réussi à savoir si c'était personnel ou à cause de sa nature de lycan. « Italien pour moi si ça ne te gêne pas. Prends ce que tu veux, », déclare t-il avec un sourire, parce qu'il apprécie beaucoup les pâtes et la cuisine Italienne en général. Les yeux fermés, il répond, il énonce ses passions, et peut-être plus encore. Il dévoile un bout de lui. « L'informatique et la mécanique sont ma vie. J'aime bien lire, sinon - la littérature française et anglaise. Quand j'ai le temps, je fais du sport aussi, et un peu de skate. » Rien de bien folichon. La soudaine interrogation le fait sursauter et il se redresse presque maladroitement. « Oui ça va. Je, hem. Rien, mais ... » Il rougit presque et se gratte la joue, un tic qu'il possède quand il est gêné. « Je dois t'avouer une chose : je suis un grand nocturne. Je passe ma vie la nuit, et j'aime bien me pencher à la fenêtre. Viens voir. » Il l'invita et se décala pour lui laisser la place - juste un petit bout de place sur le rebord, pour se pencher et regarder dehors. Et malgré lui, ils étaient proches, se frôlant, leurs deux bras, leurs mains, leurs épaules. Il lui montra du doigt la lune à demi-pleine et les étoiles, puis les alentours encore animés à cette heure. « Les bruits de la nuit sont mes préférés. Les chiens qui aboient au loin. Les insectes qui bourdonnent. Les cris, les chansons lointaines. Il y a quelque chose de fascinant et de mystérieux dans tout ça. Désolé, je parle trop » glapit-il en se reculant, afin de ne plus laisser leurs deux corps se frôler. La présence chaude et féminine le rend bête et nerveux.

« Tu fais tes études pour devenir quoi, dis-moi ? » Il tente de faire la conversation. D'éloigner la bête. De paraître humain. Peut-être ne l'est-il pas totalement, dans le fond. Homme à moitié bête. Est-ce qu'une jeune femme comme Maisy pourrait être amie avec quelqu'un comme lui ? Peut-être. Mais il faudra des mensonges, des illusions. Et il n'aime pas ça. Il soupire et secoue la tête. « Pourquoi les femmes mettent des talons, si c'est pour avoir mal aux pieds ? » pense t-il tout haut en allant se rasseoir sur le tapis avec un air de chien bougon.



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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptyLun 5 Oct - 23:51

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Donc on en est là. Une rencontre, une improvisation et voilà, il reste un peu plus. C'est étrange, j'aimerais comprendre tout ce que ce regard fuyant parfois, a à me dire. Je suis curieuse de savoir quelles ont peut être ses souffrances, qu'elles ont peut être ses peines, qu'est-ce qui fait qu'il est comme ça aujourd'hui, j'aimerais le comprendre lui. Pourquoi j'ai envie de prendre soin de lui ? Je n'en ai pas le moindre idée, généralement j'ai cet instinct avec mon frère, c'est avec lui que je veux me la jouer protectrice, bien que ce rôle aille mieux à Cina qu'à moi. Pourquoi je ne pourrais pas essayer sur Salem, il semble avoir besoin de compagnie, peut-être pas la compagnie, mais en tout cas de discutions, parce que si ce n'était pas le cas il ne serait pas resté. Il aurait dit poliment non et serait parti. J'en déduis que tout ce que je ressens, ce feeling qui passe plutôt bien, même carrément bien, il l'a lui aussi et je ne suis pas la seule. Pour une fois que je ne me sens pas isolée pour quelque chose, voilà peut-être un progrès dans ma vie. Bêtement j'ai envie de croire que ce soir j'ai rencontré une personne qui pourrait me faire voir le monde d'une autre manière. J'aimerais me dire que peut-être on en a fini de se jouer de moi et que j'aurais enfin le droit de vivre une aventure pleine. Pour une fois que j'ai cette chance je dois absolument la saisir et savoir où est-ce que cette relation basé sur le hasard peut me mener. Je n'ai pas le droit de laisser tomber ou d'avoir peur, je dois être plus forte que d'habitude et je ne sais pas pourquoi, je me sens plus forte lorsqu'il m'encourage comme il le fait. Salem semble être un garçon qui a un passé lourd, peut-être que je me trompe mais il a une certaine sagesse dans ses propos qui me font penser qu'il sait de quoi il parle, peut-être que moi je n'ai pas assez de bagages encore, peut-être que je m'accable sans cesse sur mon sort mais que je n'ai pas regardé ailleurs, il y a largement pire non ? Dans sens où certain n'ont pas de maison, pas de famille... Je me plains sans cesse de ce que je suis... Je me plains parce que je suis morte de peur, que je ne comprends pas. Je ne souhaite à personne de ne pas savoir ce qu'il est un jour, vous ne trouvez pas cela affreusement stressant ? Décevant aussi ? C'est comme ça que l'on commence à s'éloigner et à se mettre à part. Ne pas savoir ce que je suis m'a exclue. C'est bête à dire parce que c'était mon choix mais je ne voulais pas l'imposer et montrer à tout le monde de quoi j'étais capable, je sais hors et déjà que ce n'est pas possible que tout le monde trouve cela vraiment cool. Non, on me verrait comme un monstre, plutôt comme une fille qui n'a pas les atouts d'un humains qui est différente. Parfois je me dégoûte parce que j'aurais voulu ne rien savoir de tout ce qu'il peut y avoir de bizarre. J'aurais préféré vraiment être simple, restée moi-même, peut-être que j'aurais pu suivre une thérapie après la mort de papa, mais après tout n'est pas une solution. C'est comme les si, avec on pourrait refaire le monde et j'avoue que je ne veux pas refaire le monde, cela ne m'intéresse pas et je ne crois pas être assez puissante pour cela. Comment l'être après tout. Il ne faut pas trop réfléchir, la dernière fois que j'ai pensé ne plus penser, et bien je dois avouer que j'ai couché avec le meilleur ami de mon frère et maintenant je m'en veux affreusement. Je ne veux pas briser leur amitié et je ne veux surtout pas sortir avec un homme que j'ai beau adoré, enfin je ne pense pas que cela nous conduira jusque là. Mais je sens que cela sera compliqué, compliqué de le cacher trop longtemps à mon frère. Enfin bon, j'espère que je ne vais m'attirer encore plus d'ennuis, encore plus avec Salem aussi. Je ne sais toujours pas si c'est une bonne idée de nous avoir accordé un repas ici... Je crois que je ne saurais pas, je ne saurais pas si je ne tente pas, je dois y aller. Pourquoi il y a cette chose qui se passe. Elle se passe mais je ne pourrais pas déterminer si c'est moi qui devient folle ou si c'est vrai. Je n'en ai pas la moindre idée, je n'en sais rien, ce regard doré m'a fait frémir. J'ai peur mais je ne dois pas lui laisser voir cela, je ne veux pas être une faible, pas encore, je n'ai pas le droit, je dois avancer et être plus forte que tout. Je peux le faire et je crois que je brouille parfaitement les pistes en répondant à ses questions il est beaucoup plus curieux d'un coup, je me demande ce qui fait qu'il se pose des questions à ce point sur moi, de la curiosité ou autre chose, mais si c'est quelque chose d'autre, qu'est ce que cela pourrait être ? Je n'en ai pas la moindre idée. Je tent el'humour, parce que je lui parle du fait que j'adore les massages aux pieds, je lui lance aussi quelques trucs que j'aime pas tous, je ne vais pas lui facilité autant la tâche, j'aimerais qu'il me découvre, il semble curieux alors autant qu'il apprenne à me connaître doucement. Moi aussi je veux en apprendre un peu plus chaque fois sur lui. Je ne veux pas me contenter de cette soirée, je veux espérer que cela se reproduira, c'est peut-être naïve mais pourquoi pas ? J'en apprends sur lui aussi et je souris tendrement à l'écouter, mais ce qui m'intrigue un peu plus c'est qu'il semble fasciner par l'obscurité de dehors, alors que moi elle m'angoisse depuis un an parce que j'ai toujours cette peur d'y croiser un regard doré. Je trouve cela assez bizarre à vrai dire, je ne sais pas comment on fait pour aimer le noir. Je ne sais pas comment on fait pour ne pas être angoissée. Je me sens bizarre à l'idée de ne devoir faire comme si de rien n'était. Je ne veux pas paraître un peu trop étrange, je ne veux pas être chiante non plus. Alors lorsqu'il me parle de ce qu'il semble apprécier je l'écoute attentivement, je fais comme si je ne trouvais pas cela étrange, la plupart des gens que je connais, trouve la nuit plutôt angoissante, on voit tellement de mauvaises choses qu'on peut se demander comment s'y sentir en sécurité. Je le regarde, lorsqu'il parle de cette obscurité, j'ai l'impression qu'il est passionné, comme moi lorsque je parle de l'histoire de l'art, quand je raconte quelque chose que j'aime. Je trouve cela un peu étonnant. J'hésite un moment, je ne sais pas si je dois y aller. Mais je me lève et j'avance vers lui, j'aime un peu l'idée qu'il veuille me fasse partager quelque chose qu'il aime. Et puis l'idée d'être proche de lui me plaît aussi c'est bête peut-être ? Je vais être tout près, parce que la fenêtre n'est pas large. En tout cas avec tout ça moi je n'ai pas encore appelé le traiteur pour une livraison. Je le ferais après, je vais prendre un assortiment de pâtes comme ça je saurais pour la prochaine fois – si on a une prochaine fois – quelle sauce il préfère. Je regarde dans la même direction que lui. Il m'explique ce qui lui plaît, je pourrais trouver cela romantique, un peu bohème mais finalement enfaîte cela ne fait que me rappeler l'ambiance de mon attaque, pourquoi est-ce que cela me pourrit la vie à ce point. J'inspire doucement et je souris, je ne veux rien montrer mais je ne comprends pas pourquoi il a l'impression de trop parler et je n'aime pas lorsqu'il s'éloigne brusquement, on aurait dit que mon frôlement l'aurait brûlé.

Je me retourne face à lui qui s'est éloigné de la fenêtre. Je finis par la fermer parce que je n'ai pas chaud, je suis assez frileuse. Je remarque qu'il tente de changer de sujet et je n'aime pas non plus cette idée, j'ai l'impression qu'il joue la même carte que mon frère et je ne veux pas revivre cela. Je fronce les sourcils. « je te rends nerveuse, qu'est-ce que j'ai fait ? » Je le vois parfaitement, je ne le comprends pas, je me pince les lèvres. Je ne veux pas de ça et je crois que je suis un peu déçue et alors que je m'apprête à ne même pas lui répondre et prendre le téléphone pour commander à manger, finalement non. J'allais répliquer. Je me sors un truc sur les talons, d'ailleurs je vais les retirer, je n'ai pas spécialement mal aux pieds mais cela fait toujours du bien de les retirer. Je balance un peu n'importe où mes chaussures et je perds bien 5 ou 6 centimètres. «  Bon c'est quoi le soucis ? J'ai l'impression d'avoir mon frère devant moi, il est le spécialiste pour me cacher des choses, je sais que je vais paraître totalement cinglée mais j'ai l'habitude, tout se passe bien en une heure, on discute et puis tu deviens distant, tu changes de sujet. Qu'est-ce que j'ai fait ? Et je t'interdis de partir ou de trouver une excuse, j'en ai raz le bol des.. Des.. » Je n'ai pas senti mon cœur battre plus vite et cette colère monter aussi vite, je fais une crise et … non si j'appelle Cina et qu'il voit que je suis avec Salem, il va s'énerver ou je ne sais pas, il est protecteur. Je sens ma respiration se bloquer, finalement je veux de l'air mais ouvrir la fenêtre et fixer la nuit ne va pas m'aider. Je sens une larme sur ma joue rouler et mes yeux implorent l'aide de Salem. Je tremble de partout, tétanie ou je ne sais plus trop comment Cina appelle ça. Je ne contrôle, depuis l'arrivée de ces crises, je n'ai jamais réussi à m'en remettre toute seule. Parfois je pleure, parfois je ne respire plus, je tombe dans les pommes ce sont des crises d'angoisses plutôt violentes, une fois j'ai eu envie de tout casser, je ne contrôle pas mes émotions dans ces moments-là. Mes deux mains se plaquent sur ma gorge et je tente d'inspirer de l'air et rien, ça ne semble pas se calmer. « Salem... » c'est à peine un murmure mais là s'il me regarde paniquer je peux suffoquer aussi pendant qu'on y est, il faudrait qu'il se bouge et m'aide, j'ai besoin de lui, parce que là, clairement je ne peux compter que sur lui, je prie aussi pour que mon frère ne franchisse pas la porte à ce moment. Il pourrait en vouloir à Salem... Le pauvre indirectement il n'y est pour rien.                                                                                                
                                                                                       
 
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptyLun 12 Oct - 20:46


Some legends are told.  Some turn to dust or to gold. But you will remember me, remember me, for centuries. And just one mistake, Is all it will take, We'll go down in history. Remember me for centuries. No, it's nothing wrong with me. The kids are all wrong. The story's all off


C'est bizarre à dire, mais il est bien. Il a l'impression de pouvoir récupérer de ses erreurs. De pouvoir panser la blessure qu'il a créé chez Mairead. Il avait évité de s'en soucier avant, parce qu'il ne pouvait ni en parler ni même faire quoi que ce soit. Mais ce soir, il avait découvert que ça le rongeait plus que ce qu'il n'y paraissait. Il en avait rêvé, de sa silhouette au sol. Il se souvenait avec lucidité de la rage de la bête, au moment où elle avait attaquée ; quand Mairead l'avait blessé avec un bâton. Le crâne qui vacille. La langue au goût du sang, le sien, lupin. Il s'en était voulu, l'avait caché à tous, honteux et terrorisé d'avoir tué quelqu'un. D'avoir pu la suivre, la mordre, la dévorer. Mais ce n'était pas le cas, et le soulagement gonflait son coeur au point de le rendre douloureux. A moins que ce ne soit la soudaine proximité à laquelle il n'est pas habituée. Qu'il fuit. Qu'il ne désire pas, de peur du frémissement impromptu. Mais elle est intelligente. Instinctive. « Je ... Ecoute, c'est ... » bafouille t-il sans pouvoir mettre de mots sur ses émotions. Il ne peut pas lui dire. Il secoue la tête. Pitoyablement. Haussement d'épaules. « C'est rien, c'est pas important. » C'est vrai, non ? Qu'est-ce qui importe, dans le fond ? Il se dandine sur ses pieds comme un gosse. Salem essaye de détendre l'atmosphère, mais ça ne fonctionne pas. Il sent la tension qui monte, et les paroles qui suivent ne le surprennent pas vraiment. Crispation du corps. Il n'a jamais aimé les cris, le loup.

« Attends, Maisy. Calme-toi. Calme-toi ! » essaye t-il de placer, entre les mots jetés contre lui. Il entend le coeur qui se met à battre plus vite. Et il a peur que l'organe vital ne s'arrête, comme une horloge usée. Il s'approche d'un pas, paniqué. Merde, merde ! Il vient près d'elle, attrape ses épaules alors qu'elle agrippe sa gorge comme une noyée. Il écarquille les yeux, les narines frémissantes. Elle n'arrive plus à respirer ! Lui-même sent ses poumons, son coeur, sa gorge se ratatiner. Non ! Elle n'a pas le droit de mourir, pas sous ses yeux ! Ce qui l'achève, c'est le prénom prononcé, comme une supplique lancinante. Brûlante, vive et douloureuse. Son prénom. « Merde ! » Il glapit, grogne, puis sans penser à autre chose qu'à la survie, la bête fauve qui prend le contrôle. Il la soulève sans effort et la dépose sur le canapé, s'agenouille près d'elle. « Ca va aller ! Respire, ça va aller ! Calme-toi. Tu veux boire ? Attends, je sais. C'est ... C'est une crise d'angoisse. Calme-toi, ça va aller, je suis là » murmure t-il comme on pourrait susurrer à l'oreille d'une biche apeurée. Il ne réalise même pas qu'il caresse son front, repousse ses cheveux, tente de l'apaiser. Il se lève, prend un sachet en papier, sûrement pris dans un supermarché, et l'amène à Maisy. Ca aide à respirer, pour ceux angoissé, ça permet au dyoxygène de retourner dans le sang, si il se souvient bien. Il aide Maisy comme il peut, et il se sent d'une horrible hypocrisie. « Je ... Respire. Une chose à la fois. Inspire, expire. » Il calque sa propre respiration sur celle de la jeune femme, pour lui donner l'exemple. Son coeur ne s'arrête pas de battre à la folie. Il a peur, pour elle. Ses mains tremblent, accrochées à elle. « Ca va mieux ? S'il te plaît, ne meurs pas » chuchote t-il, enfantin, terriblement fragile dans cette supplique idiote. Les crises d'angoisse, on a mal à en mourir, mais on en meure jamais.

Mais lui, il est terrorisé à l'idée de la perdre, comme dans ses cauchemars. Il ne la perd pas des yeux, et caresse sa joue. Il ne sait pas qu'un frère en colère peut apparaître à n'importe quel moment. Il s'en contre-ficherait si il savait. « Tu veux un verre d'eau ? » Il espère qu'elle n'aura pas l'idée de recommencer à poser des questions. C'est ça qui l'a mise dans cet état. La curiosité. J'ai l'impression d'avoir mon frère devant moi, il est le spécialiste pour me cacher des choses. Quelque part, dans le crâne bourré de neurones de Salem, l'information a pris place. Un spécialiste des cachotteries, hein ? Quelles genres de choses pourrait-il cacher à sa soeur, autre qu'une petite amie, ou un petit ami, ou un souci de drogue ? Il y avait tant de secrets à voiler, et dieu ce que Salem pouvait le savoir, ça, que les secrets, ça se gardait pour soi.


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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptyMar 13 Oct - 15:37

You could come and save me and
try to chase the crazy right
out of my head

Je me sens mal. Mal pour un tas de raisons. Je me pose trop de questions et dans ma tête cela ne fonctionne plus comme cela devient. Je me sens malheureuse, je me sens mise à l'écart et je n'ai rien pour vaincre ce sentiment triste. Je le sens, je le sens qu'il me cache un truc, il m'a semblé voir un regard différent, je ne sais pas ce n'est pas possible, je pense que je ne suis pas dans un bon jour. Je ne veux pas me torturer l'esprit encore, je crois que cela suffit déjà. Je suis une fille qui ne tourne pas rond, j'imagine des choses qui ne peuvent pas exister. Je prends les légendes que j'étudie pour la réalité et j'en perds pieds. Et si j'étais juste totalement folle, parfois il y a des gens qui imagine des choses qui ne se produisent finalement pas, peut-être que je rêve, peut-être que mon corps ne cicatrise pas tout seul. Et peut-être que je ne me suis pas faîte attrapée par un monstre que j'ai rêvé, certes mon rêve était douloureux mais peut-être ? Je pourrais vraiment refaire ma vie si j'étais sûre de ces incertitudes. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi cela tombe sur moi. Pourquoi je n'ai pas eu le droit d'avoir une vie normale avec des gens normaux et pas un frère qui me cache des choses. Parce que je sais parfaitement qu'il le fait, je n'arrive pas à avoir des réponses aux questions que je lui pose, il est le maître du changement de sujet. Je ne veux être cette fille à qui l'on cache la vie, j'aimerais pouvoir découvrir la vérité, j'ai besoin de la vérité et plus j'avance plus je me demande même si elle n'est pas vitale. Alors lorsque je lui pose cette question et que je vois parfaitement qu'il n'est pas à 'aise qu'il n'est même pas aussi doué que mon frère pour cacher quoique se soit, je le sais, il me ment, je le sens, j'ai toujours eu de l'intuition pour ce genre de choses. Je ne me trompe que rarement mais peut-être aussi que je ne vais pas bien, que mes crises d'angoisse sont totalement paranoïaques. Je me stresse pour rien, j'ai peur pour rien, je suis une véritable trouillarde. Je ne veux pas être folle et pourtant aux yeux de tous je le suis. Maintenant je crois que je vais pouvoir rajouter le réparateur d'ordinateur que je trouvais si mignon. Moi qui pensait qu'il se passait un truc entre nous, je crois que j'ai juste totalement hallucinée et je me suis encore faire des films. Je ne suis qu'une pauvre idiote vraiment. Et maintenant je me retrouve à paniquer comme une pauvre petite souris de laboratoire face au serpent qui va la manger. Je sais que je ne veux pas entendre ce qu'il peut avoir à me dire, je ne veux rien savoir de ses excuses, je veux juste oublier. Sur le moment je veux juste mon frère aussi mais si je le fais venir c'est Salem qui risque de prendre et de se faire virer à coupe de pompes, je crois que ce n'est pas non plus ce dont j'ai besoin, j'ai envie de connaître Salem mais je veux savoir les vraies choses qui le caractérisent.

Je ne sais pas comment je dois faire, je ne sais jamais à ce moment. Je me retrouve à ne plus arriver à respirer, à ne plus arriver à trouver le chemin pour remplir mes poumons d'oxygène. Je suffoque et je le supplie, je me sens bête, trop bête mais là, j'ai affreusement besoin qu'on m'aide. Mon frère n'est pas là et le message arrivera trop tard, il ne pourra pas arriver dans les temps. Salem est la seule personne que j'ai avec moi et peut-être la seule qui puisse m'aider, s'il ne fuit pas en claquant la porte en me voyant. Je le regarde et je sens qu'il ne sait pas quoi faire. Il s'avance vers moi, déjà il ne décide pas de m'abandonner. Des larmes de panique coulent sur mes joues, pourquoi le stresse me paralyse-t-il autant ? Je suis faible, totalement faible. Je me laisse allée dans ses bras, je crois que c'était ça où je m'effondrais totalement. Je cherche l'air par tous les moyens. J'en ai besoin. C'est comme faire une grosse crise d'asthme, mais là pas de médicaments pour calmer, certains médecins disent qu'on ne peut rien faire sauf donner une poche en papier pour calmer la respiration. C'est parfois ce que fait mon frère effectivement comme parfois il suffit juste que j'arrive à penser à autre chose pour caler naturellement ma respiration contre celle de mon Cina. Je tente de fixer Salem. Le voir avec moi me rassure, je serre ses mains, trop fort, je serre ses mains très forts même il risque d'avoir la marque de mes ongles à tous les coups. Il se lève et dans ma tête c'est l'angoisse, je panique je ne veux pas qu'il parte. Il revient dans la seconde avec un vieux sac en papier qui date des dernières courses que j'ai faîte. Il me le passe et je tente de respirer avec, je ferme un instant les yeux mais je les réouvre rapidement par peur de défaillir totalement et de ne pas réussir à me réveiller. Je plante mes yeux dans ceux de Salem et je tente de prendre sa respiration comme modèle D'une de mes mains j'attrape une de siennes, sans lâcher le sac en papier. Mon corps tout entier est crispé, douloureux, comme si j'étais paralysée, engourdie de partout, le stresse paralyse littéralement. Ce qui ne m'aide pas vraiment c'est voir combien mon état lui fait peur. Je peux le lire dans ses yeux, il n'a pas l'aplomb de Cina. Je serre les dents. J'y arrive pas, je n'y parviens pas, Cina fait une chose dans ce genres de moments et je fais parfaitement que Salem risque de ne pas apprécier. Je déglutis, je n'ai pas vraiment le temps pour réfléchir à vrai dire. Je lâche le sac qui retombe n'importe où et je me jette dans ses bras. Enfin le mot jeter est un peu fort c'est sûr mais je l'attrape pour me blottir dans ses bras. Sa voix ne m'aide qu'en partie et j'ai besoin de sentir sa respiration contre moi. Je crois que c'est le mieux qu'il puisse faire pour m'aider. Je tremble de partout, je le serre contre moi le plus fort possible, il doit sentir mes tremblements. Je ferme les yeux, je tente de me laisser aller, je n'y parviens pas tout de suite. Mais son odeur, sa force m'y aide, ce ne sont pas les bras de mon frère mais leur effet est plutôt agréable. Dans un écho lointain je me souviens qu'il m'a demandé si je voulais boire de l'odeur. Oui j'en veux et je veux du chocolat aussi, un tablette, on en garde pour mes crises, pour me remettre sur pieds, ce genre d'efforts épuisent. « du chocolat », un murmure sort de ma bouche, je me rends compte aussi que je ne suis juste un peu essoufflée que ma crise est en train de cesser doucement. Je me reprends mais je me refuse de le lâcher, alors je sais que pour m'apporter du chocolat cela risque d'être compliqué mais cela peut encore un peu attendre. « bouge pas s'il te plaît, ne me laisse pas » je sais que ce que je dis prête à confusion, enfin non, sur le moment je ne m'en rends pas compte j'espère juste qu'il va rester et ne pas me poser de soucis, je suis bien. J'enfouis même mon visage dans son cou et même moi je sais que je risque d'être mal à l'aise d'avoir fait ce genre de crise avec un inconnu. Salem n'est pas la personne avec qui j'aurais pu imaginer me calmer ce matin si j'avais su tout cela. Maintenant il va croire que je suis cinglée, stressée et un peu parano... et il va fuir dès que j'irais mieux, sûrement pour sa conscience. Je suis nulle, quand je vous dis que je les fais fuir les mecs, qui resterait après un tel épisode ? « Merci... » ma voix est toujours éteinte, ma gorge sèche et comme gonflée. Je sens mes membres se détendre doucement. Je soupire parce que cela fait du bien. Je ferme fort les yeux parce que c'est le moment où je comprends ma bêtise d'être collée à lui. Il va être mal à l'aise... je le suis déjà. « désolée pour … ça... » j'ai envie de continuer. « je... je ne suis pas tarée.. même si maintenant cela va être difficile à croire, je.. enfaîte, je ne peux rien contrôler... je.. mes émotions elles sont toujours trop fortes, j'y arrive pas, surtout pas le stresse » et là il peut se dire, pourquoi elle a stressé ? Pour tout ! L'ordinateur, la peur de perdre mes documents, les cours tous les jours mais là entre-autre, c'est son comportement, ce comportement qui m'a semblé si proche de celui de mon frère que j'ai eu l'impression d'être qu'une pauvre idiote dans un monde qui lui peut connaître la vérité, il y a bien un truc à découvrir mais je ne dois pas lui en parler, je vais le découvrir toute seule et me débrouiller, parce que je suis plus forte que ce que l'on pense, plus débrouillarde. Je le relâche et nos regards se croisent, je sens les dernières larmes couler encore. Je lui fais un pauvre sourire. « enfaîte si tu veux partir en courant je comprendrais, n'importe qui le ferait, il n'y a que mon frère pour assumer ce coté extrême de ma personnalité, parfois ma meilleure amie mais la plupart des gens qui me voient les faire partent en courant alors vas-y... fais comme tout le monde j'ai l'habitude... » mais tu n'imagines pas le mal que cela me ferait...                
 
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Salem H. Donovan
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptyDim 8 Nov - 14:34


Some legends are told.  Some turn to dust or to gold. But you will remember me, remember me, for centuries. And just one mistake, Is all it will take, We'll go down in history. Remember me for centuries. No, it's nothing wrong with me. The kids are all wrong. The story's all off


La peur. Salem avait toujours cru que sa nature de lycan lui permettrait de ne plus ressentir la peur. Quand sa cousine l'avait mordu, quand il avait appris la nature qui allait être la sienne, il avait naïvement espéré qu'en tant que bête, en tant que fauve, jamais plus il n'aurait à craindre quelque chose. Mais en grandissant, il avait compris : bien que lupin, il restait humain, et la peur et la crainte sont des émotions intrinsèques au vivant. La peur de mourir, la peur des autres, du regard, de la douleur. Tout cela faisait partie de sa vie, malgré sa double-vie. Il avait cru y échapper un peu, dans le clan. Mais face à Mairead et à son souffle perdu, devant la douleur qui brillait dans ses yeux, en entendant ses mots, son prénom, la vague de panique avait soufflé sur Salem. Il n'aurait pas cru pouvoir l'aider, il n'aurait jamais espéré avoir la chance de se racheter ainsi. Et l'ironie était que, cette fois, si il lui venait en aide, il avait été une autre fois, passée, l'attaquant et Mairead la victime. Il en frissonnait encore, et avait du mal à bouger, à parler, le souffle aussi court presque, que celui de la jeune femme. Les mots qui coulent tout seul, dans un flot rassurant, du moins l'espère t-il. Il en pleurerait de frustration - ne pas pouvoir l'apaiser, comme sa meute le faisait pour lui quand il en avait besoin. Le contact soudain du corps contre le sien tétanie le loup, qui par réflexe, la prend dans ses bras. Il la serre, comme pour la protéger d'ennemis externes, alors que le seul ennemi ici, c'est peut-être lui, ou bien le stress qui ronge la jeune femme de l'intérieur. « Ca va aller, calme-toi, je ne vais pas partir, tu ne seras pas seule, respire, calme-toi » répète t-il comme un mantra, et cela l'apaise, lui. Il souhaite que cela fasse du bien à Maisy. « Du choco- .... D'accord » qu'il bafouille, prêt à se lever, mais le voilà retenu paradoxalement. Salem la serre un peu plus fort sans lui faire mal. Délicatesse de la force, qu'il contrôle avec lucidité. Jamais il ne voudrait lui faire de mal. Pourtant, il lui en a déjà fait, non ?

Salem continue de la tenir contre lui, le coeur battant. Ils semblent calmés, tous les deux, mais cela n'apaise en rien la crainte toujours chevillée à ses tripes. Il reste un loup, et elle a été sa victime, hélas, triple fois hélas. Il s'en veut toujours, et il ne trouve pas que l'aide qu'il a apporté soit suffisante. Il ne sait pas comment se racheter. Il pourrait donner tout ce qu'il, argent, temps, tout ce qu'il possède. Pas sa vie, car dans le fond, il appartient à la meute et il se doit de les protéger. Mais elle aussi, par devoir, par respect, par éthique. Tiraillé, il renifle et baisse enfin les yeux en entendant le son de la voix féminine. « Ne t'excuse pas » qu'il murmure en réponse. Il a un pauvre sourire. Il n'est pas choqué à cause de la crise, car il en a vu d'autres, mais à cause de la proximité de leurs entités, de ce que cela peut vouloir dire ou ne pas dire, d'ailleurs. Il est confus, gêné. « Je ne te prend pas pour une folle, tu sais ? Ça arrive à tout le monde, un coup de stress. Tu es plus sensible que d'autres, voilà tout. Une fois, dans ma promotion, une fille a fait une crise de je ne sais plus quoi. C'était assez gênant, parce qu'ils ont dû appeler les pompiers. Beaucoup n'ont pas compris, mais elle avait sûrement ses raisons, comme tu avais les tiennes d'être nerveuse, ce soir. » Il n'essaye pas de noyer le poisson, mais sa voix grave a retrouvé son aplomb, plus que ce qu'il est, en réalité. Il a envie de savoir ce qui s'est passé, ce qui a traversé sa jolie tête, mais il n'ose pas. Qui sait quels problèmes elle affronte ? Lui-même a la joie d'avoir une meute et les pleines lunes, pour vivre ce qui est une vie sans stress réel. Loin de tout, et uni avec les autres. Elle n'a pas cette chance. Il espère aussi qu'elle ne va pas revenir au sujet abordé avant la crise : les secrets. Il en a tellement, et de toute évidence, Maisy suppose que son frère en a aussi. Un point commun entre nous, mec, qu'il pense avec une grimace interne. Il se détache doucement de Maisy mais reste près d'elle, à quelques centimètres de sa peau, de sa présence, comme pour exprimer qu'il sera là, en un dixième de second si le besoin s'en fait sentir. « Pourquoi je devrais partir en courant ? » Sincère surprise exprimé. Puis il éclate d'un rire franc. « Ce n'est pas une petite crise d'angoisse qui va me faire peur, voyons. Ça ne fait pas de toi un monstre, juste quelqu'un de stressé. Et qui a besoin de chocolat, apparemment. Ne bouge pas, je reviens très vite » qu'il dit, et il va chercher le chocolat. Il farfouille quelques tiroirs et revient rapidement, presque en courant, avec une tablette, la brandissant tel un trésor. Il ouvre et déchire le papier brillant et offre un gros morceau à Maisy avec un large sourire amical. « Un peu de sucre, et ça ira mieux, j'espère. » Il hésite une seconde puis, adossant son dos au bas du canapé, il penche la tête sur le côté, la joue posée sur l'assise du divan. « Tu sais, si les gens s'enfuient loin de toi juste à cause d'une crise, d'une réflexion de ta part ou je ne sais quoi, ils n'en valent pas le coup. Beaucoup de personnes me trouvent bizarre aussi, tu sais ? » fait-il en riant. « Je suis trop souriant, ou j'ai des hobbies trop étranges pour eux. Ils me jugent hors du commun des mortels, parce que j'aime rire fort, que je parle fort, que je suis vif et loquace. Si pour eux, je ne les satisfais pas, grand bien leur fasse. Aussi, je te répète ce que quelqu'un m'a dit, un jour. Quelqu'un d'important pour moi. Si quelque chose ne te convient pas, change-le, si tu ne peux pas, change-toi. Si tu es malheureuse, tu n'es pas obligée de le rester. Tu es la propre clef de ton bonheur, et j'avoue que les sourires te vont bien mieux que les larmes. » Petit sourire maladroit. Non pas qu'il soit en train de la draguer, mais il a toujours été gauche pour complimenter les gens. « Enfin, voilà, tout ça pour dire que, ceux qui ne t'acceptent pas, qu'ils aillent se faire voir » qu'il gronde un peu avec un nouveau rire. « On a pas ce genre de problème avec les ordinateurs. » Petit rire, encore. « Mais je suis certain que des personnes autour de toi t'apprécient. Réellement. Tu devrais prendre plus confiance en toi. » Il réalise ce qu'il dit, et Salem détourne les yeux. Qui est-il pour faire la leçon de morale, comme ça, à une cliente à peine rencontrée ? « Désolé, je sors de nulle part et j'arrive avec mes gros sabots, à te dire comment faire et quoi faire, pour régir ta vie. Vraiment navré, j'ai pas à dire ce genre de trucs » qu'il murmure, embarrassé par sa propre volubilité. Le loup a toujours été un grand bavard.



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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptyLun 9 Nov - 1:03

You could come and save me and
try to chase the crazy right
out of my head
 Je passe ma vie à faire fuir les gens. Parfois c'est volontaire et parfois je ne le fais pas vraiment exprès, je ne me contrôle pas. Mes émotions dérapent. Le stresse est ce que je maîtrise le moins. Il y a la colère aussi, je peux être furieuse en un rien de temps. Puis il y a aussi la tristesse, je peux être une fille totalement torturée pour un rien. La mélancolie et la frustration ne me réussissent pas non plus. J'aimerais avoir une vie normale, être normale. Ne pas avoir des particularités qui font de moi me rendent aussi différente. Peut-être que je ne serais pas aussi dingue dans le fond, peut-être que je pourrais être la fille que j'aurais dû être dès le départ. Pourquoi j'ai opéré un tel changement, pourquoi ma personnalité à virer dans le mauvais sens. Généralement c'est l'inverse qui se produit mais là depuis que j'ai perdu mon père mon caractère n'a fait que monter et descendre comme des montagnes russes, je ne suis pas la fille la plus stable au monde. Il m'arrive les pires choses et je ne peux même pas en parler parce que je serais tout de suite internée. Je suis sûre que mon frère trouverait cette solution radicale mais qu'il ne s'y opposerait pas si cela peut m'aider. Aux yeux des médecins je crois que je pourrais être une patiente plutôt intéressante. J'aimerais tout de même d'en arriver jusque là, parce que je ne veux pas devenir une expérience de laboratoire, ma particularité à guérir trop vite pourrait les intéresser et je pourrais devenir quelque chose qui me fait frémir rien que d'y penser. Je n'ai pas vraiment envie qu'on m'ouvre pour me disséquer, l'idée me plaît qu'à moitié, étonnant vous ne trouvez pas ? Qui voudrait de cela. Je ne dis pas, si je meurs, je veux bien livrer mon corps à la science, il faudrait que je pense à rédiger un testament, au cas où un monstre tente à nouveau de me tuer dans un parc de la ville et que je ne m'en sorte pas. Je suppose que lorsque je meurs, ma régénération cellulaire n'opère plus. Il arrivera peut-être plus tôt que prévu ce jour allait savoir, en attendant il faut juste que je continue de faire comme si j'étais une parfaite petite humaine lambda. Oh j'ai bien conscience qu'il me manque des cases pour comprendre les choses, j'ai aussi bien conscience que Cina doit détenir des vérités sur moi, peut-être que cela vient de mes parents biologiques, j'ai été adoptée alors pourquoi pas ? Allez savoir, je crois que je ne suis pas encore prête à être confrontée à tout cela et j'ai l'impression que Cina n'est pas prêt lui à m'expliquer ce qui se passe. Alors doucement je fais des recherches, je dois m'y confronter et je trouverais. Je veux prouver que je ne suis pas dingue. J'ai bien trouvé des infos sur le potentiel monstre qui a voulu ma peau mais j'ai du mal à imaginer que cela puisse être vrai. Les loups-garous n'existent que dans les contes pour faire peur aux enfants, dans les légendes que j'étudie, dans les livres quoi alors non, je n'y crois pas... je tente de ne pas y croire.

Imaginez que cela puisse être possible. Ma vision du monde pourrait totalement être bouleversée. Je ne sais pas comment pourrait faire pour avancer sans avoir peur de croiser un humain qui cache une monstruosité. C'est le genre de truc qui mériterait d'être tué et chassé. Pourquoi on n'a pas exterminé ce genre de bête ? Pourquoi il en reste, parce que de ce que j'ai lu cela existe depuis des centaines et des milliers d'années. Qui d'autre est au courant d'après vous ? Je ne dois pas être la seule, je suis persuadée que des gens sont détenteurs du secret. Mais si les loups existent je suppose qu'on peut se retrouver dans le monde de twilight et envisager que les vampires ne sont pas que des légendes que l'on retrouve dans la religion catholique ? Leur cas est très explicite, ce sont des êtres bannis... cela viendrait du fils d'Adam et Eve, Caïn qui aurait rencontré la mauvaise déesse, Lilith est une princesse des enfers, elle s'allie à merveille avec la figure de Lucifer quoi. Penser que tout cela puisse exister me paraît vraiment énorme mais il faut dire que les légendes viennent bien de quelque part, alors pourquoi pas de faits réels ? Allez savoir. Vampires, Loups-Garous et puis quoi encore ? Les sorcières ? Faut-il préparer le bûcher ? J'ai plus de facilité à accepter les sorcières... je crois que ma meilleure amie en est une.., j'ai pensé en être une mais cela ne donne rien quand je tente de reproduire les sorts de Jamie. Alors bordel, qu'est ce que je suis moi ? Je ne vois pas. Une erreur de la nature non ? Quoi d'autre ? Je sais au moins que je suis pas un loups. Dans la mythologie grec les loups-garous sont le châtiment des Dieux pour avoir tué un innocent... Je sais que je n'ai tué personne mais est-ce que les légendes sont toutes les mêmes non, il y a pas mal de variantes alors je suis mal barrée.

Tout cela pour tenter d'expliquer ce que je sais déjà. J'a un problème, je suis folle. Pas la peine de me dire le contraire, je le lis parfaitement bien dans les yeux des gens. C'est toujours douloureux de constater qu'on effraie de par notre comportement. Je dois être en train de faire peur à ce gentil petit informaticien, je dois être en train de lui faire regretter d'être resté pour dîner. On n'a même pas commandé encore. Je suis en pleine crise d'angoisse parce que... Salem, ce garçon en apparence si adorable, ses yeux, je suis quasiment sûre que le montre avait les mêmes, cette couleur, elle ne s'oublie pas, elle brillait dans la nuit et là.. non mais c'est n'importe quoi, il ne peut pas être un monstre, je le connais à peine cela dit, mais je suis sûre que ce n'est pas possible ou alors je n'ai pas le moindre instinct de survie parce que moi je me sens affreusement bien à ses côtés et je ne pourrais pas l'expliquer. Mes crises d'angoisse ne sont pas spécialement gérables pour un inconnu, généralement les gens acceptent d'appeler mon frère mais là je ne sais pas pourquoi je me dis que Cina pourrait tenir responsable Salem de mon état, je ne veux pas d'histoire, je n'ai pas besoin de cela. Je tente de faire comme Cina fait, il me sert dans ses bras et il cale sa respiration sur la mienne ou l'inverse bref cela marche généralement parce que je clame mon rythme cardiaque et je peux inspirer sans avoir mal partout. L'oxygène peut enfin montrer à mon cerveau qui calme toute cette panique et il envoie de quoi me calmer et le tour est joué. Certes c'est beaucoup plus complexe et parfois cela prend vraiment du temps. Alors je serre Salem qui lui ne doit rien comprendre, je le serre fort dans mes bras. Je sens qu'il me rend l'étreinte et j'en ferme les yeux, je soupire parce que la pression légère qu'il exerce sur moi contre lui me fait un bien fou. C'est comme si j'avais besoin de sentir une personne bien vivante pour aller mieux. Je sais que cela peut paraître un peu étrange mais c'est mieux qu'une drogue. J'aimerais que cela dur plus longtemps que je commence à me dire que ce n'est peut-être la meilleure que j'aurais dû faire, je me suis jetée dans ses bras comme si j'allais me noyer. Je tremble encore lorsque je m'écarte de lui et je pleure. Je lui dis qu'il peut partir, j'ai l'habitude que les gens me fuient, mais au fond s'il part, je n'en serais que plus brisée. J'ai l'impression qu'il se passe quelque chose d'inédit pour moi, Salem n'est pas comme tous les autres, il est différent et peut-être que c'est la différence dont j'ai besoin ? J'aimerais y croire mais allez savoir pourquoi j'ai tellement l'habitude d'être déçue que je me méfie quand même. Il ne part pas. Au début je regarde mes mains lorsqu'il commence à parler mais rapidement lorsque je comprends qu'il n'a pas peur de mon comportement et même qu'il tente de me remonter le moral, je le regarde. Un léger sourire se fend sur mon visage, il me touche et il fait mouche. Je me mords la lèvre, je rirais presque. Il a raison sur un point, je ne devrais pas accepter d'être ce que je suis, je pourrais devenir ce que je veux, seulement dès que je me dis ce genre de choses je finis toujours par me faire rabaisser, à avoir une déception et j'en souffre plus que d'habitude. J'attrape sa main doucement alors qu'il termine son discours. Il semble se rendre compte de la même chose que moi, on ne se connait pas et pourtant il y a des choses qu'on se permet comme si cela faisait une éternité qu'on se fréquentait. " t'excuse pas, tu as raison sur tous les points " je renifle. Je cherche à retrouver ses yeux qui me fuient. Je me mords à nouveau la lèvre que je les retrouve et que je peux plonger dans son regard, qui n'a rien de bestial... je dois vraiment être fatiguée pour avoir imaginé cela " au moins tu oses me le dire, trop de gens me prennent avec des gants par peur de m'abîmer d'avantage. Je t'assure que je ne suis pas vexée ou quoi, plutôt touché que tu me dises ça, j'ai l'impression que tu m'as réellement bien percé et cela en quoi une heure ? " c'est totalement dingue, je l'admets et je ne devrais peut-être pas continuer. " je ne sais pas si tu ressens comme moi et pour le coup tu vas peut-être penser que je suis une psychopathe mais en moins d'une heure... j'ai l'impression qu'il y a comme une connexion, je ne pourrais pas te l'expliquer mais tu as réussi à calmer une de mes crises alors que c'est mission impossible pour la plupart des gens qui m'entourent, je crois que ce privilège était réservé à mon frère... et.. tu t'en est plutôt bien sorti... en une heure je me suis sentie mieux qu'avec n'importe qui, bon à part mon frère encore une fois mais c'est lui qui veille sur moi.. j'ai l'impression que ça fait bien plus d'une heure qu'on se connait Salem... c'est... dingue, je ne suis pas le genre de fille qui s'emballe comme ça mais c'est comme si le destin assemblait deux pièces d'un grand puzzle, je suis contente d'avoir eu un ordinateur défectueux finalement. " je fuis son regard à ce moment-là, je crois même que je rougis un peu, je ne veux pas qu'il pense que j'ai eu un coup de foudre non plus. " dis quelque chose, j'ai presque honte de ce que je dis... enfin dis moi que je ne suis pas la seule à ressentir ça, ou si dis le moi et comme ça je ne me ferais plus de film à deux balles et je te libérerais... mais je n'ai pas très envie que tu partes.. maintenant " j'attrape la tablette de chocolat qu'il a été récupéré dans la cuisine et j'ouvre celle-ci. Je casse un gros morceau dans lequel je croque sans scrupule. Je lui tends la tablette pour lui en offrir un bout. Le sucre me fait un bien fou, pas autant que son étreinte mais je suis gourmande et en manque de sucre alors je vous assure que cela réconforte. " tu décides quoi alors ? que je suis une cliente tarée que tu veux oublier ou que peut-être je peux devenir une amie ? " ou autre qu'une amie, un truc bien mais je me vois mal lui sortir, ou devenir ta nouvelle fiancée, boum comme ça. Même moi je le pense pas, je ne sais pas où j'en suis mais Salem me fait l'effet d'une drogue, je ne sais pas si c'est bon mais j'en veux encore, mieux que le chocolat.

 
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptyLun 9 Nov - 18:06


Some legends are told.  Some turn to dust or to gold. But you will remember me, remember me, for centuries. And just one mistake, Is all it will take, We'll go down in history. Remember me for centuries. No, it's nothing wrong with me. The kids are all wrong. The story's all off


Salem est tombé amoureux deux fois dans sa vie. Une fois à l'école primaire. Elle s'appelait Annie, avait de jolis cheveux roux et elle avait toujours des bonbons. Alors, quand elle lui avait offert exprès son préféré à la fraise, il était tombé candidement en amour pour elle. Cela avait duré environ le temps d'une jeunesse. Quelques jours, quelques mois. Rien de sérieux. Rien de miraculeux. Ils avaient rompus, puis repris, au collège, jusqu'à ce qu'il déménage chez sa tante et son oncle après la mort de ses parents. Le second amour avait été plus explosif, plus dangereux, plus cruel. Il s'appelait Armand, un étranger venu s'installer près de chez sa famille. Même lycée, même classe, même tendance à rire, même curiosité pour l'informatique et tout ce qui en général les entourait. À cette même période, il devait faire face au loup, mordu depuis peu par sa cousine. Il avait les hormones en folie, le stress et la bête encore incontrôlée dominant parfois ses humeurs. Ils s'étaient finalement aimés pour mieux se séparer, à cause du statut de Armand. Footballer et populaire, si il s'affichait clairement au bras d'un autre garçon, cela en était fini de lui. Salem l'avait très mal pris, et avait rangé cette période amoureuse dans un recoin de sa tête. Il se définissait comme étant hétérosexuel, car il préférait les courbes des jeunes femmes, mais ancré en lui, la pansexualité était présente. Fauve et bestiale comme le loup, un amour qui franchissait les âges et les sexes. Salem avait su ce qu'était l'amour, ne l'avait plus ressenti charnellement depuis longtemps. La présence de Maisy faisait ressortir de mauvais côtés qu'il avait cru oublier. Des désirs, des penchants, bons et mauvais, et qu'il tentait de réprouver. Maisy était jolie. Maisy manquait de confiance en elle. Et surtout, il avait failli dévorer Maisy. Cela le hantait comme un leitmotiv, comme une clochette incessante qui carillonnait douloureusement à ses oreilles sensibles. Il n'aimait pas Maisy, mais il l'appréciait. Et il craignait quelque peu la suite, parce que de leur contact était né une gêne qui n'avait pas à voir qu'avec la politesse. Ils se plaisaient, indubitablement. Et Salem se sentait coupable plus encore avec cette étrange sensation bienheureuse aux côtés de la demoiselle.

« J'ai toujours bien réussi à estimer les gens » qu'il chuchote, gêné. La langue trop pendue, le trop plein de mots. Il aurait dû se taire. La main contre la sienne l'électrise, et il a peur. La bête semble attirée par Mairead, par sa chair et son sang, par sa chaleur et sa vie, tout comme l'humain apprécie son parfum, son rire, ses yeux, son contact. Enchevêtrement de désirs liés et pulsatifs. Ce qu'elle dit l'achève, semble vouloir le tuer de l'intérieur. La bête clame victoire - serait-elle en train de reconnaître le lien qui la lie à son loup ? Non, non. « Ne dis pas ça, ne parle pas de connexions » la supplie t-il, presque, d'une voix si basse qu'il doute un instant d'avoir réellement parlé, les yeux fixés sur le tapis. Il frissonne et se recule, en essayant de sourire. Il ne veut pas être brusque, c'est juste qu'il est perdu. Il inspire et décide de jouer franc-jeu. Enfin, presque. « Je déteste le mot connexion. Je ... Je sais pas si on peut dire ça, mais j'aime pas l'idée d'un destin ou d'autre chose. Mais ... Mais je ressens la même chose, hein ! J'aime bien ta compagnie » qu'il baragouine maladroitement. Par Fenrir, qu'il est meilleur avec les ordinateurs. Il passe sa main dans ses cheveux et se frappe le front du plat de la man, en grognant un peu d'un air bougon. « Je suis pas doué avec les gens. Moi, ce que je sais faire, c'est réparer les ordinateurs » qu'il soupire. « Je t'aime bien. Je ne te prend pas pour une folle, et ... et je suis content aussi que ton ordinateur soit tombé en panne. » Pure vérité. Il l'a revue. Elle va bien, elle est là, vivante et chaude, près de lui. Il l'a touchée, sans la voir recouverte de sang, comme dans son rêve. Il a senti son odeur, non mêlée aux effluves âcres de son liquide vital. Il frissonne encore. « Amis, oui. » Il se ressaisit. Elle ne comprendrait pas. Ne comprend sûrement pas. Il attrape sa main et sourit, les yeux brillant mais avec assez de contrôle pour qu'ils restent sombres et noirs. « Amis. » Il veut changer de sujet. Et il ne trouve pas le moyen de le faire subtilement, alors tant pis. « Ton frère et toi, vous habitiez déjà ici, avant ? Je veux dire, vous avez de la famille dans le coin, ou un truc comme ça ? » La meilleure défense, c'est l'attaque. Et comme ça, il en saura plus sur elle. Il la regarde, presque craintivement. Comme si il pouvait la briser avec ses yeux, et qu'il voulait la sauvegarder, la protéger. Elle semble si douce et si innocente. Elle est belle aussi. Jeune, belle et intelligente. Et dire que j'ai failli la tuer. Le coeur, touché. Il se passe la langue sur les lèvres et, arrachant un bout de chocolat, le porte à sa bouche pour mastiquer. S'occuper l'esprit. Ne plus songer à ça. Ne plus songer à rien. « C'est bien que ton frère veille sur toi. Moi, j'ai personne en ville de ma famille. J'ai longtemps vécu chez mon oncle et ma tante, avec ma cousine. » Et comme cela ne semble pas très clair, il explique d'une voix un peu détachée. « Mes parents ont eu un accident de voiture fatal, quand j'avais une dizaine d'années, ce qui fais que j'ai déménagé près d'Edimburg. Cela explique mon accent plus Londonien » qu'il rit, en reprenant les vieilles intonations, qui reviennent plus facilement qu'il ne l'aurait cru. Il bavasse, juste. Histoire de faire la conversation. Il meuble, pour éviter de revenir à des choses douloureuses ou trop piquantes, trop intimidantes. Il retire ses lunettes de ses yeux fatigués et les frotte, comme un gamin, avec ses index. Il se penche en arrière, pesant sur ses bras et s'étire comme un chat en baillant puis sourit à Maisy. Le loup est heureux d'être là, au chaud, le goût du chocolat sur la langue.



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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptyMar 17 Nov - 16:40

You could come and save me and
try to chase the crazy right
out of my head
Je suis épuisée. Moralement je me prends légèrement, bon ok, bien trop la tête. Je suis cinglée, c'est bon tout le monde me le dit. Je suis parano, possessive et totalement renfermée sur moi-même. Comment les gens qui m'entourent arrivent-ils à m'apprécier ? J'ai surtout l'impression de les faire fuir. Je ne gère que trop peu de choses, notamment mes sentiments. Comment je peux avoir des amis ? Oh oui c'est vrai, je n'en ai pas vraiment. Je ne suis plus le genre de fille qui s'entourent de beaucoup. Je me suis coupée du monde et j'ai arrêté de m'attacher. Je sais qui est fiable, qui ne me laissera pas et encore j'arrive à douter de mon propre frère. J'ai tellement peur de ma bizarreté... ok cela ne se dit pas, vous avez compris, mon côté totalement décalée et bizarre, il ne plaît pas. Je suis une mademoiselle je sais tout, je passe mon temps dans les bouquins ou à écrire mon journal. Qu'est-ce que je fais d'autre ? Rien, je ne sors plus, j'évite le monde et je me dis qu'il ne peut que s'en porter mieux. Mon médecin un jour m'a dit de prendre rendez-vous chez un psychologue. Ce que j'ai très mal pris, j'ai une sale image de cette profession. Parler de ma personne me semble être nombriliste et prendre un rendez-vous chez un psy me ferait encore plus passer pour une folle. J'en ai marre d'être cela. Pourquoi je ne me prends pas en main ? Je n'y arrive pas ! Je n'y arrive pas du tout et je ne sais plus quoi faire. Ma vie devient un cauchemar et maintenant que je me trouve en face d'un garçon qui me plaît, je fais tout pour le repousser inconsciemment. Je suis nulle, affreusement nulle ! Quand je regarde les filles de l'université je ne peux pas m'empêcher de me comparer à elles, qu'est-ce que je n'ai pas qu'elles ont ? Pourquoi je ne fonctionne pas normalement ? Pourquoi je m'accroche à un destin malheureux ?

Salem est mignon, vraiment. J'aime son petit côté geek. Ses lunettes qui vont parfaitement avec son style et je craque. C'est bête, totalement bête, sûrement l'effet qu'il me sauve avec mon ordinateur, le syndrome de superman ? Je n'en sais rien mais c'est comme si j'avais été électrisée par son contact. Son odeur. Je suis bête. Je suis bête archi bête. Maisy réveille toi ! Je ne veux pas craquer pour un garçon au premier regard ce n'est pas mon style. Le seul homme que j'aime c'est mon frère, certes, je suis aussi une fois tombée amoureuse de son meilleur ami et cela ne nous a conduit à rien !!! Juste une sale soirée encore trop présente dans ma tête qui me fait culpabiliser un max parce que je ne peux même pas en parler à Cina. Je ne veux pas que Jed' se fasse refaire le portrait. Pourquoi on a autant bu ? Enfin, autant, même pas c'était à peine une bouteille de vin, pour moi je sais que c'est largement trop... je bois jamais, vu que je ne sors jamais, un verre parfois lors des repas de famille mais rien de plus. Vraiment rien de plus. Je regrette mais en même temps au moins je sais où j'en suis avec lui. Je ne suis plus amoureuse de lui, c'était juste du désire maintenant c'est passé. Je suppose que cela ne changera rien, juste une tension palpable lorsque Cina sera avec nous. J'espère qu'il ne verra rien. Il paraît qu'on le voit lorsque deux personnes ont passé un moment intime ensemble, j'espère que je me tiendrais assez à l'écart du meilleur de mon frère alors, c'est bien mieux pour nous tous ! Pas question de pourrir encore une chose qui semble importante.

Bref, ce malaise stupide et débile il n'aurait pas dû avoir lieu. Je me trouve vraiment conne. J'aurais préféré ne pas faire cela devant Salem, pas maintenant, il va vouloir me fuir, qui ne voudrait pas ? On fuit les personnes qui sont différentes, c'est comme ça, on est attiré par la normalité et on met de côté les gens. Seulement lorsqu'on tente une adaptation le premier reproche c'est qu'on n'est pas soi-même, Bon sang, j'aimerais comprendre ce que les gens veulent. Je n'ai pas cette capacité d'analyse des personnes, je me sens juste faible face au monde et surtout face à Salem en ce moment-là. En plus je parle bien trop. Vraiment trop. Je vais regretter mes paroles au moment même où il va répondre. Arf c'est bon. Je me pince les lèvres et je retourne le regard, on ne doit pas parler de connexions, à bon d'accord. On n'en parlera pas alors... on ne devrait pas parler du tout je crois. Pourquoi j'ai commencé à discuter, pourquoi j'ai voulu faire comme tout le monde. J'aurais dû rester bizarre et muette. Le regarder parler et le laisser repartir avec un bon chèque. Je suis nulle ! Plus que nulle, je me déteste, je voudrais juste qu'on arrête de me regarder différemment et là je ne suis pas sûre que cela marche. Je suis nulle et trop bavarde parfois, alors que dans certaines situations je devrais être normale et j'en suis incapable et là, je gâche tout. Comme toujours. Bon il faut aussi que j'arrête d'être parano parce que ce n'est pas si négatif la suite. Je souris légèrement, je ne sais pas si c'est bien d'être contente de ses paroles, il est content que mon ordinateur soit tombé en panne. Et bien si je m'attendais à cela. C'est plutôt positif non ? Je dois tenter de le voir ainsi. Je dois vraiment être positive, il paraît que le positif attire le positif. Moi je suis le genre de fille qui quand elle va mal... elle n'arrive pas à aller bien aux yeux des yeux, je tente vaguement de le cacher derrière de l'humour à deux balles ou des réponses à des cours et c'est là que je passe pour une fille décalée. «  J'habite avec Cina oui... notre mère est à la campagne dans un coin paumée, elle refuse de quitter la maison familiale.. » et je ne parle pas de mon père, je l'aime mon père mais sa mort me fait toujours autant de mal, 10 ans après. Elle m'a changé à tout jamais. Je lui fais un tendre sourire, il se confie un peu et je dois avouer que cela me touche. Je comprends parfaitement. Tellement ! « je comprends ce que tu ressens... j'ai perdu mon père il y a un petit moment et du coup je suis allée en pension bref je comprends » parfaitement, la perte d'un être cher ça chamboule toujours. N'importe qui. Je mange en plus du chocolat, je m'en rends compte, je me goinfre en l'écoutant, ça me fait du bien et j'adore ça, manquerez plus qu'un massage aux pieds ! Le paradis ! J'attire à nouveau Salem contre moi, je suis maladroite, c'est presque violent. « Merci... ! » ma phrase s'étouffe dans son cou lorsque j'entends les clés dans la porte tourner. La voix de Cina qui résonne. Je me fige, je ne veux pas qu'il se pose trop de questions, il est un peu trop protecteur parfois, même si j'aime cela, j'ai besoin de cela. Cela serait une manière comme une autre de faire fuir mon Salem. Mon ? Salem tout cours Maisy bordel ! J'inspire et je repousse doucement Salem pour faire face à mon frère en espérant qu'il n'est pas vu notre étreinte. Je souris et je prie pour que mes yeux ne soient plus aussi bouffis ! « Oh Cina ! Je.. Je te présente Salem, c'est le réparateur et sauveur de mon ordinateur ! » Je souris aux deux. C'est vrai, il est le sauveur de mes cours. Et Cina sait que j'aurais pu paniquer pour si peu, les perdre est une drame. « Il vient de terminer, j'ai failli perdre mes cours ! Grâce à lui je suis sauvée » j'avale un dernier carré de chocolat et je me sens mal à l'aise. Je me mords la lèvre. Cina ne semble pas faire état des choses et file même vers la cuisine, je suppose pour nous laisser terminer. Je rougis face un Salem. « je ne vais pas te retenir plus longtemps, je suis entre de bonnes mains... encore merci... on se revoit n'est-ce pas ? » pourtant une part de moi se dit que ce garçon ne voudra pas revenir et qu'il a juste été poli, je me trompe peut-être, mais j'ai l'habitude de ce comportement. Je me lève et je remets les plis de ma jupe correctement, j'étais limite débraillée ! On aurait pu penser autre chose. Mon dieu... Je tente de ne pas l'envisager. Je me dirige avec Salem vers la porte. « J'espère que mon ordinateur retombera en panne... » je lui fais un petit sourire malicieux en espérant qu'il comprenne que j'aimerais le revoir mais là encore ce n'est pas forcément explicite.

 
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Salem H. Donovan
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MessageSujet: Re: You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ )   You could come and save me and try to chase the crazy right out of my head ( Salem ♥ ) EmptyMar 17 Nov - 17:31


Some legends are told.  Some turn to dust or to gold. But you will remember me, remember me, for centuries. And just one mistake, Is all it will take, We'll go down in history. Remember me for centuries. No, it's nothing wrong with me. The kids are all wrong. The story's all off


Il n'avait jamais prévu tout ça. Il n'était qu'un employé, en toquant à la porte. Il ne savait pas quel visage se cachait derrière le prénom, ni quelle personne était Mairead McIntyre, hormis une étudiante dont l'ordinateur venait de planter. Le destin était-il réellement au-dessus d'eux, se riait-il d'eux ? Le loup en avait les poils qui se hérissaient. L'homme, terre-à-terre, détestait cette idée d'avenir inchangeable, ou d'entité capable de jour avec eux. Il retint une nouvelle grimace, et Salem observa Maisy face à lui. Elle l'avait hanté, durant cette année. Un fantôme du passé, qu'il avait crue être une proie. Mais c'était un peu comme un conte moderne. La Belle et la Bête. Il eut presque envie d'éclater d'un rire sans joie à cette pensée. Maisy semblait manquer cruellement de confiance en elle. Salem ne comprenait pas pourquoi. Il n'était pas quelqu'un d'arrogant, mais il avait appris de ses défauts et de ses qualités, et il savait faire la part des choses. C'était quelque chose d'inné, avec la bête, chez lui : savoir analyser avec logique les points forts et les points faibles. Comme un prédateur, pour peut-être mieux mordre, ou mieux réconforter - comme avec la demoiselle blonde, non ? Chassée puis réconfortée. Crétin s'invectiva t-il mentalement, mais il avait besoin de la protéger de lui-même. Il aurait dû la fuir, pour ne pas la mettre en danger, mais il se sentait irrémédiablement attiré par elle, sans qu'il sache définir si c'était encore le joug de la bête ou bien autre chose.

Salem l'avait sentie blessée par ses paroles, mais il avait atténué ses propos et elle s'était radoucie. Il n'avait pas voulu la blesser. Jamais. Plus jamais. Il répond à son sourire, par un des siens, maladroits et doux. Il ressemble plus à un chiot qu'à un loup, à dire vrai. Il n'a rien d'une créature cruelle, comme Maisy doit sûrement s'en rappeler - des crocs et des griffes, la douleur et le sang, la peur et la panique. Elle avait été une biche, une proie, qui courrait, qui criait. Il avait été un loup énorme, gris, la rage au ventre, le corps brûlant de la chasse. Non. La bête semble vouloir gronder, mais il est humain. Il sent que la présence de la blonde réveille des choses très primales chez lui, et le désir de la toucher le fait frissonner. Non, ça pourrait être dangereux. Dans quoi je me suis embarqué, par Fenrir ? Il écoute la réponse, se focalise sur la voix féminine. Pour s'ancrer dans une réalité qu'il ne laissera pas s'échapper en volute veloutées et rouges comme la soif de chasse. « Oh, je vois. » Il ne sait pas quoi dire. Désolé ? C'est peut-être un peu trop général. Il se contente de la regarder, et ses yeux se font compatissants, dans leur lueur mordoré, d'ombre voilée de lumière. L'or moucheté n'est sûrement qu'un reflet des lampes. Sûrement. Même si, plutôt que d'y lire la bestialité, c'est une lueur étrange, le regard d'un animal protégeant sa meute. « En pension ? Ca a du être dur. J'avoue que je n'ai jamais aimé ce genre d'établissements, mais je suppose que ça dépend de où tu atterris. » Il hausse une épaule sans trop savoir que dire d'autre. Il a été dans un lycée banal, des études banales. Rien de folichon - sauf le piratage, le hackage, l'informatique. C'était une partie de sa vie qui l'avait changé, car c'était aussi à l'adolescence qu'il était devenu loup. Il n'y pense soudain plus, quand elle le presse contre elle. Ses mains trouvent les épaules de la demoiselle, la serre contre lui. Il sent sa chaleur, son parfum, inspire doucement, le coeur battant. « Je- » mais il n'a pas le temps de dire la fin de sa phrase, ou même de savoir ce qu'il allait dire - il n'en a aucune idée. Il se retrouve les bras vides, et une silhouette entre dans l'appartement, mettant tous ses sens en éveil. Les yeux sombres volent jusqu'au frère. Finalement, Salem lève une main et salue d'un hochement de tête gêné, embarrassé, les joues un peu rouges. Maisy semble gênée elle aussi, et il devine que le frère aurait été plus vindicatif en les voyant l'un dans les bras de l'autre. « B'soir » fait-il d'une voix à la fois petite mais rauque et audible. Il continue de suivre l'homme jusqu'à ce qu'il disparaisse dans la pièce d'à côté. L'odeur est là, virile, masculine, protectrice. Elle n'a pas besoin de toi, pour la protéger. Il baisse les yeux. Alors je trouverai autre chose. Il sursaute et se tourne vers Maisy, puis sourit timidement. « Oui bien sûr. Je te laisse ma carte, avec mon numéro et mon email, si tu veux me contacter. Ce sont mes coordonnées perso, y'a aucun souci, si tu veux. » C'est tellement gauche qu'il se taperait le front du plat de la main si il n'avait pas l'air déjà assez ridicule. Il s'avance vers la prote, après avoir récupéré son ordinateur et son disque dur. J'espère que mon ordinateur retombera en panne... Il se tourne lentement vers Maisy, voit son sourire et il ne peut que lui répondre. Un large sourire fend son visage : il suffirait qu'il s'arrange un peu pour ça. Un virus pas trop vilain ou deux, et il pourrait ... « Tu sais qui appeler dans ce cas-là » murmure t-il avant de faire un hochement de tête et de s'éloigner. Il tourne le couloir, descend l'immeuble, et reprend sa route. Il s'arrête enfin, le coeur battant, quand l'immeuble de Maisy n'est plus visible. Par Fenrir ! Il sent le sang battre dans tout son corps. Il inspire, et décide négligemment de passer par chez Aze. Il a besoin d'un remontant. Il a besoin de parler de ça. De l'attaque. De Maisy. Et de ce qu'elle créé chez lui. Mais il se promet une chose : il va tout faire pour qu'elle continue de sourire, et il sait comment. Fleurs, chocolats, petites attentions. Jamais signées. Un admirateur qui restera inconnu. Pour chasser le monstre de sous son lit, de ses souvenirs. C'est tout ce qu'il veut, tout ce qu'il peut faire, pour ne pas la blesser.



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