Je suis ce dont tu as besoin.

âge: 32 ans lieu de naissance et origines: Inverness dans les Higlands statut civil: Célibataire profession: Éditrice dans une petite boite  famille et/ou coven: Coven des Mackensie. dons particuliers: Elle maîtrise la gravité et arrive depuis peu à léviter légèrement, ce qui rend le port de talons beaucoup plus confortable tradition sorcière et type de magie de la famille: Adeptes du Wicca, elle et sa famille pratiquent la magie naturelle. qu'est-ce que votre personnage sait du surnaturel: Avec des parents sorciers, Erin sait depuis toujours ce qu'est le monde surnaturel et s'est beaucoup documenté afin de pouvoir protéger son frère. quelle est votre réputation à edimbourg: Erin est plutôt gentille mais tout le monde sait qu'il ne faut JAMAIS s'en prendre à son frère. Elle n'a pas beaucoup de vrais amis, plutôt des connaissances car son franc parler et ses manières un peu sèche découragent rapidement les nouvelles rencontres. Pourtant, lorsqu'on prend le temps d'apprendre à la connaître, on se rend compte qu'elle dissimule une certaine fragilité derrière ses remarques moqueuses et son manque de tact. Ses meilleurs amis peuvent largement en témoigner. traits de caractère: Autoritaire, elle sait ce qu'elle veut pour elle et pour son frère, ne se laisse pas convaincre facilement. Erin est une femme impulsive et plutôt jalouse, elle a un caractère fort et ne possède pas de censure. Elle dit ce qu'elle pense quand elle le pense en assumant toutes les conséquences. crédits: tumblr groupe : burn the witch.

✝ 001. Erin aime prendre soin de ses cheveux, ils sont partie intégrante de sa vie. Elle les laves pratiquement tous les jours et ne sort pas de chez elle sans une coupe impeccable. ✝ 002. Elle ne supporte pas les gens qui se rongent les ongles. Le petit bruit agaçant d'une dent sectionnant un ongle la ferait hurler. ✝ 003. C'est une personne qui aime avoir un contrôle absolu sur elle et ce qui l'entoure. Toute situation imprévue la plonge dans un état de stress pratiquement ingérable. ✝ 004. Erin a souvent tendance à chipoter. Que ce soit une pince à cheveux qui traîne, un trombone oublié sur un bureau, elle attrape tout ce qui lui tombe sous la main et finit toujours par le casser sans faire exprès. ✝ 005. Comme toutes les femmes, elle surveille sa ligne mais ne résiste pratiquement jamais à des ferreros rochers. Elle en cache toujours dans le tiroir de sa table de nuit. ✝ 006. Erin mange rarement, elle saute souvent des repas, par flemme de cuisiner. ✝ 007. Elle est capable de retenir sa respiration pendant 47 secondes, ce qui ne sert strictement à rien mais c'est plutôt classe. ✝ 008. Ses passions sont la lecture, les serpents et Tristan. ✝ 009. Chacune de ses journée commence avec un café, autant éviter de lui parler le matin avant qu'elle n'ai bu sa tasse car elle est incapable de sortir le moindre son. ✝ 010. Erin a très peur des pieds, elle évite aux maximum de regarder ceux des autres et ne touche aux siens qu'en cas de nécessité.

On parle souvent de l'enfance comme une époque bénie, où l'innocence règne en maître dans un univers parfait. Moi, quand je repense à mon enfance, je me souviens surtout de cette peur dévorante qui me tordait les boyaux... Cette crainte insoutenable et éternelle que Tristan ne se réveille plus un matin, que son magnifique sourire ne rythme plus mes journées, que son petit corps chétif décide que le monde était trop pénible pour lui.
C'est pour cela que j'allais souvent le rejoindre dans son lit la nuit, j'avais besoin de le protéger,de sentir son corps chaud à côté du mien, d'entendre sa respiration douce et sentir les battements de son cœur...

D'aussi loin que je m'en rappelle, Tristan a toujours été le centre de notre monde, à mes parents et à moi. Il ne fallait pas qu'il se blesse, qu'il tombe, qu'il mange trop vite, qu'il courre trop longtemps. Il était mon "petit grand frère" comme disait maman et j'aimais ça. J'aimais me sentir utile, savoir qu'il avait besoin de moi, il était mon univers, j'existais à travers lui et tous ses petits bobos du quotidien et même la peur constante de le perdre me faisait me sentir importante à ses yeux.

Et un jour, tout a changé... Tristan a eu 14 ans et quelque chose c'est déclenché en lui. Presque immédiatement, il n'était plus mon petit bébé fragile mais un homme capable de prendre ses propres décisions. Sa santé c'est améliorée de manière spectaculaire et les parents étaient si heureux pour lui ! Et moi... Moi j'ai perdu la seule chose qui m'importait au monde, prendre de soin de mon frère... Personne n'a compris, même pas lui mais moi je savais... Cette foutue maladie lui laissait quelques instants de répits pour pouvoir revenir en force plus tard. Il fallait que je continue à veiller sur mon frère même s'il prétendait le contraire. C'était pour son bien, un jour tout redeviendrai comme avant et je ne l'aurais pas laissé tomber, j'aurais été la seule capable de voir à travers les ruses de son mal et il m'en remercierai. Alors oui, tout a changé entre nous à partir de ce moment là mais moi je n'avais pas changé, je savais qu'il n'était pas prêt et qu'il avait besoin de moi, il ne s'en rendait juste plus compte. A cette époque, nos échanges étaient plus que houleux, notre complicité fusionnelle avait laissé place à une hostilité latente et je souffrais. Je souffrais terriblement parce qu'il semblait me détester alors que je voulais simplement son bonheur, je savais ce dont il avait besoin pour être heureux...

Quelques années après, les choses se sont calmées. Non pas que Tristan ait prit conscience de sa fragilité mais je pense qu'il a comprit que notre duo fonctionnait bien. On est partit étudier à Edimbourg avec Ariane et Charlie, deux amis d'enfance. Nos parents trouvaient plus pratique pour nous d'avoir une collocation, les frais d'inscription et la vie d'étudiant n'étaient pas des plus facile, la solution arrangeait tout le monde. J'avais décidé que Tristan aurait un métier stable et rassurant, il serait expert comptable. Il fallait qu'il reste en sécurité et derrière un bureau, il ne courrait pas trop de danger. Quand à moi, j'avais décidé de devenir éditrice. J'avais des rêves plein la tête et je voulais créer ma propre boite.
C'est à cette époque que j'ai rencontré Aïden. Grand passionné de littérature, le regard rêveur et les cheveux en bataille, son intelligence et son humour noir me faisaient craquer. Je sus dès l'instant où il posa son regard sur moi qu'il serait à moi. Mais je n'étais pas pressée et l'amour n'était pas ma priorité. L'important pour moi c'était Tristan, Tristan et sa santé délicate, malgré sa volonté à me convaincre du contraire. Finalement, après plusieurs mois, Aïden et moi avons échangé notre premier baiser. Il était le premier homme qui a vraiment compté dans ma vie en dehors de Tristan et de mon père. J'aimais passer du temps avec lui, mais jamais trop longtemps, je ne pouvais pas laisser mon frère seul... Les premiers mois, notre couple était un exemple mais plus le temps passait, plus notre relation se détériorait. Au fil du temps, les disputes remplaçaient les moments de complicité et les mots d'amour laissaient place à des reproches à peine voilés. La principale raison de nos conflits, pour ne pas dire la seule, c'était Tristan. Aïden ne supportait pas toute l'attention et l'amour que je portais à mon frère, il était jaloux du temps que je lui accordais et ne comprenait pas pourquoi je me faisais un devoir de le protéger, pourquoi il passait avant tout et tous le monde, même lui.
Finalement, au bout d'un an, le mot de trop. Il ne voulait plus essayer de comprendre et j'étais lasse de lui expliquer... Il est simplement partit, comme ça, en emportant mon coeur avec lui. J'ai mis du temps à comprendre que je l'aimais, tellement qu'il est partit avant de l'entendre... Seul Ariane était capable de soigner mes blessures. Elle, que je n'avais considéré jusqu'à ce jour que comme une présence discrète c'est révélée être ma meilleure amie...

Cette époque fut douloureuse pour moi. J'en voulais à Tristan et je l'aimais encore plus qu'avant, d'un amour destructeur. Il avait été le centre de ma vie si longtemps que j'en avais oublié qu'il n'était pas MA vie et nous nous sommes disputés. Violemment. Tellement qu'il en est partit, me laissant plus anéantie que jamais. Ariane est restée, elle a su trouver les mots et au fil du temps me réconcilier avec moi-même et mon frère.

Depuis la fin de la fac, je vis avec elle, sa sœur et son frère au dessus de leur petit café-libraire. J'ai trouvé une place d'éditrice dans une petite maison qui me permet d'avoir une vie correcte. Je n'ai jamais revu Aïden... Et Tristan... Tristan continue d'être lui, il est ma drogue, mon ami, mon frère, une partie de moi mais je me soigne... Parfois j'y arrive et parfois je dérape... Et malgré tout, on s'aime et c'est tout ce qui compte à mes yeux.