rouge marquise (hannibal)

âge: l'aube d'une vie au cœur battant des hymnes celtiques, née d'une ère où les braves devinrent conquérants lieu de naissance et origines: beauté naguère des Hautes Terres, nostalgie des frondaisons en tout lieu, celte qui revient fouler les coteaux qui l'ont vu naître  avant Jesus. statut civil: Veuve d'un vaillant trépassé il y a longtemps, c'est le cœur qui oublie aux siècles qui s'éparpillent, évanescence de l'amour, d'une solitude qui cortège l'immortelle sous la muette diane. profession: cerbère du monde, la course s'achève au berceau de sa genèse. Une faveur d'un vieil ami, la course du globe s'achève pour l'antique platine devenue mécène du Nord dépeuplé, Highlands choyés en son cœur figé, rôde la lieutenante sur les terroirs reculés. Puis au regard de tous, c'est la passion des étoiles, l'astronome dans l'âme à la tête de l'Observatoire Royal d'Edimbourg   créateur: visage oublié, se le persuade t'elle, d'une créature du Sud s'égarant dans l'hiver cruel des forêts écossaises. Guerrière défaite, baiser mortel qu'elle n'accepte, c'est la renaissance loin des siens dons particuliers: Gronde les talents de sa race sous le pâle épiderme, et la prédisposition à se muer d'une carcasse de loup méthode de chasse: Méticuleux, propre, rapide. Lèvres patientes qui attendent que la faim houspille avant que la belle ne devienne le bourreau d'une âme égarée. Calices dont elle n'ose s'enticher, à la crainte de s'y attacher, les perdre trop vite quelle est votre réputation à edimbourg: la blanche madone, bienfaitrice des fragiles, des boiteux, mécènes des cœurs battants, le respect obligé pour la platine immortelle, lieutenante inflexible traits de caractère: curieuse, patiente, protectrice, souple, fière, froide, réservée, discrète, têtue, joueuse, soucieuse, respectueuse, vagabonde, solitaire, douce, rancunière, inflexible, romantique, intrigante, diplomate.... crédits: tumblr groupe: show me your teeth.

001. rêves étoilés, passion sempiternelle de la voûte céleste qui surplombe le monde, la platine s'allonge et observe les astres sans compter le temps. Avidité curieuse dont elle en a fait une profession, astronome de quelques siècles, l'Observatoire bâti par ses soins, d'une identité oubliée, lieu qu'elle domine toujours aujourd'hui   002. amour des cœurs battants, curiosité pour les jolis qu'elle s'entoure, observe souvent. Mirettes bienveillantes pour les mortels, éphémères qu'elle protège comme une maquerelle pour ses filles. Quelques calices du passé, à l'envie assassine s'échappant, d'une tendresse logée sans préavis. Les même perdus, des chagrins qu'elle préfère éviter aujourd'hui   003. ivresse pour l'inexploré, l'antique bourlingueuse découvre des visages nouveaux, des lieux exotiques sur l'écorce du monde. Envies bohémiennes, la strige s'échappe dans le lointain 004. membre illustre de la Carmilla, lieutenant qu'on préfère s'enquérir à d'autres, pivot légendaire de anciens qui foulent la terre depuis les temps anciens. Proue de bon sens, de modération et d'expérience acquise, la flavescente a le respect de nombreux, l'admiration de certains 005. avant Hannibal, c'était Arwen, celte vaillante, guerrière des collines gelées, dresseuse de loups. Puis une morsure, la renaissance sur les mers chaudes du bassin méditerranéen et un nouveau nom offert par son créateur   006. manoir du 18eme  restauré par ses soins. Une équipe d'entretien employée le jour, du jardinage au nettoyage intérieur. Un majordome, des domestiques pour veiller sur la noble antique, l'astronome réputée dans le milieu scientifique 007. l'art est apprécié, les galeries souvent fréquentées, mais la musique encore plus. Des siècles à jouer de ses doigts sur les instruments, un piano toujours au centre du salon. Mais l'artiste cache son talent, n'en joue que pour elle, doigts de fée perdus sur le clavecin, elle dévore les notes tel un breuvage sacré. Les artistes en première place, eux qui la font rêver, frissons dans l'oreille,  prunelles éblouies, encore et toujours 008. gueule d'ange, monstre qu'on a souvent tendance à oublier, à sous estimer. Pourtant, c'est la vaillante de jadis qui n'hésite à exécuter sa sentence aux sanguinaires qui parcourent ses terres, et y versent le sang. Si la région placée sous son regard n'est pas la plus accueillante, elle est synonyme de tranquillité pour ceux qui souhaitent vivre un peu plus longtemps, loin des carnages qu'on rencontre à plus grande fréquence dans d'autres coins du pays 009. androgyne, elle fut parfois un homme à quelques époques, redevint féminine à d'autres, changeant aux envies fugaces de parcourir le monde, de s'y engouffrer telle une fragile de l'humanité 010. quelques romans historiques publiés à travers les derniers siècles, d'identité multiples, d'une même plume. Des vérités dévoilées, histoires véritables, elle qui n'affriole guère des fictions

"Arwen..." Lèvres qui susurrent contre la courbe de son helix, d'une haleine chaude expulsée contre sa chair, l'épiderme frissonne de blandices. Des canines taquinent son lobule, barbe contre pulpe lisse, ça picote. Sentiment embaumant, ainsi blottie contre le torse du vaillant, c'est sentir la sécurité d'une chaleur longtemps aspirée. Parti pendant quelques mois, le revoici auprès d'elle, pour un temps qu'elle sait fugace. Seul homme qui a sut apprivoiser la bête flanquée dans les coteaux périlleux des Hautes Terres, le guerrier peut se flatter d'une telle prouesse. Au creux de ses bras pileux, la belle au sobriquet notoire, la femme louve dit-on dans les tavernes des bourgades alentours, lippes tordues de moult variantes. Née de l'accouplement entre un loup et une catin entend t'on parfois, bout de viande abandonnée par ses parents, si pas donnée en offrande aux meutes planquées sous la cime des bois menaçant, orpheline adoptée par les monstres préfère t'on cultiver entre cantiques rauques et pintes remplies. Version presque avérée, où les ascendants périrent sur le chemin de la chasse, tombés dans le piège de quelques barbares. Et elle, chérubin rescapé, orpheline vulnérable, recueillie par une louve charitable, et surtout éplorée. Louveteau perdu dans l'hiver cruel, mère affligée sous le sombre pelage, c'est la curiosité pour la petite humaine qui amena l'omega à recueillir Arwen. Les années s’égrènent et les rumeurs gonflèrent sur la dompteuse de loups que la sylve noire cacherait en son cœur. C'est la crainte pour l'impossible, des échos abondants sur la bénédiction de Loki, de Fenrir réincarné dans la chair humaine. Peur de l'inconnu, les oreilles prêtent à avaler n'importe quel ragot. Un seul pour s'aventurer dans les bois jalousement gardés, pour affronter la sauvage jamais observée d'un face à face. Tous morts, sauf lui, Grand Pas, guerroyeur ambulant, charpentier avant que son village ne soit décimé par un raid de pirates. "Bereg..." D'un prénom qu'elle seul prononce, l'oublié sous la réputation d'un vagabond.

Cendres, sang, chair cramée, les senteurs exhalent depuis le centre de la forêt, nuées de mauvaise augure. Une cabane mis en pièce, quatre corps au repos sur la croûte blanche, c'est la triste esquisse qui s'affiche aux quelques paires luisantes en bordure de clairière. Des curieux attirés par les cris et la sève chaude délogée des quelques carcasses, l'un d'entre eux s'avancent jusqu'à leur mécène. Le cœur bat faiblement, souffles saccadés d'une mort qui approche. Un museau effleure le visage tremblant, souillé. Contact chaud, les paupières s'ouvrent vers le loup campé au-dessus d'elle. "Oeil de Nuit..." Animal reconnaissable aux cicatrices, et à son pelage blanc. Eux qui ne sont pas arrivés à temps, ses monstres adorés. Couinement du jeune bêta, d'une amie qui se meurt sous la chair humaine. "Quelle scène insolite" Sursaut. Une voix inconnue, sortie de l'ombre épaisse dessous les arbres. Les loups s'agitent, reculent à l'approche du féroce qui rejoint le corps de la platine défaites. Silhouette floue à travers les rétines barbouillés de sang, au vertige qui blanchit déjà le panorama. Avant que son âme ne s'enfonce dans l'abîme, une caresse froide sur sa joue éraflée, un dernier murmure ouïe. "Jolie louve, je t'offrirai mon fardeau.." L'immortalité, d'un simple morsure, d'un sang qui se vide lentement. Humaine devenue créature légendaire sous l’œil curieux d'une vieille chimère, infant indocile d'un maître espiègle. Au réveil, une soif inextinguible, diable charmant à ses côtés. "Hannibal, oublie ton passé, une nouvelle vie t'attend" Strige baptisée, elle prétend oublier, ces mémoires rangées dans un tiroir de l'esprit. Un passé cher, trésor jalousement sauvegardé dans ses limbes, Arwen jamais enterrée.

Millénaires sous l'ivoire lisse, d'un figure s'imprégnant de moult conquêtes, d'une madone prenant peu à peu marque dans la Carmilla. Jeune d'autrefois, fossile aujourd'hui, l'immortelle se place parmi les anciens. Ceux pour qui se nourrissent alarme et respect. Hannibal, vagabonde devenue lieutenante du nord écossais, cerbère chevronné de ses terres qui l'ont vu naître. De quelques entités incarnées aux siècles passés, jolie colosse parmi les membres du régime vampire.