Sujet: (feat. orion) moving at gods' speed Dim 4 Oct - 17:57
Moving at gods' speed
Orion feat. Désiré
« I know the devil: I am his handler. Man I have your soul. I really show you the realm of disaster, I am a junkie for fuckin' semantics. I smoke all the flowers, I fill out the pasture. But tryin' to whitewash my blackness. Thought I told you I'm not human. I'm machine, my nigga. Think these honkies here don't got us on no genes. »
Désiré sort de la douche, et s'habille. En quelques minutes, il sort de sa chambre. Ses parents sont en pleine incantation. Il l'ignorent, comme à leur habitude. Au centre de leur salon traine une montagne de terre rouge et d'offrandes au dieu. Son frère Issa a quelques problèmes d'argent, Rada est certainement le dieu vaudou qu'ils implorent. Il a beau ne pas être capable de magie, il connait la religion vaudou comme le fond de sa poche. Lui la honte des Kawasa, cela fait longtemps que personne ne se retourne sur son passage. Il se contente de traverser la pièce sans un regard pour sa famille, ce qui l'attend ailleurs est bien plus intéressant que leur procession divine. Il monte dans la vieille Ford Torino que son père lui a offert pour ses vingt-et-un ans et disparait dans la nuit noire. Le Hive, voilà l'endroit vers lequel il se dirige. Un bar à vampires qu'il fréquence depuis plusieurs mois. Tout en conduisant il ajoute quelques paillettes dorées à ses pomettes, observant son reflet dans le rétroviseur. En cette soirée d'Octobre, la coquetterie de Désiré est sans limite, tout comme sa soif d'aventure.
Il fait enfin son entrée dans le nightclub. La musique se déverse des enceintes, prête à rythmer le moindre de ses mouvements. Fidèle à lui-même, il se déplace en exécutant une danse des plus sensuelles. Il est d'humeur à exciter tous les vampires du Hive, et son stratagème ne tarde pas à faire son effet: quelques minutes suffisent pour qu'un visage pâle s'approche du sien. Les néons autour d'eux semblent s'animer à une allure fulgurante. Désiré goûte déjà au sang du vampire, tandis qu'il lui offre le sien. Ses sens sont en éveil, les couleurs sont plus vives, le moindre son raisonne à ses oreilles comme une douce symphonie. La drogue se dilue peu à peu dans ses veines et il se sent bientôt en complète effervescence. Dans ces moments, il se sent comme un dieu. Il lui arrive de se demander s'il est plus puissant que ses frères et soeurs. Il prend de la vitesse, mais un visage familier vient troubler son voyage psychédélique. Il se sent habité par un étrange mélange d'appétit sexuel et d'inquiétude. « Orion... » murmure-t-il.
Sujet: Re: (feat. orion) moving at gods' speed Dim 4 Oct - 19:06
Moving at god's speed
Some people like the way it feels, some people wanna fit in with the popular, that was my problem. I was in a dark room, loud tunes, looking to make a vow soon. If I take another one down, I'ma drown in some poison, abusin' my limit -I think that I'm feelin' the vibe, I see the love in her eyes, I see the feelin' Δ Désiré&ORION
Grayson était passé tel un fantôme. Pâle présence dans un coin de l'herboristerie, calme, bien trop calme. Étrange même. L'atmosphère que le vampire lunatique laissait ostensiblement planer entre eux irritait le sorcier. Ça puait l'embrouille. Ça puait les sous-entendus miteux. Orion n'aimait pas être pris pour un con, et lui le savait pertinemment. Grayson n'avait pas besoin de le pousser à agir - il savait que le Mayfair allait chercher de son plein gré. S'il n'avait pas cette grande gueule, s'il n'avait pas eu ce caractère digne des cabots qu'il ramasse par dizaine dans la rue, cela aurait fait longtemps qu'il l'aurait bouffé gamin. Mais il ne l'avait pas tué, l'avait vu grandir, et le voyait à présent fermer boutique, murmurant déjà entre ses dents serrées des calculs d'arithmancie compliqués.
Ça puait le chien mouillé. Aujourd'hui n'était pas le jour d'Orion et tout semblait l'agresser. Tout semblait le perturber. La veille, il avait oublié de tirer les cartes, et cela faisait une journée qu'il se sentait à nu. A vif. Démuni face à un destin qui s'était toujours plut à l'envoyer chier dès que l'occasion se présentait. Orion, pied au plancher, se dit avec dépit qu'il était comme les clichés des diseuses de bonne aventure, cette vieille qui prédit faussement l'avenir d'une personne, mais qui ne voit dans sa boule de plastique le poing de son client lui arriver droit dans les dents. Le client s'appelait ce soir Désiré. Bien que le sorcier souhaitait se tromper, il savait que c'était rarement le cas. Il savait que les erreurs qu'il commettait étaient à retardement, après coup, il savait qu'il se retrouvait toujours comme un con devant le fait accomplit. Mais pas là. Là il l'anticipait. Et puis, Grayson semblait le savoir sans en être réellement sûr. Ça, c'était peut-être ce qui l'irritait le plus.
Alors il arriva là ou son pendule s'était arrêté. Il passa devant un videur qui l'empêcha de rentrer, avant qu'il ne reconnaisse sa tête, avant qu'il ne fasse le lien qui l'unissait à l'un des vampires les plus frappés du Royaume-Uni, et qu'il ne pose pas plus de questions. Ses mains protégées par des gants, Orion se fondit dans l'obscurité comme un pauvre con irait droit dans la gueule du loup. Son sang, gorgé par des générations de sorciers, pouvait se vendre à prix d'or. Certains pouvaient se battre. Beaucoup, en tout cas, l'auraient tué. Le regard fixe, cherchant une cause à la rage qu'il sentait monter en lui, il ne calcula pas le danger qui l'entourait - et quand bien-même, bourré de verveine, il les aurait bien fait chier. Et quand bien-même, c'était un Mayfair. C'était lui qu'il ne fallait pas faire chier. C'était..
Sa main agrippa le t-shirt du gosse.
Orion..
Et lui, c'était un Kawasa. Mais sans rien. Sans ce sang qui l'aurait rendu attractif, alors, il s'est mis.. des paillettes. A moitié affalé, à moitié debout, Orion le força à se relever sans tenir compte du vampire qui ne comprenait pas ce qui se passait.
Assez joué princesse.
Et lui, c'était un Kawasa qui pourtant se fondait dans la masse, un inconnu au milieu d'illustres, un gamin aux rêves crevés qui préférait se gaver d'illusions à base de V plutôt que d'aller de l'avant. Sans ménagement, il le traîna à travers les vampires et autres crétins qui se plaisaient à jouer à la poupée de sang pour finalement sortir de là. Et dire qu'il l'avait aidé à dépasser ce stade de victime. D'un geste, il ouvrit les portes et se pris une bourrasque d'air frais. Et dire que pendant tout ce temps, il lui avait mentit. Un mollard s'écrasa au sol, et il plaqua le gamin contre un mur, entre une poubelle et un lampadaire qui n'éclairait quasiment plus. Et dire que..
Ses yeux trouvèrent les siens. Observèrent ses pupilles doubler de taille, son air hagard. Lâchant finalement le t-shirt de Désiré, il regarda le ciel étoilé, comme si là-haut, quelque part, la Déesse lui disait quelle attitude adopter. Mais y'avait rien. Putain de pollution lumineuse. Y'avait rien, sauf ce drogué, et lui. Un juron siffla entre ses lèvres, et puis, il reporta son regard sur l'idiot. Sèchement, il frotta du bout de ses doigts recouverts de cuir les paillettes qu'il s'était mis, ce qui n'eu pour résultat que des les étaler un peu partout, et de s'en mettre sur ses propres gants à lui. Ses lèvres s'ouvrirent, puis se refermèrent. Une fois. Deux fois.
Prend ça.
Il ne savait pas par quel insulte commencer, alors, en bon herboriste, il savait au moins par quelle plante le soigner. Au cas où, il en avait pris dans sa poche. Rien que l'idée d'avoir prévu ça lui donnait la gerbe. Fourrant une poignée de verveine crue dans la main moite de Désiré il le fixa. Marcha. Fit des aller retour de cinq pas pour se contenir, avant de balancer :
Si tu ne t'expliques pas sous peu, j'ai de très bons amis qui te feront comprendre ce qu'est être un humain et jouer à ce genre de.. Choses.
Mis ses mains dans ses poches, leva de nouveau le nez vers le ciel pour ajouter :
Sujet: Re: (feat. orion) moving at gods' speed Lun 5 Oct - 17:25
Moving at gods' speed
Orion feat. Désiré
« I know the devil: I am his handler. Man I have your soul. I really show you the realm of disaster, I am a junkie for fuckin' semantics. I smoke all the flowers, I fill out the pasture. But tryin' to whitewash my blackness. Thought I told you I'm not human. I'm machine, my nigga. Think these honkies here don't got us on no genes. »
Jour après jour, Désiré supportait le regard de sa famille. Ces airs accusateurs sous-jacent qui disaient « tu n'es pas des notres, toi tu es différent ». Jamais en vingt-trois ans avaient-ils osé le regarder en face ne serait-ce qu'un instant, et lui dire ce qu'ils avaient sur le coeur. Il s'était habitué à leur silence, ainsi que, parfois, à leurs messes basses. Il s'est maintes fois demandé pourquoi le sort avait fait de lui un sans pouvoir. Sa sexualité déviante assurerait qu'il ne propage pas le mauvais oeil sur les descendants Kawasa. Pour une fois, il ne pourrait être tenu responsable. Sa mère resterait seule à confronter le monstre d'humanité qu'elle avait mis au monde... Si seulement elle avait imploré Ogou, loa de la fertilité, peut-être ne se sentirait-il pas obligé de fuir les siens.
Là dans la pénombre, entouré de vampires affamés, Désiré se sentait lui-même, accepté. Personne pour lui rappeler qu'il n'était qu'un bon à rien, un incapable de toute forme de magie. Personne pour lui inculquer des incantations qu'il ne pourrait de toute manière jamais reproduire, ou pour l'observer d'un oeil curieux. S'il pouvait scintiller près des buveurs de sang, c'était un jeune homme heureux. Au fond du Hive, au moins, on ne prêtait plus attention à sa nature. Il se mêlait à la foule comme une partie intégrante de cette dernière, ou c'est du moins ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il sente une main l'en sortir par le col.
Perdu dans une brume psychédélique, il reconnait tout juste l'identité de l'homme qui le prend à part. Il l'emporte à l'extérieur, l'extirpant de sa douce rêverie et du buveur de sang auquel il était prêt à s'offrir. Tristesse qui se lit sur un visage à moitié paralysé par le sang divin qui coule déjà dans ses veines. Il tente tant bien que mal de se concentrer sur la voix d'Orion, tandis qu'il est comme possédé par son doneur. « Pap... » souffle-t-il quand l'air frais vient réveiller son esprit confus. Mayfair est en effet un père pour lui depuis l'enfance, il regrette qu'il joue également ce rôle dans des conditions pareilles. Il le sentit le plaquer contre un mur et poussa un gémissement. Il ferma les yeux tandis qu'il sentit les mains d'Orion sur ses joues, il avait complètement oublié les paillettes sur son visage, et se contenta d'étouffer un sanglot qui lui monta à la tête comme une bouffée d'alcool. Il s'apprêtait à lui répondre, mais Orion lui mit dans la main de la verveine, qu'il observa un instant avant de la porter à sa bouche, l'air écoeuré. Désiré se sentait à nouveau comme un enfant qu'on aurait pris la main de le sac. Piètre punition pour celui qui était décidémment la honte de tous les sorciers du quartier.
Mâchant lentement la plante, il dit enfin, la bouche pleine: « Je suis désolé Orion, je... Le v me donne des ailes, je me sens comme toi. Regarde. Je peux faire de la magie, moi aussi. Je suis aussi capable que ton fils. » Il s'approche de lui à une vitesse fulgurante, avant de reculer brusquement. « S'il te plaît, ne sois pas fâché, je connais ce vampire je sais ce que je fa... » mais il n'a pas le temps de finir sa phrase, il régurgite immédiatement le sang bu. La verveine faisant son effet.
Sujet: Re: (feat. orion) moving at gods' speed Sam 10 Oct - 22:04
Moving at god's speed
Some people like the way it feels, some people wanna fit in with the popular, that was my problem. I was in a dark room, loud tunes, looking to make a vow soon. If I take another one down, I'ma drown in some poison, abusin' my limit -I think that I'm feelin' the vibe, I see the love in her eyes, I see the feelin' Δ Désiré&ORION
Ses dents grinçaient. Ses gants aussi. Sec, l'ensemble de son être semblait lentement sortir d'une torpeur malsaine. Le parfum lourd du Hive était encore dans ses narines. La vision d'un Désiré qui tendait le cou aussi. Crispés de la tête aux pieds, Orion était tendu, prêt à bondir - comme il l'était lorsqu'il a vu le gamin dans cet état. Continuant à faire les cent pas, ses yeux sombres scrutaient un ciel tout aussi interdit que lui.
Si seulement j'avais su bordel..
Là-haut, seules les ténèbres lui répondirent. Il n'y avait pas d'étoiles, pas de Lune. A ce moment du mois, le sorcier est d'habitude chez lui, avec son fils. Ils parlent, échangent, discutent. Il lui apprend ce qu'il sait de manière théorique. Lors de ces nuits, lui et en règle générale tout sorcier sensé ne sortaient pas. Restaient en famille. Se donnaient l'illusion d'avoir une vie fonctionnelle et, si ce n'était pas le cas, réfléchissaient sur les moyens qu'ils avaient à leur disposition pour que ça soit le cas. Mais là ce soir, Orion a remplacé le manoir familial par une ruelle à l'éclairage clignotant, troqué l'introspection contre une douloureuse révélation, et son fils par un junky qu'il avait eu la stupidité d'apprécier. Si seulement il avait su ? Il ne sait pas s'il aurait gardé les bras croisés. Probablement aurait-il agit de la même manière. Ses pupilles perdues dans le ciel nocturne, il trouva sa réponse de lui-même, mais continua tout de même à intérieurement blâmer Désiré après qu'il ai dit :
Le v me donne des ailes, je me sens comme toi.
Sortant sa flasque de sa poche intérieure, Orion manqua de s'étouffer lorsque l'autre ajouta :
Je suis aussi capable que ton fils.
Et un peu du liquide ambré coula d'entre ses lèvres lorsque l'humain vint à sa hauteur en un flot de mouvement flous, brusquement, sauvagement, avant de repartir à la même vitesse. Sa main ganté essuya son menton, il déglutit l'alcool, et repris son souffle. Si avec le temps, les vampires sont devenus les êtres avec lesquels Orion est le plus capable de s'identifier, certains ne le considèrent toujours que comme une proie alléchante, que comme un sorcier. Désiré glissait sur la mauvaise pente. Il le faisait avec sourire et paillettes, et le pire, c'est qu'il risquait de l'entraîner dans sa chute. De mauvaises relations en mauvaises relations..
S'il te plaît, ne sois pas fâché, je connais ce vampire je sais ce que je fa..
.. Si Grayson était son plus proche ami, si toutefois ce terme était adapté à leur relation, la prochaine fois, le vampire qui viendra le voir pourra être bien moins sympathique.
Il observa Désiré dégueuler.
Ne parles pas de mon fils. Ne dit pas que tu es comme moi.
Des passants tournèrent leur regard sur la scène qui se déroulait, avant que les néons flashy du Hive n'attirent leur attention.
C'est pas parce que tu peux pas être comme les tiens qu'il faut forcément que tu ressembles à quelqu'un. Ni à moi, ni au dernier des junky.
Orion pris une nouvelle gorgée de sa flasque, avant de la tendre à Désiré.
Si la Déesse a décidé de t'enlever tout pouvoir, c'est parce que tu n'en avais pas besoin gamin. Ceux qui arrivent à survivre sur cette Terre, ceux qui se battent contre un univers dont ils ne connaissent rien, eux..
Sang sur les rideaux. Le berceau. Sang sur leur enfant, et puis, le regard vide de sa femme.
Te fout pas en l'air D ; et me dit pas que tu sais ce que tu fais, parce que c'est faux. Regarde-toi, et arrête de te dire que tout va bien, ou tu vas perdre le seul mec qui est suffisamment con qui est là, à 2H du mat, en train de te regarder vomir tes tripes. Ça fait depuis combien de temps que tu tournes au V ? Combien de temps que t'as les mains qui tremblent rien que d'y penser ?
Sujet: Re: (feat. orion) moving at gods' speed Dim 25 Oct - 18:52
Moving at gods' speed
Orion feat. Désiré
Malade, voilà ce qu’il était. Fatigué de toujours devoir répondre Amen à cette famille dont il se sentait étranger. Le mouton noir des Kawasa, condamné à rester auprès d’une tribu dont il ne faisait partie qu’en apparence. Avant même que la terrible sentence tombe, déjà durant l’enfance il se sentait différent de ses frères et soeurs. Comme s'il connaissait déjà le sombre dessein qui l'attendait. Désiré et ses bottes roses. Désiré et son sourire interdit, constamment collé aux lèvres. Sa féminité l'avait démarqué du reste de sa famille, et même, comme si sa couleur de peau ne suffisait pas, du reste des gamins de la ville. Une différence assumée dont il se garda d'avoir honte. Brillant comme une étoile de milles paillettes, à l'intérieur pourtant, Désiré mourait peu à peu. Ce sorcier qui ne fit jamais surface se retrouva tué dans l'oeuf. Lui et ses rêves de magie, partis en fumée avec le regard approbateur de sa mère. De son père. Du reste de sa fratrie. Orion en personne l'avait pris son sous aile au moment même où il pensait que la communauté sorcière tout entière lui tournait le dos.
Lui le sans pouvoir... Il fallait bien qu'il se rattache à quelque chose. Orion et son fils s'étaient révélés comme une deuxième famille, espoir éphémère pour Désiré qui se retrouva encadré un temps. Rapidement au lycée les choses se précipitèrent, les rencontres malheureuses et les influences. Du gamin brownie qui jouait avec les poupées de ses soeurs, il passa au statut de gogo danseur et de dealer de v. Autant d'évènements qui changèrent sa vie du tout au tout. Cotoyer des vampires lui permettait d'attendre ce divin qu'il avait longtemps cherchée. Douce illusion dans laquelle il aimait se bercer.
À ce propos, les mots du sorcier vinrent le ramener rapidement à la réalité. Lui qui venait de vomir ses tripes suite à la prise du verveine se retrouva d’autant plus dépité. Son coeur en petits morceaux devant Mayfair qui semblait bien remonté. Tu n’es pas comme moi, les mots retentissaient dans sa tête encore et encore. La sentence qui retombe, vieille comptine qu’il connait par coeur. Il ne peut empêcher les larmes de couler sur ses joues pailletées. Rêves brisés, déchiquetés pour la centième fois. Sa tristesse est infinie. “Je voulais vraiment essayer Orion, je voulais vraiment être comme vous. J’ai essayé d’être unique, d’embrasser mon inner-humain comme ils disaient, mais rien n’a fonctionné. Ils n’étaient jamais satisfaits.” Il s’assit et pris un peu de la boisson de sa flasque, essuyant ses larmes de sa manche. “Ça fait bientôt 5 mois, les vampires sont plus commodes qu’ils en ont l’air.” Une pause. “Toi et Gray, vous n’avez jamais…” Il se rend compte de la tournure étrange de sa phrase et reprend: “Enfin, tu n’as jamais gouté son sang ? L’expérience est folle.” Lui-même voit toujours des étoiles danser. Foutue drogue toujours dans son système.
"Désiré, c'est qui lui qu'est-ce qu'il te veut ?" Derrière eux, son vampire semble s'être réveillé.
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