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 Dark shadows in the faculty {ft. Enoch

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Eames Montgomery
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MessageSujet: Dark shadows in the faculty {ft. Enoch   Dark shadows in the faculty {ft. Enoch EmptyDim 27 Sep - 0:24

Dark Shadows In The Faculty.

Enoch & Eames.


Juillet 2015.

Comme à son habitude, mon réveil avait sonné aux alentours des six heures. Et je n’avais quasiment par dormi de la nuit. La routine quoi. J’avais passé rapidement sous la douche, sautant le petit déjeuner. De toute façon, ces temps-ci je ne le supportais pas. Dès que je mangeais quelque chose à peine réveillé, j’avais des crampes d’estomac, mais j’avais quand même pris le temps de boire ma tasse de café. Je ne pouvais pas commencer une journée sans cette boisson. C’était comme un rituel. Sur le chemin du commissariat, dans ma voiture, mon téléphone portable sonna. Je pris donc l’appel. Malgré le fait que j’aimais mon travail, je m’étais maudis un petit moment d’avoir accroché. J’aurais voulu être un peu tranquille, mais voilà, les assassins et les agresseurs, eux, ne prenaient jamais des vacances. Fallait être   disponible H24. Le commissaire venait de m’avertir qu’il y avait eu un vol à la faculté, à l’autre bout de la ville, bien évidemment, et que, s’étant fait surprendre, il avait agressé la concierge, qui avait été immédiatement amené à l’hôpital, pour soigner ses blessures. De ce fait, il voulait qu’un inspecteur se rendre sur les lieux, pour commencer à interroger les possibles témoins.  Au bout d’une heure de route, merci les embouteillages du matin, j’arrivais enfin à ma destination. Au passage, je saluais quelques collègues qui étaient déjà sur place et nous nous sommes mis à nous repartir des tâches. Il y avait trop à faire pour un seul homme. J’avais donc passé une bonne partie de la matinée à  interroger la classe de théologie. Personne ne savait rien. Comme d’habitude. Personne ne savait jamais rien. Ils n’avaient même pas été capables de me dire ce qui avait été volé. C’est-à-dire. Heureusement qu’on m’avait mis au courant. Toute la classe ayant été passée au crible, je profitais pour faire une petite pause. Je me dirigeais vers la cafétéria, prendre un gobelet de café, et je sortis, m’allumant une cigarette. Soupirant, je réfléchis à tout ce que j’avais appris jusqu’à présent. Rien. Le néant. Après tout, il y avait beaucoup de monde à la fac’, et c’était tout à fait possible qu’une classe ne soit au courant de rien. Tout ce que je savais, c’était que, en début de matinée, un homme, selon les dires de certains, c’était introduit dans l’établissement pour voler des ordinateurs, dans l’optique de les revendre. Il s’était fait surprendre par la concierge, qui était déjà présente sur les lieux à l’aube. Mauvais endroit au mauvais moment. Pas de chance. Mais attendant qu’elle soit de nouveau consciente, et qu’on ait le feu vert des médecins, il fallait faire l’enquête sur le terrain. Même si, selon moi, cela ne servait strictement à rien. Avec l’expérience, j’avais appris les gens s’intéressaient qu’à leurs affaires, ou alors, le peu de témoins oculaires, n’étaient pas fiables. Ça promettait tout ça.

Ma pause cigarette finie, je repartis à l’intérieur du bâtiment, pour cette fois-ci interroger le professeur de la classe de théologie et démonologie, M. Stoker. Devant sa porte, je mis un moment avant de me présenter. Je n’étais pas très à l’aise. La démonologie, était en quelque sorte ma spécialité, et je ne voulais pas qu’il voit mon malaise. Heureusement pour moi, pour le moment, je pouvais juste les invoquer. Ils ne me possédaient pas encore. Prenant une grande inspiration, je toquai sur la rambarde de la porte, qui était ouverte, me raclant la gorge. « Bonjour M. Stoker », j’hochais légèrement la tête, en guise de salutation, avant de faire un pas en avant. « Inspecteur Montgomery. Comme vous vous en doutez, je suis là concernant l’agression de ce matin ». Je m’avançais encore un petit peu, me restant assez en retrait. Certes, en tant que représentant des forces de l’ordre, j’avais quelques droits en plus que certains de mes concitoyens, mais j’attendais quand même d’être invité. Je n’aimais pas m’imposer. « Je m’excuse pour le dérangement, mais est-ce que vous auriez quelques instant à me consacrer ? » Tout en attendant une réponse de sa part, je regardais tout autour de moi, la décoration de la pièce.

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MessageSujet: Re: Dark shadows in the faculty {ft. Enoch   Dark shadows in the faculty {ft. Enoch EmptyDim 27 Sep - 16:21

Dark Shadow In The Faculty.

   
Eames & Enoch.
Une douleur au flanc, vive, tranchante et fugace, le sort de ses corrections. Enoch lâche une grimace désabusée avant de se laisser entrainer en arrière, contre le dossier de son fauteuil. Il y a quelques semaines encore, le professeur aurait pris cela pour une simple crampe, mais la réalité s’est avérée tout autre. Un froncement de sourcils pour empêcher à cette pensée de s’insinuer à nouveau dans son esprit. La douleur finit par passer, elle s’estompe aussi vite qu’elle est venue, tel un fantôme, qui n’est là que pour lui rappeler qu’il est condamné. Mais l’archiviste, il refuse d’abdiquer, de se laisser aller à s’écrouler dans le désespoir. Il s’oblige à travailler plus que jamais pour saturer ses pensées. Ses doigts assurent une meilleure prise sur son stylo et il se repenche sur la copie en soupirant, songeant que ce début de matinée n’a pas été de tout repos pour l’université. Pourtant, tout aurait annoncé une journée des plus banales. Enoch, il a siroté son thé matinal, comme à son habitude, en lisant les habituelles inepties du journal. Par la suite, et comme chaque matin, il s’est retrouvé devant son armoire à hésiter entre deux citations pour le tee-shirt du jour. Finalement, il a opté pour la loi suivante : « Dites à quelqu'un que l'univers compte 300 milliards d'étoiles et il vous croira. Dites-lui qu'un banc vient d'être repeint et il devra le toucher pour en être convaincu. ». Des lettres blanches ressortant sur le noir du tissu, et qui résonnent comme autant de rires amusés ou cyniques de ses étudiants lorsqu’ils découvrent la phrase du jour. Une manière à la fois détendue et philosophique pour débuter une séance. Une séance qui s’est achevée dans l’écho d’un cri ayant résonné dans le couloir de la faculté, d’une voix déchirante qu’ils connaissent si bien d’habitude. Impossible de rester sagement dans un amphi, sans savoir ce qui s’est passé au dehors. Et là, sous le regard d’un cercle d’élèves paniqués, le corps blessé de la concierge de la faculté, une femme toujours si sympathique et au visage souriant, défigurée par le sang qui s’écoulait de ses arcades sourcilières. Des murmures interloqués voire choqués se sont élevés parmi les étudiants : qui aurait pu faire une chose pareille à cette pauvre Mrs Maple ? Tandis que le théologien, lui, avec d’autres collègues du même étage, tentait de faire garder conscience à celle-ci en attendant les secours. Le départ de la concierge a sonné le glas de la torpeur sur les bancs de la faculté. Et l’arrivée de la police. Enquête doit être faite ; rendre justice à l’agressée, retrouver l’auteur du crime, et surtout, savoir comment une personne étrangère à l’université a pu entrer si facilement sur les lieux. D’autant qu’au moment où les premiers élèves ont été interrogés, des étudiants de la classe d’Enoch, personne n’était encore capable de dire ce qui a pu être dérobé. Ces pensées renvoyant les images de ce matin s’évaporent sous les coups secs sur sa porte ouverte. Le professeur Stoker cesse alors de fixer sa copie d’un regard vide pour lever les yeux sur son visiteur, tout en rajustant ses lunettes. Inspecteur Montgomery. La dernière fois qu’il a entendu quelqu’un se présenter comme inspecteur, c’était au téléphone… onze ans plus tôt. Le soir où sa femme s’est tuée dans un accident de voiture. Pourquoi faut-il que le simple mot d’inspecteur lui fasse penser à ce qu’il y a eu de pire dans sa vie ? Une personne normale se demanderait plutôt ce qu’on peut venir lui reprocher, ou verrait plutôt l’image fugace d’une série télévisée. Il hoche la tête et lui fait signe d’entrer. « Entrez, inspecteur. Je m’attendais à voir quelqu’un de la police, mais sans doutes pas si tôt. » Enoch esquisse un sourire qu’il veut bienveillant. Il n’a rien à se reprocher sur ce qui s’est passé aujourd’hui, après tout, n’avait-il pas soutenu la victime avec d’autres professeurs en attendant l’ambulance ? Toutefois, il doit s’avouer qu’il n’est pas non plus très à l’aise. Lâchant son stylo pour se lever afin de serrer la main, son regard finit par errer sur le château fort de papier qui traine sur son bureau. Une vision sans doutes apocalyptique pour un étranger des lieux, et qui arrache un haussement de sourcils gêné de la part du théologien. « Je suis navré de ne pouvoir vous proposer le canapé, là bas, mais il est dans le même état d’envahissement que le reste de la pièce… Asseyez-vous donc, je vais entreposer toutes ces horreurs ailleurs, autrement nous aurons du mal à nous entendre. » Aussitôt dit qu’il prend une pile de papiers dans les bras pour la déposer sur une autre table qui chancelle déjà de livres ; l’universitaire fait de même avec le restant de copies qui trainent sur le bureau, jusqu’à ce qu’on puisse à nouveau apercevoir la dalle de verre protégeant le bois du meuble. Une chose étonnante que rien n’ait encore jamais cédé jusque là. Revenant dans son fauteuil, il entrelace ses doigts et les serre sur la table pour en masquer le tremblement qui est survenu en même temps qu’une nouvelle douleur au rein malade. Garde le contrôle, qu’il songe tout en restant impassible. Garde le contrôle et tout va bien se passer. « Je vous écoute. »
   
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MessageSujet: Re: Dark shadows in the faculty {ft. Enoch   Dark shadows in the faculty {ft. Enoch EmptyLun 28 Sep - 1:38

Dark Shadows In The Faculty.

Enoch & Eames.


D’où j’étais, j’ai rapidement remarqué qu’il était en train d’écrire quelque chose, et j’attendais donc qu’il finisse et un signe de sa part pour venir m’installer et bonne et due forme. Ça ne se voyait peut-être pas, avec l’expérience,  mais au fond de moi je n’étais pas du tout à l’aise. Loin de là. Sur toutes les classes est les professeurs de l’Université, il avait fallu que je tombe sur celui de théologie / démonologie. C’était bien ma veine. Dès qu’il leva la tête et qu’il me fit signe d’entrer, j’avançais lentement, redoutant ce face à face, alors que je n’étais pas là pour moi, mais pour une enquête. J’avais vécu des situations bien pires que celles-ci, mais rien à faire, mon mal être ne voulait pas partir. Foutue démonologie. Foutue magie noire. Prenant une grande inspiration, je m’assis en face du professeur Stoker, le regardant. Je ne sortis aucun bloc-notes, aucun stylo. J’en avais pas besoin, sachant pertinemment qu’il ne sera au courant de rien, et puis, avec les années dans ce travail, j’avais appris que le fait de sortir un papier et noter pendant un interrogatoire, ça rendait souvent les gens mal à l’aise. Ça les perturbaient et commençait à dévier du sujet, oubliaient certains détails. C’était aussi pour cette raison que je fis abstraction des notes. Et puis bon, de toute façon, j’avais une bonne mémoire aussi. « Ne vous en faites pas pour l’état de votre pièce, vous n’avez pas vu la mienne … ». En effet, mon bureau était jonché de dossiers de toute part. Il y en avait partout. Vive la paperasse. Je n’avais qu’une hâte, passer au numérique. Ça ferait plus de place. « Je sais ce que c’est ». Je lui souris légèrement tout en faisant tourner mon briquet entre mes doigts. Pas très professionnel comme comportement. « Et pour répondre à votre remarque de tout à l’heure, nous n’avons malheureusement pas le choix d’interroger les gens de suite après l’incident. Quand les souvenirs sont encore présents ». Je soupirais intérieurement, haussant les épaules. « Mais je avouerais que je n’attends pas grand-chose de votre part. Jusqu’à maintenant nous avons fait chou blanc, et je me demande même ce que je fais ici, mais voilà. C’est le boulot. En tout cas, encore désolée pour le dérangement occasionné ».

Je posais mes mains sur le bureau, toujours regardant le professeur. Par où commencer ? « Bon, suite à l’agression de la concierge de ce matin, c’est surtout cette partie qui est importante, nous essayons de recueillir le plus d’informations possibles.  Le moindre petit truc qui pourrait nous aider, même si vous pensez qu’il soit insignifiant ». Je m’interrompis un instant, en me disant que, j’aurais bien eu besoin d’un autre petit café là tout de suite. Déjà que ce matin j’avais dû le boire en vitesse et que là je n’avais pas non plus vraiment pris le temps de le boire … ça ne me ferait pas du tout mal d’en avoir un à ce moment précis. Mais bon, chaque chose en son temps, plus vite je l’aurais questionné, et lui répondu, plus vite je pourrais de nouveau en boire un verre. « Dès mon arrivé, un de mes collègues m’a averti que, vous étiez sur les lieux ce matin, auprès de Mrs Maple », je m’interrompis de nouveau, pour lui laisser le temps de tout interpréter. Je ne voulais pas le bombarder de questions. La plupart du temps les gens n’arrivaient pas à suivre. En attendant, je posais mon regard sur son t-shirt et il me fit bien rire. Je souris. « Sympa votre t-shirt ». Je repris rapidement mon sérieux. « Bon, revenons à nos moutons. D’ailleurs, si vous voulez, dès que j’aurais des nouvelles de l’hôpital, je pourrais vous les faire parvenir, si vous le souhaitez. Pour le reste, vu que vous étiez sur les lieux, je voudrais savoir, si par hasard vous auriez vu quelqu’un de louche ? Quelque chose qui n’avait rien à faire là ? Tout et n’importe quoi au fait, comme dis avant, tout peut être important ».  Je ne savais pas vraiment comment cibler mes questions, surtout que, les basiques, c’était trop … non. Ça ne servait à rien. C’était mieux de les faire revivre la scène, les gens se souvenaient beaucoup plus de choses en se rappelant les événements. En attendant une réponse de sa part, je regardais tout autour de moi. Depuis que j’étais entré dans son bureau, autre que le malaise que je ressentais lié à son métier, j’en éprouvais un autre, plus puissant, et je cherchais son origine.

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