IAN ‡ Burnin' deep inside my veins is the poison of your blood

   âge: 31 ans. lieu de naissance et origines: Il est né a Inverness, de deux parents écossais. statut civil: Divorcé et célibataire a présent profession: Astrophysicien. comment avez-vous atterri à la british library: Son père en faisait partie, tout comme son grand-père avant lui. Les MacTavish y ont leur place depuis de nombreuses génération. Éduqué dans leurs idéologies et leur intérêt, il était tout naturel que Ian les y rejoigne. qu'est-ce que votre personnage connait/pense du surnaturel: Ian est quelqu'un de très curieux. C'est un amateur de toutes théories du petit homme vert, il est donc tout normal que le surnaturel de l'étonne pas et le fascine. Il sait qu'il n'est pas la personne la plus calée, mais il sait aussi qu'il est loin d'être le plus ignorant. avez-vous un lien spécial au projet darwin: Il est trop jeune pour ça. En revanche, son père a participé aux recherches fondatrices du projet. Sans parler du fait que Ian a été marié pendant prêt de cinq ans a un de ces enfants du projet Darwin.  quelle est votre réputation à edimbourg: Il est assez discret, bien que très connu dans les salles de boxe pour sa violence et son jeu de jambes. C'est aussi quelqu'un de très sarcastique et qui ne mâche pas ses mots. traits de caractère: Bourru - Sarcastique - Franc - Souriant - Drôle - Discret - Passionné - Attentif - Violent - Charmeur - Loyal - Désinvolte . crédits: Mysterious et Tumblr. groupe: the science.

   

    001. Il grignote beaucoup, il est presque toujours en train de manger quelque chose, un fruit, une noix, un biscuit, une demie-vache... 002. Il peut apparaitre comme arrogant et connard. Il l'est. 003.Il a souvent des pulsions de rage qui le font aller se défouler, sur le bitume, contre un sac de boxe, contre une mâchoire... 004. Il regarde énormément d'émission télé concernant les théories aliens et tout ce qui concerne le cosmos. 005. C'est un fan inconditionnel de Star Wars, Star Trek, et tout ce qui peut toucher aux vampires.   006. Il aime beaucoup les femmes. Dans son milieu professionnel, dans son lit, dans sa cuisine... 007. Il aime beaucoup voyager et a été un peu partout dans le monde, il ne lui manque plus que l’Antarctique, mais il ne désespère pas. 008. Il dit a qui veut l'entendre qu'avant ses quarante ans, il aura escaladé l'Everest, même s'il doit crever, le nez dans la glace sur le chemin du retour. 009. Avant de s’énerver, il commence a bouger le pied droit, de plus en plus vite. Courrez. 010. Malgré son sarcasme en puissance, il reste quelqu'un qui a beaucoup d'humour et partira toujours en grand éclat de rire face a une bonne blague. Ou une mauvaise d'ailleurs.

   

Ian!
La voix avait résonné dans toute la petite maison de sa mère. Le garçon leva les yeux au ciel avant de poser son comic. Quoi encore?
Descends tout de suite! Tu as des ennuies jusqu’au cou, jeune homme! Et range moi d’avance tes roulements d’yeux et tes phrases de martyre, tu sais très bien que ca ne marchera pas.
Tu as reçu le bulletin c’est ca?

Le bruit, bien trop vulgaire, qui engloba la maisonnée lui fit comprendre qu’il avait trouvé la bonne réponse. Il poussa un immense soupire avant de se lever, a la vitesse o combien désarmante de l’escargot suisse, de défroisser ses vêtements et de descendre afin de rejoindre sa mère au salon. Elle était assise sur la table a manger les jambes battantes dans le vide, le bulletin trimestriel de son fils collé a son nez. Ian, dans la connerie de son adolescence, commençait a peine a le réaliser mais il était tout ce qu’elle avait. Elle était si jeune, une de ces étudiantes qui avaient eut le malheur de coucher avec son prof de biochimie et de tomber enceinte. Elle n’avait que dix neuf ans lorsque Ian était né, et aujourd’hui presque seize ans plus tard, seule et a quelques centaines de kilomètres d’Edinburgh, même si elle reconnaissait que si la situation avait été différente, elle n’aurait pas dit non, elle ne regrettait rien.

C’est si mauvais que ca?
Mauvais? Elle venait de lever le nez du papier. Tu rigoles j’espère en disant ca. Tes résultats sont parfaits… Mais ces appréciations Ian, c’est pire encore que le semestre précédent… Qu’est-ce que j’ai fait pour que tu parles comme ca? On ne peut pas répondre ce genre de choses… C’est plus possible Ian… Ca ne peut pas continuer. Elle le fixa un instant alors qu’elle lui indiquait d’aller s’asseoir lui aussi. J’ai eut ton père au téléphone. Non. Pas la peine de grogner. Nous avons décidé, tous les deux, qu’a partir de l’année prochaine, c’est lui qui aurait ta garde.
Quoi?!
Ian s’il te plait… Ne rend pas les choses plus dur qu’elles ne le sont.
Mais maman! Je ne veux pas aller chez Graham! Je ne veux pas quitter Inverness, et je ne veux vraiment pas aller a Edinburgh!
Je sais bébé… Je sais bien… Mais tu sais très bien que je n’y arrive plus avec toi… Tu as plus de caractère que moi et - elle lui tendit son bulletin - tu es en train de te pourrir l’avenir. Je t’aime mon coeur, mais toi et moi, ca ne fonctionne plus comme avant. Il te restera un an avant d’en avoir fini avec le lycée. Je t’en prie, essaye quelques mois…
Maman!
Pour moi…. S’il te plait. L’adolescent avait poussé un cri de rage avant de jeter ses bras en l’air. Il s’était ensuite lever pour aller créer une jolie indentation de son poing dans le mur du salon. Celui la, c’est toi qui le paye.

Ton père est la.
Génial, vous n’avez plus qu’a vous mettre a danser le limbo et ce sera officiellement la pire journée de ma vie.
Le policier frappa des mains sur la table, énervé. Il va falloir que tu apprennes a contrôler tes paroles et tes gestes jeune homme. C’est la troisième fois en deux semaines que je te revoie ici, et je ne compte pas t’y voir une quatrième fois. C’était la dernière fois qu’on se montrait compréhensibles. Tu ne vas pas t’en sortir aussi facilement aujourd’hui. La seule raison pour laquelle tu vas sortir ce soir c’est que tu vas être obligée d’aller voir un psychologue.
Encore mieux… Vous viendrez me tenir la main pour être sur que j’y aille?
Dégages.

Alors? Aucun d’entre vous n’est capable de résoudre ce problème? Il haussa les yeux au ciel. Et ça se veut troisième année de physique… Pitoyable. Il attrapa le morceau de craie et inscrivit au tableau les réponses, faisant, au passage crisser le bout de carbonate de calcium. Quelqu’un peut essayer de m’expliquer ou je dois vraiment tout faire tout seul?

L’étudiant en deuxième année de doctorat en astrophysique regardait le groupe d’élèves qui lui faisaient face et dont il avait la responsabilité, quatre heures par semaine. Il essayait, tant bien que mal de faire rentrer quelque chose dans leur cervelle vide. Il n’y arrivait pas, et le milieu de la deuxième heure approchait, tout comme son agacement. Son pied tapait, a intervalles réguliers et encore éloignés, le sol, il allait devoir faire un tour a la salle de boxe avant d’aller chercher sa mère a la gare s’il ne voulait pas exploser. La boxe, c’était probablement le seul conseil, efficace, qu’il avait gardé de la psychologue qui l’avait suivit de ses dix-sept ans jusqu’a son vingt-et-unième anniversaire. D’un signe de tête il indiqua a un de ses élèves de se lever et d’aller au tableau, tout en lui tendant la craie.

Vas-y, explique.

Il avait les yeux rivés sur le tableau. Sa mère lui manquait, depuis qu’il avait emménagé a Edinburgh, elle lui avait manqué tous les jours. Il avait tenu le coup, la preuve, il était toujours la, mais il avait voyagé, faisant deux années d’échange universitaire. Elle avait eut raison de le faire partir, grâce a elle, il était bien parti pour devenir un des astro-physicien les plus compétents dans leur domaine, et il devait reconnaitre que les relations, au départ tendues et mal-a-l’aise, avec son père, s’étaient incroyablement améliorées.

Sa mère essuya une larme grâce au mouchoir que son père lui avait donné. Il avait fallu un mariage pour réussir a les avoir de nouveau ensemble dans une pièce. Ian lui adressa un sourire avant de porter la main de la personne, qui était depuis quelques heures sa femme, a ses lèvres. Il l’aimait, il l’aimait comme un fou. Elle lui sourit avant de se pencher a son oreille.

J’ai pas eut le temps de te le dire… Mais tu es tellement beau avec tes cheveux courts.

Ian parti dans un immense éclat de rire. Il avait a peine terminé sa thèse de doctorat avant de se marier, et il fallait avouer que les derniers mois avaient été éprouvants. Ses cheveux, et sa barbe, étaient passés par toutes les longueurs possibles et imaginables. Lui, il n’en avait pas été dérangé, ce n’était pas dans ses habitudes, ou croyance. Il savait ce qu’il valait, il se savait très beau, et il savait aussi que ce n’étaient pas quelques centimètres de plus de poils qui allaient changer ça. La dernière fois ou il avait fait un véritable effort avant son mariage remontait il y a plus de cinq mois, lorsqu’il avait, officiellement, rejoint le rang des archivistes. Il pouvait remercier son père pour ça. Son père, ses travaux scientifiques, ainsi que son intérêt, presque malsain pour le surnaturel. Il poussa un soupire avant de sourire.

Je sais très bien que tu m’aimes et que mon corps et mes poils te rendent folle. Pas la peine de me mentir.

Il frappait, fort, dans le sac en face de lui. Il était en rogne et la fatigue et la sueur qui lui coulait le long du corps n’arrivait pas a l’apaiser. Son ami le regardait alors qu’il s’étirait a côté de lui.

Ian, mec, il va falloir que tu te calmes… Ca fait quatre mois que ton divorce a été prononcé, et a chaque fois que je te vois tu es de pire en pire. Sors, bois un coup, baise, fais quelque chose.
Je ne fais que ça depuis quatre mois, c’est pas mon ex-femme le problème. Non, c’est pour le… boulot… Je dois travailler avec quelqu’un et… Elle me rend fou, elle me rend complètement fou.

Et par travail, il ne parlait pas de son poste de chercheur en astrophysique, ni de celui de prof. Non, il voulait parler de la mission que lui avait confier les archivistes. Elle allait le rendre fou. Ou le tuer, il ne savait pas encore. Mais il savait qu’il commençait a s’impliquer un peu trop, et ca, ce n’était vraiment pas bon.