GROUPE 4 ✝ halloween at the edinburgh dungeon

Un manteau d'étoiles recouvre la ville depuis une poignée de minutes, une atmosphère macabre flotte dans l'air. On perçoit ça et là une odeur bien distincte : celle de la mort. Nous sommes le 31 Octobre et comme chaque année à la même époque, une nuit digne d'un roman d'Edgar Poe s'annonce. Toute l'Écosse est réunie pour célébrer ses défunts. De toute part on se rend au cimetière puis à l'église. On dépose une gerbe de fleurs sur les tombes les plus désolées, une bouteille de whisky dans la poche. Les habitants d'Édimbourg ne coupent pas à la tradition, honorant leurs ancêtres au même titre que le reste du pays. C'est la tradition qui le veut, tous n'attendent qu'une chose : pouvoir participer au grand bal organisé par l'Edinburgh Dungeon.

Peu à peu, le dongeon se rempli d'âmes et la fête bat son plein. Des hommes et des femmes costumés de façon originale font leur entrée. La musique retentit et les verres s'entrechoquent ponctués ça et là d'éclats de rire, tantôt innocents, tantôt intéressés. La plupart ignorent l'origine de cette étrange tradition du costume : on se masque pour tromper les esprits malins, soit-disant réveillés en cette nuit ancestrale. Une légende difficile à croire. Pourtant ce soir, personne n'est à l'abri d'un sortilège lancé par un mystérieux invité. On le dit doté d'une magie insoupçonnée, et de nature on ne peut plus taquine.

Dans la foule, on commence à assister à d'époustouflantes transformations. Quelques minutes suffisent pour que les costumés ne fassent plus qu'un avec leur accoutrement. Les déguisements se fondent avec leur propriétaires et les voilà tous possédés par ce personnage qu'ils prétendaient être. Des voix retentissent dans leur crâne, personnages fictifs ou historique, elles sont là, entêtantes et prêtes à les rendre fous. Le malaise est palpable pour certains tandis que d'autres ne se rendent compte de rien. Rapidement, ceux dotés de magie (sorciers) réfléchissent à une solution : qu'il s'agisse de composer une potion ou un contre-sort. Ils s'aident des mortels et parfois des immortels autour d'eux pour mettre au point un stratagème de secours. Tous doivent retrouver leur forme et pensée avant le lever du jour.

Enfin Halloween. Ce moment tant attendu par certaines personnes et redouté par d’autres. Pour ma part, je me situais à peu près au milieu. Je ne me réjouissais pas plus que tant de cette fête et je ne la redoutais guère. C’était juste une bonne occasion pour pouvoir se déguiser, se fondre dans la masse, et faire en sorte que personne ne nous reconnaisse. Je n’avais pas vraiment pensé à mon déguisement. Ce n’était pas du tout une de mes priorités et à la base, je n’avais même pas envie de participer à la petite sauterie organisée par la ville. Ma foi. J’avais tout de même décidé d’y aller. Après tout, ça me fera que le plus grand bien et un part de moi était quand même curieux de voir comment la soirée allait se déroulée et surtout les déguisements des autres. Me demandant si j’allais croiser deux trois personnes. M’étant laissé pousser la moustache plus que d’habitude, va savoir pourquoi, surtout que je la trouvais juste horrible sur moi, j’avais décidé de me pointer habillé comme au XIXe siècle, à la façon Lincoln. Il faut dire que je n’avais pas vraiment le choix, c’était un de seuls costumes que j’avais dans ma penderie. Je l’avais déjà mis pour une autre occasion, qui m’était complètement sorti de la tête. Alors pourquoi ne pas réutiliser le même habillement ? Autant en profiter et de toute manière je n’avais rien d’autre. Une fois relooké de la tête au pied, je me regardais dans le miroir, faisant une grimace. Certes j’étais classe, mais ça ne me convenait pas trop. Il me manquait quelque chose et j’étais encore trop reconnaissable. Je retournais fouiller dans mon armoire et j’y retrouvais un long manteau noir, qui ressemblait beaucoup aux genres de manteaux qu’ils portaient à ce siècle, ainsi qu’un chapeau noir, tout simple, provenant aussi de 1'800 et des poussières. Enfilant ces deux objets, je me regardais de nouveau devant le miroir, réfléchissant. Je ne ressemblais pas à grand-chose, mais au moins, je pouvais me cacher. Puis, soudain, un cours que j’avais suivi à Quantico, au FBI, refit surface. On avait dû débattre sur le cas de Jack l’Eventreur, et, même si encore à l’heure actuelle on ne savait pas qui c’était, je me suis rendu compte que j’étais habillé exactement de la même façon que lui. Enfin, pour ce qui était du manteau et du chapeau, le reste nous ne savions pas. Mais ce n’était qu’un détail, il me suffisait de fermer ma veste et le tour était joué. La nuit commençant gentiment à tomber, je décidais de juste passer en cuisine, prendre un couteau, ayant quand même toujours sur moi mon arme de service, bien caché, et je sortis, direction l’Edinbourg Dungeon.

Arrivé sur place, avec un peu de retard, je gardais la tête baissée, et je me frayais un chemin à travers la foule, pour rejoindre discrètement le bar. Je me commandais une bière, pour commencer, avant de retourner au milieu des gens, incognito, et d’observer tout autour de moi si par hasard je connaissais quelqu’un, mais bien évidemment, étant donné que tout le monde était venus déguisés, ce n’était pas chose aisée. Je restais un moment, planté là, mon verre à la main, à regarder, riant dans ma barbe. Mais au bout de cinq minutes, je commençais à me sentir bizarre. Comme si quelque chose n'allait pas. Mon regard s'était soudainement assombri et je tenais fermement ma main sur mon couteau. Comme s'il en allait de ma vie. Je regardais dans l'assemblée, à la recherche des femmes, comme si j'étais en chasse.

Un dernier coup de main sur le tissu rugueux et rigide du costume noir et vert, son regard bleu accompagnant sa main. Pas une poussière ne devait rester sur ce beau costume qu'il avait volé dans un magasin, au prix évidement de la vie du commerçant, un soir quelques jours plus tôt. Évidemment, il avait repéré le dit vêtement avant et savait que c'était celui-ci qu'il désirait et non un autre. Sa vieille armoire qui n'avait plus d'âge était pourtant remplie de vêtement de tous temps, des costumes d'époque, oui même encore un ou deux vêtements qu'il portait encore à la cour du roi... Des costumes des années 1800 et plus qu'il portait fièrement surement ceux qu'ils trouvaient les plus beaux d'ailleurs. D'autres vêtements de guerre et de soldat. Oui, Oskar Petrovsky avait de quoi faire pour les soirées d'halloween. Mais il avait choisi cette année d'investir, enfin façon de parler, dans un costume différent, d'époque actuel et qui le changerait et ne lui rappellerait aucun souvenir, non aucun. Il avait choisi le costume d'un super-héro, enfin un super-vilain plutôt. Il avait vu deux ou peut-être trois films avec ce fameux méchant. Au moins, il n'allait pas vraiment passer inaperçu, il l'espérait, c'était le but, être vu pour une fois. Mais ses attentions n'étaient pas des meilleurs comme toujours, ses idées étaient au fond bien sombres. Mirko n'avait pas de réels plans en tête, non, il improviserait comme toujours. Ses longs cheveux sombres cachant habituellement son visage étaient ce soir ramenés en arrière, avec ce gel qu'il détestait tant porter, mais soit cela allait avec le costume. L'odeur était si infecte pour un vampire au nez plus développé qu'un simple humain, mais il s'aspergea de parfum pour remédier à cela. Il ria seul en sortant de sa crypte, ayant presque pitié de lui-même. Se faisant beau pour un bal costumé orchestré par de pauvres humains... Et il faisait tout pour leur plaire. Pitoyable... Vraiment. Mais peut-être allait-il pouvoir bien s'amuser à cette soirée qui l'ennuyait déjà, au fond.

Arrivé sur place, le lieu grouillait déjà de dizaines, peut-être centaines de têtes. Il ne reconnut personne, à première vue en tout cas. Et c'était surement mieux ainsi. Tomber sur un membre de la camarilla qui surveillerait ses faits et gestes voir qui le reverraient d'où il vient. Non, il n'en avait pas envie. Pas ce soir, il voulait s'amuser, se faire, passer pour un de ces humains et se faire un ou plusieurs repas voir un petit massacre et mettre la pagaille dans ce joli petit bal. Briser la traite de non-agression en cette journée était pour lui un des plus grands plaisirs qu'il puisse exister en cette journée. Mais évidemment cela devait rester secret. À peine quelques pas fait qu'on le complimenta sur son cosplay de ce personnage, Loki... C'était ça. Il ne se souvenait plus du nom, mais qu’importe, quelques minettes ne tardèrent pas à le lui rappeler. Sourire de circonstance et moquerie de bas étages, auto-félicitation et compliment à deux bals fusa entre ses fines lèvres envers tous ceux qui l'approchaient. Jusqu’à ce que son regard se pose sur un groupe de demoiselle plus loin, elles étaient trois et riaient aux éclats, verre de champagne en main. Son regard s'était posé sur la blondinette, la plus petite des trois, elle avait un truc spécial. Quoi ? Elle serait son premier casse-croûte de la soirée, c'était décider, son minois était bien trop peinturé pour en être autrement et oser poster une vulgaire robe de "princesse" elle ne pouvait vivre plus longtemps. Oubliant les quelques personnes qui lui adressaient la parole, ses pas ne tardèrent pas à l'amener non loin du trio de princesses. Mais soudain dans son élan, il s'arrêta net, comme si on venait de lui donner un coup à l'estomac, il plia un instant.

Relevant le visage une fraction de seconde plus tard quelque chose avait changé. Son regard était différent, ses yeux avaient verdi légèrement, sa posture avait changé son menton s'était lever et son regard se porta alors tout autour de lui. Où était-il ? Sur terre ? Pourquoi ? Comment ? Qui était ses gens. Une chose étrange s'était passée et Loki devait comprendre quoi. Mains dans le dos, il observa alors l'environnement, les humains semblaient si étranges. Mais son esprit affuté ne tarda pas à comprendre qu'un sortilège devait se jouer de tous, et même de lui. Comment n'était-ce possible qu'un sort est pu l'atteindre, lui un dieu. Il semblait avoir perdu la mémoire, en partie en tout cas. Il ne devait pas faire de vagues, pour comprendre avant d'agir. On le bouscula alors, le sortant de ses pensées.

Halloween. Si la journée se prolongeait toujours dans une soirée dédiée exclusivement aux divertissements, il n’en restait que l’on fêtait les morts. Pour la première fois depuis le décès de son père, elle avait eu l’occasion d’aller déposer des fleurs sur sa tombe. Et bien qu’elle prenait toujours le temps de s’assurer que celle-ci était bien entretenue, cette journée avait une signification particulière. Elle ne s’était pas particulièrement étonnée de voir que personne d’autre qu’elle n’en avait déposé, du moins, pour l’instant. Comme tout le reste de la ville, elle avait été invitée au bal donné par l’Edimburg Dungeon. Et étant donné qu’elle n’avait pas grand chose d’autre à faire de sa soirée, elle avait décidée de s’y rendre. Quelques minutes volées de réflexion entre deux lignes d’un article et une virée shopping dans un magasin spécialisé lui avait suffit pour se dénicher un costume. Et un regard dans le miroir lui avait suffi à s’assurer qu’elle faisait une très élégante chauve-souris.

Elle était arrivé au donjon alors que la fête battait déjà son plein. Il ne lui fallut qu’une fraction de seconde pour capter le malaise ambiant dans la foule, avant qu’elle ne soit prise d’une terrible envie de battre des ailes et de fuir la lumière. Instinctivement, elle se réfugia dans un des coins les plus sombres de la pièce, en battant faiblement des bras. Le coin d’ombre ne fut, heureusement, pas bien compliqué à trouver étant donné que la majorité de l’éclairage se composait de bougies. Ce n’est qu’une fois cette indésirable envie assouvie qu’elle se rendit compte qu’elle n’avait effectivement plus vraiment des bras, mais plutôt des ailes. Elle se perdit dans leur contemplation une fraction de secondes avant de commencer à paniquer et de regarder autour d’elle. Elle n’était visiblement pas la seule dans ce cas et pour l’instant, elle ne reconnaissait personne. Elle frissonna, chercher une tête reconnue requérait de quitter l’ombre.

C’est à cet instant qu’elle reconnut Eames, qui passait lentement devant elle, scannant visiblement la foule du regard. Il fit mine de ne pas la reconnaître, ou peut-être ne la reconnut-elle réellement pas. Elle saisit son courage à deux mains et bondit devant lui. Ce faisant, elle bouscula un type déguisé en personnage d'un film récent, qu'elle crut reconnaître sans en avoir la certitude. Elle murmura rapidement une excuse sans se retourner, car elle venait de constater que son cher frère tenait fermement un couteau dans la main droite. Oups. Elle balaya son aile devant son visage, dans l’espoir de le faire réagir.

- « Eames… c’est Lysandra. Je viens d’arriver, qu’est-ce qu’il se passe ? »

Elle faisait de son mieux pour cacher sa panique, mais elle n’avait jamais été très douée pour rester calme dans les situations extrêmes. En l'occurrence, elle préférait vraiment ne pas perdre le contrôle tout de suite. Dans le cas contraire, les invités les plus proches d’elle risquaient fortement de se trouver exposer à une malchance extrême pour un certain moment. Ce qui, réflexion faite, ne ferait qu'aggraver la situation qui n’était déjà pas… normale. Peu importait dans l’immédiat, la définition de normalité.

La soirée battait son plein, et j’étais resté immobile pendant un moment, regardant la foule, quand soudainement un mouvement de panique se fit entendre dans la pièce. Je regardais tout autour de moi, ne me rendant pas compte que mon regard s’était assombri et que je tenais fermement mon couteau. Tout compte fait, ça n’avait pas été une bonne idée d’en prendre un avec moi, mais je ne pouvais pas prévoir ce qui allait se passer. Des hurlements se firent entendre, des gens complétement ébahis regardaient aussi tout autour d’eux. Un type, un peu plus loin, déguisé en lion, quelle idée aussi, se mit à rugir. Je fronçais un sourcil, essayant de savoir ce qu’il se passait exactement. Je n’en avais pas la moindre idée. J’avais juste l’impression de perdre le contrôle de moi-même. Mon corps ne m’obéissait plus. Je n’étais plus moi. Regardant toujours aux alentours, je compris subitement ce qui se passait. La sensation que j’avais n’en était pas vraiment une. Elle était réelle. Eames laissait gentiment sa place à Jack. Mon dieu. Grimaçant, imaginant déjà le pire, je me maudissais presque d’avoir choisi ce déguisement. J’espérais juste que tout se passera pour le mieux et que … personne n’ait eu la bonne idée de s’habiller comme les filles à l’époque. C’était préférable pour elles si elles voulaient rester en vie. J’étais sur le point de me diriger vers le bar, me servir à nouveau un deuxième verre, quand je fus stoppé net. Une voix féminine venait de me saluer. Tout mon corps tressailli et je me retournais vers la source sonore. Devant moi, se trouvait Aileen, habillé à la façon d’Harley Quinn, nouvelle génération, quasiment dévêtue. Je soupirais, moi qui pensais être discret. J’étais à deux doigts de lui demandé comment elle avait su qui j’étais quand  je me souviens brusquement ce qu’elle était réellement et que donc, elle pouvait très facilement me reconnaître. « Bonsoir … Fais gaffe avec ta batte s’il-te-plaît », je connaissais assez suffisamment le personnage d’Harley pour m’en méfier. « Et si j’étais toi, je ne resterais pas à côté de moi … ».

Je n’avais pas eu le temps de faire quoi que ce soit, que je vis une forme noire se mouvoir devant mes yeux. Qu’est-ce que c’était que ça encore ? Bordel. Déjà que j’essayais de mon contrôler du mieux possible pour rester moi-même et de ne pas me laisser submergé par la personnalité de mon déguisement, et voilà qu’on veniat me déconcentrer. « Qu’est-ce que c’est que ça ?! ». Je reculais de quelques pas, pour voir plus nettement la chose devant moi. Ce n’était rien d’autre qu’une chauve-souris, balayant son aile devant mon regard. Un sourire se dessina sur mon visage, quelle idée d’avoir choisi un tel déguisement. Je secouais la tête, à deux doigts de partir en fou rire. « Eames … c’est Lysandra. Je viens d’arriver, qu’est-ce qu’il se passe ? » Je clignais des yeux, juste pour revenir moi-même. Et je réussis pendant un court instant. « Lys ? … Je ne sais pas. Je crois que … », je regardais autour de moi « … qu’on devient nos déguisement ». Je grimaçais. J’aurais bien voulu être là pour elle, la consoler, lui faire comprendre qu’il fallait être fort, ne pas avoir peur, mais j’y étais impossible, Eames disparaissant à nouveau pour laisser la place à Jack. Juste avant, je m'étais penché vers Aileen, lui chuchotant à l'oreille « Pas touche ! ». Heureusement, jusqu’à maintenant, je me comportais normalement. Inconsciemment, sans m’en rendre compte, j’avais rangé mon couteau dans une poche intérieur de mon manteau.  

Elle ne savait pas s’il était possible pour les sorciers de repérer les différentes races surnaturelles qui peuplaient ce monde. Elle, elle en était incapable. C’est pour ça qu’elle passa devant la vampire déguisée en Harley Quinn sans se douter une seconde que celle-ci aurait bien fait un petit en-cas de son énergie vitale. Elle fit sursauter son frère, elle aurait pris le temps de s’excuser si la situation n’avait pas été urgente. En soit, il y avait de quoi. Tout le monde n’était pas habitué à voir une aile de chauve-souris géante lui passer devant les yeux. Pendant un instant, elle se demanda si elle pouvait voler. Elle en avait très envie en tout cas. Elle lutta pour revenir à la réalité, ce qui semblait être leur réalité, juste à temps pour entendre Eames formuler ce qu’elle n’aurait préféré ne jamais entendre. Ce qu’elle n’osait pas dire jusque là. Ils devenaient leurs costumes. Et comme —elle balaya la salle du regard— la majorité de la salle était déguisé en méchant, le bal risquait de se transformer rapidement en bain de sang. La Harley Quinn que Lysandra ne connaissait pas s’en alla dans un grand rire.

- « Tu la connais ? Parce que visiblement, elle n’y croit pas une seconde. »

Elle examina son bras, ses yeux supportaient de moins en moins bien la lumière mais elle parvenait toujours à distinguer les fines nervures de ses ailes. Elles étaient littéralement magnifiques et elle brûlait d’envie de les essayer.

- « Quoiqu’il se passe, ne me laisse pas tenter de m’envoler. J’en ai terriblement envie, mais je ne suis pas sûre que mes nouvelles ailes me portent. »

Elle était incertaine de la conduite à adopter. Évidemment, tout ça sentait la sorcellerie à plein nez. Mais elle savait déjà à peine se servir de son pouvoir, alors tout ce qui concernait les rituels et les sortilèges… elle était totalement nulle. Peut-être que son frère était moins ignorant qu’elle.

- « Est-ce que tu crois qu’on peut faire quelque chose ? Ça risque de devenir la panique, non ? »

Un coup d'oeil supplémentaire l'informa que rare était ceux qui avait pris conscience du problème. Quoique il lui semblait que certains cris de panique lui parvenait déjà aux oreilles. Difficile à dire tant le bruit devenait assourdissant.