Leander N. Blackwood - I'm not afraid of the dark, you should be though

âge: 25 ans, pour un bon moment maintenant ça ne risque plus de changer. lieu de naissance et origines: Edimbourg, en Ecosse comme toute sa famille depuis des générations et des générations. Le clan Blackwood remonte au 5eme siècle, c'est dire s'il est du coin. Même s'il se fiche un peu de la lignée pour tout dire, c'est plutôt un sujet où il ne manque pas de se distinguer et pas dans le bon sens. statut civil: Célibataire, chose qu'il vit très bien puisqu'il s'occupe régulièrement et s'amuse. Leander se lasse vite et ne s'attache que très peu. Ou bien il est bien trop insupportable pour que les autres restent ? C'est une question de point de vue tout ça. profession: Fils de bonne famille, tout juste diplômé en Biochimie à l'Université Cambridge, ses dernières années complètement bâclées malgré tout diplômé parce qu'il a la tête bien fichue malgré son manque d'implication et ses débordements. Aucune idée de carrière en particulier ni aucune envie en général d'ailleurs. A part faire chier le monde, ça va de soit. Quand on se sait héritier casé et à l'abris, même si ça vous dégoute, ça ne vous donne pas la motivation de chercher. créateur: Inconnu dons particuliers: Pour le moment, seuls les sens exacerbés et une Intuition développée. Ils s'imposent encore à lui sans grand contrôle. C'est encore tout récent, il faut dire. méthode de chasse: Sa personnalité si charismatique et sa modestie, qui ont un effet d'aimant à proies faciles ? Si si. appartenance: Tout récemment changé, et laissé par son père le lendemain sans guide ni explication, il n'appartient à aucun groupe ni ne le veut vraiment. S'il est repéré par la Carmilla et qu'il n'a pas été déclaré par le Vampire fuyant qui l'a engendré, ça risque de très mal finir... alors il préfère faire profil bas en attendant de savoir ce qu'il en est. avis sur le tru:blood: On lui a fournit du sang humain, il n'a pas connaissance du tru:blood encore et si c'était le cas, il le répudierait. Il a déjà assez horreur qu'on chasse sa nourriture pour lui, ça n'est pas pour boire du concentré lyophilisé. quelle est votre réputation à Édimbourg: Celle d'un fils déchu, indigne du nom dont il a hérité et il fait tout ce qu'il faut pour ça. Il a longtemps eu la réputation d'angelot et de terreur à la fois, lorsqu'il faisait sa loi au collège puis lycée qu'il fréquentait. Il aimait avoir un petit fanclub. A part un gamin capricieux dans sa famille, et difficile, il n'a pas encore pu se faire de réputation dans le Monde. Ca ne saurait tarder. traits de caractère: Arrogant, joueur, irritable, indifférent, un brin suicidaire. Sûr de lui et charismatique en apparence, les faits diffèrent assez quand il s'agit de la réalité. Il doute sans cesse, a un besoin constant de reconnaissance à travers les yeux de ceux qu'il rejette et avec qui il joue. Assez pour s'amuser, mais pas trop pour ne pas perdre ses jouets. Sauf quand il s'en lasse. crédits: Tumblr & Google pour les images et les gifs ! groupe: show me your teeth.

✝ 001. Il se ballade depuis presque toujours avec un couteau papillon dans la poche, c'est un peu l'outil avec lequel il a souvent assise son autorité, quand ça n'est pas simplement ses mots ou ses poings. Il aime juste la sortir pour la voire briller. C'est celle la même qu'il a utilisée pour attenter à sa propre vie, une fois. ✝ 002. Il aime bien manipuler son petit monde, se montrer un parfait petit ange quand il faut et avec qui il faut, et un parfait petit diable le reste du temps. C'est une histoire de dosage pour avoir une petite cour et avoir la paix en même temps. Ou obtenir ce qu'on veut ! ✝ 003. Il a un manque d'intérêt constant pour tout ce qui l'entoure, surtout les êtres vivants. Ce qui fait que les rares choses et gens à l'attirer il se les approprie un brin férocement, possessivement. ✝ 004. Il a eu une longue période auto destructive, tentative de suicide à la clef, avant de se faire mordre. Depuis assez jeune il trouvait la vie futile et rien ne le stimulait d'autre que le désordre ou le chaos, et même ça ça avait ses limites. Il a frayer avec la mort et celle ci a finit par le rattraper d'une façon différente. Ironique, non, d'avoir la vie éternelle après ça. ✝ 005. Il ne supporte pas qu'on le rapporte à sa famille, son Nom ou son héritage. Ca peut le mettre dans des états de rages assez fou qu'on lui rappelle d'où il vient. Autant dire qu'il ne porte pas ses géniteurs dans son coeur, mais son rang encore moins. ✝ 006. Il n'aime pas les animaux. En général, il est mal à l'aise en leur présence. Gamin, il a été cruel envers certaines espèces, mais maintenant ils le répugnent par leur faiblesse et leur si grande naïveté et fragilité. ✝ 007. Il n'est pas un grand mangeur, loin de là, mais il aime les bonnes choses. A part pour se saouler il aime les bons vins, et apprécie particulièrement le chocolat. Depuis sa "renaissance", c'est une des rares choses qu'il mange encore. ✝ 008. Le jour où il a perdu sa mère il n'a pas pleuré. Par contre, le jour du décès de sa gouvernante des larmes ont coulé. Elle était l'une des rares qui lui témoignait de l'affection et le connaissait réellement, même s'il ne lui rendait pas forcément ses attentions. ✝ 009. Il a toujours eu une fascination pour les phénomènes mystérieux qui se déroulaient à Edimbourg, mais étudiait ça d'un oeil sceptique et désabusé. Pour lui la vie était bien trop morose et assez morbide à elle seule pour que des choses pareilles qui se déroulent à deux pas de chez lui ou de son lycée soient plausibles. Autant dire qu'il est tombé de haut. Peut être qu'il avait été trop enfermé loin du monde pour voir ce qui se tramait sous son nez. ✝ 010. La mort l'a aussi longtemps fasciné, du fait que la vie n'avait aucun intérêt pour lui et qu'il tentait de la frôler aussi souvent que possible pour sentir son coeur battre. Maintenant que ce n'est plus le cas, il cherche à comprendre ce qui a poussé celui ou celle responsable de son état à faire ce qu'il ou elle avait fait. Pour le punir et le condamner à vivre pour l'éternité s'il n'avait pas le cran d'en finir ? Ou pour lui donner ce qu'au fond il voulait.

Allongé sur le lit, dans cette chambre qu'il ne connaissait que trop bien depuis plusieurs semaines, Leandre fixait le plafond et comptait les pas qu'il pouvait entendre résonner à travers la grande maison. Le nouveau gouvernant devait s'affairer en cuisine, avec les autres, ses pas sonnaient loin dans sa tête, faibles mais assez rapides pour qu'il puisse deviner. Il sentait l'odeur du dîner qui se préparait plusieurs étages plus bas. Il distinguait aussi les talons de la nouvelle femme de son père. Les siens étaient différents des autres, nerveux, les coups forts dans le vieux parquet. Depuis le temps il avait appris à la reconnaître avec les journées qui passaient. Son père lui se trouvait dans son bureau. Il était probablement assis, ou appuyé contre se meuble massif en chêne et à sa connaissance, il était plus que probable qu'il fumait. Il le savait là parce qu'il l'entendait discuter d'une voix pressée avec un autre homme sur un ton grave. Leandre n'entendait pas exactement ce qu'il se disait, ce n'était qu'un va et viens de son dans un brouhaha distant, tout ça, mais il savait qu'il s'agissait de son cas et de ce qu'ils allaient bien pouvoir faire de lui dans cet "état". Sans trop savoir pourquoi pour sûr, mais il savait.

C'était son petit jeu depuis qu'il était replié ici. Enfermé dans sa propre maison, quelle ironie qu'il ait toujours eu l'impression d'être né dans une saleté de cage dorée. Complexe de gosse de riche, sans doute ? En tout cas à ce moment précis les choses avaient changées. Les murs autour de lui n'étaient pas ceux de sa chambre, mais une bien plus haut dans la demeure, mansardée, loin des yeux des curieux. Il était là depuis cette fameuse nuit où ses voeux avaient été exhaussés. Il avait envie de voir les choses comme ça, même s'il n'avait absolument pas formulé le souhait de se faire bouffer par une créature pareille. C'était sans doute pour le mieux. En tout cas, ça mettait un bordel monstre dans la maison Blackwood et ça, c'était forcément bon signe, ça l'avait beaucoup fait rire en tout cas. Peut être que le paternel se déciderait enfin à le renier et le déshériter ? On ne met pas un Vampire à la tête d'un clan aussi respectable quand même. Enfin respectable...

Le jeune homme s'extirpa du lit avec une facilité qui le surprenait encore. Les premiers jours, il avait eu l'impression de s'être fait rouler dessus par un rouleau compresseur, puis il avait senti les forces venir... C'était grisant de redécouvrir le monde, ce monde si banal, à travers des sensations si différentes. Puis était venu la faim. Leandre banis cette pensée de son crâne et rejoint le mur opposé où se trouvait un petit miroir rond accroché. Pas de reflêt, hein. Il passa ses doigts dans ses cheveux châtains. Il aurait pourtant aimé voir le résultat de l'expérience sur lui. Sur son visage d'ange qui avait apparemment terrifié les gens de la maison lorsqu'il était rentré, affamé quelques instants avant l'aube, avant qu'on l'enferme là haut.

Il donna alors un grand coup dans le miroir, celui ci éclata et répendit ses débris à travers la pièce. Il ramassa un morceau, le tournant dans ses doigts. Ce n'était plus vraiment important qu'il se blesse, il cicatrisait maintenant à une vitesse folle. Il attendit que les pas résonnent dans l'escalier qui menait à sa chambre de bonne en se posant contre le mur, réfléchissant à ce qu'il s'apprétait à faire. Le miroir, ce n'était pas pour lui. Il n'y pouvait rien, on lui avait pris son couteau auquel il tenait tant. Il l'avait depuis longtemps, merde. Au collège, pour faire la malin et impressionner les autres quand il faisait le mur de l'établissement pour gamins de riches. Il s'ennuyait tellement. Pour asseoir une bagarre et palier à son manque de muscle une fois arrivé au lycée. Beaucoup l'admiraient, à l'époque. Par la suite lorsqu'il était parti pour Cambridge, c'était par sa personnalité qu'il avait rallié les autres autour de lui. Il avait compris que la violence n'avait pas besoin d'être physique pour s'imposer. Mais c'était aussi le moment où le quotidien s'était avéré d'une morosité sans borne. Tellement monotone. Tellement futile. Il avait fait ce qu'il avait pu pour pimenter et avait manqué l'expulsion un bon nombre de fois. Jusqu'à des kilomètres, son père absent et la réputation de la famille, il les faisait suer.

Et puis il était revenu et tout avait pris des proportions gigantesques jusqu'à ce fameux soir où non loin d'un bar qu'il ne connaissait pas, il avait dû rencontrer la mauvaise personne. Ou la bonne. Question de point de vue. Quoi qu'il en soit, il ne se souvenait que de très peu de choses de leur nuit et leurs étreintes, et certainement pas de son visage. La douleur, il s'en souvenait. Le gout du sang aussi.

Les pas se rapprochaient. A peine la porte ouverte, Leander glissa comme une ombre derrière la silhouette qui lui apportait son "petit déjeuner" et l'attrapa pour la maintenir immobile, le bout de miroir sous la gorge. La bouteille de Tru:blood éclata au sol. Sérieusement, ils voulaient lui faire croire que c'était à ça qu'il était destiné ? Du substitut bon marché ? S'il avait appris quelque chose dans cette famille de dingues, c'était le gout pour les bonnes choses. Et puis il avait goûté au sang, au vrai. Le même qui faisait que son corps s'était relevé. Il y goûterait à nouveau très bientôt.


Pour seuls adieux, un dernier regard sur la maison dont le personnel était en panique, son précieux couteau enfin récupéré et un sac d'affaires sur les épaules. Leandre leva les yeux vers la fenêtre qui donnait sur le bureau de son père et il ne l'y vit même pas. Il tourna les talons et sourit à part lui dans la nuit noire, en direction de sa nouvelle vie. Il avait de anciennes amitiés à raviver.